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Le blog du Comité
de Comité de lecture

                   


Le Comité de lecture est honoré de vous présenter son blog, où vous pourrez découvrir sous peu les nouvelles fanfics parues, mais aussi diverses animations.

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Fanfic validée : D'ombre et de sang, Livre I : La Grande Guerre Primale (15/06/18)
Bonjour à tous !

Nouvel article pour vous informer de la parution d'une fanfiction créée par Serian Norua :

  • D'ombre et de sang, Livre I : La Grande Guerre Primale

    "An 13 520.

    L'humanité a passé un cap. Technologiquement, socialement, spatialement, elle n'est plus la même. Elle s'est déportée dans un nouveau système, afin de survivre à sa propre action destructrice, mais rien ne va. L'empire est plus puissant que jamais, et le futur est chaque jour plus sombre. Que sont devenus les droits des Hommes et des Pokémon ? Était-ce vraiment la finalité à laquelle nous devions aspirer ?

    On parle de paix mais l'on se sait en guerre. On parle d'argent mais l'on ne peut se nourrir. On parle de bonheur mais nous sommes malheureux. On parle d'espoir mais tout est perdu. Dix mille ans ne furent pas assez pour atteindre l'âge d'or auquel nous aspirions. Nous n'avons fait que nous enfoncer.

    Mais tout pourrait bientôt changer. Pour le meilleur comme pour le pire, ce n'est que le début.

    Attention, fanfic sombre. Peut ne pas convenir à tout le monde.
    Bien que ne nécessitant pas d'accès restreint, il est conseillé d'avoir une certaine maturité.



Bonne lecture !

Le Comité de Lecture
Article ajouté le Vendredi 15 Juin 2018 à 21h41 |
0 commentaire
Fanfic validée : Double croche [O-S] (08/06/18)
Bonjour à tous !

Nouvel article pour vous informer de la parution d'une fanfiction créée par Dr#Reshini :

  • Double croche [O-S]

    "Bon. Eh bien bonjour ou bonsoir. Pour être tout à fait franc, je ne pensais pas republier une fic de sitôt, sans contexte particulier tel un concours ou un événement d'écriture. Mais le fait est qu'au moment où je publie cette fic, j'écris beaucoup. Des petits textes, des plus longs. Comme celui-là, qui n'était à la base qu'une minuscule idée, couchée sur le papier de façon très directe, tellement qu'elle s'en est épaissie.

    Je ne vais pas parler de l'histoire en elle-même, je ne saurais pas résumer ça. Il faut voir ce texte comme une nouvelle, une petite nouvelle d'un recueil. Je vais plutôt parler de l'univers, brièvement. Un univers centré davantage sur la musique, en la présence du jazz. J'adore imaginer des histoires dans un univers de musique, de faiseurs de musiques, de joyeux saltimbanques allumés, de génies d'opéras, et j'en passe. Le jazz est une des branches qui m'attirent le plus dans toute la foison de musique qui existe, puis comme pour embrasser toutes les causes, je citerai Duke Ellington : "Le jazz, c'est toute la musique."

    Le titre donc, à forte connotation musicale, fait écho à la principale trame de l'histoire, que vous découvrirez en lisant.

    Je préviens d'ailleurs par avance mais, je ne considère pas de filtre au sujet du langage, donc certains mots peuvent ne pas plaire, mais je pense que c'est important d'utiliser ces mots, cela fait partie de la construction de mon écriture, de mon poiein.

    Je remercie d'avance celui ou celle qui validera cette fic (cc Klo keur <3), en espérant qu'elle le soit (ce qui est le cas puisque vous lisez ces lignes). Je poste en freestyle, sans aucun retour (sauf celui de Klo du coup mdr), alors je me sens comme une personne vivant dangereusement. Ne faites pas ça, les enfants. Don't do that, kiddos.

    J'espère que vous passerez une agréable pause en lisant cette histoire !

    Le Reshi.



Bonne lecture !

Le Comité de Lecture
Article ajouté le Vendredi 08 Juin 2018 à 08h23 |
1 commentaire
Drabble #10
Bonjour à tous !
Avec un jour de retard, voilà le premier drabble de ce mois de Juin ! Nous espérons comme toujours voir vos participations pour cette animation !

Rappel des règles


Les Drabbles sont de courts exercices littéraires avec pour contrainte un nombre limité de mots, axés autour d'un thème donné.

Le nombre maximum de mots est limité à 100 maximum (vous êtes bien entendus autorisés à faire moins). Il n'y a pas de contrainte de temps, en cela, les auteurs peuvent prendre autant de temps que nécessaire afin de rédiger leur petit écrit.

Les drabbles correspondant au thème doivent être publiés directement en commentaire de cet article, en utilisant la balise en gras ( [b*] texte [/b*], sans les étoiles), afin de les différencier des autres commentaires qui pourraient être publiés sur l'article.

Comme c'est un exercice très court, il n'est pas limité à l'univers de Pokémon en particulier, bien qu'une référence au fandom soit toujours appréciée.

Il est recommandé de soigner son orthographe et d'éviter tout abus de langage, ainsi que tout abus dans l'utilisation des balises.

Le thème de ce Drabble !


Le thème de ce Drabble est donc ...

Balade en mer.
Laissez libre cours à votre imagination en une centaine de petits mots, sur ce que vous inspire ce thème !

Comme toujours, amusez-vous bien et n'hésitez pas à dire votre ressenti à la fin de votre écrit !
Le Comité de Lecture
Article ajouté le Jeudi 07 Juin 2018 à 16h47 |
11 commentaires
Drabble #9
Bonjour à tous !
Et voilà le dernier drabble du mois de mai ! Comme toujours, nous avons hâte de lire vos participations !

Rappel des règles


Les Drabbles sont de courts exercices littéraires avec pour contrainte un nombre limité de mots, axés autour d'un thème donné.

Le nombre maximum de mots est limité à 100 maximum (vous êtes bien entendus autorisés à faire moins). Il n'y a pas de contrainte de temps, en cela, les auteurs peuvent prendre autant de temps que nécessaire afin de rédiger leur petit écrit.

Les drabbles correspondant au thème doivent être publiés directement en commentaire de cet article, en utilisant la balise en gras ( [b*] texte [/b*], sans les étoiles), afin de les différencier des autres commentaires qui pourraient être publiés sur l'article.

Comme c'est un exercice très court, il n'est pas limité à l'univers de Pokémon en particulier, bien qu'une référence au fandom soit toujours appréciée.

Il est recommandé de soigner son orthographe et d'éviter tout abus de langage, ainsi que tout abus dans l'utilisation des balises.

Le thème de ce Drabble !


Le thème de ce Drabble est donc ...

Cache-cache.
Laissez libre cours à votre imagination en une centaine de petits mots, sur ce que vous inspire ce thème !

Comme toujours, amusez-vous bien et n'hésitez pas à dire votre ressenti à la fin de votre écrit !
Le Comité de Lecture
Article ajouté le Mercredi 30 Mai 2018 à 15h06 |
4 commentaires
Speed'fic - Mai 2018
Bonjour à tous !
Vous retrouverez dans cet article les Speed'fics réalisées par les auteurs en Mai

Speed'fic du 21 mai


Thème : La disparition.

Participants : Vocalume, MissDibule, Biditchoun, Dr#Reshini.

