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Calendrier de l'Avent 2017 de Corpus09



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Informations

» Auteur : Corpus09 - Voir le profil
» Créé le 14/12/2017 à 22:02
» Dernière mise à jour le 14/12/2017 à 22:06

» Mots-clés :   Fanfic collective   Song-fic

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Jour 14 : Nuit de Héros, par RysMakarena
Une petite musique pour accompagner ce texte.

Chemise, jean, veste et parfum, rien n’indiquait la fin de cette soirée. Tout commença bien, mes amis étaient sur le chemin pour me prendre, puisqu’un seul de nous quatre avait le permis, et que se déplacer à Galopa n’était pas la meilleure chose pour choper des filles. Pendant que je me finissais de me préparer pour cette fête qui aurait dû être la meilleure de notre vie, à mes potes et moi, je reçus un message de l’un d’eux me disant qu’il était en bas avec les autres à m’attendre. Je me dépêchai donc de sortir de mon petit appartement de 25 m² pour les rejoindre.

Sorti de l’appartement, je me dirigea vers l’ascenseur d’où sortait la vieille qui loge dans l’appartement à côté du mien. Je la salua rapidement avant de m’engouffrer dans l’ascenseur. Appuyant directement sur le bouton RDC, je dus attendre quelques secondes puisque j’étais au premier étage, et oui j’aurais pu prendre les escalier mais trop long et trop épuisant. Lorsque s’arrêta la machine, je sortis pratiquement en sprint pour sortir de l’immeuble et retrouver mes amis. Ces derniers était Robert, Jostophe et Alexis. Ce ne sont pas leur vrai prénom, par mesure d’anonymat.

En défonçant la porte, je vis mes amis dehors adossés sur la voiture de l’un d’eux. Les saluant, nous nous mîmes à discuter :
« — Hey man, qu’est-ce qui a fait que tu as mis tant d’temps ?
— Rien, rien, lui répondis-je. Je finissais juste de me préparer.
— Ah ah ah. Toi, te préparer ? Pour te faire beau ? Pour choper une donzelle ? Tu n’y arriveras pas de si tôt, me lâcha un autre.
— On verra bien qui rira le dernier.
— Hey ! Cria notre pote ayant le permis. Vous montez ou je vous laisse sur au pied de l’immeuble ? »
Montant dans sa voiture, une décapotable de surcroît, il mît enfin le contacte et nous partîmes sur les routes pour aller à la fête où nous étions tous invités.

Pull all the stops I got a way that we can get in
Just say the word, I'll kick it up to eleven

Sur la route pour aller au lieu de la fête, rien ne nous arrêtait. Même pas les feux, même pas les policiers, même pas l’un de nous. Nous discutions de tout et de rien. Au final, je demandai à l’un d’eux quelle était notre destination. Ce dernier me montra l’invitation. Ce n’était pas n’importe quelle fête, mais la fête la plus prestigieuse de Kalos. La fête hivernale du Palais Chaydeuvre, organisée qu’une fois par an, en décembre, et ne pouvant y entrer que sur invitation. J’étais sous le choc de voir que l’on en avait une chacun. L’heure à laquelle nous devions arriver était onze du soir, et il était dix heures trente du soir. Je précisai que si l’on ne se dépêchait pas, on allait être en retard puisque l’on habitait à Flusselles. Suite à ma phrase, notre cher conducteur accéléra pour arriver à l’heure à la fête.

We're knockin' on your door
Arrivé enfin près du Palais, Robert gara la voiture dans le parking proche du bâtiment, et nous descendîmes presque tous en même temps de la voiture. Notre voie était tracée, puisque nous devions juste aller au portail puis sonner à ce dernier afin d’entrer dans la fête. Le majordome principal arriva pour nous laisser entrer sous présentation de notre invitation. Nous ne nous fîmes pas prier et nous nous dirigeâmes vers la salle des fêtes.

