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BDMP de Ectoplasman



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» Auteur : Ectoplasman - Voir le profil
» Créé le 08/04/2003 à 21:49
» Dernière mise à jour le 08/04/2003 à 21:49

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Un dictateur venimeux
La guerre fut déclarée. Les vénusiens attaquèrent Céladopole, et le rayèrent de la carte. Ils s'étaient alliés avec les horusiens, ceux qui avaient fait devenir fou Georges Fédirone, alias Space Devil.
Petites descriptions : les vénusiens sont des êtres qui font deux mètres de haut et ne sont que de grosses boules grasses et poilue bleu très clair. Ils n'ont pas de bouches, juste deux espèces de ceintures métalliques à la moitié de leur corps. Les horusiens se rapprochent plus de l'humain. Ils sont rouges sang, possèdent un corps fins et font en moyenne un mètre 30 de haut. Ils ont six oreilles de la tailles d'un avant bras mais de l'épaisseur d'un tuba, avec une boule à chaque bout. Ils ont un long nez crochu et des yeux verts de la taille d'une perle. Une large bouche qui quand ils sourient se rapprochent très près des oreilles. Ils ont quatre bras et volent comme le génie dans Aladin. 
Sur Terre avaient été construit trois grands refuges. Pensant que l'ennemi ne reviendrait pas sur une terre déjà dévastée, le plus grand de ces refuges avait été établi sous Céladopole. L'autre était sous le volcan de Cramois'île, dans l'ancienne arène d'Auguste, qui avait été très agrandi bien évidemment. La dernière avait été classée top secrète, pour qu'elle soit la plus difficile à trouver par l'ennemi, et abritait les personnes riches... Cependant, 79 % de l'humanité n'était pas cachée, et d'autres refuges étaient en cours de construction. Par chance, Fred, Karine et moi n'en faisions pas parti. Les sous-sols de Céladopole étaient de véritables centres commerciaux qui s'enfonçaient à 10 étages en dessous du sol. Les bureaux de la BDMP s'étaient retrouvés au bout de l'étage -2. Le patron, comme tout le reste de la population, ne savait que faire. Il attendait, impuissant, un appel important. Cela avait un avantage : nous n'avions rien à faire.
Fred et moi nous rendîmes à l'étage -10, au plus profond du refuge, où des tas d'hommes et de femmes en blouse blanche étudiaient l'ennemi.
- Cet étage est interdit au public messieurs.
- Nous sommes de la BDMP, répondis-je aussitôt.
- Que sont en train de faire tous ces scientifiques ? demanda Fred.
- Il y a trois secteurs d'études. Le secteur U est spécialisé dans l'étude des corps vénusiens retrouvés morts, le secteur V, dans l'étude des mouvements spatiaux et terrestre des adversaires ou des alliés, le secteur W, dans la création d'armes et de stratégies militaires.
- Je vous remercie.
Nous allâmes au secteur U, et regardâmes au travers d'une vitre trois scientifiques qui faisaient toutes sortes de test sur des bouts de métal. L'un d'eux en relia un à un ordinateur immense. Immédiatement l'écran de l'ordinateur en tira des images. Nous vîmes le débarquement des vénusiens, l'affrontement et l'explosion de Céladopole, qui avait certainement tué le caméraman de cette vidéo. Nous frappèrent à la vitre et un scientifique nous ouvrit.
- Qui a filmé ça ? demandais-je.
- Un vénusien. Voyez-vous, les ceintures métalliques qu'ils portent à leur corps sont bourrées d'éléments micro-électronique. Les bouts de métal que vous voyez là viennent de ces ceintures.
- Ils enregistrent donc ce qu'ils voient ? A quoi cela sert-il ?
- Peut-être n'est-ce pas exactement ce qu'ils voient, mais ce qu'on leur fais voir... proposa Fred.
- Explique-toi...
- Peut-être qu'ils sont tous reliés à la même caméra, ils voient tous le même angle et se voient eux-mêmes en train de se battre. Ils n'ont ni vue, ni odorat, ni ouïe, ni goût. Peut-être que ces ceintures permettent de voir ce qu'ils font.
- Ce n'est pas une hypothèse à écarter... Nous devons étudier le contenu de la ceinture pour donner notre opinion.