Participation de Vocalume
Un mètre. Encore un autre. La créature rampe lentement, fournissant un effort plus grand à chaque mouvement. Dérouler son corps, le replier, avancer, recommencer… Le geste, si aisé d’habitude, l’épuise plus que de raison aujourd’hui. Sa peau déjà craquelée s’use contre la terre sèche et les quelques brins d’herbe qui y croissent. Elle a perdu sa jolie couleur bleu ciel, qui rend le Pokémon si recherché d’ordinaire, et est désormais dure et grisâtre.

Lui continue de ramper. Pourquoi ? Il serait tellement plus simple de s’arrêter, s’allonger là, et laisser les choses se faire… Mais son instinct lui souffle de continuer ; il ne peut pas faire autrement. Alors il persiste, il avance. La sensation est de plus en plus intense. Il est à l’étroit, l’impression d’être retenu prisonnier d’un carcan qui se resserre toujours plus sur lui…

Tout a commencé tôt dans la matinée. Il a eu cette drôle d’impression dans son corps, comme une très légère pression, à peine gênante. Il s’est dit que ça allait passer, et il a commencé à se mettre en mouvement pour sa promenade quotidienne. Mais ça n’est pas passé. Au contraire, ça n’a fait qu’empirer. Alors que la sensation tournait presque à la douleur, il a commencé à apercevoir sa peau. Elle s’était ternie ! Son beau bleu s’était sali, certaines de ses écailles semblaient se détacher… Son ressenti au contact du sol n’était plus le même, comme si sa peau était devenue rêche. Mais il a continué…

C’est presque insupportable désormais. Il sent une pression terrible l’étreindre, ne comprend plus ses sensations au toucher, continue à avancer sous la chaleur écrasante de la mi-journée, de plus en plus déboussolé. Ses écailles s’effritent au contact du sol, c’est un miracle s’il ne saigne pas… La douleur psychologique s’ajoute à la physique, à la vue de son corps si doux désormais râpeux, de son ventre immaculé désormais abimé, de son bleu si pur désormais corrompu. Il souffre. Il a l’impression que chacun de ses os, de ses organes, pousse avec force contre sa peau, et qu’il va finir par exploser, se répandre en mille morceaux dans l’herbe. Au moins, ce serait fini…

Il n’ose même plus espérer que la douleur reflue désormais, il n’ose plus espérer le salut. Il continue juste d’avancer. Un mètre, encore un autre… Eh ! Serait-ce un effluve familier qui vient de se faufiler sous ses narines ? Oui, c’est ça ! Pris d’un regain d’énergie, le Pokémon redouble d’efforts pour traîner son corps serpentin toujours plus loin. L’herbe se fait de plus en plus fraîche et verte sous son ventre. Il y croit, il va y arriver, il… il brûle ses dernières forces sur ces quelques mètres. S’effondre, incapable du moindre mouvement, au pied du lac qu’il a finalement réussi à atteindre. Il fait doux ici, il fait frais… L’eau glougloute agréablement à ses oreilles. Il parvient à apercevoir un Couaneton qui clapote indolemment non loin de là avant que ses yeux ne se ferment. Le bruit d’une cascade au loin ; ou s’agit-il seulement de son imagination rendue délirante par la douleur ? Il ne sait pas, il ne sait plus. Tous ses muscles se relâchent ; s’il doit en finir maintenant, sans savoir pourquoi, à quelques jours seulement de sa naissance, au moins ce sera dans un endroit apaisant… Avec un Couaneton, c’est mignon les Couaneton… Plus rien n’existe que cette pensée.

Plus rien n’existe… Ni la douleur ! Le Pokémon réalise subitement qu’il se sent soudain frais et libre, libre de cette insupportable pression. Il peine d’abord à y croire. Serait-il mort ? Il tente d’abord de bouger très légèrement sa tête, puis son corps… et y parvient sans difficulté. Le mouvement se fait avec une fluidité et une légèreté jamais ressenties auparavant. Alors il ose ouvrir les yeux.

Ô surprise ! Devant son regard émerveillé se meut un corps grandi, sur lequel se reforme à peine une peau nouvelle et sublime, d’un bleu éclatant. Alors la créature laisse éclater sa joie, se met à gambader dans tous les sens, profite de sensations aussi pures qu’à sa naissance — à la différence que son corps est sensiblement plus long. Tout occupé qu’il est à crier sa joie au Couaneton stoïque sur le lac, il ne prend pas garde à la carcasse grise et vide échouée au bord de l’eau, juste là où il s’était allongé. Il est là, il est CONTENT ! Il ignore que le phénomène se reproduira bientôt, et même s’il le savait, il n’en prendrait pas garde à l’instant présent. Sa peau est douce et neuve, ses écailles reluisent, et il est plus grand et souple que jamais

Plus tard dans la journée, un peu calmé après ce moment d’euphorie, le Minidraco méditera sur la disparition de sa peau. La première d’une longue série.


Participation de MissDibule
« Vous avez trouvé un vieux journal ! Souhaitez-vous le lire ? »

OUI
->NON

Sauvegarde – « Voulez-vous sauvegarder la partie ? »

->OUI
NON

« Sauvegarde en cours… N’éteignez pas la console. La partie a été sauvegardée ! »

« Vous avez trouvé un vieux journal ! Souhaitez-vous le lire ? »

->OUI
NON

« Vous commencez à lire le vieux journal rapiécé que vous venez de trouver… »

“Je suis… Non, ce serait un peu compliqué – en fait, beaucoup trop compliqué – de vous expliquer QUI je suis. Pourquoi ? Parce que je ne sais même pas exactement CE que je suis. Avant, oui, c’était simple. Je m’appelais Lilie. Peut-être que c’est toujours le cas, en fait. Je n’en sais trop rien. De toute façon, un nom n’a plus aucune valeur maintenant. Notre monde n’en a plus que faire. Enfin, notre monde ou ce qu’il en reste.

Laissez-moi vous expliquer comment j’en suis arrivée là… Je suis née à Alola, un archipel composé de quatre îles naturelles et une île artificielle, appelée le Paradis Aether. C’est sur cette dernière que j’ai passé la plus grande partie de mon enfance, avec ma mère, Elsa-Mina, mon père, Mohn, et mon grand frère, Gladio, ainsi que tous les autres membres de la Fondation Aether. Qu’est-ce qu’ils me manquent, tous…

Mais passons. Mes parents étaient de grands chercheurs qui étudiaient les Ultra-Chimères, des créatures étranges vivant dans un monde différent bien du nôtre : l’Ultra-Dimension. Il est possible de passer d’un univers à l’autre via un portail appelé Ultra-Brèche. Quand j’étais petite, tout allait bien…Mes parents faisaient leurs recherches ensemble, aussi amoureux qu’au premier jour. Gladio et moi étions heureux également.

Jusqu’à ce que mon père soit aspiré par une Ultra-Brèche. Rien n’a plus été pareil depuis ce jour.

Mère ne l’a pas supporté. Elle est devenue comme possédée. Elle était de plus en plus obnubilée par ses satanées brèches et les créatures qui se trouvaient derrière. J’ignore encore si la disparition de Père l’avait rendue folle au point de tenter l’impossible pour le récupérer, ou si elle était simplement déraisonnablement fascinée par les Ultra-Chimères.

