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Le Caninos éveillé de evoli(e)-princess



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Informations

» Auteur : evoli(e)-princess - Voir le profil
» Créé le 26/10/2009 à 18:20
» Dernière mise à jour le 17/08/2010 à 20:14

» Mots-clés :   Aventure   Romance

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1- Naissance d'une nouvelle flamme

Il faisait chaud. J'étais à l'étroit et je n'aimais pas le noir. Mon nez poussa une paroi. Une autre couleur ! Ça brillait. De la lumière ? Je sentis mes pattes bouger et je mis toute mon énergie contre la paroi. Elle se fendilla, mais j'étais épuisé par l'effort. J'entrouvris ma bouche et sortis ma langue dans le peu d'espace que j'avais, puis somnolai légèrement.
Mes forces me revinrent et je me remis à appuyer. La paroi se brisa aussitôt et je basculai en avant. Un matelas doux qui sentait la paille amortit ma chute. Je me sentis piquer par quelque chose, mais j'avais les yeux fermés... Je m'endormis dans l'insouciance.

Quand je me réveillai, j'avais faim et ma fourrure frémissait. J'ouvris pour la première fois les yeux depuis que j'avais brisé la paroi et la lumière m'éblouit. Je battis des paupières et distinguai des couleurs et des formes. C'était encore flou...Je captai des sons et dressai péniblement les oreilles, écoutant, mais ne comprenant pas.

- ... a éclos, si si ! C'est un beau chiot... Belle fourrure... Vaudra cher, appeler... potentiel... éclair jaune... truffe... précoce...
- ... l'air d'avoir faim, ramène la mère...

Je sentis une langue chaude et râpeuse me lécher. J'appréciai immédiatement cette odeur. Des crocs me soulevèrent délicatement et je tendis instinctivement mes pattes sous mon frêle corps. Ils me reposèrent et j'essayai de me tenir debout, mais je m'écrasai mollement et tombai sur le côté. Je me mis à téter du lait et mes forces me revinrent. Abreuvé, mais épuisé, je m'endormis contre le ventre de ma mère. Ce serait elle.

Au bout de trois jours, des mains qui sentaient de multiples odeurs désagréables m'empoignèrent et je me retrouvai quelques instants après sur une litière, comme me l'avait expliqué maman. Je gémis bruyamment, et ce ne fut pas en vain, car ma maman arriva bientôt. Je fronçai les yeux et commençai à distinguer des formes : un pelage roux avec des points rouges qui apparaissaient puis disparaissaient, des lignes noires, comme mon œuf, légèrement tordues.

Maman m'avait dit que j'étais dans un œuf et que mon pelage était jaune comme le sien. Mais nous avions changé de couleur dès la naissance, par prudence.


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« Peu de Caninos ont cette faculté. Les Hommes les appellent shinies. Ceux qui gardent leur couleur sont les plus nombreux, seule une dizaine d'entre nous avons la possibilité de changer de couleur à notre guise. Tu pourras ravoir ta couleur jaune à partir d'un certain niveau d'expérience pour les combats et autre, mais ne sois pas pressée, car c'est à ce moment-là que tu pars normalement, que les humains te testent, » me dit la voix de l'œuf, cette voix qui me berçait quand je bougeais en gémissant.

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Elle s'assit dans la cage. Et moi, je me mis maladroitement debout. Puis je levai une patte et tentai de faire un pas. Mais emporté par mon élan, je trébuchai sur sa patte droite et m'affalai dessus, une légère brillance jaune sur mon museau endolori. Je me blottis contre elle avant de m'assoupir.

Je me mis à rêver : j'étais dans une forêt claire et verdoyante. Je me tenais debout et marchais sur mes quatre pattes d'un rouge feu profond. A la fin de ma promenade sylvestre, je découvrais un lac d'un bleu pur et un Pokémon couché sur une plage de sable au milieu de l'étendue d'eau. Sa fourrure était pourpre, parsemée de traits bleus, avec de petites mèches dispersées sur son crâne ; des rochers reposaient sur son dos et ses yeux étaient fermés. Je courus vers lui et tombai dans l'eau, la tête la première.