Mon téléphone sonna. C'était le patron. Il y avait eu des meurtres dans les toilettes de l'étage - 3.
- Je reste ici, me prévint Fred, je te contacterai les nouvelles informations.
Je me rendit au lieu du crime, ou trois âmes volaient, regardant leurs corps inertes. Un homme s'était fait plaqué contre un mur par un nuage de Dard-Venin, comme une cible par des fléchettes. Une femme s'était faite transpercée le coeur et la tête. Enfin, un enfant avait été aspergé d'une toile élastique et collante, certainement issue d'une Sécrétion, dans laquelle il s'était étouffé... Tout en prenant mes appareils de mesure, je demandai aux policiers présents :
- Vous avez interrogé les âmes ?
- Leur mort les a trop surpris... Ces âmes sont trop choquées, trop abasourdies pour répondre...
- En étudiant la diamètre et la forme des blessures de cette dame, je pense qu'on a affaire à un Dardargnan un peu spécial... Il fait 2m57 de hauteur.... 
- Mais d'où viendrait-il ?
- Il doit venir de Vénus... Mais je me demande où il se cache ?
J'inspectai les lieux... Quand ma tête se leva pour examiner le plafond, je vis un énorme trou qui devait aboutir sur les conduits d'aération.
- Ces conduits seraient assez grand pour y abriter un tel pokémon ?
- Je le crains, Mr McKent...
- Dans ce cas apportez-moi une échelle et un lance-flamme, et désactivez l'aération.
Ils s'exécutèrent. Quelques secondes plus tard, je me faufilais dans les énormes conduits, de véritables labyrinthes... Je libérai Cornèbre et je le suivis pendant une bonne dizaine de minutes, avant de me faire attaquer par une nuée de Dardargnan et de Mimigal. Je pris mon Lance-Flamme, prévint Cornèbre de se cacher et tirai dans tous les sens. Les cadavres fumants des insectes s'empilèrent un à un jusqu'à ce qu'il ne resta plus que quelques Chenipans qui se baladaient sur les parois couverts de bave. Cornèbre revint vers moi en croassant... Un bourdonnement grave résonna, puis apparu le pokémon géant. Je le défiai du regard et appuyai sur la gâchette en criant « Prend ça ! », mais le lance-flamme était déjà vide. Je palis en voyant un boule d'énergie rouge se créant aux dards de l'abeille. Je couru pour éviter l'Ultralaser, puis je vis mon chef s'avancer vers l'insecte. Il pris une pokéball et en sortit un Ectoplasma. Celui-ci encaissa l'Ultralaser paisiblement, puis hypnotisa Dardargnan avant de se régaler de ses rêves.
- Bonne initiative, patron !
- Je ne peux parler ainsi du risque que vous venez de prendre... Vous auriez pu faire exploser le refuge.
Nous prîmes l'insecte meurtrier dans un filet et l'emmenâmes à l'étage -12. Fred vint me parler avec enthousiasme :
- Y a du neuf, Simon ! Il semble en effet très probable que les Vénusiens soient reliés par groupe de 10 à une caméra mobile qui doit être dirigé par quelqu'un d'autre... Et maintenant nous savons d'où viens leur haine des autres extraterrestres : tout petit, on leur montre des images où des martiens, des terriens, ou toute autre peuple spatial sont en train de massacrer leur famille... C'est comme une propagande durant la dictature, on leur montre les images qu'on veut leur faire voir, et ces images sont d'une violence et d'une tristesse impitoyable !
- Il faut trouver le type qui crée ces images, ordonna le patron.
- Nous savons qui il est, intervint un scientifique, il se fait appeler Poison Blade... Il montre par image des actions héroïques qu'il n'a sûrement jamais faites, et appelle le peuple à se battre contre nous... C'est un Vénusien très différent des autres : son corps est allongé et très pâle, ses veines ressortent terriblement. Il a aussi deux paires d'ailes assez fines. On dirait un papillon hideux. Il adore les pokémon de type poison, et possède toute une artillerie de spécimens géants.
