L'ultime course contre la montre de VLCMédia

Chapitre 7: Le plus malin des trois


-Eh vous, restez où vous êtes !
-Hein, quoi… ?!
Un groupe de militaires était posté de l'autre coté du lac.
-Mettez les mains derrière la tête !
-D'accord d'accord.
- « Pff, combien de fois je vais devoir te sauver comme ça ? ».

Mes sens se brouillèrent a nouveau, exactement comme au barrage de police. Lorsque je rouvris les yeux, j'étais dans le foret. Je pouvais apercevoir Voilaroc depuis ma position. Je traversai la forêt à toute allure. J'arrivai rapidement à la ville de pierre. Comme a chaque fois, je me rendis au centre pokemon afin d'y faire soigner mes compagnons.

Lorsque j'en ressortis, je sortis Roucarnage et nous allâmes jusqu'au pied du mont Couronné. Je le rappelai et entrai dans la grotte sombre.

Je sortis Feurisson de sa ball. Celui-ci éclaira la caverne de son jet de flammes. Nous marchions depuis vingt minutes lorsque nous arrivâmes au bord d'un immense lac souterrain. « C'est super beau mais je vais devoir le traverser… à la nage. ». Je mis donc Feurisson sur mon dos tandis que celui-ci crachait toujours ces flammes. Je plongeai et nageai aussi bien que je le pus. Quand même, avouez qu'avec dix- neufs kilos sur le dos, c'est assez difficile de rester a la surface. Je me retournai pour voir quelle distance je venais de parcourir lorsque j'aperçus une silhouette.

Tout a coup, j'oubliai les vingt kilos de Feurisson et concentra tout mes efforts à la vitesse de ma nage. « A moi ! Des sharpedos ! Au secours ! ». Derrière moi, la bête ne bougeait pas. J'arrêtai de nager et me retournai vers la chose. « Ah ouf, ce n'est qu'un barpau. ». Mais à ces mots, un véritable sharpedo apparut et déploya sa grande mâchoire. Je me remis donc en course. J'arrivai a la rive complètement épuisé, trempé jusqu'au os.

Nous nous remîmes donc à explorer les différents couloirs a la recherche de la sortie. Soudain, au détour d'une galerie, je percutai quelqu'un.

-Hey, vous pourriez faire attention !
L'homme me dévisagea. Il avait des cheveux bleus et portait un costume noir.
- Comment t'appelle tu ?
- Quoi ?! Mais vous pourriez vous excusez quand même !
- Réponds a ma question, comment t'appelle tu ?
- Je m'appelle John Stone. Maintenant excusez vous !
L'étrange personne émit un petit rictus.
- Ainsi c'est donc toi.
- Quoi ?
Rapide comme l'éclair, l'homme m'assena un puissant coup de poing dans le ventre. Sur ce, il se remit en route. Alors que j'étais paralysé par la douleur, Il murmura:
- Personne ne se met en travers de ma route. Personne.
- Quoi ?

L'homme ne répondit pas. Il disparut dans les ténèbres de la grotte. Je me redressai péniblement et repris ma route.

Après plusieurs dizaines de minutes d'errance, Nous arrivâmes à la sortie. Dehors, une violente tempête de neige faisait rage. N'ayant d'autres choix que de la traverser, je me mis en route.

J'avais terriblement froid et mes vêtements mouillés ne m'aidaient pas avoir chaud. Mort de froid et de fatigue, je m'écroulais dans la neige. Je ne pus résister plus longtemps. Je fermai les yeux, attendant que ma dernière heure approche.

Lorsque je les rouvris, j'étais allongé dans un lit, près d'un feu de bois. Je tentais de me souvenir de ce qui c'étais passé. « Ah oui, je me souviens maintenant. Je m'étais affalé dans la neige et puis j'ai fermé les yeux et puis… ».

