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Cours de Géologie
Chut, ne troublons pas le cours !
J'ai en ce moment deux articles pourris (c'est à dire, à moitié hors contextes) sur ce blog, et vous avez échappé à un troisième (un essai de critique constructive sur la politique actuelle de Game Freak qui a viré au point Godwin). Alors qu'à la base, j'avais pensé ce blog plutôt comme cet article-ci ! Des théories (et encore, pas toujours) sur l'univers Pokémon présentées sous forme de cours d'université. D'où le nom du blog.
Alors voilà, j'ai été tellement énervé par ce troisième article (inutile de me le demander, vous ne l'aurez pas) que je rage-post deux articles en moins d'une semaine. Laissons maintenant la parole au Professeur Audrey Hêtre.

[…] Une fois posés ces bases concernant la composition des plaques lithosphériques, nous allons maintenant revenir à la vie géologique de la Terre. Vous savez sans doute tous que le problème du moteur de la dérive des continents, soulevé par les opposants de Wegener, a été résolu en 1923, avec l’observation par K. Von der Grunde, un ami de Wegener, d’un Pokémon se reliant par de cordes aux surfaces terrestres et tirant dessus ; Pokémon qu’il a appelé Regigigas. Ce dont je vais vraiment vous parler, dans ce cours, c’est du comportement des Pokémon influents sur la géologie, et en particulier les Heatran et Volcanion. Je rappelle que les Heatran s‘assemblent en clans et les Volcanion en familles.

Ces deux espèces, classée pseudo-fabuleux depuis qu’il a été montré qu’ils sont en mesure de se reproduire, et qu’il en existe une population stable, sont responsables de la majorité des phénomènes géologiques observés à ce jour. On sait ainsi que les volcans naissent lorsqu’une famille de Volcanion s’établit à un endroit. Pour creuser une tanière, ils commencent par imbiber d’eau chaude la roche environnante, avant de la porter à haute température, générant une bulle de magma. Ensuite, ils établissent leurs nids tout autour, afin de bénéficier de ce magma qui, je vous le rappelle, est indispensable à leur métabolisme.

Pour en entretenir la qualité, ils vont donc en permanence en reconstituer à partir des roches du bas de la bulle, tout en évacuant le vieux magma par un conduit en hauteur. Ces remontées de magma ont tendance à former des éminences, par accumulation, et à jaillir par intermittence. C’est ce qu’on appelle un volcan, mot qui donné Volcanion lorsqu’on a commencé à en rencontrer uniquement dans ces structures géologiques. L’écosystème naturel des volcans, à ce stade, se compose surtout d’espèces appréciant les hautes températures, comme Typhlosion, Camérupt, Pyroli, etc…

Une famille qui grandit suffisamment verra ses descendants émigrer par les courants magmatiques souterrains afin d’aller fonder une autre famille – un peu comme le font les Lougaroc. Ils reviennent parfois s’établir dans la bulle familiale, restent parfois dans celle de leur partenaire, ou, pour les plus ambitieux, fondent une nouvelle bulle. Toujours est-il qu’ainsi, la population des bulles reste relativement stable.

Avec l’âge, une bulle s’enfonce dans le sol, puisqu’elle liquéfie les roches en dessous d’elle et n’entretient pas celles en dessus. Cela se traduit par deux phénomènes. Tout d’abord, les vieux volcans ont tendance à entrer en éruption moins souvent et moins violemment, ce qui fait évoluer leur écosystème vers un panel plus large d’espèces : sur la Montagne Noire, un très vieux volcan de la région de Sindron qui doit son nom à sa couleur, provenant de ses roches basaltiques lesquelles… Bref, je ne vais pas vous refaire le cours de tout à l'heure.

On y a recensé, là encore, des spécimens de Typhlosion, Camérupt et Pyroli dans les parties profondes, et, plus proches de la surface, dans les grottes creusées par le magma et encore réchauffées par lui, des Pokémon tels que Rhinastoc, Maganon, Simiabraz, Grolem, Minotaupe, Gigalithe ; et à la surface, des Dracaufeu habitant près des dernières sources occasionnelle de lave, quelques Pyrax, des Absol… et des espèces appréciant les basses températures disponibles à une telle altitude, et n’étant plus gênées par les écoulements occasionnels de lave : Blizzaroi, Polagriffe, Dimoret, Givrali, Mammochon… Toute une biodiversité qui bénéficie des différents rythmes de fonctionnement du volcan.

