Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

De l'autre côté du miroir de Vivy



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Vivy - Voir le profil
» Créé le 18/10/2009 à 21:16
» Dernière mise à jour le 24/05/2010 à 18:41

» Mots-clés :   Action   Fantastique   Humour   Présence de transformations ou de change

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
La bande de Jack
Prologue

Porto Verano, le port n°1 de l'archipel Gotho, connaît actuellement de grand troubles sociaux. Les habitants sont divisés en deux groupes inégaux : Les Nobles et les Plébéiens.
Les Nobles composent 35% de la population, ce sont les riches propriétaire des sociétés, ils contrôlent toute la ville, en s'enrichissant sans cesse et en jouissant d'une vie bourgeoise. Quand aux 65% restant, ce sont les Plébéiens, ceux qui sont nés pour travailler pour les Nobles. Ce sont les ouvriers, les pêcheurs, les petits métiers de la rue. Ils vivent dans une très grande misère, dans des taudis minables, même les enfants doivent travailler s'ils veulent manger quelque chose le soir. Les jeunes Plébéiens deviennent des voyous qui vandalisent les rues et souhaitent la fin de cette division sociale injuste.
Le gouvernement a essayé de stopper ce « classement » mais les Nobles ont répondu en bloquant le port, et donc le commerce dans tout l'archipel. Les Nobles contrôlent tout, et les Plébéiens sont de plus en plus désespérés. C'est dans ce contexte que cette histoire va se dérouler.

Chapitre I

Non loin des bas quartiers de Porto Verano, le vieux port gisait. Désaffecté depuis de nombreuses années, les hangars et autre bâtiment s'alignaient devant la mer, malgré leurs fenêtres cassés, leurs portes rouillés, leurs intérieurs sales et couverts de déchets aussi variés que malodorants. Minuit approchait, et les ténèbres recouvraient totalement le vieux port, alors que l'on pouvait encore voir les lumière du port nouveau, et ses innombrables bateau navigant jours et nuits. Un silence de mort régnait ici, il fallait dire que personne n'osait s'y aventurer, ils avait peur de croiser un criminel cherchant une cachette, ou un fantôme vengeur assoiffé de sang et de viande humaine …
Tous d'un coup, un bruit se fit entendre : des pas feutrés, à peine audible, mais qui semblait faire un brouhaha innommable dans le silence pesant de la nuit noire. Une silhouette apparut, elle avança dans l'ombre et pénétra dans un de ces hangars abandonnés et crasseux. Une autre silhouette noire apparut, venant de l'autre côté du port, mais rentrant dans ce même hangar. Plusieurs autres silhouettes rentrèrent en silence dans ce lieux où personne n'avait posé le pied depuis bien longtemps. Dans la bâtisse, un des silhouette sortit un objet puis émit un petit bruit de frottement. Une maigre flamme apparu, sur le bout sulfurisé d'une allumette de mauvaise qualité. Six visages humains apparurent alors, des visages plutôt jeune, nous avions à faire à des adolescent. Il y avait cinq garçons et une fille, tous six des Plébéiens, à la vue de leurs habits délavés et trop petits pour eux. Un des garçons, le plus âgé – j'entends par là qu'il est sur la fin de ses 19 ans – commença à parler, d'une voix rapide et murmurée.
« Bien, je vois que vous êtes tous là, nous allons nous y mettre tous de suite. »
Il prit une profonde respiration, et toussota un peu, l'air vicié des ordures du hangars ne lui plaisait pas. Il se tourna vers le deuxième garçon à sa gauche.
« Michel, dit-il, tu l'as apporté comme convenu ?
- Oui, répondit le désigné, ça n'a pas été une mince affaire, mais je l'ai !
- Dans ce cas, on peut y aller. JR, tu restes ici avec les nouveaux et tu leur explique le plan.
- D'accord ! répondit celui-ci. »
Le meneur jeta l'allumette à terre et l'éteignit de la semelle de sa chaussure. Ensuite il partit, accompagné du dénommé Michel et d'un autre garçon. Les trois autres restèrent une minute dans le silence, puis le dénommé JR parla.
« Alors comme ça vous êtes les deux nouveaux. J'aimerais d'abord vous demander une chose, vous n'êtes pas obligé de répondre. Pourquoi nous rejoindre ?
- C'est simple, déclara le garçon, je veux pourrir la vie aux Nobles, parc'qu'ils ont pourri la mienne !
- Même chose pour moi, déclara la fille.
- D'accord, dit JR, alors je vais pouvoir vous expliquer ce qu'on va faire. On a trouvé où le maire gare son auto, et on va la lui bousiller, ça lui fera les pied !
- Et l'alarme, s'exclama la fille, il doit bien y avoir une alarme sur sa bagnole !
- T'inquiète ! On va seulement lui crever les pneu et la taguer, ça ne déclanchera pas l'alarme ! Au fait, vous vous appelez comment ?
- Cindy !
- Arnold !
- OK, et moi je m'appelle Jean-Raoul, mais faut m'appeler JR. C'est comme avec notre meneur, il s'appelle Jackie, mais vous devez l'appeler Jack, sinon il vous fera votre fête !
- Au fait, se demanda Arnold, pourquoi on reste là ?
- Ils sont parti vérifier si la bagnole est bien en place, ils vont revenir nous chercher. »