- Vous êtes enfin réveillé.
Je tournai la tête vers l'origine de la voix. A l'entrée de la chambre se tenait une petite fille. Elle devait avoir huit ans environ. Elle portait un pull bleu ciel avec un pantalon. Ses long cheveux verts cachaient a moitié son visage. Elle les écarta, laissant apparaître de magnifiques yeux bleus.
- Tu m'as… sauvé ?
Elle acquiesça
- Ouaip, je t'ai trouvé dans la neige, complètement épuisé.
- Tu es seule ici ?
- Non, y'a ma maman en bas. Attends, je l'appelle. Maman, viens vite ! Le monsieur s'est réveillé !
Des bruits de pas résonnèrent dans le couloir.
- Bonjour John, ça me fait très plaisir de te revoir. Tu es aussi téméraire que la fois où je t'ai rencontré.
Je clignais des yeux. Etais ce une illusion ?
- C'est toi… Amélia ?
- Et oui, c'est bien moi. Comment vas-tu ?
- Très bien… grâce a vous deux.
- Oh tu sais, je n'y suis pas pour grand-chose…
Elle posa une main sur les épaules de la petite fille.
- … c'est Amanda qui t'a retrouvé.
- Amanda, c'est ta fille ?
- Exactement, comment l'a tu deviné ?
- Ses yeux, ils sont aussi profonds que les tiens.
Amélia sourit
- Tu essayes de me draguer ?
- Pas du tout.
- Bon, je te laisse te rhabiller. On discutera de tout ça après.
- D'accord.

Elle ferma la porte derrière elle. Sur une chaise, mes affaires étaient pliées et sèches. « Merci beaucoup Amélia. ». Je m'habillai et descendis dans le salon. Je m'installai devant elle.

- Alors, ça avance ?
- De quoi ?
- Ton enquête, elle avance ?
- Ah oui, j'ai presque fini.
-Au fait, lorsque tu étais à Joliberges, tu ne m'as pas dit ce que tu avais trouvé à la bibliothèque. Tu peux m'expliquer ?
- Oui bien sur. Alors en fait, d'après la légende, une relique mythique du nom de  scion est nécessaire pour atteindre Arceus.
-Et tu sais où se trouve le scion ?
- Oui. En fait, la légende dit qu'a la création du monde, le scion a été séparé en trois morceau et que Créfollet, Créfadet et Créhelf les ont pris avec eux.
- Et tu as trouvé un de ces trois morceaux ?
- Oui, j'en ai déjà deux. Il ne me reste plus qu'à récupérer celui de Crehelf et je pourrai voir Arceus.
-Fais voir.
Je sortis les deux morceaux de mon sac et les montra à Amélia.
- Tu n'as pas essayé de les assembler ?
- Les assembler ? Pour quoi faire ?
- J'en sais rien mais je suis plutôt tentée de les assembler.
-Tu veux qu'on essaye ?
-Ouais. Mais je préfère qu'on sorte.

Nous allâmes dehors. Je pis un morceau dans chaque main et les rassembla. Tout a coup, le ciel devint noir et le scion se mit a briller d'une forte lumière. Il émit un puissant rayon lumineux en direction du ciel ténébreux. Le rayon revint et frappa le scion dans un vacarme assourdissant. Le ciel reprit sa couleur normale.

- C'était quoi ça ?
- Alors la j'en sais rien.
Je regardai ma montre.
- Quoi ! Il est déjà cinq heures ! Je n'arriverai jamais au lac Savoir avant la nuit.
-C'est pas grave, tu n'a qu'a dormir ici et repartir demain.
- Bon d'accord.

Le lendemain matin, je me remis en route. La tempête de neige s'était arrêtée mais il faisait toujours aussi froid. « Heureusement qu'Amélia m'a donné un manteau. ».

Il était maintenant onze heures du matin passé. Je marchais toujours lorsque j'aperçus une forme blanche qui rampait. Je m'approchai mais la bestiole lança un laser glace afin de me faire reculer. C'était un givrali blessé. Il venait sûrement de se battre. « J'ai toujours voulu un givrali et aujourd'hui je vais en capturer un ! Pokeball go ! ». Je lançai la ball. Elle aspira le pokemon mais ce n'était pas encore gagné. En effet, la pokeball se balançait de droite a gauche. Heureusement, elle s'arrêta de bouger. « J'ai réussis ! ».

