Le coup de fil
A ceux qui aimeront...
La pluie tombait en abondance et les éclairs déchiraient le ciel au dessus de la banlieue de la cité commerçante d'Unionpolis, dans la rue d'un petit lotissement une silhouette courait sur le trottoir avant d'entrer dans une maison plutôt neuve d'apparence avec les volets verts.
-Ah ! Et ben, c'est un vrai temps de Démolosse ma parole ! Dis la voix d'un jeune adolescent.
Il retira sa capuche, puis sa veste noire, pour laisser apparaître des cheveux sombres en bataille avec un visage carré bien dessiné, et deux yeux perçants couleurs noisettes qui donnaient encore plus de charme à sa carrure robuste et à ses bras musclés.
-Max, chéri, tu sais très bien que je n'aime pas que tu rentres tard le soir, il est déjà 20 heures voyons ! Lui dit une voix de femme douce et calme.
-Maman, j'ai 18 ans quand même, lui répondit Max d'un ton agacé, tu ne peux vraiment pas te passer de moi une journée ?
-Tu sais très bien que depuis que ton père est mort…c'est toi l'homme de la maison, et que si
tu n'es pas là je me retrouve sans homme ! Lui dit-elle d'un ton mi-triste mi-rieur.
Max soupira avant de monter dans sa chambre regarder les devoirs qu'il avait à faire pendant ces vacances bien méritées.
-Pff, de la Philo, des Maths, et de la Physique, youpi ! S'annonça-t-il pour lui-même.
A ce moment là, sa mère l'appelât :
-Max, à table !
-J'arrive, lança-t-il d'une voix portante pour se faire entendre clairement de celle-ci.
Il descendit l'escalier qui menait à l'étage pour aller s'installer dans la salle à manger.
Il demanda :
-Q'est ce qu'on mange ce soir ?
-Ton plat préféré ! Des lasagnes lui répondit-elle d'un ton joyeux.
-Cool.
Le repas commença donc dans le calme, Max racontant sa journée à sa mère et elle faisant de même. Jusqu'au moment où celle-ci lui annonça :
-Marc a appelé peu avant que tu rentres, il voulait te parler.
-Quoi ?? Lança Max avant de lâcher sa fourchette qui fini dans son assiette, Marc ? Q'est ce qu'il voulait ? Et pourquoi tu ne me l'a pas tu dis plus tôt ?
-Calme toi Max, il a dit que tu pouvais le rappeler sur son portable ce soir.
Sa mère savait pertinemment qu'elle aurai dû le dire à Max plus tôt, mais elle savait aussi que celui-ci n'aurai rien mangé en apprenant la nouvelle. Elle n'était pas non plus indifférente à l'affection que portait son fils pour ce dernier, il le considère comme son oncle depuis que son père est mort il y deux ans dans un accident de pêche sur son chalut au large de Rivamar, ils étaient tous les deux les meilleurs amis qu'il lui était donné de voir sur ce monde.
Max, comme elle s'y attendait, couru dans sa chambre et se saisi de son téléphone portable avant de composer à la hâte le numéro de Marc. Il décrocha au bout de la quatrième sonnerie :
-Ouais Max, ça va ?
-Salut Marc, ouais ça va, je t'appel parce que maman m'a dit que tu avais passé un coup de fil, tu voulais me parler ?
-Ah oui c'est vrai, j'ai appelé Maria pour qu'elle te fasse passer le message vu que je ne possédai pas encore ton numéro, elle me l'a passé à ce moment là.
-Ah, Ok. C'est quoi le problème ?
-C'est beaucoup trop long à te raconter au téléphone, viens donc passer quelques jours à Rivamar, je t'offrirai le billet de train.
Max sentit une certaine joie l'envahir à l'idée d'aller voir son ami :
-Heu...c'est à dire que, il faut que j'en parle à ma mère.
-C'est chose faites ne t'inquiète pas, alors disons, Vendredi à Rivamar ? Je viendrai te chercher au train. A plus !
-Heu...Ok.
Mais Marc avait déjà raccroché. A peine Max avait-il posé son cellulaire sur son bureau, que sa mère frappa sur la porte de sa chambre qui était déjà ouverte. Elle lui dit alors avec un sourire :
-Alors ? Q'est ce que tu attends pour commencer à faire ton sac ?
Max sauta dans les bras de sa mère au bord des larmes de joie tellement il attendait ce moment avec impatience depuis si longtemps :
-C'est super dit-il, mais...il va falloir aller chercher les billets à la gare.
-Non, Marc te les envois par courrier, tu les auras bientôt.
Sur ce, Max embrassa sa mère et resta dans sa chambre pour toute la soirée.
Deux jours plus tard, Max recevait enfin les billets pour le train du lendemain.
-Super, je n'ai plus qu'a dire au revoir à Florent et à rassembler mes affaires.
Max avait beau se réjouir se son départ, laisser son meilleur ami Florent comme ça pendant les vacances, ne lui plaisait gère plus, mais bon !
Le lendemain à 9H00 précises, il montait dans le train en disant au revoir à sa mère, elle était accompagné de Florent, qui, pour rien au monde, n'aurai laisser filer Max sans lui taper dans le dos.
Après deux heures de route, le TGV de Max arrivât enfin dans la gare de la cité côtière de Sinnoh.
