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When We Are Too Noisy de Marshan Utopium



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Informations

» Auteur : Marshan Utopium - Voir le profil
» Créé le 01/05/2014 à 01:38
» Dernière mise à jour le 21/08/2014 à 11:23

» Mots-clés :   Action   Aventure   Présence de personnages du jeu vidéo   Présence de shippings   Présence de transformations ou de change

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[Arc I] Chapitre 6 : Retrouvailles
Je rigolai presque :

- C'est la culpabilité qui t'amène ?

Elle ne me répondit pas. En même temps, elle ne pouvait pas me comprendre. Le gendarme ouvrit notre cellule et nous sortîmes tous les quatre, nous demandant si c'était finalement une bonne chose d'être secourus par la fille qui avait rebaptisé Zéphyr en Sorbet. Elle nous accompagna jusqu'à ce que le garde nous ne regarde plus, puis nous nous sommes dirigés vers l'arrière du Centre Pokémon. Là, on s'est arrêté et il y a eu un énorme blanc. Que dire puisqu'elle ne pouvait pas nous comprendre ? Je lui fis signe de sortir Zéphyr. Elle ne comprit pas tout de suite mais finit par faire sortir le Dimoret.

- Tu peux faire la traduction de ce qu'on veut lui dire ? Demandai-je.

- Si ça t 'amuse.

Je lui dis de demander pourquoi elle était venue nous chercher. Zéphyr réprima un sourire et traduisit. L'humaine répondit de suite :

- C'est à cause de Sorbet -rires de notre part, encore-. Il m'a dit que si je ne revenais pas vous chercher, il ne m'obéirait jamais et qu'il ferait tout pour me faire chier.

- Tu aurais carrément dut demander ta liberté. Dis à l'attention de Zéphyr.

- Non, si elle n'en n'a pas envie, elle ne le fera pas. Tandis qu'elle ne peut rien faire si je l'énerve continuellement et que je ne lui obéis pas.

Hm. Pas faux.

- Et maintenant ? Demandai-je.

Il fit la traduction.

- Bah je sais pas, demande à ton pote.

- Comme elle veut pas me relâcher, j'aurai pensé que...

Il chuchotai presque.

- Qu'elle vienne avec nous...

Wait a minute. Une fille dont on ne connaît toujours pas le nom a capturé 20 % de notre groupe, nous a fait courir dans toute la ville pour finalement nous mettre en prison. Et maintenant, on devrait voyager avec elle ?

- NON MAIS T'AS PERDU LA TÊTE ?!

- Réfléchi ! C'est la seule solution ! Puis on ne se fera pas agressé par des humains qui veulent nous capturer si on voyage avec elle ; on dira qu'on est ses Pokémon. Pour ma part, ce ne sera pas faux... Puis elle a des Pokémon, ça pourrait être drôle.

Drôle. DRÔLE. Sérieusement ? Se balader avec une brune qui capture des Pokémon en plein milieu d'une fête foraine pourrait être drôle ?

- Il a raison. Dit Piper.

Ok, ils étaient tous contre moi.

- Moi ça ne me gêne pas tant qu'elle promet de ne pas nous capturer. Ajouta Aziliz.

- Si vous êtes d'accord, j'ai pas trop le choix. J'me suis déjà incrusté dans votre groupe, je vais pas non plus décidé de votre sort. Finit Styll.

Je n'avais plus le choix.

- Mouais, ça me tente pas mais bon. Elle est d'accord au moins ?

Zéphyr se retourna et lui demanda. Vu la tête qu'elle tira, elle ne devait pas être au courant. Elle discuta un peu avec le Dimoret et finit par accepter.

- Elle veut aller à Volucité. Piper, c'est la que l'on doit aller aussi, non ? Dit Zéphyr.
- Oui.

Il demanda à sa Dresseuse de rester hors de sa Pokéball, ce qu'elle accepta. Notre groupe maintenant agrandit -mais pas complet pour autant- se mit en route vers Volucité. Nous nous approchions de la sortie sud lorsque l'humaine s'arrêta.

- Vous voulez traverser le Désert Délassant ? C'est complètement débile, prenons le métro !

Pourquoi pas ? Ce serait plus rapide. Nous nous dirigions donc vers la gare, déjà entrevue par notre troupe. La brune passa devant et descendit les gigantesques escaliers qui menaient aux différents guichets. Elle s'approcha du guichet principal, de couleur grise. Elle allait demander un billet lorsque l'homme en face d'elle parla avant :

- Ces Pokémon sont-ils avec vous ? Dit-il en nous désignant.

