Le Mystère du Jeune Homme au Bois aux Chênes de Apela DelaTour

Comme tous les jours, Arisu se déplaçait dans la forêt du Bois des Chênes pour contempler l’environnement à la fois sacré pour tous ceux de sa ville Écorcia tout en étant nostalgique de sa jeunesse passée. À présent, elle voyageait beaucoup. Lorsqu’elle était en forme, elle atteignait le milieu du territoire forestier pour atteindre une petite rivière qui coulait au centre de l’entrée. Sa passion pour les Pokémon l’attirait comme un aimant dans ces milieux si paisibles avec ses propres Pokémon, avec lesquels elle voyageait avec un calme légendaire.

Un jour, sans crier gare, alors qu’elle se déplaçait dans la Forêt des Chênes, un événement inattendu et inhabituel se produisit. Lorsqu’elle fixait son regard sur la cime des arbres, il y avait des mouvements qui la surprenaient et la faisaient sursauter, alors qu’elle se déplaçait sous les arbres qui se dégarnissaient de leurs apparats. Un phénomène inconnu par elle s’incarna par l’approche d’un Pokémon mignon vert qui resta en lévitation au-dessus d’elle.

Un cri résonna à l’intérieur même d’un cercle étroit. Autour de Arisu, la violence d’un bruit cacophonique creusa l’oreille de Arisu. Elle entendait des bruits horribles qui lui apparaissaient – avec raison – comme une respiration saccadée.

Pour découvrir la source du bruit, elle lança une Pokéball. Le Pokémon qui apparut était un Rattatak en excellente forme et en parfaite santé. Arisu avait le don pour que ses Pokémon semblent avoir le poil, les écailles ou les plumes particulièrement lustrés. Arisu lui ordonna de retrouver les traces de l’individu qui venait d’apparaitre dans ce lieu. Arisu savait la présence d’un humain en raison du bruit de chute qu’elle-même avait reconnu par les arbres déracinés et enflammés pour une raison qu’elle allait découvrir.

Elle s’aperçut rapidement après que son Rattatak l’avait amené à un lieu camouflé par les fleurs et les feuilles de la faune et de la flore Pokémon à cet endroit.

La patience de Arisu était légendaire et elle s’approchait doucement des espèces de Pokémon dans ce milieu naturel et quasi vierge de contacts avec les humains.

Arisu avait eu la chance d’être acceptée pour une raison inconnue par les Pokémon de la forêt. La raison lui était étrangère mais elle en profitait amplement.

Mais cette journée était spéciale. La situation dans laquelle elle se trouvait dans cette forêt à cet instant précis était sans commune mesure par rapport à ce qui lui était arrivé jusqu’à présent dans cette même forêt.

À mesure que Arisu avançait dans une section de la forêt, sous l’attention de centaines de Pokémon qui la contemplaient silencieusement pour la plupart. De légers bruits confus pour Arisu résonnaient sur son chemin.

C’est alors qu’elle découvrit un être ensanglanté, comme s’Il avait dû passer sous un Pokémon assez gros pour qu’il se fracture les épaules et le thorax.

À la vue de cette situation, Arisu décida de nettoyer les plaies du jeune homme, sans raisonner autrement. Rapidement, elle utilisa ses connaissances en Pokémon insecte qui étaient issues de la ville de Écorcia et qui lui avaient été léguées par Fargas.

Des heures et des jours passèrent alors que Arisu s’occupait du jeune homme blessé dans la forêt, sans l’autorisation formelle de Fargas son père. Ce dernier n’aurait été aucunement d’accord qu’elle s’éloigne trop du foyer pour une raison aussi surprenante, possiblement désastreuse, voire peut-être dangereuse !

Lorsque le jeune homme se réveilla, il poussa un cri de surprise, voyant la jeune femme le guérir avec des cataplasmes de miel et de pollens produits par les Pokémon de Arisu. Ces derniers étaient composés, mis à part d’un Rattatak, d’un Ortide, d’un Dardagnan et d’un Bulbizarre. Ses Pokémon étaient utiles dans ce genre de situations et la substance dans le bulbe de Bulbizarre permettait la création de miel par l’entremise de Ortide et de Dardagnan aussi.

Le jeune homme fut effrayé par la présence de quelque chose, que cette dernière ne réussissait pas à déterminer à l’Instant.

