Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Recueil d'essais de Mitashi



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Mitashi - Voir le profil
» Créé le 24/04/2010 à 17:55
» Dernière mise à jour le 30/04/2010 à 15:11

» Mots-clés :   Action   Aventure   One-shot

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
(23/04/10) Réceptacle ... Divins possédés ...
Une légende raconte que, lors de la création du monde, Arceus donna vie à deux êtres qui allièrent leurs forces pour créer respectivement le temps, et l'espace : Dialga et Palkia. Peu de temps après, deux autres créatures apparurent pour bâtir un monde de terre et d'eau : Kyogre et Groudon et ajoutons à cela Regigigas, qui sépara les continents. Puis, pour finir, suite à l'apparition de l'Homme et des autres Pokémon qui ne pouvaient vivre sans mental et psychologie, le Seigneur invoqua trois autres entités qui les dota d'intelligence, de sentiments et de volonté : Crehelf, Crefollet et Crefadet.

Longtemps, ces huit divinités et Arceus furent vénérées mais, suite à la perte de foi importante des peuples, elles leur lancèrent une guerre sans merci qui se finit dans un bain de sang effroyable. Hommes et Pokémon périrent sur les champs de batailles, rendant ainsi les déités conscientes de leur erreur, qui effacèrent cette bévue de l'esprit de tous et, comme pour se repentir, décidèrent de rester sur Terre et d'y errer indéfiniment. Ce n'est que lors de la découverte de la « magie » que les humains parvinrent à capturer ces créatures. Malheureusement pour eux, les pouvoirs de ces dernières étaient bien trop grands et leur seule échappatoire était, après avoir longuement réfléchi, de sceller l'esprit de chacune d'elles dans le corps d'un être humain dont ils jugeaient le mental assez résistant. C'est comme cela que, au fil des années, les esprits divins arrivaient dans le corps d'un enfant suite à la mort de l'ancien réceptacle, en tout secret.

Au moment de l'histoire qui va suivre, près d'une dizaine de personnes grandissait avec ces entités à même leur chair, mais rares étaient les réceptacles à le savoir. La plupart d'entre eux menait une vie banale, ou du moins, qui ne sortait pas tant que ça du normal.

Voila bientôt seize ans que le petit village de Bourg-Geon voyait grandir un de ces fameux réceptacles qui ignorait tout de son "parasite" : Etsukazu. Il avait une silhouette haute d'un mètre quatre-vingt-cinq ni svelte, ni ronde donc proprement dosée ; tout de même quelques muscles et tablettes dissimulées sous un banal t-shirt à col blanc sans aucun logo, lui aussi passé sous un vêtement : un pull. C'était un sweet noir à capuche à la fermeture toujours ouverte. Sur ses bords, deux poches, contenant généralement un paquet de cigarette populaire dans la contrée de Jotho, des feuilles à rouler rangées dans un petit emballage brun en carton usé sur les côtés, un briquet - qu'il frottait toujours avec son pouce droit - et une quotidienne barrette de cannabis, qu'il achetait à de divers dealers venus de Hoenn, qui ne durait que très rarement plus d'une journée. Mais, au dessus de tout ça, se trouvait son visage. Dominés par de longs cheveux bruns en bataille, son brun visage arborait deux iris noirs légèrement plissés (plissement dû à sa consommation de drogue fréquente), un nez ni trop haut ni trop bas, ni trop petit ni trop et une bouche à la dentition parfaitement blanche. Quant à ses longues jambes, elles étaient constamment recouvertes d'un jean classique bleu-foncé et ses mains, elles, étaient recouvertes de cicatrices de brûlures à cause du feu du briquet. En gros, Etsukazu possédait tous les caractères physiques d'un adolescent commun.