- Malheureusement oui, pourquoi ?

- Il va falloir les ranger dans leur Pokéball, sauf si c'est pour emprunter le Métro de Combats.

Le problème, c'est que nous ne voulions pas emprunter le Métro de Combats. Seul Zéphyr pouvait passer avec l'humaine. Comment allions-nous faire ? Traverser le Désert Délassant ? Peut-être, c'était une solution. Je regardai les autres : personne n'avait de solution. Je proposai la mienne, mais l'humaine refusa catégoriquement. Elle commençait vraiment à me gonfler. Soudain, Styll eut une idée :

- Eh les gens, j'ai peut-être une idée qui va marcher, mais faut me faire confiance.

Zéphyr fit la traduction pour la brune aux couettes.

- Pas de soucis niveau confiance. Assura Aziliz.

- D'accord, merci. Quand pars le prochain train vers... Volucité c'est ça ?

L'humaine nous répondit que le prochain train était prévu pour quatre heures. « L'heure du goûter » pensai-je, manifestement affamé.

- Vous me faites confiance, hein ? Parce que je peux pas vous dire mon plan maintenant.

Bon, je n'avais plus autant confiance qu'avant. Piper et Aziliz avaient l'air un peu méfiants, mais ils acceptèrent tout de même. Zéphyr et l'humaine s'en fichaient royalement, ils pouvaient passer normalement, eux. J'acceptai à mon tour. Styll nous dit qu'il allait faire un petit tour pour voir si le terrain était avantageux. J'avais de moins en moins confiance. Il était presque quatre heures, nous n'avions pas à attendre très longtemps. J'en profitai pour poser quelques questions à Piper :

- Dis, pourquoi on va à Volucité ? On n'est pas censés arrêter une organisation ou je ne sais pas quelle connerie comme ça ?

- Si, mais comme Volucité est la ville la plus grande d'Unys, elle regorge d'appareils électroniques en tout genre. Grâce à cette technologie, je pourrai obtenir des renseignements sur cette « organisation » et peut-être même la localiser si la chance est de notre côté.

J'approuvai d'un hochement de tête. Tout ça commençait à être long et bizarre. Je me posais beaucoup de questions quand à cette « aventure » que nous vivions. Je suis sûr que nous ne sommes pas les seuls Pokémon de blog à faire du bruit, alors pourquoi Arceus NOUS à choisi pour sauver le monde ? On n'est pas les plus qualifiés, et de loin ! Les Dieux avaient vraiment une étrange logique. Je me rendis compte qu'il était bientôt quatre heure et que Styll venait de revenir.

- Suivez-moi. Dit-il.

Notre groupe s'échangea un regard inquiet mais suivi quand même le Galekid. Le Pokémon Acier s'arrêta tout près de la voie que nous devions prendre. Enfin, il nous expliqua en quoi consistait son plan :

- Vix et Piper, j'aurais besoin de vous. J'aurai malheureusement besoin de l'humaine aussi...

Moi ? Non, non, non, je n'avais plus confiance du tout. Du tout du tout.

- Vix, quand le train sera arrêté, tu te mettra devant et grognera sur le conducteur. Pendant que tu feras diversion, nous monterons à l'arrière du train, là où les humains entreposent leurs bagages. C'est là que la fille intervient : Piper et moi sommes de petits Pokémon, l'humaine nous feras monter en nous portant. Quand le train redémarrera, Piper t'attrapera au vol avec ses Fouets Lianes.

- C'EST UN PLAN FOIREUX ! M'exclamai-je. PUIS QUI TE DIT QUE PIPER ARRIVERAS A M'ATTRAPER AU VOL, COMME TU DIS ? IL VA PEUT-ÊTRE SE LOUPER COMME UNE MERDE ET JE ME FERRAI ECRASE PAR LE TRAIN ? TU VEUX MA MORT, C'EST CA ? C'EST CA, HEIN ?!

- Désolée de te décevoir Vix, mais c'est le seul plan qu'on a, le train arrive. Dit Aziliz.

- QUOI ?!

Effectivement, le feux avant du premier wagon apparurent. Styll cria « En place ! » et à part moi, tous les autres coururent jusqu'à l'arrière du train qui venait d'arriver.

- Aller Vix, n'ai pas peur ! Cria Aziliz.

Je n'étais pas rassuré. Mais alors pas du tout.

- Je crois en toi. Continua la Feunard.