With what we got in store
Là-bas, une personne donnait des sortes de pilule qui, selon lui, donnait une sensation de plaisir mais je ne voyais pas la raison d’en prendre. Mais bon, mes amis étaient plutôt intéressés par cette pilule. En dehors de ça, la fête était quelque peu morne, pas de musique, peu de gens parlaient entre eux et clairement aucune interaction. Enfin, jusqu’à ce qu’une belle brune aille nous voir, mais uniquement pour Jostophe pour une raison simplette : elle le trouvait beau. Vu qu’il était aussi intéressé par cette dame, il est allé avec elle pendant tout le reste de la soirée. Dû à cela, nous sommes restés un peu comme des idiots durant le reste du début de la soirée.

Pendant que l’on était en train de discuter de l’ennui de cette fête, le maître du Palais entra dans la salle des fêtes pour ensuite s’installer au centre de ladite salle pour faire un discours :
« — Merci à tous d’être là. Si vous êtes ici, c’est tout simplement que vous êtes les personnes qui ont le plus d’influence, le plus d’argent ou même êtes les plus fortes en combat Pokémon, comme M.Robert et ses amis, quatre nouveaux Ducs. Accueillons-les chaleureusement tous. Et comme vous l’avez sûrement remarqué, une personne est venue avec des pilules. Ces pilules sont des médicaments qui vous permettront de tenir plus longtemps après votre premier verre. Ceci dit, bonne fête à tous. »
Suite à ces mots, la fêtes commença vraiment. Je décidia au final de prendre une pilule, tout comme fîrent Robert et Alexis.

Don't break it up, break it down (Yeah come on)
Même pas deux minutes après l’ingestion de cette pilule, ses effets avaient déjà commencé à apparaître. Ce n’était qu’une petite sensation de bonheur, de force et une étrange impression de planer, mais rien d’incroyable ni de grave. J’étais encore totalement conscient pour savoir qu’une seule pilule serait suffisante pour moi ce soir-là. Par contre, Alexis ne savait pas s’arrêter lorsqu’il se sentait bien ou lorsqu’il était chaud. Il venait de prendre sa deuxième pilule et je trouvais qu’il n’était plus tout à fait lucide. Robert, à l’opposé de tous les membres de la fête, avait décidé de s’abstenir puisqu’il devait nous ramener chez nous après. Quant à Jostophe, je ne l’avais plus revu depuis qu’il était parti avec l’autre. Même si cette pilule était géniale, puisque je venais de prendre mon troisième verre de vin de Resin pétillants, je n’en avais pas pris une seconde, et je n’en avais pas envie. Enfin, j’en avais pas pris volontairement.

La soirée battait son plein, malgré quelques personnes qui avaient dégénéré à cause de la pilule. Ces personnes en voulaient plus, mais celui qui les avait emmenés les avait refourgués, et une petite bagarre partit. Au final, les addicts furent raccompagnés au portail pour ne plus jamais réapparaître. Passé cet incident, nous nous amusions plus ou moins, et Alexis était parti en prendre une troisième sans se faire rembourrer. Malheureusement, les effets secondaires de la pilule ont commencé à se faire sentir chez ceux qui en avaient pris au moins deux : un début de trouble de comportement ou d’équilibre, début d’addiction et même un qu’était en chaleur. En plus de ça, et je me suis rendu compte qu’après, un des invités habillé en rose m’avait fait avaler une autre pilule en la diluant dans un verre de vin de Resin pétillant. Donc, j’avais aussi ressenti des effets indésirables, dont le fait que j’étais devenu très irritable durant toute la soirée, mais rien de très grave à ce moment.

