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Je jure de te retrouver, un jour... de louglaciale1



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Informations

» Auteur : louglaciale1 - Voir le profil
» Créé le 31/10/2013 à 18:01
» Dernière mise à jour le 13/12/2013 à 15:40

» Mots-clés :   Présence de poké-humains   Présence de transformations ou de change   Romance

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Help!
Parfois j'ai du mal à me rendre compte du gouffre qui me sépare des autres. Je veux dire, j'ai toujours vécu dans le luxe, sans le moindre problème et la richesse de mon père me permettait de faire ce que je voulais sans jamais être inquiétée. Mais j'ignorais comment les autres personnes de mon âge vivaient et ce que Jeremy me montrait avec ses vêtements et son air perdu en disait que peu de personnes pouvaient vivre comme moi.

Il s'était assis sur le lit que j'avais monté pour lui et je ne pus m'empêcher de le regarder avec attention.

Il était grand mais pas trop, des cheveux dorés courts en bataille, de beaux yeux bleus-vert-gris ouverts et vifs. Il était élancé mais il avait des muscles qui équilibraient sa grande taille. Il était assez canon, je devais bien l'avouer. Son pyjama troué laissait apparaître ses muscles et sa peau pâle à divers endroits.

Mais je m'aperçus qu'il faisait d'énormes efforts pour cacher ses pieds et il gardait toujours ses gants noirs aux mains, comme s'il craignait qu'on puisse les voir. C'était étrange, mais à la réflexion, cela ne me regardais pas. Je sautai sur mon lit et lui sourit. Le garçon sourit aussi mais je vis qu'il voulait me poser une question.

- Qu'est-ce qu'il y a Jeremy ?

Il hésita un instant mais finit par répondre.

- Que penses-tu des hybrides, ou des garous ?

J'avoue que je ne m'y attendais pas, à cette question mais il avait l'air sérieux.

- Eh bien, je pense que les garous sont des gens comme toi et moi mais ils se sont fait posséder par des pouvoirs et des instincts qui les ont transformé mais il y en a qui peuvent résister à ces instincts.

- Comment tu le sais ?

- J'ai vu un hybride qui...

Oh non, qu'est-ce que j'ai fais encore ? Il va me traiter de folle ou alors il va se moquer de moi. Mais non, il ne dit rien. Il me regarde intensément. Ses yeux si beaux me rappellent le garou que j'ai vu dans la clairière. Soudain je fis tilt. Le garou, mon rêve, Jeremy... Trop de coïncidences au même moment... Je croise à nouveau le regard du nouveau. Au regard qu'il m'envoie, je devine qu'il sait que j'ai deviné son secret. Mais c'est impossible ! Les hybrides ne peuvent pas reprendre de forme humaine ! Soudain paniquée, je regarde ma chambre pour trouver quelque chose pour me défendre mais Jeremy l'a deviné. Il se précipite vers moi et colle sa main gantée sur ma bouche avant que je ne puisse crier. Je me débats mais il est fort mais il ne me fait pas mal. Il m'empêche juste de bouger.

- Elena, me murmure-t-il, à mi-chemin entre la peur et la supplication. Je ne veux pas te faire du mal, au contraire, s'il te plaît, ne crie pas. Si tu hurle au secours, je suis mort.

Et il retire sa main et s'éloigne de moi. Je me redresse lentement et je murmure d'une voix sourde.

- Tu es un garou.

Il hoche la tête. Mon cœur se serre malgré moi.

- Tu es venu pour me contaminer ?

- Non, proteste-t-il de vive voix. Je voulais te revoir le plus vite possible. Ajouta-t-il plus doucement et en rougissant.

- Pourquoi ? Tu es un garou, me revoir, c'est trop risqué, non ?

- Tu me l'avais promis, et tu m'as sauvé la vie dans la clairière. Si tu ne m'avais pas dit de partir, je ne l'aurais sûrement pas fait.

- Pourquoi es-tu humain alors ? Les garous ne peuvent pas reprendre forme humaine.

- On reprend forme humaine pendant la journée. On se transforme la nuit.

- Mais il fait nuit et tu es humain, remarquai-je.

- Les nuits ordinaires on choisit de se transformer ou pas. Il n'y a que pendant les nuits de pleine lune nous sommes obligés de nous transformer.

- Prouve-le.

Il me regarda avec des yeux ronds. Ok c'était bien beau son histoire, mais je n'avais aucune preuve tangible de ce qu'il me disait. De plus, s'il était vraiment ce qu'il disait être, peut être que la guerre qu'on menait n'avait pas lieu d'être.

Jeremy hésitait toujours mais je ne fléchis pas. Résigné, il obtempéra. Il commença par retirer son pyjama. Je dois avouer que le regarder tout nu me fit rougir comme une tomate bien mûre. Il était magnifique. Il poussa soudain un cri de douleur et tomba à genou. Une fourrure dorée se mit à lui recouvrir le corps, il rétrécit et il prit progressivement la forme d'un Grahyena haletant et tremblant. Il se tourna vers moi et attendit ma réaction avec une petite crainte. C'est à cet instant que je me rendis compte que ma bouche était grande ouverte. Je me dépêchai de la refermer et lentement, je m'approchai du loup doré. Arrivée à son niveau, je murmurai d'une petite voix.

- Jeremy ?

Le Grahyena gémit et me lécha timidement la joue. Alors, sans savoir comment, je me mis à rire et pleurer en même temps. Jeremy me regarda avec inquiétude et curiosité. Je voulus le rassurer,
lui dire que je n'avais pas peur de lui mais je ne pus que hoqueter :

- Tu es magnifique.