Je m'éveillai en sursaut, sur les pattes de ma mère qui me léchait minutieusement la tête. Un autre être bleu se tenait près d'elle, me tournant le dos. Un léger clapotement se faisait entendre devant lui. Avant de distinguer à quoi il ressemblait, maman me prit doucement par les crocs et je m'élevai ainsi dans les airs.

- F'est bon Fymée ??
- Oui, le bain est chaud comme il faut.

Elle me lâcha dans du liquide. Je le mordis vainement, puis goûtai, mais il n'avait aucune saveur. Je me rinçai les gencives et la langue et je retentai l'expérience. Le résultat fut le même. Maman éclata de rire pendant que je cherchais ce qu'était un bain.

Un léger fourmillement parcourut ma fourrure, je me retournai pour la voir et je m'aperçus qu'elle était plus sombre, trempée. Je me sentis mal et gémis, je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Je plongeai la tête dans le liquide et ouvris les yeux. Ça piquait un peu, mais je m'y habituai rapidement. J'ouvris ensuite le museau et essayai de respirer. Mes poumons me brûlèrent. Je remontai à la surface et crachai. Ce qui en ressortit m'effraya : au lieu du liquide, un torrent de flamme apparut.

Maman et le Pokémon bleu en restèrent sidérés. Néanmoins, ma mère me félicita d'avoir utilisé lance-flamme. Je crachai à nouveau, loin d'eux cette fois-ci, mais les flammes furent moins fortes. Des flammèches se dispersent dans les airs tandis que je regardais, déçue. Remarquant de nouveau l'être bleu, celui-ci se sentit obligé de se présenter:

- Je suis un, plutôt une Aquali. Je n'ai pas les mêmes pouvoirs que ta mère, qui est une Pokémon feu comme toi. Je suis Shymée de Poivresel. J'ai rencontré ta mère à Céladopole et nous avons voyagé ensemble. J'ai évolué il y a deux ans à Unionpolis, une année avant notre capture à Féli-cité.
- Nous sommes les meilleures amies ma chérie, ajouta ma mère, nous sommes inséparables en fait. Ce que tu as lancé après lance-flamme, c'est flammèche, l'attaque de base. Et ce que tu as avalé et goûté, c'est de l'eau.
- Merci maman et Shymée. C'est quoi ton prénom, maman ? dis-je, tout en flairant "l'eau".
- Je m'appelle Alna, ma chérie, et toi aussi tu auras bientôt un nom. Je vais t'en donner un. Ne sois pas pressée.

Je lançai alors deux flammes bleues quand maman Alna dit "ne sois pas pressée". Ma plus grande hâte était d'être forte. Je remis ma tête sous l'eau et, respirant un maximum d'eau, je préparai mes flammes. Je remontai à la surface. Ma poitrine me brûlait, mais je tins bon. Maman Alna me demanda alors de lancer une attaque feu puissante. Stockant les flammes dans mes poumons, j'en lançai le moins possible, mais en continue, ce qui produisit un petit lance-flamme.

Elle me demanda alors une attaque de toutes mes forces. Je crachai une étoile de feu et retournai immédiatement dans l'eau. En quelques secondes, mon étoile s'agrandit et je produisis un lance-flamme au centre. Tout explosa, l'air devint brûlant, Shymée sauta dans l'eau et disparut. Je sautai hors de l'eau pour profiter de la chaleur et marchai lentement vers maman, estomaquée.

Un homme pénétra dans la salle. Me voyant debout et admirant les étincelles de mes attaques, il sortit un objet rond et un gros chien gris avec des nuances noires et grises en apparut. D'où venait-il ? Il mordait férocement maman Alna qui me dit alors de m'écarter et de la laisser. Je ne l'écoutai pas et produisit un lance-flamme digne d'un Arcanin.

L'humain ouvrit la bouche, mais moins grand que maman. Il se tenait sur deux pattes et portait des accoutrements fragiles. Il avait un uniforme noir avec des signes roses. Je n'y connaissais rien en lettres. Le "Grahyena" gémit et disparut en un fil rouge vers la balle que l'homme-à-l-uniforme-noir-aux-traits-roses tenait. L'humain recula, une balle dans la main et je le regardai, assis sur la litière. Il appuya sur un bouton et sans que je bouge, une maison grise avec des barreaux me tomba dessus...




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