Les recherches de Mère ont alors pris une tournure sinistre. Elle n’avait plus la moindre compassion. Elle a cryogénisé des Pokémon pour son bon plaisir. Elle a pratiqué d’horribles expériences sur certains et en a fait souffrir d’innombrables autres. Je n’ose continuer cette liste… Elle était devenue un véritable monstre.

Gladio et moi avions décidé d’agir. Nous ne pouvions laisser Mère maltraiter ces innocents Pokémon plus longtemps. Bien étrangement, nous ne nous étions pas concertés, mais nous avions eu la même idée : emmener les sujets de laboratoire loin de ce « Paradis » morbide. Mon grand frère a donc tout d’abord fui avec Type:0, un Pokémon créé dans l’unique but de pouvoir combattre les Ultra-Chimères. D’après Gladio, Mère se serait inspirée des légendes anciennes qui décrivent notre Dieu Arceus pour le concevoir.

S’inspirer du Dieu créateur… La mégalomanie de ma pauvre mère n’avait plus de limites. Inutile de se demander pourquoi l’humanité s’en est retrouvée châtiée ainsi.

Toujours est-il que, peu après, ce fut mon tour de déserter la maison. Bien sûr, comme prévu, je ne suis pas partie seule. J’ai emmené avec moi Doudou, ou plutôt Cosmog, un frêle petit Pokémon ayant jadis appartenu à la famille royale. C’est sans doute lui qui a le plus souffert des actes de Mère. Tout ça parce qu’il serait capable d’ouvrir des Ultra-Brèches…

On n’a jamais su si c’était vrai, que Cosmog avait un tel pouvoir. Si cette fragile petite boule de fumée était capable de bien plus qu’au prime abord… Non, on ne l’a jamais su, car, à partir ce moment, tout a empiré.

J’ai fait la connaissance du très gentil Professeur Euphorbe et de sa femme, le Professeur Pimprenelle. Ils ont accepté de m’héberger, et de garder le secret sur Cosmog, ou, comme j’aimais l’appeler, Doudou. Le Professeur m’a ainsi permis de rester à ses côtés, en tant que son assistante. J’étais à l’abri des sbires de Mère qui rôdaient un peu partout, prétendant vouloir faire le bien. La Fondation Aether avait en effet réussi à créer des liens privilégiés – et top secrets – avec la Team Skull, supposée être son ennemie jurée.

Malheureusement, pendant tout le temps que j’ai passé à l’ombre, je n’ai rien pu faire pour Doudou. J’étais encore plus fragile que lui, quand j’y repense. Un jour, il s’est fait attaquer par des Piafabec. Je n’ai rien pu faire. Il a voulu utiliser son pouvoir pour se défendre, et le pont sur lequel il était s’est brisé… Si Tokorico, le gardien de l’île, n’était pas intervenu, je n’ose songer à ce qui aurait pu se passer…

Seule le Professeur Pimprenelle, qui travaillait au Centre de Recherche Interdimensionnelle, aurait pu me venir en aide. Mais je ne voulais pas l’impliquer là-dedans… Ni qu’elle fasse des expériences sur Doudou. Si j’avais su que cette erreur allait me coûter aussi cher, j’aurais osé… Au fond, tout est de ma faute. On pourrait argumenter que c’est celle de Mère, mais après tout, je n’ai rien fait pour empêcher ses machinations, contrairement à mon frère qui est allé jusqu’à infiltrer la Team Skull pour découvrir leurs objectifs.

J’ai laissé Mère faire. J’ai passivement contribué à la mise en place de son plan diabolique. Ce qui explique la punition divine qui s’est abattue sur moi. Lilie, la bonne à rien. Je ne sais pas ce que j’attendais. Peut-être qu’un héros ou une héroïne sortie de nulle part arrive et résolve la situation à ma place ? Quelle naïveté, ma pauvre… Ce genre de choses n’arrive que dans les histoires pour enfants. Mais après tout, une enfant, c’était ce que j’étais… Non pas que cela excuse ma lâcheté.

Comment tout cela s’est-il terminé ? De la pire façon qui soit, je dirais. Mère est parvenue à me retrouver. Elle m’a arraché Doudou. Puis elle a mis son plan à exécution. Elle a usé et abusé du pouvoir de la pauvre créature pour ouvrir toujours plus d’Ultra-Brèches. Avec à ses côtés le très puissant Guzma, chef de la Team Skull, personne n’a réussi à l’arrêter. Elle a ouvert des centaines de portails juste sous mes yeux, jusqu’à…

Jusqu’à ce Doudou meure d’épuisement. La tristesse que j’ai ressentie est impossible à décrire avec des mots. Je ne pouvais croire ce qui était en train de se passer. Mais il était bien là, le corps sans vie de ce petit Pokémon que je n’avais même pas réussi à protéger.
Tout était de ma faute. J’ai versé toutes les larmes de mon corps. En vain, bien sûr.

Puis, Mère a souri. Son sourire n’avait plus rien d’humain. Déjà possédée par l’esprit, elle l’était à présent par le corps : une entité appelée Zéroïd venait de la parasiter, et ce pour toujours.

De la même façon, les milliers de congénères de Zéroïd se sont échappés des brèches et sont allés parasiter la planète entière.

Les humains n’étaient pas de taille à lutter contre une telle invasion. La très grande majorité d’entre eux s’est fait parasiter. La Terre compte désormais une moitié de Chimères-Hommes, une autre moitié de Pokémon, et aussi…

Une infime poignée d’humains encore sains, qui constituent une famélique rébellion. Une famélique rébellion menée par une jeune femme d’une vingtaine d’années sans doute encore moins humaine que les créatures qu’elle combat.

Elle s’appelle Lilie, d’ailleurs c’est elle qui écrit ces mots à cet instant. Pourquoi ? Pour garder une trace de cette lutte sans espoir. Mais surtout pour vous prévenir. Vous prévenir de la disparition.

La disparition de quoi ? De l’humanité. Des émotions. Du monde. De tout, mais surtout... De la disparition de Lilie.“

« Le texte s’arrête là… Une impressionnante tache de sang souille la dernière page du journal. »


Participation de Biditchoun
Ptiravi par-ci, ptiravi par-là.

À la pension pokémon, les bébés couraient dans tous les sens. Plein de petites boules roses partout, qui, ensemble, faisaient une belle cacophonie de cris. Le couple de la pension les regardait en silence, en se disant qu’ils ne regretteraient d’avoir choisi leur métier.
Tout à coup, toutes les petites bestioles se rassemblèrent dans un coin, d’un air secret. Mais que faisaient-ils ? Dans un autre contexte, on pourrait se croire face à une équipe de football américain juste avant un match. Tous faisaient de petits couinements chuchotés, comme s’ils souhaitaient se communiquer des messages secrets de contenu secret à l’aide d’un moyen pas secret.
Brusquement, la formation fut rompue. Ils se tournèrent tous vers le couple, avec un regard maléfique sur le visage. Ils se mirent à courir en direction des deux humains, criant en disharmonie dans une nouvelle cacophonie des plus totales, et les deux humains furent ensevelis sous ce tsunami, alors que les pokémons leur faisaient des chatouilles, papouilles et autres câlins à qui mieux-mieux.
Enfin, quand tous furent fatigués du jeu, il se pelotonnèrent les uns contre les autres afin de dormir. Il était tard déjà, et le lendemain allait être une autre belle journée.
Le couple se dit qu’il était peut-être temps pour lui aussi d’aller se coucher. Il prit tout de même le temps de se préparer une tisane, puis de la boire, tout en écoutant de loin les respirations de la colonie de choses endormies qui habitait leur domaine. Enfin, la fatigue se fit sentir, et il monta se coucher.

