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BDMP de Ectoplasman



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» Auteur : Ectoplasman - Voir le profil
» Créé le 15/12/2002 à 20:41
» Dernière mise à jour le 15/12/2002 à 20:41

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Il manque pas d'air
Après l'affaire du faux meurtre d'Erika, mon nom commença à être connu parmi les détectives. Les journalistes m'appelaient Holmes Junior ! Et on me donna de plus en plus d'enquêtes, plus ou moins petites, mais la plus importante se déroula juste après la découverte des sept planètes de la galaxie Andromède. Leur nom était ceux de dieux égyptiens : la plus proche de leur Soleil était Rê, ensuite il y avait Aton, Osiris, Horus, Isis, Seth et Anubis, la plus éloignée, la plus sombre et la plus froide. D'après les cosmonautes de la navette, construite par les mercuriens en échange d'eau, car leurs lacs étaient presque asséchés, et appelé Waterpact pour l'occasion, Horus contenait de l'oxygène et une grande population. Ce sont les non-mutés qui furent content : eux qui allait mourir dans les semaines qui arrivaient, leur chance de survie venait de pointer le bout de son nez, malheureusement, l'AIP (Alliance InterPlanétaire) jugea préférable d'envoyer une sonde qui observerait les horusiens, histoire de voir s'ils sont amis ou ennemis … Il y eut alors des révoltes, les non-mutés voulaient pour la plupart y aller le plus rapidement possibles, leur famille également, mais les dirigeant de l'AIP ne voulaient rien entendre et les faire attendre, risquant leur mort !Mon patron m'appela donc trois jours après les rébellions.
- Bonjour, Simon … Nous avons une grosse affaire pour toi. Deux patrons de l'AIP se sont fait tuer en l'espace de trois jours. Sur le premier, il y avait un indice qui aurait pu nous amener au deuxième s'il avait été déchiffré plus vite … Nous avons trouvé un indice sur le deuxième, mais nous ne l'avons pas encore compris. Les deux meurtres ont été effectués par Georges Fédirone, un des cosmonautes du Waterpact. C'est aussi un non-mutés, ce qui explique pourquoi il tue des gens importants de l'AIP. Le plus étrange est sa façon de tuer : les explosions qu'il a provoquées dans les maisons ne sont pas dues à un contact entre le feu et un autre élément. On dirait qu'ils ont été soufflés. Les corps et les débris de leur maison étaient souvent retrouvé des kilomètres plus loin de l'habitat.
- Étrange en effet. Passez-moi le dossier … Le deuxième meurtre a eu lieu quand ?
- Avant-hier.
- Si comme je le pense il fait cela tous les trois jours, alors j'ai peu de temps. Je vous remercie. A bientôt.
Le pokénofile était âgé de 67 ans, et habitait sur une presqu'île à l'autre bout de la planète ! Entre les deux lieux de crime, il y avait aussi une sacrée distance. Comment ce vieillard pouvait-il se déplacer si vite ? Je lis alors la première énigme : Autant de chandelles, puis autant de vide, les heures d'une semaine sont fatales pour la majorité ! Il fallait remplacer ces expressions par des chiffres : les 36 chandelles, le vide 0, les 168 heures dans une semaine, et 18 ans pour avoir la majorité : cela donnait le numéro de téléphone de la deuxième victime : 36.01.68.18 (nous étions revenus aux huit chiffres après la Troisième Guerre Mondiale). Il fallait y penser. Mais l'énigme à laquelle j'avais droit n'était pas plus facile : Une banane retournée sans nœuds, l'oiseau ne peut plus voler sans, d'ailleurs combien en a-t-il ? C'est sur la sixième note qu'elle quittera ce monde. Sans clef, elle ne la passera pas ! J'y réfléchis longuement, cherchant une signification à ce charabia. Heureusement, Karine vint et trouva d'un seul coup, à mon grand étonnement :
- C'est comme une sorte de charade : une banane sans «ne », ça fait bana, et retourné, ça fait anab. Ensuite, un oiseau ne peut voler sans ailes, et il en a deux. En musique, la sixième note c'est le la. Et sans clef, elle ne passera pas la porte.
- Anab, ailes, deux, la, porte ? Anabelle Delaporte !
