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Bonnie & Clyde de Docteur Spider



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» Auteur : Docteur Spider - Voir le profil
» Créé le 19/04/2003 à 17:14
» Dernière mise à jour le 19/04/2003 à 17:14

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AZURIA, CARMIN, même combat
Chapitre 6 : AZURIA, CARMIN, même combat
Clyde abandonna sa sournoise vengeance et son irrésistible attirance envers elle, se releva, enfila son caleçon et son pantalon, ses chaussettes, ses chaussures, passa sa main dans la crête de punk orange de son crâne pour se recoiffer, ramassa son fusil à pompe, remonta en haut, sur l'autoroute, vérifia que son sac était bien accroché, enfourcha sa moto, démarra, et parti en direction d'AZURIA. En chemin, il se dit qu'il devrait plutôt y aller à pied comme n'importe quel dresseur. Il s'arrêta, poussa la moto de l'autre côté de la rambarde, la fit dégringoler. Il rejoignit à pied la route 3 qui était non loin. Dans deux heures il serait arrivé et il ferait nuit.
Clyde se trouvait sur les poutres en fer du toit de l'arène d'Ondine. Il était 22 heures 30. Il observait un spectacle de DOPHINFIN qui s'achevait. Les DOPHINFIN sont des pokémon eau extrêmement intelligents qui ont été ramenés de Taalia. Ils ont la peau grise qui tend vers le bleu. Ils mesurent un mètre quatre-vingt de long pour trente centimètres de large. Leur bouche est allongée et délimitée par deux petites rangées de dents. Leur queue se scinde en leur extrémité en deux nageoires. Un de ces pokémon se mit à la verticale de l'eau, cracha un jet d'eau au dessus de lui, qui prit la forme d'un lasso, ou plutôt d'une roue qui tenait en équilibre sur une tige aquatique. Un second se plaça à l'extrémité du bassin, fonça, bondit hors de l'eau et passa à travers l'anneau d'eau. Le clou du spectacle fut lorsque les DOPHINFIN sautèrent par dessus leur bassin, restèrent suspendus dans le vide et atterrirent cinq mètres plus loin dans un autre bassin.
L'arène était immense parce qu'elle faisait aussi office d'aquarium, de piscine, de bassin pour les spectacles et les combats, et de prison aquatique.
DEMOLOSSE était au milieu d'un des bassins, dans une cage en fer qui flottait sur une planche en bois qui dépassait d'un mètre de tous les côtés. Le POKEMON de Clyde avait une muselière.
Clyde attendit que le populo s'en aille. Il descendit le long d'une corde jusqu'en bas. Il savait que c'était un piège, que les policiers l'attendaient au tournant. Une fois pieds à terre, il marcha sur un escalier en fer qui faisait résonné chacun de ses pas pour l'amener au rebord du bassin. Il sortit une hypercanne qu'il avait racketté à un vieux pécheur près du CAP AZURIA. Il lança la ligne horizontalement. L'hameçon accrocha à l'un des barreaux. Le cliquetis réveilla DEMOLOSSE. Il avait l'air malade, sans doute à cause du haut taux d'humidité.
- "T'inquiète mon gros ton calvaire va bientôt s'achever, je vais te sortir de là" dit doucement Clyde. 
Il rembobina la ligne et ramena l'embarquement de son pokémon auprès de lui. Il jeta sa canne, sortit le tout hors de l'eau, le retourna, sortit un fusil à pompe de son sac et mis plusieurs coups de crosse dans la planche en bois qui se rompit. DEMOLOSSE sortit. Clyde lui retira la muselière puis lui caressa la tête. 
- "Allez rentre dans ta POKEBALL."
Clyde redescendit deux marches quand huit policiers déboulèrent de tous les côtés en même temps.
- "Plus un geste Clyde Barrow, vous êtes en état d'arrestation !! Jetez votre arme."
Clyde fit mine de poser son fusil : il se baissa lentement. Mais il appuya sur la détente, toute l'eau du bassin d'en face en sortit et les policiers furent dispersés et sonnés par des tonnes d'eau.
Clyde partit en courant, se cachant quelque part entre les bassins.
- "Tu peux pas t'en sortir, tu es cerné" entendit-il.
- "J't'emmerde sale flic !"