La femelle que j'aimais croyait en moi. Je sautai sur les railles. Pourquoi étais-je si amoureux, pourquoi ? Voilà à quoi ça mène ! A cause de cet amour, j'allais me faire écraser par un train. J'attendis quelques secondes avant d'entendre un « Attention à la fermeture des portes, le train numéro onze en direction de Volucité va partir! ». Je me mis à grogner sur le chauffeur qui, à l'intérieur de sa cabine, me regardait bizarre. Je voyais ses lèvres bouger mais je ne pouvais pas comprendre ce qu'il disait. Comme personne ne venait à son secours, le chauffeur finit par descendre ; il commença à le gueuler dessus. Derrière lui, je voyais mon petit groupe monter rapidement dans le dernier wagon, sans que personne ne les voit. Une fois tous dans le train, je remontai sur le quai, ignorant totalement l'homme qui me criait dessus. Ce dernier remonta dans sa cabine et le train commença à avancer. Le dernier wagon arriva, et je vis Piper qui me tendais deux Fouets Lianes. Ses bras de type Plante étaient trop loin pour que je les rattrape. Dans un élan de folie, je courus comme un dératé et attrapai les lianes du Vipélierre au vol. Il faillit me lâcher, mais tint bon. Il me ramena avec bien du mal jusqu'à lui, puis nous rentrâmes dans le wagon.

- Attendez, c'est pas un wagon... C'est la carrément la soute ! S'écria l'humaine.

Nos regards se posèrent sur Styll.

- Vous seriez pas montés si je vous l'avais dit.

Zéphyr expliqua à la brune que maintenant que nous étions montés, il ne fallait pas être repérés. Et quoi de mieux que la soute ? La jeune fille se calma et s'assit sur une valise bleue. Chacun essayait de se trouver un petit coin où s'allonger, où se reposer. Styll s'allongea sur le sol, Aziliz posa sa tête sur un sac, Zéphyr s'allongea sur une grande valise grise et moi, je m'allongea à même le sol, comme Styll. Piper ne savait pas où aller, rien ne lui convenait. Il s'allongea près de l'humaine, sur le sol froid. Il ne lui fallut pas longtemps pour grelotter. La brune regarda le Vipélierre un moment avant de le prendre des ses mains. Piper paniqua, mais l'humaine le posa sur les jambes et lui mit sa veste blanche en guise de couverture. Sans un mot, Piper, un peu surpris, se rallongea sur les jambes de la jeune fille.

- Merci. Dit-il.

- De rien ! Dit-elle avec un petit sourire.

Zéphyr réagit au quart de tour et s'adressa à l'humaine :

- Attends, t'as compris ce qu'il t'a dit ?

Elle resta perplexe un moment.

- Oui, je crois bien que oui. Piper, c'est ça ? Dis quelque chose s'il te plaît.

- Euh... Je trouve ça gentil de ta part de me réchauffer.

- Je comprends ce que tu dis !

Je ne comprenais pas. C'était vraiment trop dur à piger ce trucs entre les humains et les Pokémon. Le Pokémon Plante, pas plus surpris que ça, changea de sujet :

- Au fait, on ne sait toujours pas comment tu t'appelles.

- Célesta.

- Et pourquoi tu donnes des surnoms nuls à tes Pokémon ?

- Quoi ?! Mais... Mais ils ne sont pas nuls !

- Je ne veux pas être méchant, mais « Sorbet », c'est ridicule.

Piper semblait maintenant très à l'aise avec Célesta. Ils bavardèrent encore quelques minutes, puis la fatigue gagna Piper, qui s'endormit sur les jambes de la jeune fille. Célesta continua cependant à caresser le Vipélierre, a l'aise elle aussi. Une question me resta en tête : pourquoi Piper et Célesta pouvaient communiquer ? Ils ne le pouvaient pas avant. Pour Zéphyr, je pense que parce qu'il est devenu son Pokémon, ils peuvent se parler, mais pour le Vipélierre, je ne comprends pas. Comme quand nous étions à Port Yoneuve, Aziliz a su parler avec Summer, et pas nous. Et là, Célesta ne la comprend pas. D'ailleurs, qu'est devenue Summer ? Et les gens du Centre Pokémon ? Et Tulipe et son sauveur ? Que de questions. Fatigué moi aussi, je ne tardai pas à m'endormir, bercé par les vibrations du train.

Ce fut Célesta qui réveilla notre groupe. Elle n'avait pas dormi. La train venait d'arriver à Volucité, et nous n'avions pas prévu comment descendre. D'une seconde à l'autre, un gardien allait enlever les valises présentes, et impossible pour nous de nous cacher.

