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Le sauvetage d'un professeur ou la quête de la tueuse qui se prenait pour un écrivain de louglaciale1



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Informations

» Auteur : louglaciale1 - Voir le profil
» Créé le 04/11/2016 à 21:21
» Dernière mise à jour le 10/12/2016 à 13:01

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Chapitre 14
Louglaciale avait eu le temps de s’enfermer avec un ordinateur et le disque dur quand le Lucanon revint en trombe dans l’appartement, bourdonnant de façon inquiète, limite paniquée. Le groupe sorti dehors mais le dresseur de l’insecte avait disparu.

Louise, devant le raffut que fit tout le groupe, ouvrit la fenêtre et demanda ce qu’il se passait.

- Ton cambrioleur a abandonné son Lucanon, cria Julie.

- Aucune chance, répliqua sèchement Louglaciale. Anthony a beau être un bel enfoiré, il n’abandonnerait jamais ses partenaires. Si le Lucanon est inquiet, c’est qu’il lui est arrivé quelque chose. J’arrive à esquiver les balles mon cul ! Retrouvez-moi cet abruti au plus vite.

- Bien boss, s’exclama Hermès qui fit sortir son Voltali.

Julie n’apprécia pas le ton sévère que sa sœur employa. Encore une fois, ça lui sembla totalement hors-sujet avec ce que la jeune femme connaissait de sa sœur.

Mais elle ne fit encore aucun commentaire et libéra son Nymphali pour aider les recherches.

Le groupe se sépara et alla quadriller les alentours de Romant-sous-bois. Hermès et Lune fouillèrent la ville, Lief lui se dirigea vers le marais et Julie décida de partir vers la route 15.

Son Nymphali à ses côtés, Julie parcouru le chemin recouvert de feuilles mortes automnales rapidement. Malgré le peu de temps écoulé entre la sortie d’Anthony et celle du groupe, la distance ne cessait d’augmenter.

L’évolition de type fée finit par trouver la trace du passage récent du cambrioleur. Julie ne perdit pas un instant. La dresseuse demanda à Nymphali de suivre la trace qu’elle avait trouvée tandis qu’elle envoyait son Roucarnage chercher les autres.

Le jeune homme fut donc retrouvé en moins d’une heure, à quelques kilomètres à peine de Flusselles. Le dresseur était en tee-shirt au beau milieu de la route connue pour son mur de neige et de glace que l’on ne pouvait traverser qu’à dos de Mammochon.
La première réflexion qu’eu Julie en le voyant fut qu’elle était arrivée trop tard. Le mec était en tee shirt au beau milieu d’une route glaciale ravagée par un vent violent chargé de neige et il était pâle comme un linge.

Nymphia s’approcha doucement pour le toucher mais, à la surprise générale, Anthony repoussa violemment l'évolution d'Evoli.

Julie se précipita alors à son niveau.

- Mais on peut savoir ce que tu fous ici ? S’exclama-t-elle.

- J’avais trop chaud, répondit faiblement Anthony.

Julie nota que son ton légèrement hautain et méprisant était toujours audible.

- T’avais trop chaud ? S’étrangla à moitié la jeune femme. Mais tu vas crever à ce rythme-là. Tu te rends seulement compte de l’endroit où tu te trouves ?

- Putain mais t’es encore plus emmerdante que ta sœur, répliqua le cambrioleur avec plus de force. J’aurais pas cru ça possible mais t’es vraiment chiante. Ça m’étonne même pas que Louglaciale ai préféré se barrer de chez elle.

La jeune femme de vingt-trois ans vit rouge. Arceus que ce mec était détestable. Elle avait l’habitude de prendre des pincettes avec les autres (sauf sa sœur évidemment) mais là, elle fit une exception sur son code moral. Elle fonça vers lui et lui prit le bras pour le tirer. Anthony tenta de se débattre mais il était trop faible et il fut remis debout par Juliadora sans trop de soucis. Mais là, la jeune dresseuse eut un mouvement de recul tout en tentant d’étouffer un cri de terreur.

- Ton ton…

- Mon quoi ? râla presque le cambrioleur.

- Ton bras ! Lâcha Julie en reculant.

Son Nymphali se mit devant elle pour la protéger. Anthony, qui ne comprenait pas, jeta un œil au dit-bras… Pour hurler à son tour.



10 années auparavant, Alola.

https://www.youtube.com/watch?v=DHxCmwa-lQM

Cela faisait environ deux heures qu’Erik était parti. Anthony s’était inquiété et, malgré sa réticence à aller écouter une musique sans doute aussi ignoble que la chanteuse qui l’interprétait, avait commencé à s’approcher de la ville. Discrètement, cela allait sans dire.

