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Je jure de te retrouver, un jour... de louglaciale1



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Informations

» Auteur : louglaciale1 - Voir le profil
» Créé le 31/10/2013 à 17:56
» Dernière mise à jour le 13/12/2013 à 15:36

» Mots-clés :   Présence de poké-humains   Présence de transformations ou de change   Romance

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elle habite ici
Elena me conduisit d'abord dans un théâtre gigantesque. Elle travailla pendant une heure ou deux et ensuite se dirigea vers sa maison. J'avais dit que le théâtre était très grand, mais comparé à cette baraque, on aurait pu le prendre pour un insecte. Je me rappelle de la taille de mon ancien village et bien, croyez-moi, on aurait pu le caser dans cette baraque cinq fois et il y aurait encore eu de la place. Cette maison était d'un autre temps, elle devait dater de la renaissance, à voir l'allure et les décorations mais la déco était bien moderne. Dans le style art-déco. Sur le coup, je fus paralysé, il fallut qu'Elena me traîne pour me faire entrer. Une fois à l'intérieur, elle me demanda de faire sortir Vibration de sa Pokéball.

- Pourquoi ? Tu veux qu'elle s'entraîne ?

- Non, ici, les Pokémons sont chez eux au même prix que nous. Ils dorment dans des lits pour eux et ont même une salle de jeux.

Et sur ce, elle lança ses deux Pokéballs. Carmi apparut en baillant et le Poussifeu qui surgit alla se réfugier derrière les jambes de sa dresseuse en me voyant. Après une hésitation, je lançai à mon tour ma Pokéball. Mon Pokémon apparut aussi en baillant. Carmi se dépêcha de l'entraîner dans un couloir en lui promettant qu'elle allait bien s'amuser. Le Poussifeu, lui, voulait rejoindre les autres, mais avait visiblement trop peur pour bouger. Je m'accroupis doucement et lui demanda comment il s'appelait. Il eut un mouvement de surprise, puis finit par murmurer.

- Ma dresseuse m'a appelé Nicefire.

- C'est très joli. Moi c'est Jeremy. Je vais vivre quelques jours ici, j'imagine, alors qu'on pourrait sympathiser, qu'est-ce que tu en penses ?

Nicefire me regarda, la tête penchée, puis acquiesça. Il s'avança vers moi, me fit un signe de tête, puis partit en courant rejoindre les autres. Elena me regarda en souriant.

- Dis-donc, on peut dire que tu es doué pour comprendre les Pokémons. Tu pourrais m'apprendre ?

- Je suis désolé, mais ce truc, ça ne s'apprends pas.

Elle eut l'air déçut mais se reprit bien vite.

- Ce n'est pas grave. Bon, j'imagine que tu dois avoir faim ? Je vais préparer le repas. Tu peux aller voir les autres si tu veux. J'appellerais quand ce sera prêt.

Je hochai la tête et parti sur les traces de Nicefire. Il devait être très jeune car on pouvait dire qu'il n'était pas bien grand. Mais je suis sûr qu'il peut devenir très fort. Je rattrape bientôt le petit poussin orange et c'est ensemble qu'on découvre l'immense salle de jeux. Vibration jouait avec un ballon pendant que Carmi courait tel un hamster dans une grande roue. Nicefire se dirigea vers une petite balle rouge et commença à la pousser du bec. Etrangement, moi aussi j'eus envie de m'amuser, mais pas comme un humain, comme un Grahyena. Effrayé, je luttai contre cette envie et me contentai de regarder les trois Pokémons. La pleine lune, c'est la nuit ou on est obligé de se transformer, les autres nuits, c'est au choix mais, il y a un désir qui s'accroche et on doit lutter pour ne pas y succomber. Je ne voulais pas me transformer dans cette maison. Après tout, le père d'Elena est le chef des hunters...

Au bout de 20 minutes, Celle-ci nous appela. Aussitôt, Carmi cessa ses jeux et entraîna les deux autres vers une autre salle. Ne sachant pas où aller, je les suivis. Je ne tardai pas à entrer dans une cuisine aux murs bleus ciel et vert pomme. Elena avait remplit trois gamelles de croquettes pour Pokémon et garnissait deux assiettes sur une table. En me voyant arriver, elle sourit.

- Allez, viens. Ne laisse pas le plat refroidir.

J'acquiesçai et me mit à table. Le contenu des assiettes sentait vraiment très bon.

- Ça sent super bon, c'est quoi ? Je demandai.

- Un truc basique, une omelette aux champignons et au jambon avec des pâtes sauce tomate et une poignée de haricots verts. Bon appétit Jeremy.

- Bon appétit à toi, répondis-je avant d'attaquer le plat.