Un homme blond, d'une quarantaine d'années, avec le visage marqué et les yeux noirs se tenait debout sur le quai :
-Max ! C'est super de te revoir ! Dit-il en tapant dans le dos de Max.
-Tu parles Marc ! Ça faisait un moment si je ne me trompe pas, deux ans c'est ça ?
-Oui exact, deux ans c'est bien ça.
Les deux hommes cheminèrent un moment en voiture avant de se garer sur uns des trottoirs qui se situaient à côté des panneaux solaires qui servaient de routes piétonnes. La ville était calme, les rues aussi d'ailleurs au loin derrière un phare, s'étendait une petit plage calme bercée par le flot incessant des vagues. Le soleil et la cuisine ! C'était surtout ces deux attributs qui faisait de Rivamar la destination touristique de Sinnoh la plus demandée. Et c'est pour ce succès que Marc s'y installa, car cette ambiance lui plaisait plus que tout autre.
Ils montèrent les escaliers qui menaient à ces dernières et rentrèrent dans une maison aux volets orange. Max saluât la femme de Marc :
-Salut Jane, lui dit-il en lui faisant la bise.
-Ah ! Max ! C'est super de te revoir lui répondit-elle.
Jane était un jolie femme de l'âge sa mère, a peu près 41 ans, avec une jupe bleu mer qui soulignait plutôt bien son regard vert doux et ses cheveux roses. Marc quant à lui, pris les valises de Max et les posa devant le petit escalier qui menait à l'étage de leur maison.
Peu après, ils passèrent à table et Marc commença à parler plutôt sérieusement avec Max :
-Écoutes Max, je sais que tu es venu ici dans l'idée d'avoir des vacances paisibles mais je ne crois pas que cela va pouvoir être réalisable.
Le regard de Max, se figea, certes, il s'y attendait un petit peu mais là, le ton qu'avait employé Marc, lui paraissait plus grave que la normale...
-C'est un longue histoire repris celui-ci, en fait, nous avons un gros problème. Tu vas sûrement me demander pourquoi je m'adresse à toi, mais tu vas tout de suite comprendre dès que j'aurai fini mon explication.
Max le regarda avec de grands yeux, puis l'écouta jusqu'au bout, sans prononcer un seul mot.
-Comme tu le sais, cette région de Sinnoh, ainsi que celle de Hoenn, possèdent dès Pokémon légendaires. Chaque Pokémon possède un orbe, et j'ai besoin de toi pour arrêter un catastrophe inévitable. Tu te souviens de la Team Galaxie ?
-Heu...oui, très bien même ! J'ai vu le jugement de Saturne à la télé il y de ça 1 ans et demi.
-Oui voila, c'est ça. Mais le frère de Hélio, n'ayant pas supporté la chute de cette organisation, a décidé il y a peu, de la reformer dans un but précis.
Max resta bouche bée en entendant les mots prononcés par son ami :
-Et...qu'est ce que je peux bien avoir là-dedans moi ?
-Attends, attends. Tu es vraiment comme ton père toi !
Les deux hommes rigolèrent un peu, puis, Marc repris son inquiétante histoire :
-Ce but précis est de rassembler les orbes des légendaires pour...
L'homme s'arrêta, comme horrifié, puis repris :
-Pour déclancher des cataclysmes partout dans la région.
-Et...ça ne me donne toujours pas mon rôle dans cette machination grotesque.
-Attends !! Les orbes gardent les Pokémon légendaires endormis, et si ils sont retirés de leurs antres, ils perdent leur pouvoir, ce qui a comme conséquences de les réveiller et de les voir s'entretuer sans raisons apparentes.
Cette fois-ci, Max s'énerva :
-Mais ça ne me donne toujours pas mon rôle là-dedans moi !!
Marc le fixa dans les yeux avant de lui dire :
-Ton père possédait un Orbe, celui de Rayquaza, ce dernier étant le seul de tous ces Pokémon légendaires à pouvoir les calmer comme il l'a fait il y a si longtemps pour le combat titanesque de Kyogre et de Groudon.
Max reste comme figé par cette nouvelle.
-Mais !!! Ça veut dire que Rayquaza est réveillé, et qu'il va tous nous tuer !
-Haha ! Non, Rayquaza étant pacifique, il ne se bat pas, il arrête les combats c'est tout. J'ai besoin de la clé que ton père possédait pour sortir l'orbe de son coffre, et le mettre en sécurité à l'arène de Rivamar avant que Caséo ne découvre sa position, et qu'il s'en prenne à ta mère et à toi.
-Hum..., c'est vrai que il y a une clé dont ma mère m'avait parlé il y longtemps, elle m'avait dit que en aucun cas, je ne devait m'en servir. Elle l'avait cachée dans un pot sur la cheminée.
-Et bien le moment est venu de t'en servir pour ta sécurité et celle de Maria, tu l'appelleras demain, ça lui évitera de passer une nuit blanche ce soir.
Après cette discussion plutôt inquiétante, Max alla se coucher et Marc l'imita quelques minutes plus tard. Il savait bien que Max aurai besoin de courage mais surtout de sang-froid, c'était juste le hasard si son père était tombé sur l'orbe Émeraude une nuit de pêche, mais maintenant, il faut à tout prix que celui-ci sois mis dans l'arène, sinon...