- Le Dardargnan qu'on a combattu tout à l'heure doit lui appartenir. Ce doit être aussi lui qui lance les expéditions. Il est donc officiellement pokéminel. Il est de mon devoir de m'en aller sur Vénus pour l'arrêter, dis-je enfin.
- Trop risqué encore une fois McKent. L'armée se chargera de ce Poison Blade dès qu'on lui aura communiqué ces informations.
Une alarme se mit à retentir à toute puissance.
- Le refuge est attaqué ! TOUS A VOS POSTES !
Fred et moi courûmes vers les escaliers et montèrent à toute vitesse 11 étages. Nous prîmes grenades et lance-roquettes thermoguidés, puis nous priment une sortie discrète qui nous mena derrière un monticule de terre. Au loin, trois fusées venaient d'atterrir. Il était difficile de se repérer dans cette fumée. Fred mis au point un plan.
- Les caméras doivent être contrôlées depuis une salle dans chacune des fusées... Mais nous ne sommes que deux...
- Erreur les mecs !
- Karine ! Tu tombes à pic !
- Il faut donc pénétrer dans ses fusées, trouver la salle qui s'occupe des caméras et....
Quatre vénusiens apparurent. Des bras robotiques leur avaient été installés pour tenir différentes armes. Nous nous dispersâmes pour éviter un premier obus, puis je cherchai la caméra. Je pris mon magnum à la main puis la vit enfin, dans le ciel, à trois mètres du sol. Je visai tranquillement puis tirai. La caméra explosa et libéra deux pokéball ! Elles s'ouvrirent en tombant et libérèrent un Grotadmorv et un Dardargnan, tous deux gigantesques. Je vis alors le Célébird de Fred les attaquer et les achever sans problèmes. Les vénusiens tournaient en rond, ne sachant que faire !
- Allons-y maintenant, criais-je !
Je m'introduis dans le champs de bataille, lâchant un roquette sur tous les ennemis que je voyais, puis j'atteins la fusée de droite. J'eu une pensée pour mes deux acolytes et j'espérais du fond du coeur qu'il ne leur arrivait rien. Je m'introduis dans la fusée à pas de loup, et regardai dans l'embrasure des portes l'allure des salles que je voyais. Je montai plusieurs échelles puis enfin trouvai une salle avec un écran géant et trois horusiens qui, à l'aide d'un espèce de joystick, dirigeaient les caméras. Je programmai le champs d'impact d'une de mes grenades, la dégoupillai puis la jetai dans la salle. Je me rendis rapidement à l'entrée de la fusée, entendis l'explosion, puis vis que les soldats terriens l'emportèrent rapidement sur les vénusiens aveugles. Fred et Karine arrivèrent.
- Il faut qu'on aille sur Vénus maintenant ! Je dois arrêter Poison Blade.
- C'est du suicide, Simon.
- On verra. Tu sais conduire ce type de fusée, Fred non ?
- Oui, bien entendu. Mais...
- Alors envolons-nous pour Vénus. Karine, je ne t'obliges pas à venir...
- Tu rigoles ? Tu crois que je vais vous laissez tous seuls là-bas !
Nous gravîmes une vingtaine d'échelles. Fred s'installa au poste de pilote. Il pirata l'ordinateur pour qu'il le prenne pour le pilote vénusien, puis après avoir réglé quelques éléments de sécurité, nous décollâmes vers Vénus. Après trois heures de vol, la planète se fit visible, le comité d'accueil également. Trois petites navettes commencèrent à nous tirer dessus.
- Je l'avais dit que c'était du suicide !
- T'inquiètes ! Ya une solution à tout !
Tel un lecteur CD, je fis sortir un bloc à côté de moi en appuyant sur un bouton. J'y mis une pokéball et puis rappuyai sur le bouton pour que le bloc reprenne sa place initiale. Cela eu pour effet de libérer Cométal dans l'espace. Il fit quelques Pluies de Comètes sur les navettes.
- Tu vois, y a pas de quoi s'inquiéter !
Nous fîmes le tour de la planète jusqu'à apercevoir une immense forteresse métallique.
- C'est ici que dois résider Poison Blade et le centre de création des caméras et des images...
- Il se protège bien, l'enfoiré... regarde : il est entouré de parois rocheuses pointues et hautes comme l'Himalaya... Et il est impossible d'atterrir près de sa base...
