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Les méandres de la mémoire de MissDibule



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Informations

» Auteur : MissDibule - Voir le profil
» Créé le 08/08/2025 à 22:16
» Dernière mise à jour le 10/09/2025 à 12:06

» Mots-clés :   Présence de personnages du jeu vidéo   Slice of life   Unys

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Chapitre 4 – Flashs
« Je suis ouvrier, et même si Méanville me donne beaucoup de travail, c’est aussi ce qui m’inquiète… La ville continue chaque jour de s’étendre un peu plus sur la Route 16… Je pense que ce n’est qu’une question d’années avant que la route disparaisse, absorbée par la ville. Plus ça va, plus on déforeste… »

« J’ai toujours rêvé d’être institutrice à Méanville… Apprendre des choses aux enfants, c’est mon rêve le plus cher. Mais personne ne voulait m’embaucher. On ne voulait jamais de moi ! J’étais victime de discrimination, je vous le dis ! Alors, pour accéder à ce poste, j’ai dû un peu… tricher ! En fait, je suis un homme déguisé en femme ! Hihi… Il faut croire que dans cette ville, on n’est pas aussi progressiste qu’on veut bien le faire croire… »

« Je travaille à l’arène Pokémon, et laissez-moi vous dire qu’être mannequin et dresseuse en même temps, c’est épuisant ! Il y a les défilés, les contrats, et tous ces combats… Je ne sais pas comment fait notre Championne, Inezia. Elle fait la même chose que moi, mais puissance dix ! Quelle femme… C’est vraiment mon modèle ! »

« J’m’occupe de la maintenance de cette foutue Grande Roue, et laissez-moi vous dire que j’en peux plus, de cette foutue équipe de tournage ! Vous voulez pas m’écouter, bande de fouteurs de merde ? Ok. Pas de problème. J’viens dans votre émission à la con pour vous le dire, alors. Vous entendez ? J’en ai marre que vous salopiez tout mon foutu travail avec vos sales pattes ! Cassez-vous de ma ville ! »

« Nous, à la Galerie Concorde, on adoooore les touristes comme vous ! Ils viennent visiter Méanville et achètent pleeeein de souvenirs chez nous ! Si le cœur vous en dit, n’hésitez pas, notre charmante galerie marchande est idéalement située, juste au sud de la ville ! Vraiment, vive Méanville, et vive le tourisme ! Merci Pokéshow de ramener de la vie dans notre belle ville ! »

« Je suis joueur de foot, dans la pire équipe de la région… Y’a que là qu’on voulait bien d’un novice comme moi… Et forcément, les matchs de losers, ça n’intéresse pas grand-monde… Franchement, c’était vraiment déprimant de jouer devant des gradins à moitié vides. Mais depuis que Pokéshow a lancé son émission, le stade est rempli, même quand c’est nous qui jouons ! Apparemment, on a encore des fans et ça, ça motive grave ! Merci, Pokéshow ! »

« Je travaille au Centre Pokémon, et laissez-moi vous dire que je suis scandalisée ! « Méanville, capitale du combat Pokémon » ? Capitale de la cruauté, oui ! La majorité des dresseurs n’a aucune considération pour ses Pokémon ! Ils me les amènent dans un état déplorable, je les soigne, et c’est reparti ! Et ils reviennent comme des fleurs une heure plus tard, sans aucun état d’âme ! Je vous le dis, ces gens-là ne méritent pas d’être dresseurs ! Et le pire dans tout ça ? C’est que tout le monde s’en fout ! »

« Mon rêve, c’est de devenir un musicien célèbre. Pour l’instant, je fais quelques solos sur la Route 5 avec mes potes, mais c’est pas dingue. La Route 5, c’est un peu le fief de tous les artistes de rue désœuvrés comme moi. On sourit, on se donne à fond, mais en fait, on se cache le fait qu’on est tous des ratés. Sinon, on serait pas là, sur cette vieille route pétée. On se produirait dans Méanville, sur une vraie scène. Certains vivent dans des caravanes, voire pire, et ça leur va – enfin, c’est qu’ils disent.

Moi, j’ai pas voulu de cette vie. J’ai cru en mes rêves. Grave erreur. Je me suis installé à Méanville. Les loyers sont tellement chers que tout ce que j’ai trouvé, c’est un appart’ minuscule. Et pour l’instant, pour le job de rêve, on repassera. « On vous rappellera ! » C’est ça, ouais… Honnêtement, c’est la merde. Même mon loyer de misère, je peux pas le payer. Cette émission, c’est mon dernier espoir… Mais je sais bien que ça aussi, je vais le foirer. Personne veut d’un loser comme moi. »

« Je sous-entends rien du tout hein, mais depuis la mise en place de cette satanée émission, le taux de criminalité de Méanville a explosé ! Je sais que le maire est ravi de la reprise du tourisme, mais pas moi ! Franchement, au commissariat, on était plus tranquille avant que tout ce monde débarque ! »

« Hein ? Je dois raconter une histoire sur ma vie à Méanville ? Oh, eh bien… Je me suis installée ici car je trouvais la Grande Roue vraiment romantique… Souvent, je me poste devant l’entrée, espérant un jour voir arriver mon prince charmant, avec qui je partagerais un tour de Grande Roue digne d’un conte de fées… Mais apparemment, ce jour n’est pas encore arrivé… »

« Franchement, vous voulez que je vous dise quoi ? Vous croyez peut-être qu’ici, c’est le paradis des arc-en-ciel et des paillettes, et que tout le monde est heureux ? Bah vous vous plantez salement. Je travaille à la régie du Music-Hall, et c’est craignos. On est mal payés, mal considérés, et on nos heures sup’ sont même pas payées. Et putain pourtant, on en fait, des heures sup’.

Et quand on a l’audace de se plaindre, les patrons nous rappellent que « la porte est ouverte ». Ces salauds savent qu’on partira jamais, parce qu’on en a chié pour avoir ce job, et qu’on en chiera encore plus pour en trouver un autre si on démissionne. Je sais comment vivent les gars qui jouent sur la Route 5. Et même si ma vie est à gerber, la leur est pire. Alors je me contente de ce que j’ai. Vraiment une vie de rêve. Mais en tout cas, j’espère que le spectacle vous a plu ! »

« J’adore cette ville ! Je suis électricien, et je m’y suis installé il y a deux ans. La meilleure idée de ma vie ! Ici, le moindre centimètre carré est électrifié. Je suis tellement demandé que j’ai dû arrêter de prendre des nouveaux clients ! C’est vraiment la belle vie. Vous saviez que Méanville consomme tellement d’électricité que là d’où je viens, à Ville Noire, on vit à moitié dans le noir ? La capitale du divertissement ne fait pas les choses à moitié, et ça m’arrange bien ! »

« Comment ça, les habitants de la Route 4 ne comptent pas comme des riverains de Méanville ? Vous voulez dire qu’on n’a pas le droit de participer à l’émission ? Comment ça, « en tant que touristes » ? C’est une blague ? Alors que vous acceptez les gens qui vivent sur la Route 16 ? C’est inadmissible ! Et après, on s’étonne que les gens préfèrent Volucité ! »