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Féli-Cité, Acte II de Dribiou



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Informations

» Auteur : Dribiou - Voir le profil
» Créé le 18/07/2025 à 16:28
» Dernière mise à jour le 22/07/2025 à 18:57

» Mots-clés :   Famille   Sinnoh

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Chapitre 2 : L'échange
"Mariel ? C'est toi ?! Comment... Tu te souviens du numéro de mon Motisma après tout ce temps ! T'as une sacrée mémoire, c'est vrai, j'avais oublié. Que me vaut l'honneur de ton appel ?
- Je... Je voulais m'excuser de pas avoir appelé depuis tout ce temps.
- J'y crois moyen, j'ai plutôt l'impression que t'as besoin de quelque chose. Sinon t'appellerais pas d'une vieille machine… Attends. Motisma, d'où appelle mon correspondant. (Mariel entendit la voix du Motisma de Raph résonner comme une interférence.) Féli-Cité ? T'as pas bougé dis-moi.
- Toi oui ?
- Non. Toujours à Safrania. Je me prépare à reprendre le business de mon père quand il partira à la retraite dans trois ans.
- Dis-neuf ans et tu travailles déjà ?
- Ca me paraît plutôt normal à vrai dire, non ? T'es encore chez tes parents, c'est ça ?
- Pas vraiment, c'est toute une histoire. Je t'appelais pour savoir si tu pouvais me prêter quelques Pokémon. Je te les rends dès demain, promis.
- Euh, je vais voir ce que je peux faire, je te garantis rien mais y'a moyen oui. Qu'est-ce qu'il te faudrait ?
- Un Pokémon Combat, un Plante qui puisse semer des graines et un Queulorior.
- Un Poulpaf pour le Combat, ça irait ?
- Je sais pas ce que c'est. Ca peut construire des bâtiments rapidement ? En une nuit ?
- Soit plus spécifique alors, je pensais qu'il te fallait n'importe lequel de type Combat, vu que t'as rien dit pour ça alors que tu l'as fait pour celui de type Plante et le Queulorior. Oublie le Poulpaf. Je t'envoie un Machopeur. Il est un peu vieux, il a aidé à construire le fameux bâtiment de Carmin-sur-Mer que tes parents nous ont aidé à construire, quand il était encore un Machoc. Du coup tu l'as probablement déjà rencontré. Petites retrouvailles, tu vois. Pour le type Plante, on a rien de ce qui correspond à ton besoin. On s'occupe pas du jardinage. Par contre le Queulorior, on en a un qui traîne dans une boîte PC, ça lui fera du bien de voyager un peu. Qu'est-ce que t'as à me proposer ? J'aimerais bien voir un Pokémon originaire de ta région, si tu as.
- Oh, et bien... Je dois avoir ça, quelque part."

Mariel n'était pas convaincu d'avoir encore quelques-uns des Pokémon qu'il s'était amusé à capturer avec son frère trois ans plus tôt. Les pauvres devaient être en train de croupir au fin fond de son PC. Sans conviction donc, il chercha à se connecter à son profil et trouva par miracle un Lixy et un Keunotor.

" C'est vraiment basique mais au moins c'est local. Je te les envoie."

Mariel effectua l'opération et accueilli Queulorior contre son Keunotor. Puis vint le tour de Machopeur. Dès son arrivée dans la cabine d'échange, à la sortie du tube, le Pokémon Colosse se mit à briller d'un intense éclat.

" Euh, Raph ? Ca va si ton Machopeur se met à briller ?
- Quoi ?! Comment ça il brille ? Tu veux quand même pas me dire qu'il évolue, si ?
- Je crois bien que si. C'est grave ?
- Je suis pas sensé faire ça moi... Mon père va me tuer... Il l'a attrapé lui-même, c'était avec lui qu'il a commencé son affaire.
- Je... Je peux essayer de le remplacer peut-être, je crois qu'il y en a pas très loin de chez moi.
- Ca se voit que t'as pas grandi entouré de Pokémon toi. Occupe-toi de ton projet, on se reparle demain, quand tu me les rendras. En attendant, je vais essayer de trouver des excuses."

Raph coupa la communication sans attendre de réponse.

Mackogneur, toujours dans la cabine, était occupé à admirer sa nouvelle paire de bras. Mariel lui trouvait quelque chose d'étrange. C'était peut-être son côté humanoïde. Il n'avait jamais réussi à sympathiser avec des Pokémon, ni à les trouver attachants. Même son Marill de compagnie, que tout le monde trouvait mignon, ne lui apportait guère plus d'amusement, lorsqu'il avait neuf ans, qu'un jeu de billes. Il ne faisait que leur trouver une utilité.
Mais voir ce Mackogneur fasciné par son évolution semblait avoir touché un point sensible chez le jeune homme.

Il s'empressa de sortir du bâtiment en faisant rentrer ses nouveaux partenaires dans leur Poké Ball, et rentra chez lui.
Il sortit Mackogneur et Queulorior une fois installé dans la pièce à vivre. Il installa une carte papier de Féli-Cité sur la table. Elle datait d'il y a dix ans mais était toujours d'actualité. Jusqu'à dans quelques heures en tout cas.

"Alors, hum, nous, on est ici." Mariel pointa son appartement et accentua bien chaque mot comme s'il parlait à des enfants en bas âge. Mackogneur et Queulorior échangèrent un regard abasourdi. Personne ne leur avait parlé de cette façon, depuis toujours. Et Mackogneur était probablement plus vieux que le jeune humain. Il continua son explication sur le même ton.

" Cet après-midi, je vais faire un tour chez le fleuriste de Floraville. C'est pas très loin, et toi Mackogneur, tu m'accompagneras. Là-bas, je vais acheter avec le peu d'économie que j'ai autant de fleurs que je peux m'offrir. Elles serviront à garnir le sol d'ici, l'Ecole des Dresseurs, qui est en train de se faire démolir à l'heure actuelle. Je m'occuperais de la plantation, faute d'avoir trouvé un Pokémon Plante pour le faire. Et même si on en trouve un sur la route, je n'ai pas les capacités pour l'attraper. C'est mon frère qui l'a fait la dernière fois. Et toutes les autres fois. Enfin bref, pendant ce temps-là, vous vous occuperez de construire un bâtiment sur les ruines de la Global Trade Station. Ca n'a pas besoin d'être sophistiqué, ça servira de maquette, de faire passer un message quand les habitants passeront devant. Ils vont aimer et mes parents seront obligés de construire quelque chose ici au lieu de laisser en friche. Leur projet de copier Illumis est voué à l'échec, la ville est trop petite pour intégrer des zones sauvages en son sein. Ca ressemblerait plus à une zone Safari. Queulorior, toi, tu es là pour écrire 'THEATRE' sur la pancarte qui sera affichée au-dessus de l'entrée. Il est temps que la ville obtienne un lieu de culture aussi. Sur ce, on mange, et on part pour Floraville."