D'un tempérament calme, doux et affectueux, Etsukazu pouvait être caractérisé d'ami de la société mais la consommation de drogue et d'alcool n'aidant pas, il lui arrivait de disjoncter. Un jour serein, il pouvait s'avérer, le lendemain, être surexcité. Mais, de tous temps, il ne refusa jamais de rendre service, que ce soit demandé par un proche ou par un inconnu. C'est pourquoi il était bien vu dans son quartier et que l'on ne lui refusait jamais rien, dans les moyens du possible. C'est de cette façon et en se servant de sa ruse innée, qu'il arrivait à se dégotter des petits jobs à longueur de temps.
Mais ... Se fier à cette facette de lui-même n'est pas toujours très bon. En effet, lors de conflits, il n'hésitait pas à sortir les poings et à s'en servir. Son entrainement quotidien et sa rage de vivre le rendaient quasiment insensible aux problèmes de la routine. Mais tout de même ... Quand une situation encore inconnue à ses yeux se présentait pour la première fois, il ne fut pas rare qu'il prenne peur et qu'une marge de temps supplémentaire soit nécessaire pour qu'il puisse s'y habituer.

10h30 ... Il commençait une nouvelle journée, en ce jour de printemps. Pour en témoigner, les Dodrio chantaient sur les toits, réveillant ainsi les habitants encore dans les bras de Morphée – ou plutôt Cresselia -, tandis que le Soleil tapait fort sur toute la petite cité de Bourg-Geon. Les enfants qui s'amusaient déjà dehors côtoyaient, même très jeunes, les Pokémon – ici, des Rattata, Fouinette et Roucool, principalement. Seul un adolescent ne semblait pas s'amuser et était encore à l'intérieur de sa chambre ; il se réveillait. D'un vif geste des pieds, il poussa sa couette jusqu'au bout de son sommier. Il leva lourdement son bras droit et se gratta la tête, remuant par la même occasion ses cheveux gras et faisant tomber quelques nombreuses pellicules devant son visage bronzé. Il s'étira de tout son long, encore allongé sur son matelas de laine, avant de se lever péniblement. Ensuite, il regarda l'heure et se dirigea vers la cuisine où il se prépara son petit déjeuner qu'il eut fini de manger en moins de cinq minutes et alla se laver. Une fois sorti, il sécha sa « toison » et affala tout son corps au plus profond du canapé, comme s'il cherchait à s'enfoncer toujours plus loin, face à la télévision. Il resta ainsi devant l'écran, sans cesser de zapper, sans vraiment chercher à se focaliser sur un quelconque programme, pendant plusieurs heures ; trois heures et demi, exactement. Il aurait pu passer tout le reste de la journée installé comme ça si sa mère, qui venait de rentrer, ne l'avait pas appelé au milieu d'une publicité.

« Etsukazu ! Va ranger ta chambre, c'est le jour de la lessive. »
Un simple gémissement servi de réponse. Il éteignit – presque à contrecœur – la télévision, sachant qu'il ne pouvait échapper aux corvées qui lui étaient encore imposées, à son âge. Dire que, à cette heure là, il aurait pu être dans le restaurant de son voisin et servir les clients. Malheureusement, il avait, deux jours auparavant, eu la mauvaise idée de s'énerver contre un habitué qui ne pouvait payer que la moitié de son menu, ce qui lui avait valu le renvoi immédiat. Une fois remonté dans son foutoir, il sortit une cigarette de sa poche et l'alluma. Tout en la laissant pendouiller sur le bord de sa bouche, recrachant de temps à autre la fumée, il rangea sa chambre et tomba sur le vieux journal intime de sa grande sœur, ce jour-là grande dresseuse Pokémon. Il s'installa au pied de son lit, froissant sa couette qu'il venait de placer – maniaquement – sous le matelas et l'oreiller et commença à lire les anciens écrits de sa sœur. Seule une dizaine de pages lui permit de découvrir quel bonheur et plaisir pouvaient être ressentis en compagnie de Pokémon. Il tira la dernière taffe de sa cigarette dont il lança le filtre par la fenêtre. C'est là qu'il se décida : il allait aller chercher un Pokémon au laboratoire du Professeur Orme et commencer son aventure, peut-être pas pour amasser des badges comme de nombreux dresseurs, ni pour collectionner les rubans, mais juste pour voyager.