- On y va à la rache. Dit soudainement Zéphyr.

Même pas deux secondes plus tard, un trou béant était formé par une attaque Laser Glace dans la paroi droite du train. Nous criâmes un coup sur le Dimoret, qui allait nous faire repérer, puis nous nous précipitâmes dehors, sans que personne nous voit. Les humains sont assez étranges : des Pokémon à moitié endormis et une humaine sortent d'un train -et pas par la porte-, et personne ne remarque rien. La chance est peut-être de notre côté finalement. Nous nous dépêchâmes de sortir de la petite gare de Volucité. Qu'allions-nous faire maintenant ? Piper devait trouver des informations, mais où ? Célesta nous fit bien comprendre qu'elle voulait le badge de la ville, et nous avons décidé de se séparer le temps de son match. Bien sûr, Zéphyr était avec elle. Sur les conseils du Vipélierre, nous nous sommes dirigés vers le Centre Pokémon, pas très sûrs de nous vu notre dernière expérience. Mais, je cite, « C'est là que l'on trouvera les principales informations sur la ville, Unys, son histoire, et j'en passe ! » Alors forcément, que répondre à cela ? A peine rentrés, nous remarquions qu'une télé était à l'entrée, et le sujet dont parlait la présentatrice TV nous intéressait au plus haut point :

- Personne ne sait vraiment ce qui s'est passé ce jour-là à Port Yoneuve, mais le fait est qu'un Centre Pokémon a disparu du jour au lendemain. Les personnes présentes au moment du drame ont heureusement pu s'échapper à temps, laissant le bâtiment s'écrouler sur lui-même dans un bruit d'explosion. Les témoins nous décrivent une homme aux cheveux verts et une bande de Pokémon -pour l'instant anonymes- au comportement étrange. Les autorités pensent que tout ceci est lié au terrorisme, et nous donnons l'alerte : soyez prudents !

Oups. Nous petit groupe ne disait pas un mot, trop absorbé par les nouvelles télévisées. Nous nous approchâmes du comptoir pour essayer de communiquer avec l'infirmière quand un bruit retentit. Un air de déjà-vu. Mais le bruit n'était pas assez fort pour être une explosion.

- Pourquoi on n'a jamais de chance ?! C'est des Centres Pokémon maudits ou quoi ?!

Nous nous retournâmes pour constater que deux Pokémon avez traverser le mur et se retrouvaient maintenant dans le Centre, un peu blessés. J'en eu le souffle coupé. Un Méios et une Floette, et pas n'importe lesquels. Ils se relevèrent, ne nous ayant pas vu, et ressortirent en courant. En un regard, Styll et Piper étaient le dos d'Aziliz et la Feunard et moi poursuivions notre amie à l'odeur florale. Ils étaient à la poursuite de deux hommes habillés en gris sur des machines volantes extrêmement bizarres. Je ne savais absolument pas ce que c'était, mais ce qui était sûr, c'est que ça allait vite. Les deux hommes nous semèrent bientôt, et Tulipe et son nouvel ami ralentirent.

- On les aura, tu verras. Dit le Méios.

- Pour sûr, ils ne nous échapperons pas longtemps.

Complètement essoufflé, je pris quand même la force que crier :

- TULIPE ! Retourne-toi !

Ce qu'elle fit. Son regard s'agrandit et elle fonça vers nous pour nous prendre dans ses petits bras. Voilà un poids en moins, notre équipe était presque complète. D'ailleurs, Tulipe remarqua vite ce manque :

- Dites, où est Zéphyr ? Puis c'est qui lui ? Dit-elle en regardant Styll.

- C'est une longue histoire, je te raconterai. Répondit Aziliz.

Le Méios s'approcha en souriant :

- Pour la première question, je ne saurais pas te répondre Tulipe. Mais pour ce qui est du Galekid, je peux te dire des tas de chose sur lui !

- Ce que tu ne fera pas ! Repondit le concerné en rigolant.

Ils se parlaient comme si rien ne c'était passé, comme s'ils n'avaient jamais été séparés.

- Les amis, je vous présente Cosmos !

- Et voici Styll.

Après quelques politesses, nous entreprîmes de ne remettre un pied dans un Centre Pokémon qu'en cas d'extrême urgence, puis nous nous dirigeâmes vers l'Arène, pour rejoindre Célesta. Pedant que nous marchions, Tulipe et Cosmos nous racontaient ce qui s'était passé, et nous en avions pour un moment. Un très long moment...