Journal d'un pseudo-fou de Vivinana

J'ai beaucoup de mal à écrire avec mon poignet douloureux ! J'essaie d'écrire le plus possible mais ça va être dur ! Plein de gens sont à ma recherche. Je me suis évadé de l'hôpital il y a environ deux heures. Voici ce que j'ai fait.

Je me suis réveillé le matin avec le souvenir de cet ange magnifique, empli d'une beauté sans pareille. Katherine en tenu blanche ! Je me suis remémoré son visage, ses ailes et son auréole. Elle avait tout d'un ange. Bref, je me suis levé, j'ai mangé en lui parlant longuement. Parler avec elle m'a fait un bien fou !

Polichombr s'est point une nouvelle fois. Il m'a regardé parler à ma femme avec un air interrogé sur le visage. Il m'a dit : « Mais à qui parles-tu ? ». Je lui ai répondu que je parlais à ma femme ! Il s'est mis à rire, ce n'était pas un rire sadique ou un rire forcé, non ! Il s'agissait d'un rire franc ! Il s'est arrêté et a dit : « Je n'aurais jamais pensé qu'à cause de moi, tu deviennes fou ! AHAHAH ! ». Fou ? Moi ? Impossible ! Katherine me parle vraiment ! Enfin c'est ce que j'ai pensé sur le coup.

Je me suis retourné pour voir la silhouette de cet ange, mais elle s'éloignait de plus en plus loin. Devenant très petite, elle est partie dans un halo de lumière resplendissant. Avais-je rêvé tout ça ?! Ou bien, Polichombr me mentait-il ? Je n'ai pas beaucoup réfléchi sur le moment. Je me suis jeté sur le monstre, criant que c'était sa faute et le frappant plusieurs fois. Depuis que j'ai cette pierre précieuse, j'arrive à le frapper et à lui faire mal ! Tant mieux, il le mérite après tout ! Il est vite parti, le froussard !

Ne voyant pas Katherine revenir, j'ai défoncé tout dans ma chambre ! J'ai déchiqueté mon coussin, tranché mes draps. Détruit chaque barreau du lit ! Avec l'un d'eux, j'ai fracassé les toilettes puis je me suis attaqué à la porte. Bien entendu, j'ai vite été remarqué et l'agent qui est venu me chercher... Quand il est entré, je l'ai assommé avec mon arme et je suis sorti de la cellule. J'ai couru partout avec mon arme, à la recherche du chemin que j'avais emprunté quelques jours avant. J'ai fait le tour de tout l'hôpital. J'ai assommé pas mal d'agent ! Mais quand je suis arrivé à la sortie. J'ai remarqué cinq personnes en uniforme bleu. Police... Je me suis glissé sur le côté sans être vu et me suis approché délicatement du premier policier avant de BAM ! Lui donner un bon gros dodo ! L'un des policiers s'est retourné et HOP ! Un petit coup dans la jambe ! Par terre, voilà où il s'est retrouvé. Le troisième me fonçait dessus. Je n'ai pas eu d'autre choix et je l'ai finalement émasculé d'un bon coup de pied entre les jambes. J'ai été attrapé par les deux derniers agents fédéraux. L'un s'est retrouvé assommé, alors que le second m'a envoyé un coup de matraque dans le bras, il a frappé très fort et m'a fait très mal au poignet. Un dernier coup m'a achevé ! Il m'a électrocuté avec une arme qui électrifie. Un taser ou taseur, je ne sais plus le nom. Bref, j'ai sombré dans l'inconscient et me suis retrouvé dans la partie hôpital normal pour me soigner le poignet qui a été simplement foulé et donc qui n'avait pas grand chose !

J'ai été solidement attaché sur ce lit « d'hôpital » et donc je ne pouvais plus bougé ! M'évader a été impossible, sauf que... Polichombr est arrivé ! Il m'a dit : « Je te libère seulement si tu vas chercher ce que je veux ! ». J'ai accepté et d'une attaque « Psyko », les liens qui me bloquaient ont été détruits. Je suis parti en courant vers la sortie et Polichombr a utilisé son « Possessif » pour que tous les policiers qui bloquaient la route soient mis hors-service ! Bref, c'est grâce à lui que je me suis enfui de l'hôpital psychiatrique... Pour ce qui est de trouver la poupée, je vais devoir le garder avec moi. Je suppose que le forcer à voler une voiture et à la conduire par le biais d'une personne possédé ne devrait pas lui poser de problème ! Bref, il a forcé des gens par le biais de ses attaques à nous loger chez eux ! Ses pouvoirs ont quand même de bons côtés ! Même s'il les utilise pour faire le mal ! Je me lèverais à l'aube demain matin et nous partirons tous les deux pour chercher cette poupée ! Mais, bien évidemment, je ne la lui laisserai pas sans dire mon mot ! Bon, il est temps que j'aille me coucher ! Au pire, si des policiers viennent pendant la nuit ! Polichombr sera là pour les envoyer bouler au loin ! Je baille... Je vais dormir cette fois...

Edward Forsaken, 6 novembre 2007.