Journal d'un pseudo-fou de Vivinana

J'ai du mal à écrire ce soir, mais je tiens absolument à avoir une trace écrite de cette vie ! Je baille beaucoup, normal vu que je suis fatigué... Et je crois qu'il faut que je l'admette... Je commence à sérieusement devenir fou.

Le réveil a été douloureux. Mes pensées du jour précédent ont refait surface. Michel... Katherine... Morts. Maxime, Adeline et la femme de Michel... Ils ont perdu un proche. Moi... Je ne sais pas, je ne sais plus. Ma vie... A quoi rime-t-elle désormais ? Sérieusement ! J'ai plus aucun foutu espoir en réserve ! Mes enfants ? Chez leurs grand-parents ! Mes amis ? Morts ! Me voilà bien avancé !

Quand mon plateau est arrivé, je l'ai attrapé et je l'ai envoyé bouler au fond de la pièce. Tout s'est renversé par terre. Je me suis ensuite retourné vers le mur et je me suis acharné sur lui. Coup après coup, le pauvre a sacrément morflé. J'ai commencé à attendre une voix dans ma tête. Katherine... Elle est apparue devant moi et elle m'a dit des mots merveilleux. Je me suis senti renaître ! Ma femme, défunte, est revenue à la vie rien que pour me parler ! Ah ! Que je me suis senti heureux et de nouveau plein...

Polichombr est arrivé et la silhouette merveilleuse a disparu. Grrrrrr ! Il fallait qu'il se ramène ce monstre gris ! Il m'a regardé avec ses yeux jaunes et grands. Il a surement dû essayer de lire dans mes pensées ! Mais avec ma jolie pierre pure, il ne le peut pas ! Je vais tuer ce truc ! Je vais l'attraper délicatement puis de mes mains, je l'étoufferai et une fois en possession d'un morceau de cristal, je le torturerai et j'enfoncerai le pieu empli de pureté dans son cœur ! Et de son cadavre, je ferai un mouchoir que je brûlerai dans un feu bouillonnant de ma vengeance !

Polichombr a continué de me fixer longuement. Une flamme bleue s'est dessinée sur le dessus de sa tête. Je me suis enfui pour échapper aux flammes. J'ai couru vers lui et, d'un coup de poing, je l'ai envoyé balader plus loin. J'ai enfin réussi à toucher ce monstre. Il s'est relevé et a dit : « Grrrrr... Saleté de cristal... » et enfin, il s'est enfui ! Il a mis le temps quand même !

L'après-midi, j'ai revu ma femme. Elle portait une robe blanche et des ailes et une auréole avaient été ajoutées à son portrait divin. Cette belle femme que j'ai aimé pendant des années, je la voyais telle qu'elle était : pure et magnifique ! Si seulement elle était encore en vie... J'en pleure. J'aurais voulu pouvoir la protéger mais je n'avais rien pu faire. Si seulement... Oui si seulement...

J'ai appris dans le cour de la journée que le médecin qui avait fait la séance d'extériorisation est enfin sorti du coma ! Malheureusement... Il a été interné en hôpital psychiatrique ! Il a dit avoir vu un monstre gris aux yeux jaunes et grand mais qui était très petit et qui flottait dans le airs. Bien évidemment, personne ne l'a cru et PAF, interné ! Bien entendu, j'ai entendu tout cela à travers ma porte !
J'ai décidé de terminer mon article par un poème... Il est évidemment de ma conception !

Vision de bonheur !

Je t'ai perdu...
Une première fois !
Par ma folie, tu as disparu...
Et cela m'avait rendu vraiment maladroit !

Tu m'es revenu...
Après une longue absence !
Mais jamais, crois-moi, je n'aurais cru !
Que tout cela serait pour m'offrir une horrible nuisance !

Après un certain temps,
Nous nous somme enfin retrouvés !
Mais au bout d'un mauvais moment,
Tu t'es enfuie sans vouloir te retourner...

Ton visage est enfin apparu !
Quand je sentais ma vie s'en aller,
Tu es venue pour moi et tu m'as soutenu !
Et de ton nouveau rôle d'ange, tu m'as montré ta beauté !
Bien... Il est temps pour moi de dormir car je suis trop fatigué. Demain, je reverrai l'ange qui berce ma vie !

Edward Forsaken, 5 novembre 2007.