Clyde rechargea son arme. Puis il tira dans tous les bassins et sur quelques policiers chemin faisant. Des milliers de tonnes d'eau expulsèrent tout ce beau monde dehors. Clyde partit sans se faire prier.

Bonnie était dans la CAVE TAUPIQUEUR. Un petit RACAILLOU était à ses côtés. Elle s'y enfonçait depuis un quart d'heure. Elle avait une lampe-torche à la main. Quelqu'un la saisit par le bras. Sans réfléchir elle lui mit un coup de poing dans la tête. C'était comme si elle avait frappé un mur. Elle éclaira son adversaire. Un MACKOGNEUR !
- "Mack ? Mack c'est toi ?"
Elle se jeta dans ses bras. Elle se mit à sangloter. MACKOGNEUR lui mit une tape sur l'épaule puis il se déplaça de côté et trois autres MACKOGNEUR apparurent.
- "Ah cool tu as recruté une armée. On va pouvoir aller délivré notre ami."
- "R'caillou !"
- "Ah. Que vais-je faire de toi ? Tu es libre maintenant."
- "Ra ra ra !"
- "Très bien. Ca sera officialisé quand j'aurai récupéré des POKEBALL."
 Ils sortirent de la grotte. Il faisait nuit. Ils se dirigèrent vers l'arène. Il n'y avait plus personne à cette heure-ci dans les rues. Il était deux heures trente, les combats de l'arène s'était achevés il y a une heure. Ils effractionnèrent la porte d'entrée. Il y avait quatre énormes piliers qui soutenaient tout le dôme. TOGETIC était suspendu dans une cage électrifiée tout en haut. Bonnie ordonna aux MACKOGNEUR de se placer en face de chaque piller et de les déplacer. Elle sortie de l'arène. Un gamin dresseur passait justement par là. Il portait un pull jaune et un bermuda bleu. Il avait les cheveux long et châtains. Il devait avoir dans les neuf-dix ans. Elle resta dans l'ombre.
- "Eh p'tit t'aurais pas des POKEBALL ?"
- "Ma mère m'a toujours dit de ne jamais parlé aux inconnues."
- "Je suis pas une inconnue je suis..." elle se plaça sous l'éclairage d'un lampadaire "Bonnie !"
Le gamin partit en courant. Elle partit à sa poursuite, le rattrapa, et lui sauta dessus. Ils tombèrent. Bonnie se releva, prit l'enfant par les cheveux et le souleva, puis le gifla. Il se mit à pleurer bruyamment.
- "Arrête de chialer morveux et file-moi des POKEBALL vides."
Il lui obéit, fouilla dans ses poches et les luit donna. Bonnie lui prit, le relâcha, et se désintéressa de lui. Il put partir.
Mack plaça ses mains contre le pilier. Il poussa de toutes ses forces des bras mais aussi des jambes. Un autre MACKOGNEUR se mit dos au pilier. Le troisième poussa de l'épaule. Le quatrième donnaient des coups de poings.
Ils poussaient de leur mieux. Chaque fibre de leur être poussait, apparemment en vain. Puis soudain, les piliers bougèrent, pas de beaucoup, mais assez pour que tout le dôme s'effondre dans un vacarme infernal.
Il y avait des débris partout. Des poutres dans tous les sens. Toutes les vitres étaient brisées. Il y avait des bouts de verres partout qui craquaient sous les pas. Une odeur âcre se dégageait. Un nuage de poussière traversa CARMIN poussé par un vent de mer.
Bonnie escalada au centre des débris. Elle trouva TOGETIC légèrement blessé à une aile.
- "Togi ? Togé togé !!"
- "Moi aussi je suis contente de te revoir."
 Elle sortit une POKEBALL et le rappela. Les MACKOGNEUR sortirent des décombres. Ils étaient tous égratignés, au plus blessé, mais rien de grave. Ils partirent en courant vers l'est.
Quand ils furent sûr qu'ils n'étaient pas suivis, ils s'arrêtèrent, Bonnie rappela ses deux MACKOGNEUR puis elle proposa aux deux autres :
- "Est-ce que vous voulez faire partie de mon équipe ?"
Ils se concertèrent. Pendant ce temps elle s'occupa de RACAILLOU.
- "Et toi toujours partant ?"
- "Rac."
