Dans la Maison Calme, Chaque Heure le Coucou Sonne.
de Bleuts

Dans une des nombreuses forêts qui peuplent le Pays de l’Ouest, la terre natale des Abarians, se trouve un chemin de pierre. Un chemin qui s’étend sur des lieues. Un chemin sombre et tortueux. Un chemin sans nom.

Tout le long, de petits Autels aux symboles des dieux d’Abar sont éparpillés.

Personne ne sait qui les a construits ni ce qui se cache en dessous de ces stèles.

On dit que ce sont les tombes des dieux. Mais, personne n’oserait creuser pour vérifier la rumeur.

On dit que ce sont leurs paroles. Mais personne ne saurait lire l’ancien langage.

On dit bien d’autres choses. Des légendes, nombreuses, peuplent ce chemin. Des chansons. Des contes.

Les Abarians y font leur pèlerinage. Parfois, ils apportent des sacrifices devant la stèle de leur choix. Parfois, ils viennent simplement pour mourir. Ils se recueillent.

Il y a une fosse, au cœur de la forêt, où les hommes peuvent choisir d’aller mourir. Entouré des ossements et cadavres de leurs pairs. Ils s’assoient là, tous au fond, et se donnent la mort.

Chez les Abarians, la mort n’est pas mauvaise. Le suicide est la plus belle mort. Se faire tuer par un ennemi le pire. Ils admirent les personnes qui ont le courage de choisir le jour de leur fin.

Mais ce chemin n’est pas synonyme de mort. On peut aussi y espérer trouver la vie. De nombreux rituels peuplent la forêt.

En offrant son sang sur la stèle de Gaya, les Abarians prient pour pouvoir concevoir.

En chantant sur la stèle de Riddim, on peut espérer trouver le repos de l’âme. On peut également prier pour que l’enfant à naitre ait une âme pure.

Chaque stèle possède sa légende.

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PS : Ce dessin est un #DrawThisAgain de ce dessin : http://rituhell.deviantart.com/art/Drakan-647029193