Le lendemain, comme d’habitude, le couple fut réveillé par des cris de ptiravis. Mais cette fois, ils ne ressemblaient pas aux cris de joie habituels. Une certaine anxiété, si c’était possible, semblait provenir de la pièce d’à côté.
Inquiet, il se dépêcha d’aller voir ce qu’il s’y passait. Au milieu de la pièce se tenait l’une des boules, qui pleurait. Les autres tentaient tant bien que mal de consoler, mais rien ne semblait fonctionner. Les ptiravis semblaient penser que c’était la fin du monde, qu’ils allaient tous mourir, tellement ils étaient abattus.
Le couple s’approcha. Il se fraya un chemin à travers la foule, puis s’assit à côté de la source de larmes. Cette dernière releva son visage vers lui, tout en lui montrant sa poche ventrale. Le caillou qui y traînait habituellement avait disparu.
Le couple se regarda, sachant déjà ce qu’il allait faire. Il tapa deux fois dans les mains, pour réclamer l’attention de la horde. Il annonça alors ce que tout le monde savait déjà, mais aussi la marche à suivre : le caillou était forcément pas loin, si tout le monde donnait du sien pour le chercher, on finirait forcément par le retrouver.
Branle-bas de combat !
Tous les ptiravis se mirent en rang devant le couple, d’un air très sérieux. On aurait pu dire que leur vie en dépendait. Chacun leur tour, ils se firent assigner une zone de recherches, et ils se mirent au travail avec gravité.

Quelques heures plus tard, il fallut pourtant se rendre à l’évidence : le caillou était introuvable. D’un air désolé, le couple annonça qu’il était temps de la sieste. Avec reluctance, les boules arrêtèrent leur activité d’un air morne. Celle à laquelle il manquait le caillou était à nouveau au bord des larmes.
Malgré tout, à part la dernière évoquée, tous eurent l’air de parvenir à dormir. Elle vint se pelotonner sur les genoux du couple, laissant libre cours à l’eau de quitter ses yeux. Le couple, un peu désemparé, tentait tant bien que mal de la réconforter, susurrant des mots doux et caressant sa tête.
Enfin, au bout d’un moment, elle s’endormit. Le couple ne savait pas trop quoi faire. Puis, enfin, il eut la bonne idée : pourquoi ne pas aller chercher dehors un autre caillou ? Après tout, il y avait une rivière pas loin, la possibilité qu’il s’y trouve des cailloux ovales devrait être assez grande, non ?
Alors, le couple partit pour la rivière.

Quelques heures plus tard, le couple n’était toujours pas revenu. La horde de petits monstres avait eu le temps de sortir de sa sieste, et tous étaient inquiets de la situation. L’un d’eux eut alors une idée : et si on partait à sa recherche ? Comme ça, en même temps, on peut trouver un caillou, et ça ferait d’une pierre deux coups !
Tous approuvèrent, et tous partirent à leur tour.

Quand le couple, enfin, parvint à trouver un caillou de la bonne forme à côté d’un étrange puits, il s’en revint au domaine de la pension, contrairement à Vincent dans le pré. Quelle ne fut pas sa surprise de le retrouver vide !
Inquiet, il vérifia que le mot épinglé à l’entrée notifiant leur absence aux dresseurs de passage était toujours là, puis retourna dehors aussi vite que possible, afin de rassembler le troupeau.
Ce dernier s’était séparé avec autant d’organisation que la publication des drabbles était ponctuelle, et presque aucun ptiravi ne savait encore où il était. Mais heureusement, leurs petites pattes ne leur permettaient pas de courir vite et loin, et au bout de quelques heures de cris et autres appels, tous furent réunis à la pension.
Mais là n’était pas le meilleur. Le couple réunit tout le monde, fit un peu la morale au troupeau, lui signifiant qu’il ne fallait surtout pas sortir seul. Enfin, il offrit le caillou trouvé au ptiravi qui en manquait.
Le visage de ce dernier s’illumina. Il pleurait de joie, et tout le troupeau couinait de joie. Enfin, au bout de quelques temps de réjouissance, tout le monde partit dormir.

Le lendemain, le couple ne fut pas réveillé par l’habituel piaillement du matin. Tout était silencieux. Inquiet pour la deuxième journée de suite, il passa l’entrebâillement de la porte. Le troupeau était bien là, en cercle, comme la veille juste avant le tsunami de papouilles. Un peu rassuré et curieux, le couple les regarda. Lentement, chaque créature se retourna. Chacune avait les yeux rouges. Un spiritomb flottait au-dessus de leur tête.
Le couple prit peur, mais c’était trop tard. D’un seul corps et mais toujours en silence, il se prit une nuée de bêtes assoiffées de sang. Les patounes s’enfonçaient avec force dans le foie, brisait les os du crâne avec un craquement sinistre.
Depuis ce jour, la pension ne fut plus fréquentée.


Participation de Dr#Reshini
Lasciate ogni speranza, voi ch'entrate. Cette phrase est entrée dans ma tête pour y remplacer l'espérance.

Qui suis-je ? Je ne sais pas. Ou plutôt je ne le sais plus. Le grand à côté de moi me l'a dit : "Tu as su qui tu étais, mais désormais plus." Le grand à côté de moi me l'a dit, je ne sais plus parler, alors je répète les mêmes choses inlassablement, puisque peu on possède, beaucoup on l'utilise. Le grand à côté de moi me l'a dit, lui il est sorti déjà, et il connait le monde que j'ai quitté.
Il me peint les montagnes qui percent la courbe voluptueuse et sensuelle de la Céleste azurée, il me traduit les bruissements des feuilles vertes qui se tachent de jaune à l'arrivée de la Tombée, il me raconte les moments qui ont fait choir la suprématie du temps et qui ont gravé leur empreinte sur le marbre du monde. En outre, il me remémore ce qui ne me reviendra plus. Qui suis-je ?

Si ce n'est qu'un être hors du monde, hors du savoir. Hors de lui. Je me trouve dans cette stase étrange et oblongue, qui déforme ce qu'on pourrait appeler mes sens. Observe t-on vraiment si on est plongé dans un noir infini ? Entend t-on vraiment si les murmures qui nous oppressent résonnent seulement dans notre tête ? Peut t-on réellement sentir l'incarnation de la vie si aucune matière ne nous entoure ? Peut t-on vraiment goûter aux délices de l'amour si nous sommes seul ? Le néant n'incarne que ma propre disparition de ce monde.
Etais-je vivant dans mon ancien monde ? Est-ce que ma vie avait une finalité, un propos ? Est-ce que ma présence dans ce ici a un but également ? Mon moi a disparu, je suis disparu de moi-même, qui ne suis plus moi. Et je tourne en rond dans mon esprit.
Le grand à côté de moi me l'a dit, j'ai connu l'amour de la Toute-Mère qui est tout ce qui est et qui fait tout ce qui fait. J'ai connu l'amour de ses fruits et de ses rejets, car l'amour est le flux de vie en chacun de nous. Je ne suis plus en vie, du moins c'est ce que j'en ai conclu.
Le grand à coté de moi me l'a dit, il n'est pas à côté de moi, il est comme moi, qu'il me dit. A quoi ressemble t-il ? Je ne sais pas. Comment pourrais-je le savoir ? Il est comme moi qu'il me dit, il ne le sait pas non plus. Moi je ne pense pas qu'il soit comme moi, moi qui suis disparu de moi-même. Comment quelqu'un d'autre peut-il être comme moi qui suis disparu de lui-même ? C'est impossible. Et c'est pour ça qu'il a disparu lui aussi.

