Dans le secret...
Ils s'avancèrent alors dans le bâtiment dans la plus grande discrétion possible, tout ce passait bien quand ils arrivèrent à hauteur d'une porte coulissante métallique marquée d'un G jaune.
-Merde ! Jura Max, je n'avais pas prévu ça, je n'ai pas de Pokémon capable de forcer cette porte.
-Ne t'inquiètes pas, dis doucement Sandra, je m'en occupe.
Elle chuchota alors :
-Alakazam, j'ai besoin de toi.
Dans un éclat de lumière blanche, le Pokémon apparut à ses côtés en attendant les ordres de sa dresseuse.
-Ouvres moi cette porte s'il te plaît, Psyko !
Alakazam se concentra et ferma les yeux. Quelques secondes plus tard, la porte verrouillée s'ouvrit comme par magie mais dans un petit grincement qui n'allait pas en faveur de nos amis.
Autre part dans le bâtiment...
« Monsieur » commença une voix, « Les caméras on détectés des intrus, que faisons nous ? »
-Rien, laissez-les venir jusqu'ici, je m'en chargerai personnellement, répondit la voix de Caséo.
« Bien Monsieur » lui répondit le sbire avant de s'en retourner dans salle de surveillance.
-Je suis quand même étonné de voir qu'ils se soient mis en tête de venir jusqu'ici, mais bon, maintenant qu'ils sont pris au piège, ils vont le payer cher.
Il claqua des doigts et un sbire apparut.
-Oui Monsieur ? Dit ce dernier.
-Vas dire à l'otage que son fils va pouvoir assister à sa propre mort !
-Bien Monsieur.
-Il va pouvoir comprendre que c'est mal de s'occuper des affaires des autres, sa maman ne lui aurait donc jamais appris ?
Il finit cette phrase avec un rire sadique comme il aimait le faire habituellement.
-Alors maintenant qu'on a forcé la première porte, on fait quoi ? Demanda Max à Sandra.
-Attends, Alakazam revient. Ben on continue, je pense qu'il faut suivre cet escalier qui descend au sous-sol.
-Bien.
Un escalier en fer descendait dans le sol, il était orné d'un G sur le côté. Il se situait dans le coin d'une petite pièce, elle possédait un bureau à sa droite, et l'escalier à sa gauche, elle avait l'air de servir de poste de garde pour les livraisons de matériel quelconque pour l'organisation.
Les trois amis s'engagèrent dans le l'escalier en ayant pris soin de le faire silencieusement. Précaution utile car, à penne avaient-ils posé le pied à terre que des gardes se montraient au loin. Ils eurent juste le temps de se cacher dans un recoin d'ombre pour ne pas être vus. Un long couloir se présentait à eux, en descendant ils avaient le choix, sois il partaient à gauche pour arriver au pied d'un autre escalier, sois ils suivaient le couloir, avec les murs gris, rongés un peu par l'humidité, et avec des bandes rouges sur les murs.
Cette réflexion que c'était fait Max pour lui-même, s'arrêta net quand il remarqua que une des deux gardes repartaient dans un recoin invisible du couloir, et que l'autre arrivait vers eux.
-Spectrum, Hypnose vite !
-Max t'es fou ! S'étonna Sandra, on est fichus !
Mais déjà le Pokémon Spectre était apparut devant le garde et était en train d'effectuer son attaque, ce dernier n'eu pas le temps de comprendre ce qui se passait qu'il s'écroula par terre, plongé dans un profond sommeil.
-Pauvre idiot ! Lança Sandra à Max, t'es vraiment taré hein ! Maintenant notre entrée discrète on peut l'oublier.
-Non, je sais ce que je fais, parce si on lui passait devant comme ça, tu peut-être sûre qu'à l'heure qu'il est, on serait ligotés !
-Pff, tu m'énerves.
Max n'était pas fier, certes, mais comme pour le rassurer et lui donner raison, Marc renchérit :
-Max a eu raison, j'ai remarqué en descendant qu'il y avait deux caméras braquées sur nous, et une autre à l'extérieur, nous sommes surveillés, Caséo est au courant. Sandra ne pu s'empêcher de réagir face à cette annonce :
- Quoi ? Comment peux-tu dire ça ?
- Je le sais c'es tout, j'ai remarqué ça depuis notre entrée, je voulait voir comment Max l'interpréterait.
-Max, tu étais au courant ?