Cette dame se chargeait des liaisons avec les martiens. J'appelai vite mon patron et lui demandai une totale surveillance sur la miss. Le lendemain, j'étais sur le toit de l'immeuble en face avec plusieurs soldats, et vers 13h00, Anabelle arriva devant chez elle, et semblait fouiller son sac. Avec un cri d'horreur, elle jeta un oiseau sans aile qui tenait dans son bec une banane. Un son nous éclata soudain les oreilles.C'est sur la sixième note qu'elle quittera ce monde.
- Attention, il va arriver.
Effectivement, après avoir jouer son la, Georges regarda sa victime et lui demanda si ce n'était pas ça qu'elle cherchait : il tenait des clefs dans sa main. "Sans clef, elle ne la passera pas." Il était dans un petit vaisseau.
- Mais tirez bon Dieu.
Je réveillai les soldats qui se hâtèrent d'essayer de blesser le vieillard. Le vaisseau se tourna vers nous. Je remarquai alors qu'il avait deux yeux et un tube qui ressemblait à un nez. De ce nez jaillit une boule blanche qui fonça droit sur nous. Les soldats se ruèrent dans l'escalier tandis que je sautai par la fenêtre et atterri sur le dos de mon Pterayon, que j'avais libéré de sa pokéball. Une gigantesque explosion fit prendre de la vitesse à mon oiseau et nous nous arrêtâmes avec difficulté. Nous nous retournâmes et regardâmes avec dégoût les corps des soldats et les gros morceaux de l'immeuble qui flottait dans les airs. Cette boule blanche devait tuer et nous déconnecter du noyau. Je l'avais échappé belle ! Pendant ce temps Anabelle courrait, poursuivi par le vaisseau de Georges. Avant que je ne puisse intervenir, le vaisseau envoya un anneau jaune foncé qui découpa en deux sa cible au niveau de la taille. Puis très vite il se faufila derrière les nuages et m'échappa à la vitesse de la lumière. J'allai donc m'approcher de la victime et pris le bout de papier qu'elle tenait dans sa main gauche. Tel était l'indice qui suivit : Ma vengeance s'abattra sur tous les gens qui m'empêcheront de respirer l'oxygène d'Horus, mais à moi seul je ne peux m'occuper que des plus important, des plus connus. Pour trouver le prochain enquiquineur, reliez les sons. Ici pas de chiffres ni de charades. De quels sons parlaient-il ? Et comment relier des sons ? Je confiai l'énigme à Karine et essayai de me renseigner sur le vaisseau. A la bibliothèque de Bourg Granit, qui était la meilleure de la planète, je cherchai toutes les informations possibles sur le vaisseau, sur cette bombe blanche qui enlevait toute gravité. Mais aucun bouquin n'en parlait. J'entrai dans la réserve des journaux et regardai toutes les informations possibles sur ce qui s'était passer dans le Waterpact. J'appris que Georges en était le pilote. J'appris aussi que la Terre avait perdu tout contact avec la navette pendant un moment, et qu'elle n'était revenue qu'avec deux personnes au lieu de quatre. L'autre personne était un jeune mécanicien qui se nommait Will Tesco. A l'aide de mon Pokédex, je surfai sur le web et trouvai son adresse. Je me rendis chez lui.
- Bonjour, M. Tesco, je suis Simon McKent, détective …
- L'homme qui a retrouvé Erika ! Enchanté de faire votre connaissance.
- Vous n'êtes pas sans savoir les faits et gestes de votre collègue.
- Ce pauvre vieux Georges. Je ne le connaissais pas vraiment. Je suis quelqu'un de plutôt solitaire. Quand je sortais de la salle des machines, c'était seulement pour prendre un bain ou pour aller chercher mon assiette. Je mangeais aussi dans la salle des machines.
- Donc vous ne savez pas ce qu'aurait pu faire Georges dans l'espace, qui serait à l'origine de la disparition des deux autres cosmonautes.
- Non, mais il y a quelqu'un d'autre qui pourrait vous renseigner : Olsi.
- Qui ça ?
- Olsi, c'était le robot de bord. C'était en même temps le copilote et celui qui enregistrait tout ce qui se passait dans la navette. Malheureusement pour l'instant il est endommagé. Quand je l'aurait réparé, je vous rappellerais.
- C'est d'accord. Voici ma carte.
Je partis au poste. Là-bas régnait l'excitation et le stress, je demandai ce qu'il s'était passé mais tout le monde était trop occupé pour répondre. Karine m'appela de mon bureau.