J'ai perçu la lumière, mais elle ne vient pas près de moi, elle vient près de lui, je le sens, je comprends enfin ce qu'est sentir quelque chose, et je ne sais point par quel miracle je le sais. Mais je le sais, je sens quelque chose et la lumière vient pour lui. Alors, à ce moment-là, il disparait. Et je me suis rendu compte que je ne suis plus seul tandis qu'il disparait. Car contre toute attente, la lumière vient pour moi aussi. Je prends peur. Pourquoi ? Maintenant que je ressens, pourquoi devais-je avoir peur ? Parce que pour la première fois depuis longtemps, je sais que je vais vers l'inconnu, mais que je vais vers quelque chose. Je pars du néant pour rejoindre le monde. Je me sens sortir de ma stase. Quoiqu'il arrive, adieu, moi, car je disparais.

"Chenipan, je te choisis, à l'attaque !"


Bravo et merci à vous pour vos participations !

A bientôt !
Le Comité de Lecture
Article ajouté le Jeudi 24 Mai 2018 à 22h38 |
1 commentaire
Drabble #8
Bonjour à tous !
Et c'est parti pour un nouveau drabble ! Comme toujours, nous avons hâte de lire vos petits écrits !

Rappel des règles


Les Drabbles sont de courts exercices littéraires avec pour contrainte un nombre limité de mots, axés autour d'un thème donné.

Le nombre maximum de mots est limité à 100 maximum (vous êtes bien entendus autorisés à faire moins). Il n'y a pas de contrainte de temps, en cela, les auteurs peuvent prendre autant de temps que nécessaire afin de rédiger leur petit écrit.

Les drabbles correspondant au thème doivent être publiés directement en commentaire de cet article, en utilisant la balise en gras ( [b*] texte [/b*], sans les étoiles), afin de les différencier des autres commentaires qui pourraient être publiés sur l'article.

Comme c'est un exercice très court, il n'est pas limité à l'univers de Pokémon en particulier, bien qu'une référence au fandom soit toujours appréciée.

Il est recommandé de soigner son orthographe et d'éviter tout abus de langage, ainsi que tout abus dans l'utilisation des balises.

Le thème de ce Drabble !


Le thème de ce Drabble est donc ...

Arc-en-ciel.
Laissez libre cours à votre imagination en une centaine de petits mots, sur ce que vous inspire ce thème !

Comme toujours, amusez-vous bien et n'hésitez pas à dire votre ressenti à la fin de votre écrit !
Le Comité de Lecture
Article ajouté le Mercredi 23 Mai 2018 à 00h08 |
6 commentaires
Cadavreski - Mai 2018
Bonjour à tous !

Vous retrouverez dans cet article les participations au Cadavreski réalisées par les auteurs en de beau mois de Mai. Deux sessions ont été réalisées dans la même soirée pour le lancement de cette nouvelle animation.

1ère session


Participants : Biditchoun, Dr#Reshini, Skyzoguy - Poképhilosophe, lionfeu_pokebip, Vocalume et RysMakarena.

Attribution des paragraphes :

- description des lieux : Biditchoun
- introduction (description/présentation) d'un personnage : Dr#Reshini
- introduction (description/présentation) d'un deuxième personnage : Skyzoguy - Poképhilosophe
- rencontre des deux personnages et début de dialogue : RysMakarena
- suite et fin de dialogue : lionfeu_pokebip
- conclusion : Vocalume

Lieu : dans une pizzeria.
Personnages : Artie et Mélis.


Cadavreski #1
Connaissez-vous LE musée de Paris ?
… Si non, ça se comprend. Paris est un petit village, et ce musée est, pour ainsi dire, le seul bâtiment touristique. « Louvre », qu’il s’appelle, ce bâtiment.
Sachez (de cacahuètes) en tout cas, qu’il existe un birb qui connaisse ce lieu. Un pigeon, plus précisément. Mais il a surtout retenu le bâtiment en face du musée, grâce à son ami loup qui lui avait indiqué le chemin : « TU PEUX PAS LA RATER, JUSTE À CÔTÉ DU PENIS GÉANT » (hint : si vous êtes dans un serveur dont le nom contient « poireaux », faite une recherche dans l’historique des messages). Ce bâtiment était une pizzeria. Elle donnait sur la Grand’rue, rue centrale de Paris qui traversait cette dernière de part en part. Le birb s’en rappelait bien, ça : c’était une rue piétonne, il pouvait tranquillement récupérer la bouffe par terre, tel un rat. Du coup, quelques zigzags entre les tables, et le repas était fait. D’autant plus que cette pizzeria était, pour ainsi dire, la seule à avoir eu l’autorisation de la mairie de Versailles à en disposer. Versailles est une grande ville, sa mairie à d’autres choses à faire que de s’occuper de Paris.
Maintenant, vous vous dites que ce narrateur va enfin commencer à décrire la pizzeria en question ? … Bah non, c’est pas dans celle-là que se déroule l’action. Aussi, l’auteur est stupide, ça aide. Du coup, en quelques mots : imaginez une pizzeria.

C'est alors qu'Artie, un des champions d'arène les plus célèbres de toute la région, entra dans cette pizzeria. Il faut dire que l'odeur l'eût attiré fortement. Il aimait ça, les odeurs. Une chose sans odeur est une étincelle de vie qui s'est perdue se disait-il toujours dans sa tête. Il était très élégant, cela va de soi, mais quelque chose en plus émanait de lui. Comme s'il était entouré d'un halo, d'une aura, qui mettait aussitôt tout le monde dans un état de sérénité. Il s'avança d'un pas caressé sur le sol en damier de la pizzeria. Il traversa la salle d'une allure de croisière. Le temps se suspendait autour de lui. Et le monde se suspendait à son visage de nacre. Il atteignit la table du fond, celle contre le mur. "Attendait-il quelqu'un ? " se demanda-t-on. La réponse, ils ne tarderaient pas à le savoir.
Mélis soupira en se frayant un chemin dans la ruelle sombre. Il était un peu nerveux, et pour cause : la dernière fois qu’il s’y était aventuré, un inconnu lui avait crié « bouh » en sortant de nulle part. Enfin, c’est ce qu’il désignait comme la cause de son état. Sa conscience fut peu à peu envahie par une autre pensée.
Je vais voir Artie !
Le champion de Volucité lui avait donné rendez-vous dans un café pour parler de quelque chose – il ne s’en rappelait plus. Son esprit était trop occupé à redessiner le visage de l’expert Insecte : ses longs cheveux châtains, ses yeux marrons, son sourire... Il l’avait rencontré une fois ; lors de son combat pour le quatrième badge. Son habileté au combat l’avait frappé, tout comme sa synergie avec ses Pokémon, son agilité, sa beauté ! Le jeune dresseur s’avançait dans la ruelle, une Pokéball dans la main au cas où quelqu’un l’interpellerait à trois cents mètres pour un combat de Pokémon. Pratique habituelle, mais pas cette soirée-là. Il arriva au café sans encombre, la tête dans les nuages, pensant à l’homme qu’il allait... Mélis vit Artie installé à l’une des tables de la pizzeria et décida de le rejoindre pour discuter avec le champion d’arène de la ville.

