Journal d'un pseudo-fou de Vivinana

Ce jour est niais et sans intérêt... Je n'ai absolument rien fais de ma journée...Je ne vais donc pas plus écrire que cette phrase... C'est tout...

Edward Forsaken, 29 octobre 2007.

Ah... Que je m'ennuie... Aucunes nouvelles... Le temps passe bien lentement. Je n'ai donc encore rien à dire... Je vais me coucher...

Edward Forsaken, 30 octobre 2007.

Décidément, mes journées sont vraiment nulles... L'ennui s'acharne sur moi ! Ni Polichombr, ni mes enfants, ni le réveil de Katherine, strictement RIEN ! J'ai envie de dire : PUTAIN ! Pardon de la vulgarité, mais c'est tout ce qui me vient. Sur ce, je dors... Même Halloween n'aura rien changé...

Edward Forsaken, 31 octobre 2007.

Enfin une journée intéressante ! Katherine s'est réveillée aujourd'hui ! Elle va bien pour l'instant, bref, voici ma journée...

La matinée a été simple, j'ai mangé, passé aux toilette et ai fait la mienne. Bref, la routine en gros. J'ai été appelé par une infirmière et un agent de sécurité vers 11H. Ils m'ont emmené dans une salle ornée d'une plaque sur la porte : « SALLE DE VISITES N°3 ». J'ai bien entendu suivi les personnes dans la salle et c'est avec un sacré étonnement que j'y ai retrouvé Katherine, toujours pâle mais avec le sourire. S'en est suivie une longue conversation :

« -Edward... Comment vas-tu ?
-Katherine... Je vais bien mais... Et toi ?!
-Je... Ça va...
-Pourquoi as-tu fait ça ?!
-Je ne sais pas, la mémoire ne me revient pas... Mais le suicide... Comment j'ai pu être aussi bête ?!
-Le désespoir peut infliger des choses difficiles...
-C'est étrange... Tu as l'air d'avoir toute ta tête... Alors que tu es fou...
-Je ne suis pas fou... Et je n'ai tué personne... C'est... Tu ne pourrais pas comprendre et tu me prendrais vraiment pour un fou...
-Pardonne-moi...
-Te pardonner quoi ?
-D'avoir raconté des choses horribles sur toi aux enfants... A mon réveil, hier soir, ils m'ont dis ce qu'ils ont fait pour te contacter... En un sens, je me sens horriblement stupide d'avoir fait ça mais... J'avais peur. Leur vie aurait pu être menacée... Je ne voulais pas prendre de risques.
-Je comprends et je te pardonne, sincèrement.
-C'est vrai ? Tu ne devrais pas me pardonner...
-Et pourtant, je le fais, tu viens de vivre quelque chose d'affreux... Je ne vais pas me mettre sur ton dos...
-Raconte-moi...
-... ?
-Tu m'as dit que je ne pourrais pas comprendre... mais je le peux...

Je lui ai raconté mon histoire et pour mon plus grand étonnement, elle m'a cru...

-Polichombr... Quel fumier !
-Tu as raison, Katherine... J'ai une faveur à te demander...Pourrais-tu chercher des informations sur lui ? Sur internet ou dans des livres ? Que je trouve un moyen de le vaincre ou autre... Ça m'apaiserait et je pourrais absolument tout te pardonner ! Même le divorce...
-Je... Ferais de mon mieux... »

Voilà, maintenant, j'espère que demain j'aurais des informations sur ce monstre aux grands yeux jaunes... D'ailleurs, il est venu lui aussi !

Il est arrivé en fin d'après-midi, il a souri en arrivant et il m'a longuement regardé. Je me demande vraiment pourquoi son humeur change. Il a lâché un : « Je vais répondre à cette question... Mon humeur change selon ton humeur à toi... Comme aujourd'hui, tu es heureux, je le suis de même ! Comme quand tu as lancé ton coussin sur moi, tu voulais me faire du mal, je t'ai fait du mal. Pareil pour toutes les autres fois ! Je suis d'une manière connecté à tes émotions ! ». Cette révélation m'a laissé sur le cul, pardon de l'expression. J'ai voulu lui demander pourquoi il s'acharne contre moi, mais il est parti pile au moment où j'ai voulu poser ma question...

Voilà ce qu'il s'est passé pendant ma journée. Je vais aller dormir maintenant... Le sommeil me laisse tomber dans les bras de Morphée...

Edward Forsaken, 1er Novembre 2007.