- Une explosion a eu lieu dans un vieux parc de jeu en rénovation, appelé Futuroscope. C'est encore une explosion qui enlève la gravité, mais cette fois elle n'a tué personne.
- Mais ce Georges Fédirone avait tout de même l'air très heureux, intervint mon patron en entrant. Voici la vidéo, McKent. Si ça peut vous aider.
- Je vous remercie.
J'allumai le fleareader (à prononcer flirideur, ce qui veut dire en français lecteur de puce), et j'y mis la puce de la caméra qui avait tout filmé. Ce procédé été plus avantageux : la puce était en titane et donc plutôt résistante, et avait une très grande capacité d'enregistrement.
- L'enregistrement commence à l'arrivée de Fédirone.
Effectivement, on voyait l'homme arriver à toute allure dans le parc. Il s'arrêta juste devant la caméra et montra du doigt un des bâtiments en rénovation, tout en se pouffant de rire. Une fois son rire aigu et répétitif terminé, il demanda à son vaisseau de faire une «explosion A-G» ! Celui-ci cracha sa boule blanche, et une bonne partie du parc s'envola. Georges revint et enleva son masque à oxygène, pour longer son cou avec son index, signe qui signifiait «T'es mort» !
- Ce type est cinglé ! Ca lui a pas réussi l'espace !
- Je crois aussi. C'est là-bas qu'il a du dégoter son vaisseau.
Je rembobinai la vidéo et me la repassai. Je mis le passage où il arrive près de la caméra au ralenti pour mieux identifié ce vaisseau. Conformément à mes idées, ce vaisseau était un pokémon, certainement de type métal. Cela se voyait à ses yeux qui bougeaient, et aux mains qu'il avait sur les côtés. Il faisait à peu près trois mètres sur cinq et était de couleur gris métallisé et rouge. Sa seule arme semblait être son nez, mais d'où était donc sorti l'anneau jaune or qui avait tué Anabelle le matin même ?
- Au fait, McKent ! Vous ne posséderez plus de l'aide des militaires. L'armée ne veut plus subir de perte, elle doit se préparer à … Bref vous devrez vous débrouiller tout seul.
- Je veux bien t'aider.
- Merci Karine.
- Alors, cette énigme.
- Le vide. Je ne voie pas du tout ce qu'il veut dire par sons. Et comment relié des sons ?
- Nous le découvrirons plus tard. Nous allons avoir l'aide d'Olsi, le robot de bord. Le garagiste du Waterpact est en train de le réparer. As-tu un pokémon feu ?
- Oui. Je suppose que c'est pour attaquer le vaisseau. Je vais un peu l'entraîner.
- Peut-être pas aujourd'hui. Il est tard. Allons nous coucher.
Chacun de notre côté, nous partîmes dans nos maisons.
Le lendemain, mon patron me réveilla en me disant au téléphone qu'une autre explosion avait encore eu lieu. Même procédé, même dégâts, toujours aucune victime. Cette fois c'est un magasin d'armes qui avait été touché. D'après mon patron, Georges s'était bien servi, ce qui ne faisait que rendre notre tâche plus difficile. Je passa mon matin à entraîné mon Brulampoul en lui tirant des balles en blanc tout en se faisant attaquer par Steelix. Sa souplesse lui permit de ne se prendre qu'une queue de fer, mais les balles l'avait toutes raté, et j'étais bon viseur ! L'après-midi, une autre explosion eu lieu, dans un désert, formant des nuages de sable qui le rendait inaccessible pendant une semaine. Vers 20h00, Will m'appela : Olsi était fin prêt. Le temps de prendre ma spatio-mobile et Karine, nous nous rendîmes en vitesse chez le garagiste.
- Bon, normalement il devrait vous répondre, n'est-ce pas, Olsi !
- Cela dépend de la question.
- Olsi, récite-moi tout ce qu'à fait Georges pendant …
- Top secret top secret top secret top secret top secret top secret …
Une petite alarme rouge s'était allumée sur sa tête.
- Un virus. Ce vieillard a vraiment pensé à tout. J'en ai pour une heure : vous prendriez bien un café ?
- Avec plaisir.