Elle jeta la POKEBALL contre le pokémon, ça rebondit contre sa tête, s'ouvrit, le pokémon se décomposa et disparu. Bonnie la ramassa et se tourna.
- "Alors ?"
Ils firent signe que oui. Elle lança les POKEBALL, les récupéra et partit à pied vers le nord, vers SAFRANIA.

Clyde était au lieu de rendez-vous, un banc devant l'arène. Il se doutait que Bonnie ne serait pas là puisqu'il n'avait pas entendu parler de l'attaque de l'arène de CARMIN, alors que lui faisait la Une de tous les journaux. Sait-on jamais, peut-être n'avait-elle put délivrer son pokémon car elle était en retard et qu'elle avait décidé de venir directement ici ? Il attendit trois jours. Il se faisait passé pour un clochard. En fait s'en était un, comme n'importe quel dresseur, un SDF, sans revenu. Il n'avait pas besoin de se déguiser, ni de se grimer, il avait juste laissé pousser sa barbe. Ses habits étaient des haillons de cuir, il était sale, il s'était tout de même rasé le crâne et il était là, à faire la manche, une bouteille de vodka à la main droite, la gauche étant toujours dans sa poche.
Un prospectus traînait par terre. Quelque peu poussé par le vent. Il le ramassa et le lut. La veille il y avait eu des auditions pour un guitariste. N'ayant rien à faire il se rendit dans un petit local dans le centre-ville.
C'était dans un sous-sol. De la musique en provenait. Lorsqu'il y pénétra les musiciens s'arrêtèrent de jouer. Il y avait deux gars au look similaire c'est à dire : des longs cheveux gelés en pics multicolores, arborant un T-shirt soigneusement déchiré et un jean usé recouvert d'épingles à nourrice et des tennis noires, et une meuf qui avait un pantalon foncé, un haut vert fluo, les cheveux décolorés, très court plaqués en arrière, le contour de ces yeux noisettes étaient noircis, et elle avait un piercing au nombril, sur la lèvre inférieur, sur la langue, à la narine gauche et tout le long de l'oreille de droite. Ils étaient de son âge, tout juste majeur.
- "Dégage le clodo" dit Dylan, le chanteur.
- "Je viens pour l'annonce."
- "C'était hier" répondit Dylan d'une voix sèche.
- "Je vois que vous n'avez toujours pas de guitariste..."
- "Ok fait nous voir ce que tu vaux" intervint Alexandra à la batterie.
Jimmy, à la guitare basse, lui apporta une guitare électrique blanche flambante. Clyde la saisi de la main gauche par le manche. En voyant qu'il lui manquait deux doigts, Dylan réagit violemment :
- "Putain mec il te manque deux doigts, comment tu vas faire pour jouer ?"
- "T'inquiète" répondit Clyde sûr de lui.
Il s'assit. On le brancha. C'était la première fois qu'il posait les mains sur une guitare. Il fit des notes au hasard, des fausses notes. Au bout de cinq minutes, il avait compris le principe. Il préférait finalement jouer à l'instinct.
- "Putain de clodo tu sais même pas joué !"
- "Tu me fais bien marrer petit péteux. Tu crois que c'est quoi un groupe de punk ? Des putains musicologues qui pètent dans le velours, qui font des mélodies de tarlouzes avec leur guitare en or, qui se plaignent parce que le pneu de leur Ferra est crevé ?
- "Ba nan."
- "Ba alors ferme ta gueule. Le punk c'est l'énergie de la hargne et l'énergie du désespoir. Mon atout c'est de ne pas savoir jouer. Mon son est pur, le votre est perverti."
Alexandra fit oui de la tête en signe d'approbation. Elle intervint pour les calmer.
- "Il a raison, laissons-lui une chance."
Trois semaines plus tard le groupe, qui s'était renommé The Trash, jouait dans la même salle devant... vingt spectateurs. Clyde avait complètement changé la ligne directrice du groupe. Certes ils étaient déjà tous punk, ils portaient tous des fringues destroy mais Clyde décida de masquer le groupe sous-prétexte de faire plus stylé et d'être auréolé de mystère. Il avait également rendu plus provoquant le texte des musiques.
Le jour ils étaient serveur dans un fast-food, champignonneuse, travailleur dans un chantier, ou clochard. Le soir ils crachaient toute leur haine. D'ailleurs à cet instant ils interprétaient leur morceau "Crache ta N" :
"Cri ta N
Crache ta N
Chie ta N..."