« Maman, je pars. Je veux voyager. » sont les seuls mots que Etsukazu prononça à sa mère avant de quitter le cocon familial, muni d'un sac. Une fois dehors, il s'adossa au mur de la maison, son dos frottant les briques, et en profita pour se rouler un pétard contenant un petit peu de cannabis. Il l'alluma et reprit sa marche d'un pas lent et nonchalant. Bien que délirant un minimum à cause de sa « consommation illicite », il salua tous les habitants qu'il croisa. Le professeur Orme qu'il rencontra arrivé au laboratoire ne fut pas une exception et, charmé par cette politesse offrit – bien obligé – un Pokémon au jeune homme.
« Les Pokémon que je propose à chaque nouveau dresseur m'arrivent au début de chaque mois. Étant aux ides du mois, seul la moitié est encore disponible. Généralement, ceux que je favorise pour les débutants sont Bulbizarre, Salamèche, Carapuce, Germignon, Héricendre, Kaïminus, Arcko, Poussifeu, Gobou, Tortipouss, Ouisticram et Tiplouf, car ils sont simples à élever. Mais il s'ajoute à cela plusieurs autres. Actuellement, il me reste Germignon, Gobou, Caninos, Togepi, Wattouat, Snubull, Phanpy, Goélise, Balignon, ... –
- La liste telle quelle ne m'intéresse pas tant que ça ... Avez-vous simplement un Dynavolt à me proposer, s'il vous plaît, bien évidemment ? »
Le vieux professeur esquissa un petit sourire et partit quelque temps à l'arrière de la salle. Il fouilla dans son bureau et revint avec une PokéBall dans les mains qu'il ne tarda pas à tendre à Etsukazu qui, lui-même, ne tarda pas à activer. Face à eux se tenait maintenant un petit chien à la fourrure verte, et jaune du bout de son museau jusqu'à ses yeux. Il ne dépassait pas les soixante centimètres de haut et était caractérisé par deux canines qui dépassaient de ses babines. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre ce qui venait de lui arriver. Une fois qu'il eut réalisé que Etsukazu allait être son nouveau dresseur, il courut vers lui et frotta chaleureusement ses joues contre ses jambes. Voila que le dressage n'allait pas être compliqué parce que, une fois qu'un lien affectueux est créé entre le dresseur et son Pokémon, le reste vient seul. Pour ne pas s'éterniser, l'adolescent accepta sans broncher le Pokédex et les cinq PokéBall que lui proposa le vieil homme et sortit. Maintenant, il allait pouvoir quitter son village natal et voyager à travers le monde, en compagnie de nombreux Pokémon qu'il ne tarderait pas, selon lui, à capturer.
C'est le Soleil dans le dos et Dynavolt à sa gauche que Etsukazu entreprit son périple dans la région de Jotho. Sa destination première était Ville-Griotte. En avant !



En gros, cette fic pourrait raconter plus ou moins l'histoire de poké-humains, tous habités par une des déités évoqués au début du chapitre (hormis Arceus, bien évidemment) plus les Crés (qui pourraient avoir la capacité de contrôler l'hôte de Dialga et l'hôte de Palkia), les chiens légendaires (disciples du réceptacle de Ho-oh), les trois oiseaux légendaires (disciples de l'hôte de Lugia), et tous ceux que j'oublie :D . Certains d'entre eux connaitraient leur pouvoir et pourraient s'en servir pour s'emparer du monde, ou encore chasser toutes guerres hors du globe. Tandis que des humains légèrement "décalés" voudraient se les approprier pour arriver à leurs fins.