Tout en vissant une boîte noire et verte, censée enlever le virus d'Olsi, Will nous racontait comment était les planètes de la galaxie d'Andromède. D'après lui, Seth était une planète aussi grosse que la Terre mais dessus était plantées trois gigantesques montagnes qui faisaient de la planète un triangle. Après nous avoir décrit Anubis et Aton, l'alarme d'Olsi s'arrêta de clignoter.
- Cette fois, il est prêt.
- Récite-moi tout ce qu'a fait Georges pendant qu'il était dans l'espace.
- Quand il est entré dans Waterpact, M. Fédirone a rangé ses bouteilles d'oxygène et a lu le mode d'emploi du tableau de bord. Il nous a fait démarrer et à piloter jusqu'au satellite Tenefer. Il a profité de cet arrêt pour changer de bouteille. Il a continué à piloter et à traverser notre système solaire pour entrer dans la galaxie d'Andromède. Il m'a demandé de prendre des photos des sept planètes pendant qu'il se nourrissait. Quand j'ai identifié les planètes, il a été intéressé par le fait qu'Horus soit oxygéné, et il est descendu dessus. Quand il est revenu, il m'a demandé de stationner le vaisseau pour que les deux autres membres de l'équipe puissent visiter les autres planètes. Là, je ne l'ai plus vu, juste entendu en passant devant la salle d'entraînement. Il disait «Spatioveso, attaque explosion A-G ». Il s'est débarrassé de ses autres pokémon, les jugeant trop faible, et n'en a gardé que trois. Quand il a entendu que les autres membres de l'équipe étaient en train de revenir, il est monté dans son Spatioveso et lui a ordonné de lancer une attaque qu'il a appelée «anneaux de saturne». Ces anneaux dorés ont découpé en deux Sofia et Watson. Après, quand il a vu que je le regardais, il m'a installé un virus et a demandé à son Spatioveso une «charge temporelle». Celui-ci m'a foncé dessus, mais ce n'est que plus tard que les dégâts se sont manifestés.
- Il se rend sur une planète et trouve des nouveaux pokémon … Ce ne sont pas eux qui l'ont rendu fou.
- Non, et je ne pense pas que ce soit l'oxygène non plus. Pour ma part, ce serait plutôt les civilisations horusiennes qui lui ont fait quelque chose qui l'a rendu fou.- Et ce spatioveso, c'est un pokémon de type métal, non ?
- Non, il est d'un nouveau type appelé espace.
- Et Georges en a plusieurs comme ça ?
- Il n'a gardé que trois pokémon. Je suppose que ces trois pokémon sont de type espace, mais je ne connais que Spatioveso.
- Et saurais-tu les forces et surtout les faiblesses de ce type ?
- Comme je vous l'ai dit, M. Fédirone a entraîné ses nouveaux pokémon sur ses anciens. Il a pris des notes : le type espace est fort face aux types eau, vol et plante. Il est résistant face au type glace et faible face aux types sol, roche et feu.
- Bien. Nous vous remercions Will. Et toi aussi Olsi.
Abasourdi, Will ne répondit pas. Il venait de s'apercevoir qu'il avait échappé de peu à la mort. Scotché à la télé, je me repassais les cassettes essayant de comprendre pourquoi Georges faisait tout ce cinéma, et ce que voulait dire cette nouvelle énigme. Le lendemain, j'eus droit au même programme, mais je ne parvenais pas à élucider tout ce mystère. Une quatrième explosion eut lieu en pleine mer, transportant l'eau vers la côte ! A quoi cela lui servait-il ? Le soir, j'écoutais encore et toujours, cherchant à comprendre. Soudain, Karine, qui travaillait au bureau voisin, vint me dire qu'elle n'arrivait pas à se concentrer.
- Baisse le son Simon, on entend les explosions jusqu'au hall d'entrée.
- D'accord … Mais … Attends … Ca y est, je tiens la solution de l'énigme ! Tu m'as dit de baisser le son ! C'est ça : les explosions sont les sons, et il faut les relier sur une carte géographique.
Nous dessinâmes une croix à chaque endroit qu'avait ravager Georges, sur la carte de l'ordinateur. Une fois avoir reliés entre eux les quatre points, l'intersection devait nous montrer un lieu. A l'aide du zoom, nous nous aperçûmes que Georges allait s'en prendre au ministre de l'AIP Orlando Retalia, l'homme qui était chargé d'entretenir la paix avec les vénusiens.
- S'il tue Retalia, la guerre est proche, déclara le patron.