Le bouche à oreille leur permit une ascension rapide. Deux mois plus tard, ils jouaient dans la salle de théâtre d'un lycée de SAFRANIA devant cent cinquante ados. Plus tard ils jouèrent dans deux autres lycées de la ville. Leur style commençait à s'imposer : On s'habillait comme eux. 
Puis ils jouèrent dans un amphithéâtre de l'université de CELADOPOLE devant cinq cent personnes. C'était le début de leur succès et la fin de la période scolaire. Les étudiants qui repartaient dans tous le pays parlaient avec enthousiasme du groupe.
Ils purent jouer dans un bar gothique tous les soirs : "Le Radégou Crevé". On venait les voir de tout le pays comme des créatures étranges, comme si on allait au zoo. C'était des bêtes de foire.
Un style musical et vestimentaire plus vu depuis la fin des années 70, un guitariste virtuose-handicapé et en plus on ne connaissait pas leur identité !
Le patron du bar était content car ça amenait des clients et donc des consommateurs. C'est ici qu'ils mirent au point une chanson suffisamment débile et vulgaire pour que ça deviennent un tube :
"Dresseur 
Tarlouze
Dresseur
Tarlouze"
Les paroles étaient desservies par une musique, était-ce encore de la musique ? en tout cas ça sonnait comme le tonnerre.
C'est avec cette chanson qu'ils purent signer chez un producteur ambitieux qui avait dénicher le fillon. Rien qu'en produit dérivé il serait riche. "Ce groupe sera un porte-manteau !" se dit-il. Ils sortirent "Dresseur-Tarlouze" en single. Bien sûr ils se mirent tout le monde à dos, puisque les trois quart du pays était soit dresseur, ou avait un métier en rapport avec les pokémon. Mais comme c'était devenu à la mode, à la limite personne n'écoutait vraiment mais tout le monde était fan. Tout le monde haïssait mais tout le monde écoutait pour être dans le coup. Les morceaux étaient martelés sur les ondes : "Crache ta N", "Dresseur-Tarlouze", "Ruck You".
Le groupe entra dans un nouveau tournant lorsqu'ils commencèrent une tournée de concert. Ils étaient sans cesse interviewer dans les émissions de radio, de télévisions, les groupies les suivaient partout, ils devaient franchir la foule pour arriver jusqu'à leur hôtel etc.
A chaque concert ils avaient un masque différent : Pokémon, tête de mort, sorcière, démon, masque blanc, masque du film stab etc.
Ils gagnaient plein d'argent alors ils leur prirent la fantaisie de détruire leurs instruments en fin de show.
Ils firent le tour de Kanto et Jotho. A OLIVILLE, dans l'antique stadium, au milieu du concert, ils firent monter sur scène un ECREMEUH. Clyde partit chercher une tronçonneuse dans les coulisses. C'était une de ses idées. Il lui découpa tout d'abord une patte, qu'il jeta dans le public, puis il lui ouvrit le ventre. Le sang lui pissait dessus abondamment. Il mit son micro près de la bouche de la vache quand il lui découpa la tête, en prenant son temps. Pendant que la bête hurlait, le groupe jouait à fond. Le chanteur était dans les coulisses. Il ne voulait pas participer à un tel spectacle. Clyde en profita pour chanter :
"Si tu veux du sang
bouffe-moi la bite..."
Le public était en délire. Le guitariste avait aussi des talents de chanteurs !
Dylan revint sur la scène en colère, il fonça sur Clyde et lui mit un coup de poing dans la face. Clyde riposta en prenant sa guitare par le manche et il mit un grand coup dans la tête. L'instrument se fracassa. Les deux hommes se mirent à se battre. Avant qu'on ne puisse les séparer, le chanteur fut balancé dans les spectateurs. Il fut passer de mains en mains porté par le public. Il fit ainsi le tour de la salle. Le groupe improvisa un morceau planant. Le public était en transe.
Dans les loges, après :
- "Putain qu'est-ce qui vous a pris tous les deux ?" dit Alexandra furieuse.
- "C'est de la faute de cet enculé de clodo."
- "Arrête de te foutre de ma gueule bitteux, avoue que t'as kiffé quand toutes ces nanas t'ont tripoté tout à l'heure."