Le deuxième phénomène constaté se produit lorsqu’une bulle arrive au niveau de l’asthénosphère, domaine des Heatrans : en réponse à l’hostilité nouvelle du territoire, les Volcanion reconfigurent leur bulle, formant une couche de roches froides autour et s’approvisionnant en roches à fondre par le dessus (ce qui provoque l’arrêt total de l’activité du volcan, qui devient une simple montagne). Le maintien de cette structure, ainsi que sa protection contre des raids de clans de Heatran nécessite une vigilance constante, et une bulle n’y résiste pas souvent : ses occupants finissent par la déserter.

Il existe cependant des exceptions. Certaines bulles étaient si étendues et si habitées à leur arrivée dans l’asthénosphère que leur survie ne posait pas de problème. On constate alors que les Heatran remodèlent les courants de magma tout autour pour les empêcher de s’enfoncer plus, et les déplacent vers les territoires d’autres clans. C’est ce qui provoque le phénomène des points chauds, ces alignements d’îles d’origine volcanique en mer. On en trouve aussi sur terre, mais ils sont beaucoup moins visibles. Je vous en explique le principe.

Pour empêcher une bulle de sombrer, les Heatran mettent en place un système de courants de magma ascendants en dessous d’elle. Cela permet aux Volcanion d’avoir à portée de main une importante source de magma (en contrepartie de la possibilité pour des Heatran de les attaquer en passant par cette source), et tend à accélérer leurs rejets vers le haut. Un volcan se forme donc plus rapidement au-dessus de la bulle. Mais celle-ci est désormais en mouvement horizontal et non plus vertical : elle produit donc des volcans de tailles comparables, à intervalles réguliers, qui s’éteignent très vite (géologiquement parlant, évidemment). C’est un tel point chaud qui a formé l’archipel d’Alola.

Parlons maintenant des Heatran. Vous l’aurez compris, ils ne peuvent pas sentir les Volcanion. Un clan de Heatran s’assemble autour d’un couple dominant. Ce dernier fédère d’autres couples, et peut s’en faire obéir. Le couple dominant peut tout à fait changer, à la suite d’un défi par exemple. Un couple ne peut se former qu’au sein d’un même clan (et on n’a jamais constaté de séparation entre membres du couple), mais peut en partir et aller voir ailleurs si les dominants ne sont pas appréciés. Les clans établissent leurs territoires sur les courants telluriques de l’asthénosphère. Pour vous donner un ordre de grandeur, une la taille moyenne de ces territoires a une aire en surface grande comme une Région.

À la différence des Volcanion qui filtrent le magma, les Heatran se nourrissent exclusivement de chaleur ; les clans s’affrontent donc en permanence pour le contrôle des endroits les plus chauds, les plus puissants se situant à l’aplomb des dorsales océaniques où du magma brûlant remonte du Noyau. Cela explique l’inimitié entre les Heatran et les Volcanion : les bulles des Volcanion refroidissent l’asthénosphère, et menacent donc la survie des clans ; tandis que le cycle vital des Heatran tend à amoindrir la qualité nutritive du magma pour les Volcanion.

Enfin, dans le Noyau réside le Pokémon légendaire Groudon, qui se déplace sans cesse pour des raisons qui nous sont inconnues et qui réchauffe le magma autour de lui. Une question ?

— Oui Madame, c’est par rapport au cours de Théologie. D’après le professeur Tilleul, Groudon ne cesse de créer des planètes ; pourquoi resterait-il alors dans la nôtre ?

— Ne confondons pas Groudon et Groudon. Plus précisément, le Pokémon légendaire qui vit au cœur de notre planète, possédant le même quotient intellectuel qu’un Camérupt (d’après ce qui s’est passé à Hoenn il y a quelques temps), et le Dieu créateur de mondes, assez intelligent pour avoir un libre arbitre, et surtout, si puissant que s’il résidait en entier dans notre planète, il la détruirait à coup sûr.

— Je vous demande pardon ?

— À vrai dire, à moi aussi cela me semble étrange. D’après mon collègue, il semblerait que les Dieux soient constitués d’une immense quantité de fractions, des éléments parfois séparés par des distances folles et dont le tout forme une seule entité. Ainsi y aurait-il un fragment de Groudon dans chaque planète… Est-ce tout ? Alors j’en ai fini pour aujourd’hui. Bonne journée ! »
Article ajouté le Jeudi 13 Juin 2019 à 09h45 | |

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