« Artie, ça faisait longtemps. La dernière fois, c’était lors de notre combat, et c’était il y a quelque mois. Comment vas-tu depuis ce temps ? – Mmmh ? Oh ! Mélis, ça faisait bien longtemps, en effet. Et bien, comme tu dois t’en douter, je n’ai fait qu’affronter des dresseurs voulant gagner mon badge et m’assurer que la Team Plasma ne fasse pas plus de grabuges qu’elle n’en faisait déjà. Mais sinon, comment vas-tu, futur Maître de la Ligue ? J’ai entendu dire que tu cherches à démanteler la Team Plasma. Ne te force pas trop, ce serait mauvais pour toi. – Merci de t’inquiéter, mais je me porte bien.
Artie posa sa main sur celle du jeune homme, le regardant dans les yeux, perdu dans ses pensées. -Tu sais j'ai rarement parlé avec quelqu'un... Le champion d'arène marqua un pause de quelques secondes en caressant la main de Mélis puis reprit, ...comme je le fais avec toi maintenant. -J-je trouve aussi, dit timidement ce dernier rougissant légèrement aux mots pleins de sens du bel homme, mais tu sai...
Artie ne le laissa pas finir et approcha son visage du sien et le monde s'arrêta. La musique n'était plus, les autre clients n'étaient plus, il n'y avait plus que deux hommes, là, qui s'embrassaient.
Il se passa un instant avant que le baiser ne s'arrête doucement. Mélis regarda Artie qui le regardait aussi à la recherche d'une réponse.
Les choses semblaient pouvoir continuer encore comme ça longtemps. Cependant, c’était sans compter avec la maladresse légendaire d’Artie qui, s’il pouvait montrer une précision et une adresse étonnantes sur une toile, s’avérait… assez malhabile au quotidien. Aussi, lorsqu’il voulut saisir à pleines mains une part volumineuse de sa pizza, celle-ci, trop molle, s’effondra ; sous le coup de la surprise, le jeune champion la laissa s’échapper et, splotch ! le repas alla s’écraser sur sa belle chemise choisie spécialement pour l’occasion, face garnie évidemment.
Toutes les personnes présentes qui par hasard regardaient les deux jeunes hommes attablés à cet instant purent voir sa face se décomposer très progressivement, dans un effet des plus comique. Mélis fit des efforts. Il tenta de garder son sérieux. Quelques secondes… puis il explosa de rire malgré lui, au grand dam de son partenaire. C’était vraiment trop ridicule ! Cette fois-ci, ce fut vraiment tout le restaurant qui se tourna vers eux — ou plutôt ceux qui y mangeaient, le bâtiment ne se tourna bien évidemment pas —, intrigué par le bruit.
Rouge de honte, l’entomologiste quitta en toute hâte la pizzeria, laissant par la même à son partenaire le soin de régler l’addition. En sortant dans la ruelle étroite, il vit deux types louches qui l’observaient en riant, ayant vu la scène depuis les fenêtres du restaurant.
— Bah dis donc mec, tu t’es pas loupé ! Artie s’éloigna en fulminant. À l’intérieur du restaurant, Mélis, lui, ne rigolait plus beaucoup…


2ème session


Participants : Biditchoun, Dr#Reshini, Skyzoguy - Poképhilosophe, lionfeu_pokebip et RysMakarena.

Attribution des paragraphes :

- description des lieux : RysMakarena
- introduction (description/présentation) des personnages : lionfeu_pokebip
- rencontre des deux personnages et début de dialogue : Biditchoun
- suite et fin de dialogue : Dr#Reshini
- conclusion : Skyzoguy - Poképhilosophe

Lieu : dans le désert de Hoenn.
Personnages : Goyah et Gamin Farouk.

Cadavreski #2
Du sable, du sable et encore du sable. Voici ce qui était visible dans ce désert près de la route 113 à Hoenn, mais en même temps, avec cette tempête de sable continue, on ne pouvait voir que ça avant de se prendre une partie de la muraille de pierre qui entoure se désert (et personne ne se demande d’où vient cette tempête de sable, et non, ce n’est pas dû à Démétéros ni à un Pokémon avec Sable Volant). Il y avait bien quelques dresseurs, mais eux non plus n’y voyaient rien donc restaient sur place à ne rien faire, sauf attendre l’arrivée d’un dresseur. Rien d’intéressant dans ce désert, si ce n’est une Tour où reposerait, selon certaines personnes, deux fossiles, mais comme on le sait tous, on ne peut avoir qu’un fossile parce que c’est comme ça. Après, qui sait, peut être que des dresseurs un peu spéciaux voudrait s’y aventurer. Mais bon, faut pas trop chercher, on risque plus d’avoir un gamin de 10 ans détruire une team et devenir Maître de la Ligue que l’autre cas (et qui laisse leurs enfants faire ça déjà ?).

Le jeune Sasuke Farouk, armé de son short et de son Keunotor, avançait difficilement sous la tempête de sable. Il devait traverser le désert pour son entraînement de ninja rejoindre la prochaine ville. Il avait décidé de voyager pour devenir plus fort et avait laissé ses Rattatas à Johto pour un Keunotor CS clave surpuissant et un entraînement intensif dans une région éloignée.
Goyah, quant à lui, était dans un avion qui volait au dessus de Hoenn, un parachute sur le dos et la porte de l'avion ouverte. Il ne se souvenait plus pourquoi il devait être là mais ça ne ressemblait pas à Unys. Il entendit la voix de Carolina qui lui disait "Saute !!" et il s'exécuta. Un long moment plus tard il ouvrit le parachute et tomba vers un désert en pleine tempête de sable.