- "Putain mais tu m'as explosé la guitare dans la tronche !"
- "On s'en branle, le public a adoré" dit Clyde d'une voix triomphale "faudrait qu'on fasse ça à chaque fois."
- "T'es dingue, tu veux ma mort ?"
- "Si tu veux on inverse les rôles. Tu fais semblant de m'attaquer à la tronçonneuse... on variera à chaque fois. Faudra que vous essayez le coup de l'ECREMEUH c'est bandant, sans vouloir te vexer Alexandra."
- "Ouais ouais" dit-elle d'un air complice.
Trois semaines plus tard, pour leur dernier concert de leur tournée, ils étaient de retour à SAFRANIA, au Zénith, où les attendaient 20 000 spectateurs surexcités. Juste avant ils avaient eu une interview pour la télévision. "Si nous sommes masqués, si nous sommes anonymes, c'est que nous sommes personnes, si nous sommes personnes, on pourrait être n'importe qui, peut-être vous" répondit Clyde en pointant du doigt la caméra. Puis "... songez que je ne savais pas joué il y a quatre mois. Maintenant je suis une star." Ces phrases furent comprises comme une incitation à ce que chacun monte son groupe.
Le concert commença par un extrait du discours qu'avait fait Sacha lorsqu'il avait remporté le tournoi du Plateau Indigo, suivit de bruits de mitraillette, ce qui annonçait : "Mort aux cons !!"
"On vient de découvrir 
un nouveau continent
un nouveau con-ti-nent
de con-con-con 
CON-(ti)NAAAAAN"
Lors que l'exécution d'ECREMEUH se fut Alexandra qui joua de la tronçonneuse. Clyde l'accompagna à la guitare électrique. Dylan revint faussement furieux, prit la tronçonneuse des mains d'Alex, fonça sur Clyde qui fut obligé de sauter dans la foule. Ce qui permit à Alex de faire un solo de batterie qui sonnait comme un bombardement d'obus. Le groupe salua son public et quitta la scène.
- "Ohooooo Oh Oh ooo Oh"
C'était les rappels. On entendit des bruits de mitraillettes : "Mort aux cons !!" Clyde déboulla sur la scène, armé d'une mitraillette et ouvrit le feu sur les premiers rangs de spectateurs et ainsi de suite il tirait de plus en plus loin. Ce fut la panique. Euphémisme. Ce fut l'Apocalypse. Les gens hurlaient, mourraient, couraient, pataugeaient dans le sang, se planquait sous des cadavres, essayaient de s'évader de cet Enfer. Clyde faisait un carton. Aussi simple et précis à dégommer qu'un ECREMEUH dans un couloir. Pour lui c'était du petit lait. Des hommes de la sécurité s'approchèrent de lui par derrière. L'un d'eux glissa sur une flaque de sang en jurant. Clyde se retourna et les exécuta. Tout le monde s'en était aller. Clyde partit dans sa loge, mit son sac de sport (qui contenait toutes ses affaires) dans le dos, et il emprunta un couloir qui le mènerait à la sortie. Quand il ouvrit la porte des policiers ouvrirent le feu. Il leur envoya des grenades puis il leur tira dessus jusqu'à ce qu'il n'ait plus de munitions. Il jeta la mitraillette, passa au travers des corps, sortit un pistolet. Une voiture de course noire déboulla d'on ne sait où, dérapa devant lui.
- "Monte !" lui ordonna-t-on.

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SOCIETE TU M'AURAS PAS (reprise)
"Ya eu Renaud avant moi
Ya eu Vlad avant lui
Après moi qui viendra ?
Après moi c'est pas fini.
On les a récupéré
Oui mais moi on m'aura pas
Je tirerai le premier
Et j'viserais au bon endroit.

Je chanté dix fois cent fois
J'ai hurlé pendant des mois
J'ai crié sur tous les toits
Ce que je pensais de toi...
Société...
Société...
Tu m'auras pas !

Mais en attendant kje chante
et je te crache à la gueule
Cette petite chanson méchante
que t'écoute dans ton fauteuil.

Je chanté dix fois cent fois
J'ai hurlé pendant des mois
J'ai crié sur tous les toits
Ce que je pensais de toi...
Société...
Société...
Tu m'auras pas !"