Jeremy me regarda, incrédule, les joues toutes rouges. Sur son apparence de garou, ça le rendait adorable et un peu ridicule mais je m'en fichais.

- Tu peux reprendre forme humaine ?

Il secoua la tête.

- Il te faut environ combien de temps ?

Il essaya de hocher ses épaules maladroitement mais le message est passé. Ok...

C'est alors que la porte d'entrée fit un bruit qui indiquait que mon père rentrait. Aussitôt, Jeremy se mit à trembler, les yeux agrandis par la terreur. Je me mis à paniquer aussi. Bon sang, si mon père le voit, il le tuera sans la moindre pitié. Gardant au mieux mon sang froid, je me tourne vers Jeremy.

- Calme-toi j'ai une idée.

Le Grahyena me fixa et arrêta de trembler mais il restait tendu. Il me faisait une totale confiance. Je me mordis la lèvre, je savais ce que ça signifiait s'il était pris. Je le conduisis dans mon armoire et je lui ordonnai de ne pas bouger ni de faire le moindre bruit.
Puis je descendis affronter mon père.

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Comment est-ce que j'ai pu me mettre dans une galère pareille ? La première journée dans le village n'est même pas encore finie que je me retrouve dans une situation impossible. Je tremblais de tous mes membres, je pouvais sentir la peur dans chacun de mes membres. Je me sentais faible et cela me dégoutais. Les Grahyena sont forts, agressifs et sans peur. Moi, sous cette forme, je suis tout le contraire. J'entendis Elena descendre les escaliers en vitesse et le père entrer avec son Pokémon. A l'odeur, ce devait être un Ptera. Fantastique... Les Ptera sont les Pokémons dont j'ai le plus peur : traumatisme d'enfance. Affinant le plus possible mon ouïe, j'entendis la conversation entre le père et sa fille.

- Alors, papa, une bonne journée ?

- On en a tué quatorze. Des Granbulls et des Ursarings pour la plupart.

- Est-ce qu'ils ont attaqués ? Demanda Elena d'une voix blanche.

Après ce que je lui avais raconté, c'est normal qu'elle soit un peu choquée par ce que disait son père.

- Non, ils étaient en petits groupes. Mais on à aperçut un Delcatty et un Démolosse qui s'approchaient du village. On a essayé de les avoir mais sans succès. Ils se sont enfuis.

A ses mots, je me raidis et je laisse échapper un petit gémissement. Will et Kira... Je leur avais pourtant dis de ne pas s'inquiéter. Le gémissement que je lâchai fut petit mais assez audible pour que le père l'entende.

- C'était quoi là haut ?

- Ce doit être Carmi, répondit Elena d'une voix peu assurée.

- Non, ça ressemblait à un cri de loup, de Grahyena.

J'entendis Elena hurler de rire.

- Un Grahyena ici ? Tu es sérieux ? La chasse te monte à la tête c'est tout. Allez, viens manger. Je vais voir Carmi pour voir si tout va bien. Au fait, le prof m'a désignée comme mentor du nouveau, Jeremy Barton. Il arrive demain à la maison. Je suis sûr que vous allez vous entendre à merveille.

Un grognement se fit entendre.

- Du moment qu'il ne fait pas le malin, il sera le bienvenue. Mais s'il t'emmène dans des ennuis, crois-moi, humain ou pas, je l'étranglerai de mes propres mains.

- Papa !! répliqua Elena, choquée.

- C'est pour rire ma chérie. Ne t'inquiète pas, je ne suis pas un monstre.

- Ok je te laisse. A demain Papa.

- Dors bien Elena.

J'entendis de nouveaux pas dans l'escalier et dans la chambre. La porte de l'armoire s'ouvrit et Elena réapparut.

- Ça ira, me chuchota-t-elle. Dirige toi vers mon lit et n'en bouge pas. Tu vas dormir avec moi, c'est la solution la plus sûre.

Quoi ?? Je vais dormir dans le même lit qu'une fille ?? Elle dut lire mon embarras (je me suis sentis devenir rouge) car elle ajouta.

- Demain ce sera réglé ne t'inquiètes pas. On pourra discuter tranquillement, il part tôt.

Je hochai la tête et fis quelques pas hésitants vers le lit. J'entendis Elena soupirer et Je sentis ses bras s'enrouler autour de ma taille. Lorsqu'elle me souleva, je poussai un petit cri de surprise mais je ne me débattis pas. Elle me déposa rapidement sur son lit et commença à installer des rideaux (son lit ressemblait au lit de Louis 14 pour vous dire).

- Quand mes rideaux sont tendus, mon père sait qu'il ne faut pas me déranger. Tu seras en sécurité jusqu'au matin, dit-elle en s'installant à côté de moi.

Elle éteignit les lumières et se mit sous les couvertures. Je me couchai à côté d'elle mais je ne m'endormis pas tout de suite. Je ne me détendis que lorsque le père d'Elena monta les escaliers et ferma sa porte à clé. Elena dormait depuis un moment déjà. Mes yeux pouvant voir dans le noir, je me mis à l'observer. Elle avait des cheveux bruns courts en dégradé qui lui donnait un faux air de garçon, j'avais vu ses yeux en amande verts foncés et profonds me fixer intensément. Elle avait un long visage fin et délicat. Elle était très belle je devais l'avouer. Je ne pus résister à l'envie de sentir l'odeur de ses cheveux. Un mélange de shampooing à la cerise et à la pêche, irrésistible.
Elle sentit mon souffle et posa dans son sommeil une main sur ma fourrure et bientôt, tout son corps se colla à moi. Elle se pelotonnait contre mon ventre en soupirant d'aise. D'abord gêné, je me mis à apprécier son contact et je posai ma tête sur son épaule et je finis enfin par m'endormir...