En voyant le jeune homme avoir récupéré sa santé, elle s’apercevait que les événements n’étaient pas terminés. Au contraire, elle s’apercevait qu’ils seraient de plus en plus difficiles à vivre, autant pour elle que pour lui. Elle cligna à quelques reprises les yeux, suivant la réaction exceptionnelle du jeune homme.

Avant même d’avoir su son nom, elle se retrouvait dans une situation problématique.

Elle savait, en raison de la présence de Celebi un peu plus tôt, que le jeune homme venait du passé. Elle venait de se rappeler la figure énigmatique présente sur certaines portes du vieux quartier d’Écorcia.

Étrangement, sans qu’elle n’en sache la raison, elle réussissait à comprendre majoritairement les paroles du jeune homme, comme si le passé s’amalgamait au présent. Arisu recouvrait des scènes étrangères à son milieu de vie, comme si elle avait vécu de tels événements par le passé.

« Comment cela serait-il possible ? » se demandait Arisu. Malgré la situation préoccupante à laquelle elle faisait face, elle s’apercevait que ce n’était pas le temps de s’en préoccuper.


Après quelques signes du jeune homme vers elle, elle comprit alors : Il lui faisait signe qu’il était dérangé par la présence de Pokéball.


Surprise, elle le questionna avec une parole : « Comment… ? »


- Oui, ces objets sont la cause de mon arrivée ici, expliqua finalement le jeune homme après qu’elle eut repoussé ses Pokéball par les lianes de son Bulbizarre, qui, sur ses ordres, éloigna les objets de sa vue.

- Comment… ?

- En réalité, je viens du passé. Un Pokémon au nom de Celebi m’a secouru. Mais je ne me rappelle plus la raison. Cependant, ces objets… que tu avais à l’instant, ont un lien avec ma situation. Je me rappelle d’événements sordides produits par leur apparition avec des Pokémon capturés.
- Dis-moi ce que tu en sais, demanda Arisu. Ces Pokéball ont été faites de manière traditionnelle par mon père Fargas. Il n’y a aucun danger à leur sujet en raison de des matériaux de qualité utilisés dans la création de certains de ses objets. Ensuite, ceux qui sont produits de manière industrielle, sont reconnus comme très fiables même par mon père Fargas.

Le jeune homme fut perplexe. Il lui indiqua :


- En es-tu sûre ? À mon époque, ces objets provoquent beaucoup de choses et pas des plus bénéfiques.

- J’en suis sûre, exprima Arisu. Au fait… quel est ton nom ? Nous sommes partis sur les Pokéball, sans que je te questionne sur ton identité et ce que tu pourrais faire ici malgré la situation un peu étrange dans laquelle nous nous trouvons. J’étais trop concentrée de te guérir avec les cataplasmes de mes Pokémon pour te questionner sur qui tu es.

- Ce que je sais hors de tout doute, c’est ce dont j’ai besoin. Mes Pokémon sont tout près, et ils ont vécu avec moi ce qui s’est passé. Ils doivent en connaître plus même si personnellement, ma mémoire chancèle. Cependant mon prénom n’est pas oublié heureusement. Je suis Hatsuharu.

Soudainement, par une haie très prononcée, un Noctali se rapprocha et s’inclina légèrement devant les Pokémon de Arisu. Les compères de cette dernière poussèrent quelques paroles en langue Pokémon. Ils semblèrent se questionner avec vivacité, et ils devinrent rapidement des connaissances assez proches. Le Bulbizarre qui s’était rapproché pour saluer le Noctali se mit à fixer avec une profondeur circonspecte Arisu, cette dernière étant sur le point de repartir récupérer du miel et des cataplasmes pour le jeune homme nommé Hatsuharu.

Le Bulbizarre attrapa sans demi-mesure les Pokéball du jeune garçon, ce dernier ne pouvant interrompre le mouvement du Pokémon herbe et poison à son égard.

Des Pokéball aux mécanismes étranges et anciens furent récupérées par les lianes du Bulbizarre.

Depuis cet instant, Arisu fut convaincue : Elle se dédierait à la protection du jeune homme Hatsuharu, alors qu’elle avait à cet instant précis une vision : Une Pokéball comme celle dont elle avait vu vent dans les archives de Fargas, alors qu’elle l’accompagnait dans la création de Pokéball, lui indiquait que la situation était suffisamment grave pour soutenir le jeune homme.

C’est à partir de cet instant que son futur serait lié à celui du jeune homme qui venait du passé.