- Ces vénusiens sont tellement susceptibles, s'ils s'aperçoivent qu'on ne s'intéresse plus à eux, il va sûrement avoir des confrontations … brutales, confirma Karine.
- Ne soyez pas aussi défaitiste. Cette fois nous allons sauver la cible. Nous nous sommes préparés, et nous sommes prêts à arrêter Georges. Nous allons attendre prêt de chez M. Retalia, et quand Georges arrivera, nous fatiguerons son pokémon, et nous arrêterons Georges.
- A mon avis, il vous faudra plus qu'un vulgaire PADI ! Suivez-moi.
Il nous emmena dans la salle des armes. Vers la moitié de l'immense couloir, le patron ouvrit un casier d'où il extrait deux armes très étranges, on aurait dit des battes de base-ball reliées par un tuyau à un casque de baladeur.
- Je vous présente le Réaliste. Cette arme à l'air banale vu comme ça … Mais dès que vous mettez le casque, cette espèce de batte se transforme en l'objet de vos pensées, celui-ci peut-être une autre arme, un véhicule, quelque chose en rapport avec la défense de quelqu'un.
Nous quittions la salle, le Réaliste à la main, et je remarquai une arme orangée, de la taille d'un pistolet, mais qui avait un manche plus gros et une espèce de parabole au bout.
- C'est un crache-lave, mon cher McKent. Vous mettez la parabole vers une source de lumière, vous pointez l'antenne de la parabole vers la cible, vous appuyez sur la gâchette, et vous projetez de la lumière liquide … Cette matière est tellement chaude et gluante qu'on la compare à de la lave, d'où le nom de cette arme. Malheureusement, vous ne pourrez jamais vous en servir : elle a été interdite à cause des dégâts qu'elle fait sur tout objet.
Karine et moi partîmes protéger le ministre. Le lendemain, a 7h30, Spatioveso arriva dans un bruit d'enfer, et dessus était assis Georges, orné d'armes. Il portait un lance-roquettes sur ses deux épaules, une mitrailleuse à plasma dans ses deux mains, et quatre grenades à sa ceinture.
- Ôtez-vous de là.
- Georges, vous êtes en état d'arrestation. Veuillez jeter vos armes devant vous et levez les mains en l'air.
- Blablabla et blablabla. Je t'ai dis de te casser de là, salope ! Explosion A-G, Spatioveso.
Nous sautâmes sur le côté, la maison du ministre était à moitié détruite.
- Brulampoul, en avant !
- Démolosse, à l'attaque.
Et d'une même voix, nous dîmes :
- DEFLAGRATION !
Brulampoul dévissa rapidement sa tête et ajouta sa puissance de feu à celle de Démolosse. Georges sauta de son Spatioveso et pointa ses mitrailleuses sur Karine.
- ARRETEZ IMMEDIATEMENT !
- Lâche tes armes et mains en l'air, répéta Karine.
- T'as pas l'air de comprendre …
Il appuya sur ses gâchettes, puis une dizaine de balles allèrent plonger dans le corps de ma collègue, puis deux explosions se suivirent. Spatioveso s'écrasa contre le sol, et Démolosse alla lécher sa dresseuse. Fou de colère, je mis le baladeur du Réaliste sur ma tête. Dès qu'il toucha mes oreilles, il se déplia pour former un casque qui allait de mon front à la nuque. Je m'imaginais en possession du crache-lave en train de capturer la lumière du soleil qui se levait puis tirer de nombreuses fois sur mon ennemi. Mais j'oubliai que ce que je pensais était en train de se faire dans la réalité : la batte s'était transformé en l'arme de mes pensées, et était dors et déjà rechargé en lumière à bloc. J'observai Karine, le corps fumant et parsemé de balles, puis je tirai. Je vis le visage, les jambes et les mains de Georges partir en fumée, celui-ci criait de douleur, à mon plus grand plaisir. J'appuyai autant que je pus le faire. Puis un jet de lave toucha une de ses bouteilles d'oxygène. L'explosion me propulsa à terre, à côté de Karine, et Georges s'éclata contre un mur voisin. J'allai vers lui et lui mis les menottes. Le ministre sortit timidement de sa maison et me remercia, puis m'adressa toutes ses condoléances quand il vit le corps gisant de Karine. Je rentrai au boulot et allai dans le bureau du patron.
- Simon, je suis désolé, je …
- Je démissionne.