-Hey toi la bas ! Tu est un dresseur n'est-ce pas ?
Un jeune homme sur une motoneige deboula de nulle part.
-John ?
-Euh ben oui. Tu me connais ?
-Ha ha, je t'ai retrouvé et je te lance un défi: un combat a un pokemon.
-J'accepte et je prends givrali pour ce combat.
Je sortis givrali et le soignai à l'aide d'une super potion.
-Je suis prêt.
-Ok, blizzi c'est parti ! Attaque éclat glace !
La tempête de neige de tout a l'heure reprit.
-Une autre tempête de neige ?! Parfait ! Givrali, ne bouge pas.
-Quoi ?! Tu es suicidaire !
-Non, stratège.
Les morceaux de glaces manquèrent leur cible.
-C'est impossible !
-Non, c'est la capacité spéciale rideau neige. Maintenant givrali, blizzard !
La tempête de neige redoubla de violence. Vulnérable à cause de son type plante, blizzi tomba ko.
- Nooooon, ce n'est pas vraiiiiiiiii !
-Bah si, salut.
-Attends, où vas-tu ?
-Au lac Savoir. Pourquoi ?
-Je t'y emmène.
Je réfléchis un instant.
-Tu me rappelle quelqu'un toi.
Je montai sur la motoneige.
-Quelqu'un qui t'aurai déjà aidé au bois au chenitis ?
-Euh oui, parfaitement. Mais attends, comment tu sais tout ça toi ?! Tu… tu n'es pas… non… William ?
-A ton service John. Accroche toi, je mets les gaz.

Une demi heure plus tard, nous arrivâmes au lac Savoir.

-Bon a la prochaine John.
-Salut Willy.

Je sortis Roucarnage et me rendis au centre du lac. J'entrais dans la grotte. Elle était comme celles des lacs Vérité et Courage. Au fond de la caverne, un pokemon dormait.

-Créhelf.
-Oui.
Je fis volte face. Créhelf étais derrière moi.
-C'est pour ?
-Le défi pour remporter le fragment Savoir.
-D'accord.
Je pris une pokeball.
-Je suis prêt.
-Non, pas de combat. Mon défi le voici: tu devras répondre a trois énigmes.
-Vas y.
-Première énigme: Qu'est-ce qui est petit et… marron ?
-Euh… un marron.
-Tu es fort toi. Seconde énigme: Goûte ce cocktail et énonce tout les ingrédients
Je bus le jus de fruit. Il n'était pas terrible mais quand même buvable.
-Alors ?
-Jus de banane, jus d'orange, jus d'abricot et alcool.
-Quoi d'autre ?
-C'est tout.
-Raté, tu as oublié de mentionner le jus de pomme !
-Quel jus de pomme ?
-Et bien le jus de pomme… Ah zut il est la, j'ai oublié de le rajouter. C'est bon alors. Troisième énigme: trois joueurs jouent a un jeu. Le premier prend la boule et la lance, le deuxième prend la boule et la lance. Que fait le troisième ?
-Il regarde les autres jouer.
-Faux… ah non c'est vrai. Bon ben le scion est a toi.
Je pris le scion et sortis de la grotte en compagnie de Créhelf. Je clipai le troisième morceau aux deux autres. Le ciel redevint noir. Le scion renvoya sa lumière en direction des cieux et la réceptionna a nouveau. Je me tournai vers Créhelf.

-Au fait, pourquoi le scion fait ça ?
-Il récolte l'énergie céleste.
-Et elle sert a quoi cette énergie ?
-Elle sert de clé mais aussi de traducteur pour pouvoir parler à Arceus.
-Et elle ouvre quoi ?
-Le temple d'Arceus. Que veut tu qu'elle ouvre d'autre ?
-Et où se trouve ce temple ?
-Au sommet du Mt Couronné. Je t'accompagnerai pour ce voyage.
-Merci.
-Vas passer la nuit à Frimapic. On partira demain.
-A demain alors.

Je sortis Roucarnage et montai sur son dos. Il dirigea alors son vol vers Frimapic. « Demain, ma quête s'achèvera. Ça me manquera tout ça. ». Ce que je ne savais pas, c'est que ça allait être beaucoup plus compliqué que ça.