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L'ultime course contre la montre de VLCMédia



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Informations

» Auteur : VLCMédia - Voir le profil
» Créé le 25/11/2009 à 19:34
» Dernière mise à jour le 06/12/2009 à 19:19

» Mots-clés :   Aventure   Sinnoh

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Chapitre 10: Le grand Colliseur
Chapitre 10: Le grand Colliseur


Je déambulais dans les sombres couloirs du QG depuis un petit moment déjà. Ma précédente découverte continuait à me faire froid dans le dos. Comment avaient ils pu faire ça sans que personne ne s'en aperçoive ? J'entendis des bruits venant du couloir voisin ainsi que quelques voix. Je me cachai dans un enfoncement du mur. Trois sbires passèrent à toute vitesse.

-C'est toi le chat !
Le deuxième sbire se retourna vers le troisième.
-Non c'est toi !
Le troisième sbire protesta.
-Non c'est toi !

Et ils repartirent comme des fusées dans un autre couloir. Je baissai les yeux. Décidément, tous les sbires de la TG étaient des idiots. Mais bon. On ne peut rien y faire.

Je me remis en route lorsque j'arrivai devant un plan. Je l'examinai quelques instants et, n'ayant rien compris, je repartis. Après une errance interminable, j'arrivai devant une grande porte blindée entrouverte. Décidément, la sécurité n'était pas le point fort de cette base. Ce que je vis me glaça le sang. J'étais dans la salle du colliseur n° 1.

C'était une sorte de gigantesque générateur qui donnait sur un tube interminable. Un canon était dirigé en direction de ce même tube. Six électroaimants étaient répartis aux différents flancs de l'accélérateur. Un bruit assourdissant provenait de la machine. Sûrement la phase d'accélération qui avait commencée. Une cabine, équipée d'un tableau de commandes ainsi que de multiples instruments de mesures, avait été installée en hauteur.

Je pris les escaliers afin de rentrer dans la salle des commandes. Une fois devant la porte, je tentai de l'ouvrir mais la porte ne cédait pas. Je décidais donc de prendre un vieux fil de fer que j'avais en réserve et tentai de crocheter la serrure. Cette fois, l'obstacle de fer ne me résista pas. Heureusement que je jouais beaucoup à Splinter Cell.

J'entrai dans la petite cabine et me dirigeai vers les commandes. J'observai les différents boutons ainsi que les différentes manettes. Il y en avait tellement ! Comment trouver celui ou celle qui arrêterai cette machine du diable ?

Je me mis donc à chercher un manuel d'utilisation ou quelque chose dans le genre. Je cherchai dans les armoires, les tiroirs, sur les bureaux… partout. Je n'avais rien trouvé. Enfin si. Mais c'était un manuel de six cent page rempli de schémas compliqués et de mots savants. Je cherchai donc un bouton « power » pour arrêter cette diablerie. Il n'y en avait pas. Soudain, un bouton clignota, un bouton « launch ». C'est la que je vis un autre bouton « rotation du canon a particule ». J'appuyai sur ce même bouton. Le canon se tourna vers la cabine. J'appuyai sur le bouton « launch ». Le canon en pointe de flèche commença à charger son énergie, ce qui me donna un certain laps de temps pour fuir.

Je refermai la porte blindée et admirai mon magnifique sabotage par le petit hublot. La force de l'impact fut inouïe. La cabine explosa en une multitude de morceaux métalliques endommageant, par la même occasion, les électroaimants. Le tube se déforma, le générateur explosa créant un boucan infernal malgré l'épaisseur de la porte blindée. La base toute entière trembla. La salle du colliseur n° 1 s'enflamma. Les fioles d'expériences des salles voisines éclatèrent, les vitres se fissurèrent. L'électricité générale se coupa. La base souterraine était plongée dans le chaos le plus complet. Maintenant, il fallais que je sorte de là. Dans ma fuite, je réussis à trouver l'emplacement du deuxième colliseur.

Une fois sortis du volcan infernal, je repartis pour le secteur combat. La carte affirmait que le deuxième QG se trouvait… sous Joliberges ?! Et plus précisément sous la bibliothèque ?!

Alors que j'embarquai sur le ferry, une petite fille força le contrôle des billets et se cacha dans la soute. Quelle était donc cette jeunesse délinquante ? A peine neuf ans et déjà rebelle. Je montai sur le bateau et m'installai dans ma cabine. Les heures parurent interminables. J'avais fait le tour du pont une dizaine de fois, bu trois tasse de café au bar, vérifié mon compte MSN, envoyé des messages a ma famille… rien n'y fit. Le temps s'écoulais d'une lenteur extrême. J'allai donc me coucher.

Alors que je dormais paisiblement, je fus soudainement réveillé par le sifflet du bateau. On était enfin arrivé à Joliberges. Je descendis et me dirigea vers la bibliothèque. J'entrai dans le bâtiment et m'abstins de crier pour ne pas attirer l'attention. Comment trouver l'entrée du QG ? Peut être que c'était comme dans les films, il fallait renverser un bouquin pour que l'étagère se déplace ?

Alors que j'étais en plein dans mes délires, une personne capta mon attention. Cette personne, habillée d'un manteau noir, semblait rester à l'écart. Elle se dirigea vers la remise. Je la suivis.

La remise était extrêmement poussiéreuse. Des milliers de livres y étaient empilés. La personne se dirigea vers une pile de livre et mis sa main entre deux entassements. Les livres se déplacèrent révélant un… passage secret ?! La personne s'y engouffra. J'entrai à mon tour. La porte se referma brutalement derrière moi.