- Tu ne peux pas nous faire ça, McKent. Depuis la mutation, la criminalité ne fait qu'augmenter. Il nous faut des gars comme toi, McKent. Et faut pas qu'on en perde … Puis si tu t'isoles, tu vas faire quoi, hein ? Sombrer dans l'alcool, et devenir cinglé comme Georges ?
- NE ME PARLE PLUS DE CE POURRI ! Je ne veux plus entendre son nom.
- Je te donne deux jours de vacances. Va chez un ami.
- Je n'en ai plus. J'ai perdu la seule amie que j'avais …
Je partis et m'enfermai chez moi. Et j'attendais. Je réfléchissais. Je me rappelais tous les bons moments que j'avais passé avec Karine. Je commençais à peine à la connaître. Le téléphone sonna.
- Allô ? Simon ? C'est Fred … J'ai appris pour Karine. Pourquoi tu ne viendrai pas chez moi. Faut surtout pas que tu restes seul.
- C'est d'accord. J'arrive.
Je pianotai mon téléphone pour que mes appels soient transférés chez Fred et je montai dans ma spatio-mobile. Une fois chez lui, accueilli à bras ouvert, je m'installai sur le canapé et nous lûmes jusqu'à dormir. A 5h00 je me réveilla et pris un verre de jus d'orange. Le téléphone sonna.- Allô ?
- Bonjour, c'est l'hôpital d'Oliville. Nous voulions vous faire savoir que votre amie est dans un état critique, mais n'est pas morte.
Je restai silencieux puis criai un oui qui réveilla Fred.
- Je vous remercie. J'ai une question : est-ce que M. Fédirone est mort ?
- Il est dans un coma en phase terminale. Je ne pense pas qu'on puisse le "repêcher". De toute façon, depuis la mutation, les brûlures dues à des explosions, où à des jets puissants de matières brûlantes, sont devenues des cas très difficiles à sauver. Les atomes de la peau qui en contact avec la température au-dessus de 200 ° s'enflamme. Votre amie a eu beaucoup de chances, grâce à son auto-bronzant qui a ralenti le processus.
- Je vous remercie encore.
- De rien, monsieur. Au fait, votre amie devrait sortir dans quatre jours.
Fred se leva difficilement, mais se réveilla en pleine forme grâce à la bonne nouvelle. J'appelai mon patron pour lui annoncer la nouvelle, et pour dire que mes vacances s'arrêteraient le lendemain. Fred me prêta son ordinateur, et je pus ajouter des données sur les nouveautés pokémon sur mon Pokédex. Une fois ceci terminé, je commençai à lire le journal, qui parlait de l'arrestation de Georges.
D'après le ministre Orlando Rétalia, qui était la cible du cosmonaute Georges Fédirone, la bagarre a été rude. En effet, la première tentative de meurtre du tueur en série cette nuit-là fut une explosion tel celle qui a ravagé le Futuroscope, destinée à écarter les deux détectives du BDMP qui s'occupaient de cette affaire, et qui assurait la protection de M. Rétalia…Connaissant le sujet, je tournai la page pour voir comment la journaliste avait décrit ma vengeance : Enragé par la mort de son amie Karine You, Simon McKent se précipita sur son assassin, un crache-lave à la main, arme qui a pourtant été interdite il y a peu de temps. Sa cible ne s'est pas défendue, attristée par la mise au tapis de son pokémon espace.
- Simon, viens vite ! L'hôpital de Karine est en train de cramer !
- De quoi ! Mais on a dû l'évacuer…
- Les infirmiers ont déserté l'endroit, et les pompiers ne maîtrisent pas les flammes. Dépêchons-nous.
- Mais c'est à 5h00 d'ici.
- Pour moi, 3 secondes.