Au loin, Goyah crut voir une silhouette. Il s’approcha tant bien que mal, malgré le sable virevoltant. Mais après tout, il avait l’habitude de parcourir des déserts. Enfin, plutôt, il avait eu l’habitude, depuis que celui de sa région avait été rénovée pour devenir la banlieue Volucité, il n’avait plus vraiment eu l’occasion d’en parcourir un.
Une fois arrivé à portée de voix de la silhouette, il cria, tout en se couvrant la bouche : 
— Hé là, tout va bien ?
Il n’y eut pas de réponse. La silhouette ne bougeait pas en terme d’emplacement, mais la personne à qui elle appartenait n’avait pas l’air calme non plus. Elle semblait avoir une jambe enfoncée dans le sable.
Goyah, enfin arrivé à portée de main de l’enfant, car c’en était un, posa sa main sur son épaule. Celui-ci sursauta, puis se retourna, surpris mais les larmes aux yeux.
— M’SIEUR MA JAMBE EST COINCÉE ALED !
— Du calme, et laisse-moi voir ça.
Goyah se pencha sur sa jambe, et ce qu’il redoutait s’avéra être vrai : le gamin s’était coincé la jambe dans une gueule de Kraknoix. Ces pokémons pouvaient attendre longtemps tapis sous le sable jusqu’à ce que quelqu’un passe par-dessus, et une fois qu’ils avaient fait prise, ils ne relâchaient jamais.
Pendant ce temps, le gamin continuait de brailler.
— Bon, comment tu t’appelles ?
— MA JAMBE ELLE EST COINCÉE J’ARRIVE PAS À LA BOUGER ALED *snif*
— Oui, calme-toi. C’est quoi ton nom ?
— J’ARRIVE PAS À BOUGER ALED MSIEUR
— PUTAIN TA GUEULE ET DIS-MOI TON NOM !
L’enfant, surpris, s’arrêta un moment de beugler.
— … Farouk, m’sieur.
— Bon alors Farouk, je vais t’expliquer la situation. Sous le sable, là, il y a un kraknoix qui a refermé sa gueule sur ta jambe. Il va falloir être –
— MAIS LES KRAKNOIX ILS SONT MOCHES ET MÉCHANTS (comme moi 2 et 3 leaule) ET ILS BOUFFENT DES JAMBES ET JE VEUX PAS
— TA GUEULE PUTAIN. Maintenant, arrête de gigoter, sinon ta jambe tu peux lui dire adieu. Ce que je vais faire, c’est que je vais invoquer mon limaspeed, d’accord ? Il va chatouiller le kraknoix sous la gorge, et avec un peu de chance il va relâcher son étreinte.
— … OkAIENT…
Le limaspeed sortit de sa pokéball.
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed est blessé par la tempête de sable !
Limaspeed tombe K.O. !
……
— AAAAH MAIS ON VA FAIRE COMMENT MAINTENANT MA JAAAAMBE NOOON
Gamin Farouk lança une pokéball, de celle-ci sortit un rattata.
— RATTATA, VA TUER LE MÉCHANT KRAKNOIX !
Le rattata chargea, et le kraknoix fut projeté, emportant la partie basse de la jambe du gamin dans son bec, tel un fromage. Goyah prit une volée de sang dans la tronche. Il se décida qu’il était temps de prendre les choses en main.
D’un coup sec et précis, il assomma l’enfant. Le rattata ne put pas réagir, il était tombé K.O. de la tempête de sable entre-temps. Puis, il lui fit un garrot. Enfin, il cracha au visage de l’enfant afin de le réveiller.
Gamin Farouk ouvrit les yeux, regarda autour de lui, remarqua sa jambe disparue, puis haussa les épaules.
— Même pas mal.

- Hmmm. Je décèle en toi un grand potentiel, jeune homme. Comment te prénommes-tu ?
- Je suis Farouk, et je serai le plus grand des dresseurs ! clame haut et fort le Gamin, à travers les lames de sables déferlantes.
- Farouk, je suis Goyah, Maître de la Ligue d'Unys, et je te demande en duel. Ici. Maintenant. Dans ce désert.
- Ma puissance va te surprendre, vieil homme, ce désert sera fait de lave quand j'en aurai fini ! Limagma, au combat !
- Dans ce cas, je te présente Pyrax ! rétorqua le grand Maître en projetant sa Pokéball sur le sable.

Goyah se mit à marcher vers son objectif initial, même s’il ne savait pas exactement son emplacement. Il avançait à son rythme malgré la tempête de sable qui recommençait à faire rage. Sa chevelure s’agitait, mêlant peu à peu la kératine à la silice. Farouk plissait les yeux pour discerner l’avancée du "Pyrax devenu humain", en vain. Tout ce qu’il réussit à voir, ce fut le poncho ensablé lui arriver en pleine gueule.

« Min... » Splaf

La puissance du choc le fit tomber à la renverse. Sa bouche se remplit un instant de poils malodorants. Il essaya d’échapper à l’étreinte du tissu en se débattant, en vain ; tout ce qu’il faisait était d’aggraver son cas. Goyah, s’étant rendu compte que son collier-couverture s’était envolé, fit demi-tour. Il vit alors une forme amorphe gesticuler dans tous les sens pile à l’emplacement où il avait laissé le gamin. Le Maître prit quelques secondes avant de faire le rapprochement et explosa de rire. Enfin, c’est ce qu’il aurait fait si des grains de sable ne s’était pas logés dans son gosier. Après une séance de nettoyage des voies respiratoires – appelé plus communément "toux" –, Goyah vint libérer le gosse de l’emprise du drap, non sans un petit sourire en coin. La vue de Farouk vira du noir total au marron clair. Ses efforts surhumains lui avaient coûtés trop d’énergie pour qu’il puisse faire le moindre mouvement. Après un certain temps de récupération, il se releva douloureusement. La tempête s’était un peu calmée, la visibilité s’améliorait, et le monsieur étrange était lui parti. Sans un bruit. Sans un geste. Juste un choc. Et un poncho.


Un grand merci à vous pour ces partitions tout du moins surprenantes mais très amusantes à rire !

Nous vous disons à bientôt pour le prochain Cadavreski !

Le Comité de Lecture
Article ajouté le Lundi 21 Mai 2018 à 18h53 |
3 commentaires
Cadavreski : explications et déroulement
Bonjour à tous les bipiens !
Après que les Speed'Fics et Drabbles se soient trouvé leur place et leurs participants en tant qu'animations, le Comité de Lecture a décidé de mettre en place un nouveau jeu littéraire : annoncé pour ce mois-ci dans le Journal des Fanfics, voici le Cadavre Exquis !

Dans cet article, nous allons vous expliquer les règles et le déroulement de ce nouveau type d'animations.


Cadavreski : définition


À l'origine, le cadavre exquis consiste à construire une simple phrase en distribuant tous ses éléments, sujet, verbe, compléments etc à plusieurs personnes différentes ; ces personnes inventent leur sujet, verbe, complément etc sans que les autres en aient connaissance ; et en rassemblant les bouts de phrase écrits par chacun, on obtient un patchwork plus ou moins vide de sens. Voilà ce que ça peut donner :


Ce genre d'animation est déjà proposée de temps en temps par l'équipe des Aubergines de Pokébip ; mais chez nous, dans la section littéraire, le concept a été quelque peu modifié. Ainsi, ce n'est pas une simple phrase que les participants doivent former, mais un petit texte, en se répartissant différentes étapes du récit.


Le déroulement et les règles de Cadavreski


Déroulement


Comme les Speed’fics, ces animations se dérouleront sur le canal fanfics du Discord de Pokébip. Une annonce sera faite au préalable pour prévenir les membres qui souhaiteraient y participer. Les animations fanfiction sont indépendantes de celles organisées par les animateurs.

Une fois les participants rassemblés, ils auront d'abord 5 minutes pour se concerter afin de définir un lieu et deux personnages. Retenez que le texte prend place dans l'univers de Pokémon ! Cela fait, l'organisateur de l'animation décidera de la répartition des paragraphes de la façon suivante :

2 ou 4 participants :
- description des lieux
- introduction (description/présentation) des personnages
- dialogue
- conclusion

3 ou 6 participants :
- description des lieux
- introduction (description/présentation) d'un personnage
- introduction (description/présentation) d'un deuxième personnage
- rencontre des deux personnages et début de dialogue
- suite et fin de dialogue
- conclusion

5 participants :
- description des lieux
- introduction (description/présentation) des personnages
- rencontre des deux personnages et début de dialogue
- suite et fin de dialogue
- conclusion


Pour deux ou trois participants, chacun d'entre eux sera chargé de deux paragraphes qui ne se suivent pas. Pour quatre, cinq ou six, tous n'auront qu'un paragraphe à rédiger ; pour plus de six, les participants seront divisés en plusieurs groupes selon leur nombre.