Cette fois, la sécurité y était beaucoup plus renforcée. Il y avait des gardes à chaque croisement. Des cameras a chaque tournant. Je me cachai dans une petite salle. C'était une cache d'arme. Je pris quelques grenades IEM au cas où, une clé anglaise et attendis la pause café pour que les garde s'en aillent. Je sortis avec prudence et me cachai derrière un chariot. Je sortis Givrali et lui ordonnai d'utiliser son laser glace en direction du couloir. Il s'exécuta. Le couloir devint une longue traînée de cristaux. Les cameras gelèrent. Je pris la pokeball de Feurisson et la jetai en l'air. J'ordonnai à mon pokemon de chauffer un peu la surface de la glace pour la faire fondre afin de créer une piste de patinoire. Il cracha ses flammes et, après avoir terminé, il rentra dans sa pokeball. Je pris une petite planche de bois qui traînait par là et m'élançai sur la piste.

Après quelques secondes de glisse et d'amusement, je passai devant une salle de repos. Malheureusement, la porte n'était pas fermée et les gardes m'aperçurent. Ils sortirent en trombe mais glissèrent sur le sol gelé. Dans une ultime tentative pour m'arrêter, ils tentèrent de me tuer. Le plomb sifflait autour de moi. Mais ce n'était pas fini. D'autres gardes avaient disposé plus loin des tonneaux d'essence. Je ne pouvais plus continuer. Malheureusement, la planche continuait à glisser, me précipitant inexorablement vers ma perte. Coup de chance, je pus m'accrocher à un tuyau. La planche finit sa course dans les bidons qui explosèrent. Je me cachai dans une salle voisine pour échapper à la déflagration. Je me trouvai dans la salle des générateurs. Je sortis mes pokemons et leur ordonnai de détruire les machines.

Après notre petit sabotage, nous nous enfuîmes par le conduit d'aération. Après avoir vagabondé dans le conduit réfrigéré, j'entendis des cris d'affolement. Je m'approchai de la grille pour voir ce qui se passait. C'était une grande salle. Des sbires s'affolaient, criaient, priaient même. Je pus même capter une conversation:

-Qu'est-ce qui se passe ?
-Le congélateur d'Arceus n'est plus alimenté. Arceus risque de se réveiller si il n'est pas constamment refroidit.
-Branchez les générateurs de secours bon dieu !
-Nous ne pouvons pas ! Les couloirs sont recouverts d'une épaisse couche de glace ! Impossible de circuler.
-Trouvez une solution et vite sinon…
-Oui commandant Saturne !

« Quoi, Arceus est ici ?! Il faut que je le libère ! ». Les deux personnes se séparèrent. Je profitai de la semi obscurité pour descendre. Une fois en bas, je me dirigeai discrètement vers les commandes et tournai le bouton de sorte à ce qu'Arceus se réchauffe. Je le laisserai sortir comme il pourra. Pour le moment, je devais arrêter le projet d'Hélio. Je quittai la salle et repris les couloirs en glissant.

Une fois devant la porte blindée, je l'ouvris et rentrai dans la salle du Colliseur n° 2. Je pris ma lampe torche et inspectai les environs.

Je m'approchai de l'accélérateur pour lui asséner un bon coup de clé anglaise mais je fus violement repoussé. Le colliseur se remit en route. Hélio surgit de l'ombre.

-Tu a détruis le colliseur n° 1, tu a humilié Mars, tu a libéré Arceus… et maintenant ça ?! Pourquoi fais tu cela ? Pour la gloire ? Pour tes amis ? Où peut être aussi pour… sa mère ?
Il claqua des doigts. Deux sbires apparurent traînant de force… Amanda ?! Ils la ligotèrent devant le canon.
-Non ! Que comptez vous faire ?
-C'est très simple. Tu pars mais la fille reste ici ou tu choisis de rester pour sauver ce monde que tu chéris tant et la fille est désintégrée.
Pour confirmer ses paroles, il ordonna à un sbire de préparer le canon. Je serrai les dents. Je ne pouvais risquer ni la petite ni le monde.
-Alors, que choisis tu ?
-Je… je…
C'est là que j'eus une idée lumineuse. Si lumineuse qu'on aurai pu voir une ampoule au dessus de moi.
-Je choisis la troisième option !

Je pris de ma poche mes grenades IEM et les jeta sur le canon. Des étincelles jaillirent de partout. Hélio fut projeté hors de la salle et disparus. Heureusement Amanda n'avais rien. Je m'approchai d'elle et la libera de ses liens. Elle éclata en sanglot.
-J'ai eu si peur monsieur !
Elle se précipita dans mes bras.
-C'est finit. Comment ont ils fait pour t'attraper ? Tu n'étais pas avec ta mère ?
-Je… je ne pouvais pas rester. A… alors je vous ai suivis depuis votre départ de Frimapic. Je vous suivais et un grand monsieur habillé bizarrement m'a attrapé et m'a emmené ici.
-Pourquoi ne pouvais tu pas rester avec ta mère ? Tu auras été plus en sécurité là bas.
-Je… Maman… maman... a… été... !
Et elle s'effondra de nouveau, allant jusqu'à décolorer mon T-shirt. Je tentai de la consoler. Je la pris dans mes bras et nous retournâmes à Joliberges.