- Nous utiliserons ton Pterayon...
Nous atterrîmes près de cette chaîne de montagnes qui entouraient la base, puis nous montâmes sur Pterayon. Il piqua vers le ciel, puis une fois les sommets atteints, plana lentement vers la base. Soudain, plusieurs canons sortirent du bâtiment métallique et nous bombarda à coup de laser. Pterayon fit ce qu'il pu pour éviter les rayons, puis nous déposa sur le toit. Les canons se mirent à nous mitrailler de pokéball qui libérèrent des Grotadmorv de cinq mètres, qui s'écrasaient sur nous ou nous jetaient des Bomb-Beurk. Une fois de plus, le Célébird de Fred nous vint en aide et nous débarrassa vite fait des tas d'immondices de quelques Psyko dévastateurs. Je sortis Brulampoul et Steelix, l'un détruisant les canons d'une attaque Déflagration, l'autre perçant un passage dans le toit à l'aide de Tunnel. J'allai passer dans le trou quand Fred me retint.
- Tu es donc inconscient à ce point ! Tu ne sais même pas ce qu'il y a à l'ntérieur ! On devrait d'abord envoyer quelque chose...
Karine pris un bout de canon et le lâcha dans la salle obscure. L'objet tomba bruyamment et déclencha de très nombreux jet de flammes, puis d'électricité, et pour finir une vive explosion qui fit surgir du trou une gigantesque colonne de feu ! Je remerciai Fred de m'avoir sauver la vie. Soudain, à quelques pas de nous, le toit s'ouvrit. Un énorme robot Papilusion sortit. A ses commandes se tenait Poison Blade. Mon pokédex vibra. Il recevait un message. Le message était « Bonne nuit ! » et était signé du dictateur vénusien. Le robot s'envola, puis lâcha une poudre.
- Il est en train de nous asperger de Poudre Dodo ! Brulampoul, protège-nous sous ton Champ Magnétique !
Une demi-boule d'électricité nous entoura, stoppant la Poudre Dodo. Malheureusement, Brulampoul ne pouvait pas tenir très longtemps. Il fallait vite passer à l'offensive. Je sortis Cométal, et lui demandai une Pluie de Comètes. Mais le Papilusion était bien trop rapide... Il s'approcha de nous, ces yeux s'ouvrirent et lâchèrent deux bombes...
- A moi de jouer...
 Célébird, prend ces bombes et téléporte-toi au-dessus de l'aile du robot, ordonna Fred.
Le pokémon tritype accomplit la volonté de son dresseur, et lança les bombes sur la machine avant de revenir. Il lui cassa les deux ailes gauches, le robot s'écrasa dans les montagnes. Le Démolosse de Karine enleva toute la poudre. Je rentrai Brulampul, épuisé, et Cométal, et sortit Pterayon, qui m'emmena à l'endroit du crash. Nous survolâmes quelques secondes la carcasse enflammée du Papilusion mais Poison Blade semblait ne pas avoir survécu. Mon pokédex vibra de nouveau. Le message fut : « Derrière ! » Je me retournai et évitai de justesse une lame d'Insecateur. Celui-ci fit plusieurs attaques très rapides et qui visaient à me trancher la tête. Heureusement, Pterayon prenait les choses en main et s'éloignait de la mante religieuse à chacun de ses passages meurtriers. Insecateur s'arrêta pour prendre son souffle. Il n'était pas vert. Il était violet, mais ce n'était certainement pas dû à de la shineyerie (le fait d'être shiney)... On lui avait injecté du poison pour décupler sa vitesse et sa force. En contrepartie, il allait certainement mourir rapidement. Pterayon lança son Aeroblast et Insécateur alla s'écraser près du robot.
- Il faut trouver Poison Blade...
Je pris mes jumescopes et commençai à zoomer près du robot. Insécateur n'y étais plus...
Où était-il ? Où était son dresseur ? La réponse à ces question se trouvait à quelques mètres du Papilusion : une grotte se dessinait derrière la fumée. Je demandai à Pterayon de m'y emmener. J'appelai Steelix et le fit avancer dans l'entrée.
- Sécateur !