-Bien sûr, je l'ai moi aussi remarqué, maintenant Caséo sait que nous sommes décidés.
-Et moi qui n'aie rien vu...
-Ce n'est pas grave...
Au même moment dans le bâtiment...
-Merde ! Ils sont au courant ! Maintenant, je ne les laisserais pas faire.
Il appuya sur un bouton et dit :
-Ordres à tous les sbires d'attraper les intrus, allez-y sans ménagement, mais, je les veux encore en bon état, j'ai une surprise pour eux.
L'ordre retentit dans les oreillettes des sbires postés dans le QG. Très vite, des groupes partirent de tous les côtés à la recherche des intrus.
Caséo, rongé par la rage de savoir ces intrus un peu plus « malins » que les autres, décida de savoir où en était ses recherches sur le terrain.
Sur un mur de la salle où il se situait, il y avait un grand écran d'ordinateur, et une sorte clavier avec des boutons de toutes les couleurs adossé au mur en dessous de l'ordinateur. Caséo appuya alors sur un bouton du clavier table et l'écran s'alluma.
Un homme aux visage marqué et aux cheveux gris métalliques apparut alors sur l'écran. Ses yeux verts clair perçait du regard tout ce qu'ils croisaient.
Il semblait inquiet de parler à son « patron », il se contenta de dire :
- Oui, Monsieur ?
- Jace, où en sont les recherches ?
- Mes hommes sont toujours en train de balayer le Mont Couronné de leurs rayons détecteurs, d'après eux, cela prendra encore plusieurs heures.
Caséo parut soudain rouge de colère, il cria alors :
- Non ! Je ne veux pas attendra plus longtemps. Dis leur que je leur laisse encore 12 heures, après cela, ils si ils n'ont rien trouvé, il seront démis de leurs fonctions, et une surprise de très mauvais goût leur sera offerte : L'emprisonnement, ou la MORT !
Jace, se contenta d'hocher la tête.
- Bien Monsieur, je vous ferrai mon rapport dans 12 heures, au revoir.
Caséo ne prit même pas la penne de lui répondre et éteignit son écran d'un coup sec, apparemment énervé par la nouvelle.
Beaucoup plus loin, sur le Mont Couronné…
Les colonnes Lances se dressent au sommet, visible que à quelques mètres avant ce dernier. Les vestiges se dressaient fièrement, le soleil couchant leur donnant un certain charme. Sur le bord du plateau les supportant, se tenait un homme : Jace. Il semblait inquiet, regardant à l'horizon, ses cheveux gris lui couvrant un de ses yeux. Un bruit de pas se fit entendre derrière lui :
- Qu'est-ce que tu veux ? Demanda-t-il d'un ton sombre.
-Je veux te parler, dit une voix féminine d'un air triste.
Jace se retourna et vit une belle jeune fille, d'au moins 20 ans, avec les cheveux longs et bruns le regarder avec des larmes dans les yeux. Ses yeux…ils étaient noirs d'un noir profond, et ils brillaient à cause des larmes versées, son jeune visage la rendait encore plus fragile d'apparence en temps normal, si elle n'avait pas dans la main une arme électrique comme un fusil d'armée sauf que celui-ci était électrique, et son bruit continue montrait qu'il venait de servir. Jace en voyant cette jeune fille qui venait de pleurer se retourna et l'embrassa avec amour, comme pour la consoler.
Elle se contenta de sourire avant de lui dire :
- Jace, on ne peut plus continue à se cacher comme ça, si Caséo l'apprend, nous seront tués sur le coup sans appel.
- Je sais…je sais. Je viens d'avoir une conversation avec lui justement, il était fou de rage quand je lui ai dit que nos hommes n'avaient rien trouvé, même pas une trace de l'Orbe Platine d'Arceus…
- J'ai été voir le commandant des opérations, il m'a dit que un de leur détecteurs était détraqués, ce qui rallongerait encore les recherches de deux jours.
- Ils ont 12 heures pour trouve cet Orbe a dit Caséo, après ce délai, ils seront exécutés
La jeune fille resta pétrifiée d'horreur et embrassa à son tour son amant, avant de se détacher de lui et de repartir à son poste de surveillance. Jace l'attrapa juste avant :
- Attends ! Kara, je t'aime.
- Moi aussi je t'aime.
Elle partit vers la descente de la montagne, avec le couché de soleil orangé pour camouflage…