Pour illustrer ces propos (ou au moins le premier cas-de-figure, à deux participants), voici un ancien Cadavre Exquis mis en place de manière non-officielle par quelques auteurs :

Spoiler
C'était un splendide après-midi comme on en voyait souvent à Illumis, un soleil chaleureux et une douce brise caressant les étroites rues de la ville. Et à côté du charabia de la foule, s'étendait des petits commerces, c'était le cas de ce petit café nommé « Les Timides ». C'était un ancien bâtiment à l'abri du temps, une façade colorée mais quelques peu écaillée, des sièges ternis par l'usure, un vieux juke-box faisant résonner entre ces murs et cette terrasse, de douces mélodies has-been.

La serveuse releva la tête de sa caisse de monnaie à l’arrivée d’un nouveau client ; la porte s’ouvrait en tintant du cliquetis habituel. Ce son la fatiguait.

Le nouveau venu était un homme corpulent, voire légèrement enveloppé, qui entrait du pas assuré de celui qui se sent partout chez lui. Elle le jaugea d’un regard, elle avait l’habitude : vêtements neufs tout droit venus du Chic-à-Porter, sauf les chaussures peut-être. Ce genre d’individu était facilement identifiable. J’ai de belles fringues et je suis important, je m’en vais m’afficher dans un établissement de pauvres, que je ferai resplendir de ma magnificence à en faire pleurer le gérant de bonheur. Elle haussa un sourcil, ce distingué monsieur gardait à la bouche un cigare entamé ; des volutes de fumée échappées d’une narine s’en allèrent voleter au plafond sous le regard plissé de l’écriteau « non-fumeur ». Le propriétaire de l’objet indésirable laissa ostensiblement tomber sa masse dans un fauteuil non loin de l’entrée, et tira une nouvelle bouffée de fumée nauséabonde.

Assombrie, elle contourna le comptoir pour se diriger vers le riche insolent. Elle prenait personnellement le manque de respect, non mais.


« Pour monsieur ce sera ? demanda machinalement la serveuse, arborant tout de même un large sourire.
-Vous me servirez un petit thé à la bergamote, avec un doigt de sucre et un nuage de lait si cela ne vous dérange pas ! lui lança Claude d'une voix mielleuse.
-Eh bien...
-Oui qu'y a t-il ? s'étonna l'homme.
-Je suis navrée, mais nous n'avons plus de bergamote. En revanche je peux vous proposer...
-Non ! cria Claude en tapant son poing contre la table.
C'est hors de question que je boive autre chose que mon thé à la bergamote ! Cela fait 7 ans que j'en bois un chaque samedi, et ce n'est pas aujourd'hui que je vais m'arrêter !
-Mais puisque je vous dis que nous n'en avons plus ! s'effraya la serveuse.
-Je vous dit que vous allez m'en trouver moi !


Sur ce, la jeune femme retourna d’un pas sautillant vers son comptoir, le sourire aux lèvres. Pourquoi s’emmerder quand on peut discuter avec un type comme ça ? Elle lui prépara un jus d’orange.

Tout le monde rédige donc en même temps ; dans le cas où chaque participant n'a qu'un paragraphe à écrire, 15 minutes sont laissées pour la rédaction ; si chacun en a deux, 30 minutes seront laissées pour les écrire. Une fois sa/ses partie(s) écrite(s), chaque participant l'envoie ou les envoie par MP Discord à l'organisateur. Le résultat est publié sur le canal fanfics une fois le temps imparti écoulé.

L'animation n'a pas de durée déterminée comme les Speed'Fics, plusieurs sessions peuvent s'enchaîner en fonction de la motivation des participants ! Les écrits produits seront ensuite regroupés dans un petit recueil, publié sous ce compte en tant qu’articles de blog.


Règles


- Le contenu pouvant choquer les âmes sensibles est à proscrire.
- Il est conseillé de surveiller un minimum son orthographe, les fictions seront par la suite publiées sur le site.
- Merci de rester courtois lors des discussions sur le discord.
(Il va également de soi que tout plagiat est formellement interdit.)


Voilà pour cet article. Nous vous remercions pour votre attention.

En espérant vous retrouver bientôt pour ces nouvelles animations !

Le Comité de Lecture
Article ajouté le Mercredi 16 Mai 2018 à 23h58 |
4 commentaires
Drabble #7
Bonjour à tous !
Le mois de mai commence avec un nouveau drabble ! Comme toujours, nous avons hâte de lire vos petits écrits !

Rappel des règles


Les Drabbles sont de courts exercices littéraires avec pour contrainte un nombre limité de mots, axés autour d'un thème donné.

Le nombre maximum de mots est limité à 100 maximum (vous êtes bien entendus autorisés à faire moins). Il n'y a pas de contrainte de temps, en cela, les auteurs peuvent prendre autant de temps que nécessaire afin de rédiger leur petit écrit.

Les drabbles correspondant au thème doivent être publiés directement en commentaire de cet article, en utilisant la balise en gras ( [b*] texte [/b*], sans les étoiles), afin de les différencier des autres commentaires qui pourraient être publiés sur l'article.

Comme c'est un exercice très court, il n'est pas limité à l'univers de Pokémon en particulier, bien qu'une référence au fandom soit toujours appréciée.

Il est recommandé de soigner son orthographe et d'éviter tout abus de langage, ainsi que tout abus dans l'utilisation des balises.

Le thème de ce Drabble !


Le thème de ce Drabble est donc ...

Si c'est un homme.
Laissez libre cours à votre imagination en une centaine de petits mots, sur ce que vous inspire ce thème !

Comme toujours, amusez-vous bien et n'hésitez pas à dire votre ressenti à la fin de votre écrit !
Le Comité de Lecture
Article ajouté le Mercredi 16 Mai 2018 à 12h10 |
14 commentaires
Fanfic validée : Code de Conduite (15/05/18)
Bonjour à tous !

Nouvel article pour vous informer de la parution d'une fanfiction créée par Lutias'Kokopelli :

  • Code de Conduite

    "Je m’avançai, le suivant vers les profondeurs de son garage. J’étais habitué à voir ses engins de partout et il n’avait jamais été très ordonné, mais cette fois-ci j’avais l’impression que c’était encore plus bordélique qu’à la normale.
    Cette fois, tous ces tas de machines avaient même l’air… menaçants.

    “Bon. Donc ton jeu, au moins, tu lui as trouvé un nom ?”
    “Bien sûr ! Je veux dire, je pensais que peut-être que je pourrais le faire partager à d’autres, alors forcément qu’il m’en fallait un, haha…” Il interrompit son rire brusquement, de la manière qui te met bien mal à l’aise. “Je pensais à Donjon Mystère : Équipes de Secours.”

    Je haussai un sourcil. Contre mon gré, un petit “… Hm.” peu convaincu sortit tout seul.

    “Ça n’a pas l’air de t’emballer.” Pour sûr, je n’étais pas très transparent. Je soupirai.
    “Écoute, c’est pas contre toi hein, et puis, je suis sûr que ton jeu marche du tonnerre, mais… depuis quand t’écris des histoires crédibles ?”

    Il détourna le regard, cherchant ses mots. Puis il prit une inspiration profonde, les lèvres pincées, avant de rajuster ses lunettes et de me lancer le regard le plus sérieux que je lui avais jamais vu.

    “… Depuis qu’elles sont réelles ?”



Bonne lecture !

Le Comité de Lecture
Article ajouté le Mardi 15 Mai 2018 à 19h09 |
0 commentaire