Ils attendirent un quart d'heure avant de voir revenir le chef de la bande, seul. En silence, sur le seul mot « Allez ! », il les firent quitter le hangar pour se fondre dans la nuit. D'un pas assuré, il les conduisit à travers la ville basse vers la ville haute, le quartier des Nobles. Il finirent par entrer discrètement dans un parking souterrain, où ils trouvèrent la voiture ainsi que les deux garçons restés près du véhicule.
« Voilà, dit-il, je compte sur vous pour déchaîner votre talent artistique ! Hé hé ! Moi, je vais voir si personne ne vient.
- Je m'attendais à ce que la bagnole soit un peu mieux gardée, dit Arnold.
- En fait, c'est sa voiture personnelle. Sa voiture de fonction est impossible à atteindre !
- Ca ne prendra pas trop de temps, j'espère, dit la Cindy, mes parents se lèvent très tôt.
- Je doute qu'ils se lèvent avant 4 heures du mat' !
- Ah oui, désolé !
- Pfff… Imbécile ! »
C'est sur cela qu'il s'éloigna, pour atteindre l'entrée du parking. Les autres se mirent au travail, la chose que Michel devait se procurer était un carton avec des bombes de peinture, pour taguer la voiture. Comme il y en avait 3, les nouveau n'en eurent pas.
« Vous avez apporté ce qu'on vous avait demandé ? demanda JR.
- Oui, répondit Arnold, voilà mon aiguille. C'est pour crever les pneus, n'est-ce pas ?
- Exact ! C'est vous qui crèverez les pneus … Hé, Cindy ! Réveille-toi !
- Oups ! »
Elle était en train de regarder dans la direction de l'entrée du parking, l'air pensive. C'est JR qui parla :
« Qu'est-ce qu'il y a ?
- Non, rien …
- Qu'est-ce que t'as ?
- C'est quoi son histoire, à ce Jack ?
- C'est lui qui a le plus lourd passé d'entre nous. Il y a cinq ans, son père s'est fait renvoyé de son usine, son patron n'a pas aimé sa nouvelle coupe de cheveux. Naturellement, il a envoyé l'affaire en Justice, mais le Juge était un Noble, et s'est mis tout de suite du côté du patron, on n'a pas crû son père. Puis il a essayé de se tuer, trois fois, et depuis il est en dépression. Sa mère a dû trouvé un petit boulot pour qu'ils puissent se nourrir. Et un jour un Noble s'est ramené près de sa pauvre échoppe et il l'a démoli avec son pokémon. Jack s'est ramené et il lui a foutu son poing dans la face. Après il s'est enfui. Maintenant il ne revient jamais chez lui, il change de lit tous les soirs. Il n'aime plus rien, il n'aura de répit que lorsque la ville haute tombera en ruine.
- T'es sérieux, s'exclama Arnold.
- Ouais, dit JR en commençant son tag, d'ailleurs, je vous conseille de ne jamais lui en parler, en fait vaut mieux ne pas lui parler du tout. Un rien risquerait de l'énerver.
- C'est triste pour lui, dit Cindy, mais ça doit l'être aussi pour ses parents.
- Pardon, demanda JR en arrêtant son tag sur un « FUC », j'ai entendu dire que ses parents n'ont jamais voulu le voir revenir, je crois qu'ils s'étaient résigné. Quels idiots ! »