Il sortit de sa poche un télétransporteur, qui permettait d'aller à l'endroit où on voulait en peu de temps. Il entra le nom de la rue, appuya sur un bouton. Il me demanda de me coller à lui, je m'executai. Le télétransporteur, qui avait la forme d'un téléphone portable, éjecta une petite boule de métal, qui jetée à terre libéra une boule holographique bleue qui nous enveloppait. Puis une vive lumière nous illumina quelques secondes. Quand elle partit, nous étions devant l'hôpital. Bien entendu, le télétransporteur était un objet très coûteux, c'est la raison pour laquelle Fred en avait un et pas moi. Je libérai mon Pterayon, demandai rapidement à quel étage était la chambre de Karine puis m'envolai pour le cinquième étage. Le feu était parti du septième, et se développait rapidement. J'aperçus Roshydre qui aidait les pompiers. Je zigzaguai de chambre en chambre et trouvai enfin ma coéquipière. J'arrachai tout ce qui l'attachait au lit puis revint à la fenêtre et la déposai sur Pterayon. Je lui demandai de revenir rapidement et sauvai ainsi une dizaine de personne. Fred télétranporta Karine dans un hôpital réputé pour son efficacité dans tous les domaines pendant que Brulampoul et moi nous occupions des personnes des plus hauts étages. Puis arrivé au huitième, nous récupérâmes les personnes de la dernière chambre et quittâmes l'hôpital quelques temps avant qu'il s'écroule. Le directeur établissait une liste des morts et disparus. Il vint vers moi et me demanda :
- Je vous suis très reconnaissant de vos actes, ainsi que ceux de votre ami…
En effet, Fred transférait tous les patients dans d'autres hôpitaux.
- Et j'aurais encore besoin de vous pour connaître les défunts des étages 6 à 8, que vous avait évacué par rapport à leur numéro de chambre.
- Il y avait trois personnes en tout : le deuxième lit du 613, d'ailleurs le premier n'était plus occupé, et les deux personnes de la chambres d'en face, la 634 je crois.
- Vous dites qu'un lit était vide ? Le premier du 613 … C'est impossible !
- Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Cet homme n'aurait jamais pu partir, dans l'état où il était …
- Georges Fédirone s'est tiré … C'est ça hein ? Où alors il s'est transformé en flamme ! Et peut-être même les deux…
- C'est lui, effectivement. Mais vos hypothèses peuvent être rejetées, nous lui avons injecté un gros litre de cyclopentasiloxane, un mélange atomique contenu dans les auto-bronzants. Normalement, cela aurait du atténuer les flammes et les transformer en bronzage… et comment un être de feu peut-il bouger ?
- Il se passe beaucoup de choses étranges depuis la mutation. Je suis persuadé que Georges en a subi une nouvelle.
Je quittai le directeur et rejoignais Fred, qui nous emmena dans la chambre de Karine, éveillée.
- Comment vas-tu ?
- J'ai très chaud. J'ai demandé des ventilateurs, mais les médecins ont l'air très occupés. Alors, que s'est-il passé ?
- Fred, raconte-lui, je crois avoir un moyen de coincer Georges.
Je dévalai les couloirs de l'hôpital, croisant au passage les médecins qui amenaient des ventilateurs. Une fois dehors, je m'envolai sur le dos de mon Pterayon vers le quartier général des policiers de Temekon, et je demanda à être connecté au satellite Legosys. Celui-ci était capable de repérer n'importe quel incendie sur toute la surface du globe. Il y avait plein de petits feus qui s'était allumés au quatre coins de la planète, mais seul celui qui bougeait à une vitesse incroyable m'intéressait. Georges était bel et bien en vie. Il se dirigeait chez Rétalia, et là c'est un grand feu qui enveloppa la maison du ministre. Une alarme se déclencha et les policiers de Temekon appelèrent le poste de pompier le plus près de l'incendie. Georges brûla ensuite la résidence de Will Tesco. J'assistai à ce spectacle, impuissant. Puis plus aucune trace de Georges. J'explosai de colère. Les trois jours qui suivirent, il n'y eu aucun meurtre, aucun déplacement de Georges. Il devait se soigner. Karine était guérie. Elle m'apprit que Will Tesco et le ministre était introuvable, et avait certainement été réduits à l'état de poussière.
- Vous devriez vous reposer, M. McKent, me conseilla un policier.
Le téléphone sonna. Le policier répondit.
- C'est pour vous.
- Allô, Karine, dis-je en prenant le téléphone.
- Alors cette pétasse à survécut !
- Georges, et tout bas j'ordonnai : captez-le.
- Oui c'est cela, captez-moi, de toute façon je veux t'affronter, McKent. Il y a eu un avantage à ces accidents. J'ai beau être défiguré, tu verras que je suis plus puissant, et je n'ai même plus besoin d'oxygène. Si tu ne me voies pas sur ton radar de chaleur, c'est parce que je voyage dans l'espace. Je suis le diable de l'espace. Je suis Space Devil.