Insécateur se décrocha du plafond et se cassa une lame sur la tête de Steelix. Mon serpent de métal fit un Machouille pour l'achever. Je mis mes jumescopes en mode infrarouge, montai sur Steelix qui avança doucement... Je vis Poison Blade, armé d'un pistolet que je n'avais jamais vu. Il tira un liquide à la fois vert, rouge et violet sur Steelix. Mon pokémon hurla et fit une rasade de Séisme. Je m'accrochais tant bien que mal. Poison Blade tira sur moi. Le liquide entra dans mes veines et je ne pu m'empêcher de tousser violemment, jusqu'à cracher du sang... N'arrivant plus à respirer, je m'évanoui...
Je me réveillai dans un laboratoire, cloué à une table, elle-même contenue dans un bocal plein de trous... Je regardai autour de moi. Karine était à ma gauche, et dormait toujours. Fred, à ma droite, tournait sa tête vers moi, attendant un acte héroïque et vengeur que je ne pouvais encore accomplir... Tout autour de nous, quelques vénusiens parlaient, d'autres fabriquaient des mixtures avec des liquides de toutes les couleurs... La porte s'ouvrit. Les vénusiens s'en allèrent tous. Poison Blade entra... Il avait relié le haut de son corps à un haut parleur...
- Steelix va bien... Mon équipe l'a soigné...
Le haut parleur donnait à Poison Blade une voix informatisée : nasillarde, très accentuée et assez aigu. Cela ne lui allait pas du tout....
- Je vous remercie, dis-je.
- Ne me remerciait pas trop vite... Vos pokémons serviront à détruire la Terre et les planètes qui lui sont alliées.
- Pourquoi cette haine des terriens ?
Il se posa sur mon bocal et se retourna. Dans son dos était planté un dard géant. A partir de ce dard, d'énormes veines transportaient du poison dans toutes les parties de son corps.
- Ce dard est là à cause d'un terrien ! Je ne pourrais vivre que 150 ans à cause de votre peuple !
- C'est déjà pas mal...
- Simon, l'espérance de vie d'un vénusien est d'environ 1500 ans... C'est comme si nous mourrions à 8 ans, Simon....
- Oui bon ! Tu vas pas le plaindre non plus ! Après tout, ce n'est pas de la faute de l'humanité terrienne toute entière ! Il n'a qu'à retrouver le type qui lui a fait ça !
- Cela prendrait trop de temps, repris Poison Blade. J'ai une meilleure solution ! Je vais tester un gaz qui pousse ceux qui le respire à s'entretuer ! S'il marche, alors les Terriens vont payer pour la courte vie qu'ils m'ont donnée !
Il appuya sur un bouton qui libéra nos liens, un autre qui ouvrit la porte et un dernier qui libéra le gaz. Je courus vers lui mais la porte se referma trop tôt. Chacun de nous retint sa respiration et essaya d'ouvrir la porte en vain... Nous allions bientôt étouffé... Soudain, le plafond explosa... Des martiens débarquèrent dans la salle et nous donnèrent des masques à oxygène. Ils bombardèrent la porte et se précipitèrent sur les vénusiens. Je me précipita dans la salle pour retrouver Poison Blade... Je le vis se sauver dans un couloir. Je me précipitai sur lui et lui sautai dessus, saisi le dard et l'enleva. Il repris instantanément des couleurs. Il se tourna vers moi.
- Merci... Il valait mieux... pour tout le... monde que ma... vie s'arrête ici... Informez les vénusiens... du... mal que j'ai fait.... Vos pokéballs sont.... dans un sac... dans la salle de... lancement des... fusées....
Poison Blade s'éteint. Je mis le dard dans un sac plastifié et récupérai mes pokébals. Les martiens nous amenèrent sur Terre. Ils furent accueillis comme des héros. Mon patron vint vers moi, furieux :
- Je n'ai pas le temps de vous engueuler, McKent. Une autre affaire vous attend... de la plus haute envergure.
- Voilà ce qui reste de Poison Blade.
Je donnai le dard. Fred expliqua que parmi les différents poisons qu'il contenaient, un d'eux l'avait rendu fou. Le patron s'en fichait. Il nous ordonna de le suivre dans une navette pour Jupiter.