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L'ultime course contre la montre de VLCMédia



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Informations

» Auteur : VLCMédia - Voir le profil
» Créé le 06/01/2010 à 19:44
» Dernière mise à jour le 06/01/2010 à 20:22

» Mots-clés :   Aventure   Sinnoh

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Chapitre 11: La fin d'une menace, le début d'une autre
Chapitre 11: La fin d'une menace, le début d'une autre


-Calme toi, arrête de pleurer et articule.
-Snif… Maman… a snif… été snif… enlevée.
La petite me regardait de ses petits yeux bleus mouillés de larmes. Elle était rouge et transpirait comme une fiévreuse.
-Es tu sure de ce que tu dis ? Tu pourras me le prouver ?
-Oui monsieur snif. Tenez.

Elle me tendit un petit mot plié en deux. Je le dépliai nerveusement et lus:

« Madame est parti faire une petite excursion avec nous. Si vous voulez la revoir vivante, rendez vous a Kanto a Celadopole. D'autres informations vous serez communiqué plus tard. »

« Ils se foutent de ma gueule ou quoi ? On se croirais dans un épisode de Starsky et Hutch mais sans la bagnole et sans flingues. Bon bah j'y vais mais je leur dirais quelques mots sur leur mise en scène foireuse. »
-Viens Amanda. On part pour Kanto.
-Oui m'sieur.

Nous partîmes donc en direction du port pour acheter nos billets.

Une fois arrivé à Celadopole, nous prîmes le bus jusqu'à Safrania et empruntâmes des vélos jusqu'à Celadopole. J'ignore totalement comment cela a pu se produire mais je sortis un petit papier blanc de ma poche. Je le lu:

« C'est donc de ma plus belle écriture que je vous écris aujourd'hui. Si vous avez lu les premiers mots de cette lettre, Cela prouve que nos agents sont les meilleurs qui soient. J'envois un de mes hommes sur la place du marché. Quelque part près du vendeur de carpettes. Le code sera « Le monde a changé, le prix des pépito a augmenté ». Vous discuterez de toutes les formalités ensemble.

Adieu »

Je levai les yeux au ciel. De mieux en mieux. Enfin. Quand il faut y aller, faut y aller. Je confiai Amanda à l'infirmière Joëlle et partis pour le marché. Je m'arrêtai à un stand et achetai deux couteaux tout en jetant de divers coups d'oeils derrière moi. Je me rendis donc au stand du fameux « vendeur de carpettes ». Feurisson m'aida a chercher. Je prononçai le code.

-Le monde a changé, le prix des Pepito a augmenté… et celui de ta vie aussi.
Je lui braquai le couteau sous la gorge et l'entraînai dans un coin désert.
-Où est Amélia ?
-Crois tu me faire parler en me menaçant de mort ? Je ne suis qu'un pion sur l'échiquier. Je ne sais rien.
-Mais si tu sais quelque chose, tu vas voir.
Je lui prouvai ma détermination à le faire parler en le pointant avec le bout du couteau.
-Tue moi si cela te chante. Mais ce que tu feras aujourd'hui se répercutera peut être demain. Ce n'est qu'une mise en garde. Tu es libre d'en prendre compte… ou pas.
Je fouillai dans ses poches et trouvai un petit papier blanc. Je lui mis sous le nez.
-Tu as raison, je vais te lâcher… dans une cellule ! Après toi.

Nous nous frayâmes un chemin à travers la foule sans trop nous faire remarquer. Nous croisâmes quelques policiers à l'angle d'une rue. Je leurs confia mon prisonnier et dépliai le papier que j'avais dérobé a l'agent Rocket.

« Le rendez vous ne se tiendra pas a l'église mais dans l'entrepôt abandonné. »

Peut être trouverais je la bas les responsables et qui sait, Amélia ? Connaissant la ville, y ayant fais mes études, je me dirigeai vers le point de rendez vous. Je rentrai en discrétion et scrutai les environs. Il n'y avait rien. Je partis explorer les lieux lorsque j'entendis une voix.

-Emilio ? C'est toi ? T'as le colis ?

Je me cachai derrière un tas de caisse et priai Dieu de vouloir m'excuser pour mes crimes futurs. Oui car j'allais tuer. Je dois tout faire pour la sauver. Le garde passa devant moi. Je lui mis la main à la bouche afin de l'empêcher de crier et lui allongea un coup de couteau dont il mourut rapidement. Je m'empressai de me retourner afin de ne pas apercevoir le sang qui coulait sur le sol froid. Je continuai ma progression en slalomant entre les talus et en assassinant les différents sbires. J'arrivai enfin en vue d'Amélia. Elle était ligotée, baïllonée. Cette vision me poussa hors de moi. J'entaillai plusieurs fois les manches en bois de mes armes et pris un fil de fer de ma poche. Je mis la paume de ma main vers le plafond et je posai le couteau sur mon poignet. Je fis passer le fil de fer par les entailles et je tortillai le reste qui dépassait. Je fis de même pour le deuxième. Après avoir terminé mon bricolage, j'admirai le fruit de mon esprit de génie. Je recouvris mes armes des manches de ma veste.

-Léornardo ? Qu'y a t'il ? Il ne faut pas deux minutes pour aller voir si Emilio est revenu ! Sbires, allez voir.
Les quatre gardes du corps s'avancèrent. Je sortis de l'ombre, la tête baissée.
-Qui es tu toi ? N'avance plus. Fait gaffe, on peut donner de sacrés coups.
-Moi ? Je suis la main de Dieu.
Je relevai la tête et les fixai d'un regard froid, sans pitié. Je continuai de m'avancer vers eux, eux continuant de me mettre en garde mais n'agissant visiblement pas.

Une fois arrivé à leur hauteur les deux premiers sbires tentèrent de m'attaquer. Je dépliai mes bras et appuyai mes mains sur les crânes des deux apprentis truands. Ils furent arrêtés nets dans leurs mouvement. Du sang s'écoulait des plaies causées par mes lames cachées. Les deux autres sbires reculèrent en même temps que leur présumé chef.

-Je… je… sacrifiez votre vie pour sauver la mienne !
L'organisateur du rendez vous pris la poudre d'escampette. Les deux Rockets le regardèrent partir et se regardèrent, médusés, et reposèrent leurs regards sur moi. Ils s'enfuirent à leur tour tels des Medhyenas apeurés. Je détachai Amélia et partis à la recherche du premier filou. Je réussis à le rattraper mais il monta sur les toits. Je tentai de le suivre. Il tenta de sauter pour revenir dans la rue et me semer mais la réception se fut quelque peu brutalement. Immobilisé, je me jetai sur lui et lui enfonçai ma lame dans la tête. Je les retirai et revins à l'entrepôt m'occuper d'Amélia. Je l'aidai à défaire le dernier lien qui la retenait. Elle me regarda profondément et murmura: « Merci ». Ces mots furent suivit d'un long baiser. Elle rouvris les yeux, écarta sa bouche de la mienne et pris ma tête entre ses mains et prononça pour dernières paroles: « Je t'aimes ».