- Tu es surtout cinglé. Et tu finiras en prison.
- A propos de prison, tes amis ont-ils repéré mon appel.
Le policier me dit :
- Il appel de l'intérieur de la prison de Neptune…
- Tous ces bandits qui vont être libérés. Ca va te faire du boulot McKent, ricana Space Devil.
Il raccrocha. Tous les policiers appelèrent les forces de l'Ordre de la planète et se téléportèrent sur Neptune. Je les suivi, dissimuler dans une tenu de flic. Il était trop tard. Des millions de bandits se ruaient sur nous, heureusement les forces de l'Ordre était bien armé. Soudain sortit de la prison enflammée Space Devil, sur son Spatioveso. Il commença à tirer des rasades d'Anneaux de Saturne. Je sortis Steelix et lui ordonnai d'attaquer Spatioveso par surprise. Il s'enterra et surgit du sol, renversant Spatioveso et Space Devil.
- McKent, dit-il en me voyant, tu es mort.
Je remarquai sa combinaison, et son visage, très près des os.
- Cette tenue est géniale. Elle est faite d'une première couche de mercure, le métal qui fond et se solidifie, qui garde mon corps à température élevée, et d'une deuxième couche de titane, presque indestructible. Mais finissons cette discussion et meurt ! Spatioveso : Anneaux de Saturne.
Il tourna sur lui même à grande vitesse jusqu'à créé un anneau lumineux qu'il m'envoya. J'avais beau courir, cet anneau me suivait, heureusement Steelix sortit de sous terre pour se prendre l'anneau. Puis Steelix se tint sur le bout de sa queue et s'allongea vers le ciel, jusqu'à se raidir. Il s'écroula sur Spatioveso et le divisa en deux. Space Devil prit une ball violette avec une tête de diable à la place du capuchon d'ouverture et rappela son pokémon.
- Cosmocroco, venge-moi.
Je demandai à mon pokédex l'attaque que venait de faire Steelix. La machine me répondit que mon géant serpent de métal venait d'improviser une attaque pour se débarrasser de son adversaire. Elle me dit que seul des pokémon bien entraînés pouvaient effectué ce genre d'attaques.
Quant au pokémon qui venait d'apparaître était un crocodile noir d'1m50. Il cachait de petits yeux démoniaques derrière des lunettes rouge allongée, et sur une branche de ces lunettes se dressait une antenne. Une tâche blanche crème allait de son ventre au bout de sa queue.- Charge temporelle !
Très vite, Cosmocrco se rua et buta contre Steelix. Je demandai à Steelix un Abîme qui par chance tua Cosmocroco d'un seul coup. Malheureusement pour moi il avait un Bandeau de Survie (appelé dans le jeu Bandeau +) qui lui laissa un point de vie. Steelix se prit une très forte Charge Temporelle et me fonça dans l'estomac. Il était KO. J'envoyai au combat Brulampoul et lui ordonnai de faire un Brouillard. Pendant que Space Devil ne voyait rien, je m'infiltrai derrière lui et lui volai sa dernière ball. Quand le Brouillard fut dissipé, je m'étais remis à ma place.
- Quel choix d'attaque débile. Cosmocroco, lance la meilleur attaque spatiale : Pluie de Comètes.
- Deux secondes Georges, je veux d'abord rentré Brulampoul … Et j'envoie ce pokémon !C'était une comète de pierre avec un œil métallique d'où brillait une lueur rouge (un peu à la Kano de Mortal Kombat). Sa chevelure était d'un bleu clair qui semblait froid.
- Tu m'as volé Cométal !
- Et toi tu as volé une dizaine de vie. Nous ne sommes même pas encore quittes. Maintenant que je connais la meilleure attaque de type espace, alors Cométal : Pluie de comètes.
Malgré que le rapport espace-espace ne soit pas efficace, Cosmocroco perdit son dernier point de vie et s'écroula au sol.
- Oriente vers ton ancien dresseur Cométal.
Space Devil se prit quelques comètes qui abîmèrent sa tenue. Il s'envola en prenant son Cosmocroco et disparut dans le ciel.
J'eut la permission de garder Cométal, et me prit un savon par le patron parce que je n'avais pas saisi Space Devil.
Mais ce savon fut très court. De nombreux problèmes commençaient à se poser et tarderont à se résoudre …