We'll kill the night and we'll never see the sun
(Every day and night going crazy)

Seulement, près de vingt minutes après le début des effets indésirables, les pires effets sont apparus : hallucinations, vomissements et perte de connaissance. De ce que j’ai entendu, il y a même une personne qui est tombée dans le coma. Dans mon cas, mes hallucinations ont commencé fortement. D’abord, toutes les personnes que je voyais étaient devenues des Pokémons des types spectres ou ténèbres mais en version beaucoup plus horrifique, comme un Scalproie perforé de part en part et avec un bras en moins mais duquel du sang coulait. Je ne vais pas continuer de décrire chacune de ces types d’hallucinations mais plutôt hypothétiser sur ma réaction à ce moment-là d’après mes souvenirs très confus. La première hallucination que j’ai eue fut malheureusement celle où Robert fut transformé en un Pokémon, et j’avais sauté en arrière. J’entendis une voix derrière moi, et en me retournant, je vis une autre personne transformée. Pris de peur, je regardais autour de moi pour essayer de trouver une figure humaine, mais n’en voyant pas je pris peur et courra vers le jardin du palais. Cherchant un endroit pour me cacher, je me dirigea vers une statue de Pokémon, celle de Reshiram. Malheureusement, mes hallucinations lui fîrent prendre vie et lui donnèrent une taille gigantesque ainsi que des flammes dont j’avais l’impression qu’elles étaient réelles. Paniqué, terrifié et surtout paralysé, je le vis descendre sa gueule vers moi pour me manger, et c’est à ce moment-là que je me retournai pour courir vers l’autre statue, représentant Zekrom. Malheureusement, celle-ci aussi prit vie mais avec de la foudre à la place des flammes. En courant vers le milieu pour être en sécurité des deux entités, une autre hallucination arriva.

And I'll call the shots, don't you tell me when I'm done
(Live it up, this life is amazing)

D’un coup, le sol se déroba en-dessous de mes pieds et je tombai dans le vide mais je voyais notre planète en dessous. Sur le coup, je pris encore plus peur et j’avais une impression de m’étouffer, de m’asphyxier. Sauf que ce n’était pas le cas, et que je savais intérieurement que c’était une hallucination, mais je ne pouvais rien y faire. Et d’un coup, trois têtes géantes, mais pas n’importe lesquelles : c’était celles de Robert, d’Alexis et de Jostophe. Je vis leurs lèvres bouger, et une voix gargantuesque sonna à travers ce monde sans air. Cette dernière me grondait, me disait d’arrêter et faisait tout pour que j’arrête de penser. Mais, dû à un certain orgueil que j’ai, je lui répondai que je n’allais jamais arrêter et je le chassai de ma tête pour me retrouver enfin dans le monde réel, ou du moins ce que je pensais.

Hey! Diddle diddle won't you meet me in the middle
Let the music make you fly

Quand je pensais être enfin libre de ces hallucinations, je retournai vers la salle des fêtes, j’entendis ma musique préféré. Le fait d’entendre cette musique aurait dû m’interpeller que quelque chose clochait mais je ne l’avais pas pris en compte. En entrant dans la salle, je vis tout le monde flotter, mais je crois bien que j’ai arrêté de m’en préoccuper, mais bon, j’entendis la fin du refrain de la chanson et je m'extirpai de ces hallucinations sur ces paroles :

Don't need to show no mercy
'Cause heroes never die

Je me réveillai sur le sol du jardin, et je me dirigeai réellement cette fois-ci vers la salle, pour voir comment allaient les autres. Beaucoup étaient couchés, dont le maître du palais. Les seuls conscients étaient Robert et moi. Décidé à prévenir les secours de ce problème, nous nous dirigeâmes vers le poste de police le plus proche pour aider les autres, et les policiers nous ont laissé rentrer chez nous, car on avait déjà déposé notre déposition. Rentré chez nous, je proposa à Robert une partie d’un jeu, et il fut d’accord. C’est la seule chose qui fait que cette soirée fut bien mais pas la meilleure.

Au final, écrire ce texte faisait du bien, et je suis content de l’avoir fini. Maintenant, pouvons-nous dire que je suis apaisé ? Je pense que oui.

[Basé sur la chanson Heroes Never Die de NateWantsToBattle]