Il reprit son « œuvre » et rajouta un K puis un NOBLES. Pendant ce temps les deux autres s'appliquaient à dessiner un homme faisant un bras d'honneur sur le capot et les nouveaux crevèrent les pneus de la magnifique voiture. Cela dura un quart d'heure. Après quoi ils retournèrent à l'entrée où attendait leur chef. Il leur donna l'ordre de rejoindre le hangar en se séparant en deux groupe, il prit avec lui Cindy et JR.
Ils commencèrent leur chemin de retour quand soudain Cindy, derrière les deux autres trébucha et fit tomber ses compagnons comme des dominos. Jack jura très violemment, il s'approcha de Cindy, il avait l'air très en colère.
« Je suis déso…
Elle n'eu pas le temps de terminer sa phrase que Jack lui donna une violente gifle sur la joue. Elle retomba par terre sur le coup.
« Espèce d'idiote, tu ne peux pas faire attention ?! Je ne sais pas ce qui me retient de te …
- Que faites-vous ?! »
Jack se retourna pour voir d'où venait la voix, il vit une dame, plutôt âgée, avec un azurill à côté d'elle.
« Ne te mêle pas de nos affaire, Mémé, passe ton chemin.
- Non, dit-elle, je ne sais pas ce qu'elle a fait, mais elle ne mérite pas ce sort !
- Je fais ce que je veux ! »
Il se retourna vers Cindy, toujours à terre, et leva son pied. Mais il sentit soudain une violente douleur dans son dos, à tout hasard, il passa sa main dans son dos. Il agrippa quelque chose.
« Azuuuuril !
- Toi ! dit Jack à l'attention du pokémon, tu n'aurais pas faire ça ! »
Il saisit le pokémon par la queue et l'envoya valser contre un mur. Il se rapprocha de ce mur et pris de nouveau la pauvre créature. La vieille dame émit un cri d'horreur devant tant de violence, elle demanda d'arrêter, mais Jack continua à maltraiter l'azurill.
« Et toi, dit-elle à l'adresse de JR, arrête-le ! C'est pas ton copain ?!
- T'avais qu'à nous laisser tranquille, vieille mégère !
- Mon Dieu ! Aucun pour racheter l'autre ! Je ne vois pas d'autre solution … »
Elle claqua ses doigts un violent flash lumineux se répandit dans la rue, lorsque les deux jeunes hommes purent voir à nouveau, un aura jaune entourait la femme.
« Co … Comment avez-vous fait cela ?!
- Je ne suis pas une vieille mégère, j'ai de puissants pouvoirs magiques. Je vous donne une dernière chance de partir, sinon je devrai vous donner une leçon de respect et de tolérance.
- Je n'ai pas plus peur des vieilles dames que des pseudo-sorcière de pacotille. Vous ne méritez pas d'être respectée, pas plus que cette fille minable ! »
Il illustra son mépris en crachant à terre. La dame fronça les sourcils et récita une sorte de formule incompréhensible, avant de claquer des doigts. Une nouvelle fois un flash lumineux éblouit Jack et son compagnon. Puis il eut une sensation d'aspiration puis des vertiges.
Ensuite il perdit connaissance.