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Minuit, l'heure du cringe
de Nicéphore

                   



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Un ptit texte '-' Et une ptite preview ^^
Bonjoir!

Comme le titre l'indique, donc, voici une petite histoire que j'ai rédigée sur un scénario que j'avais initialement prévu pour un court-métrage qui n'a pas pu être mené à bout :/ Voili voilou:


Clac. Clac. Clac.
Elle prit conscience, là, comme ça, de son environnement. Elle était serrée contre les corps inertes de ses congénères. L’atmosphère sentait la mort. Où était-elle ?

Clac. Clac. Clac.
Ces bruits résonnaient dans toute la pièce, secs et réguliers. Ils inspiraient quelque chose de malsain. Elle ne savait rien de plus.
Lentement, elle ouvrit les yeux.
Elle se trouvait en haut d’une pile formée par une vingtaine de ses semblables, entassés. Visiblement à l’intérieur d’une caisse en bois dont les bords lui bouchaient la vue. Elle se leva et s’en approcha.

Clac. Clac. Clac.
Une vision d’horreur s’offrait à elle. Dans une bassine posée de l’autre côté de la table où se trouvait sa caisse gisaient des morceaux de corps, tranchés net.
Juste devant elle, l’une de ses congénères agonisait. Un couteau découpait les chairs, méthodiquement, par de grands coups assenés avec une violence époustouflante. Sa peau avait été retirée, visiblement avec l’instrument de torture posé juste à côté. Et inlassablement, le couteau luisant tranchait, tranchait, jusqu’à ce que de la victime il ne reste plus qu’un tas de cubes aux arrêtes nettes. Un vrai massacre. La spectatrice sentit la nausée l’envahir.

La main qui maniait le couteau se dirigea alors vers sa caisse. Elle se jeta contre les autres, essayant tant bien que mal de se fondre dans la masse.
La main saisit l’une des infortunées qui attendaient leur heure, et l’arme recommença son œuvre mortuaire. Elle leva les yeux. L’humain qui tenait le couteau avait un air parfaitement décontracté, comme s’il se fichait complètement de celle qu’il était en train d’assassiner. C’était presque plus effrayant que s’il avait arboré une expression de satisfaction morbide, comme elle s'y était attendue.

Clac. Clac. Clac.
Elle devait s’enfuir. Du moins si elle ne tenait pas à finir en petits cubes comme les autres.
Elle examina son environnement. Les bords de la caisse n’étaient pas suffisamment hauts pour lui empêcher le passage. Elle sauta par-dessus et atterrit sur la table avec un petit bruit. L’humain se tourna vers elle ; elle se cacha derrière la caisse. L’assassin reporta son attention sur son activité. Ouf.

La fugitive repéra une fenêtre ouverte, en face d’elle. Trente centimètre de vide la séparait du bord de la table... Il allait falloir sauter. Elle vérifia que l’humain ne la regardait pas, prit son élan... et se projeta dans les airs.
Le temps parut ralentir. Elle eut un instant l’impression qu’elle n’attendrait pas sa cible... et roula finalement sur le bord de la fenêtre. En trois bonds, elle était dehors.

Une petite brise matinale agitait les feuilles des arbres verdoyants, les oiseaux chantaient. Elle se laissa glisser de son perchoir, loin de l’humain, loin de la mort.
Elle fit quelque pas dans l’herbe, hésitante. Tout était si grand... Elle avança, avança encore. Peu à peu, les bruits de couteau s’estompèrent. Elle était libre. Un immense sentiment de joie l’envahit, et elle se mit à avancer par petits bonds rapides. Il y avait tant de choses à voir ! Elle ne se souvenait de rien avant cette caisse en bois, elle redécouvrait le monde.

Toute la journée elle se promena, infatigable, grimpant dans des arbres, visitant des terriers, traversant des ruisseaux, gravissant des collines. Plus elle en voyait, plus elle voulait en voir. Dans ses pérégrinations, elle oublia totalement le sort de ses congénères, se laissant aller au bonheur le plus total. Peu à peu, le soir arriva. Elle ne savait pas vraiment où elle était, mais cela n’avait pas d’importance. Elle n’avait aucun plan d’avenir, sa seule préoccupation étant pour le moment de profiter au maximum de l’instant présent. À la lumière de la Lune, elle grimpa sur le haut muret qui séparait deux jardins, l’un en contrebas de l’autre.

Et elle commença à chanter. Chanter sa liberté. Chanter les louanges des arbres, des fleurs et de la douceur de la nuit, chanter pour ce monde qu’elle n’aurait jamais connu sans s’être échappée.

Et soudain, le vent se leva. Elle était légère, trop légère... elle tomba du muret.
Muret d’environ cinq mètres de hauteur...
La chute parut interminable...
La pomme de terre eut la pensée fugace que c’était vraiment trop bête...
... Et s’écrasa dans un bruit mou, alors que l’écho de sa chanson résonnait encore.



(Ce scénario part d'un délire avec un pote qui avait lui-même un énorme délire sur les patates)
Comment ça, la chute vous rappelle quelque chose? :D


Bref.
Une personne dont je tairais le nom ( :D ) m'a demandé de poster une petite preview de ma fic à venir Flamme contraires. En voici donc un petit passage se situant dans le chapitre 2.


" Eh bien, nous sommes dans la même organisation depuis cinq mois, il était temps que tu me reconnaisses, petite soeur!"
Abasourdie, elle ne répondit pas. Des hoquets de stupeur s'élevèrent dans la salle.
"Nous nous sommes croisées plusieurs fois dans les couloirs, reprit cette femme brutalement ressurgie de son passé, un sourire sarcastique sur les lèvres. Pas une fois tu ne m'as accordé un regard!
Elle resta silencieuse, incapable de formuler ses pensées.



Voilà, je sais que c'est court, maaais bon.
(Je rappelle que vous trouverez des indices sur les personnages principaux de cette fic dans mon précédent article, plus précisément avec l'image que j'y ai mise.)



Voilà c'est tout, bonne journée!
Article ajouté le Dimanche 04 Septembre 2016 à 17h57 | |

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