Bon sang, je ne me rappelle plus depuis combien de temps j'avais mangé un truc pareil. Je me régalai. Elena était vraiment une excellente cuisinière. Je ne laissai pas une miette de ce premier plat humain depuis longtemps. Au camp des hybrides, on ne mangeait que des sandwichs ou de la viande rôtie au feu de bois. Je me dépêchai de la féliciter. Elena rougit et murmura un petit « merci ». Elle était timide aussi en fin de compte. Après le repas, elle débarrassa les assiettes et les gamelles qu'elle se dépêcha de nettoyer dans un évier. Voulant l'aider, je pris un torchon et essuyai la vaisselle qu'Elena posait dans un coin après les avoir lavé. Elle me jeta un regard plein de reconnaissance et à deux, la vaisselle fut vite finie. Puis, elle conduisit dans une salle de bain et me donna des instructions.

- Tu mets ton linge sale dans ce panier, tu prends une douche et tu mets un pyjama. Je fais le repas pour mon père et je reviens.

- Dis, ton père, il rentre quand ?

- Toujours très tard, mais c'est parce qu'il a beaucoup de travail.

- Ok.

Et elle me laissa. Je suivis ses instructions à la lettre près et je me lavai les cheveux. Hmm, c'est délicieux comme sensation, l'eau qui coule sur votre corps et vous débarrasse de la saleté. Mon pyjama était troué à quelques endroits mais sinon, il était en bon état. Mais quand Elena le vit, elle secoua la tête.

- Ton village, c'était un village vraiment perdu. Demain, après les cours et le travail, on ira t'acheter des vêtements. Tu l'as depuis quand, ce pyjama ?

- Euh, je sais plus.

- Je vois ça. Bon enfin, c'est pas grave, t'as de la chance que mon père t'à pas encore vu. Il à des goûts de luxe.

- Ok, désolé.

- Non ça va aller, ne t'inquiète pas. On va dire que c'est le premier jour, hein

Derrière elle, je voyais Carmi se tordre de rire sur le sol. Vibration, elle, secouait la tête d'un air découragé. Nicefire me regardait avec encouragement. Je soupirai et hochai la tête. En effet, on va dire que c'est le premier jour...

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Kira entra dans la tente de Jeremy en se disant qu'il devait avoir une excellente raison pour avoir osé l'envoyé paître. Certes, il était un peu bizarre, mais depuis son arrivé au camp, elle n'avait cessé de le dévisager, allant même parfois jusqu'à l'espionner. C'était le garçon le plus beau qu'elle avait vu de toute son existence, humaine et hybride confondus. « Cette attitude de loup-solitaire est sans doute temporaire. » pensa-t-elle, et sourit en repensant au jeu de mots qu'elle avait fait sans le vouloir. Jeremy est un magnifique Grahyena, de la couleur du soleil. Elle allait lui proposer qu'elle et lui se transforment cette nuit et se baladent autour du lac à proximité du camp. Une balade romantique « un peu cliché » mais elle s'en fichait pas mal, elle aimait ça.
Elle entra dans la tente en criant sa proposition de sa voix de petite fille.

- Eh Jeremy, je t'invite à une balade nocturne sur le lac en tant que Pokémon, ça t'intéresse ?

Mais elle s'aperçut bien vite que la tente était vide. Kira remarqua que la Pokéball de son ami n'était plus sur le bureau. Inquiète, elle ouvrit les portes de son armoire et paniqua complètement quand elle constata que ses affaires avaient disparut. Elle s'apprêta à sortir de la tente lorsqu'elle remarqua les deux lettres sur la table de chevet. Elle prit d'une main tremblante celle qui lui était destinée, la lut et horrifiée parce qu'elle disait, elle ramassa celle de Will et partit à sa recherche. Elle n'avait pas beaucoup de temps. Le soleil allait bientôt disparaître et il fallait qu'elle et Will rattrape le fugueur avant qu'il n'atteigne sa destination. Elle trouva l'hybride Démolosse en train de remuer une branche dans le feu central du camp. Elle hurla son nom et Will releva la tête, surprit.

- Qui a-t-il Kira ?

- C'est Jeremy, répondit l'hybride Delcatty. Il est sur le point de faire l'erreur de sa vie.

- Attends de quoi tu parles ?

- Jeremy est en direction du village humain, il veut reprendre une vie humaine pendant quelques jours.

- Tu te fous de ma gueule ? Enfin, lui, plus que tout le monde sait que les humains sont dangereux.

- Apparemment pas, conclut Kira en tendant la lettre.

Moins de cinq minutes après, les deux hybrides quittaient le camp en courant, puis en galopant, une Delcatty paniquée et un énorme Démolosse en colère.