Au fur et à mesure que ses pas éliminaient la distance qui le séparait de son ami très cher, un son merveilleux parvint à ses oreilles, un son à la fois mystique et ancré dans le réel. De mémoire, jamais le jeune cambrioleur n’avait entendu de son semblable. Il en fut tellement surpris et hypnotisé par cette mélodie qu’il resta sur place de longues secondes pour profiter. C’était magnifique.

Curieux et surtout désireux de retrouver la source de ce son merveilleux, le jeune homme se mit à courir et ne stoppa sa course que lorsqu’il aperçut une partie de l’écran géant sur lequel était retransmit le concert en direct.

Il y avait une jeune femme d’à peu près son âge, aux longs cheveux châtain clair, aux yeux gris et au visage d’ange illuminé par un sourire mystérieux, presque solennel. C’était elle qui chantait d’une voix claire, pas comme du cristal mais, pour Anthony à cet instant, c’était tout comme. Tout ce qu’il avait affirmé à propos de cette femme, tout ce qu’il avait pu en penser… Tout s’était envolé. Un grand respect et une admiration sans borne naquit dans son cœur tandis qu’elle remuait légèrement sur le son de cette mélodie celtique.

A ses côtés, deux Pokémons dansaient en rythme de la chanson. Le refrain lui resta en tête comme des lettres de feu. Des mots à la fois simples et chargés de symbolique, de nostalgie et de détachement du monde réel. Il chanta même les paroles, même après que la chanson se soit terminée.



- Tomorrow will have trouble
Surprising me
Today he took all of his casualties
Yesterday left most of
My memory then But today was not a day forgiven…

Alors que la dresseuse chanteuse s’inclinait devant les acclamations du public et en le remerciant, Anthony remarqua enfin la silhouette de son ami, applaudissant et sifflant à l’intention de son idole. Et cette fois, Anthony n’en fut pas jaloux. Au contraire, il était même heureux que lui et son ami soient d’accord sur ce sujet. Il avait des excuses à faire c’était évident.

Il fit deux pas avant que l’explosion ne se déclenche. Le jeune homme n’eut pas le temps de voir, ni même de comprendre ce qui se produisait qu’un souffle monstrueux le souffla, lui et son Pokémon et il ne finit son vol plané que lorsque son dos ne se fracassa contre le sable de la plage, située à une quarantaine de mètres de la place.

Quand le jeune cambrioleur rouvrit les yeux, la ville était en flammes. Les rares personnes présentent sur le lieu se hâtaient de le quitter en hurlant de terreur. Les Pokémons eux-mêmes quittaient les environs pour rejoindre les collines environnantes, plus au nord de l’ile.

Mais Anthony ne chercha pas à connaitre leur direction. Il devait trouver Erik. Il avait vaguement conscience de faire quelque chose de complètement stupide mais il s’en foutait royalement. Il ignorait combien de temps il avait été dans les vapes mais il DEVAIT retrouver son ami. L’inquiétude lui ravageait la poitrine.
Il déambula à tâtons dans les ruines brûlantes de la petite ville, trébuchant sur n’importe quel morceau de mur, morceau de cadavres de Pokémons ou même d’humains. Il dû s’accrocher à une barre de fer au bout d’une énième perte d’équilibre. Mais Anthony senti sous ses doigts un liquide poisseux et chaud. En regardant sa main de plus près le jeune homme vit avec horreur que sa main était recouverte de sang.

Un simple coup d’œil le fit hurler. Un corps était empalé sur cette barre fixée à un mur. Un corps méconnaissable. Une peau carbonisée, noire, craquelée, sans cheveux. La seule chose identifiable était la couleur grise des yeux vides fixés sur le lointain. Des yeux qui avaient enregistrés une peur et une tristesse immense comme dernières émotions avant de mourir.

Retenant un accès de nausée, Anthony se hâta de s’éloigner le plus possible de ce cadavre si horrible. Il alla se réfugier dans une ruelle où là il vomit ce qu’il avait mangé.

« Bon sang, mais que c’était-il passé ? Qui a bien pu faire ça à quelqu’un ? »

Le garçon, pas facilement impressionnable, avait les larmes aux yeux. Il fut incapable de réagir et n’entendit pas tout de suite les bruits alentours. Ce fut des bruits de chaussures à talons qui réveilla Anthony. Se faisant le plus discret et silencieux possible, le jeune cambrioleur se dirigea en longeant les restes de murs encore debout pour rejoindre les bruits. Un espoir fou étreignait le jeune homme. Il pria presque pour que ce soit son ami Erik, pour qu’ils puissent quitter ce lieu macabre.

Arrivé à l’angle du dit mur, Anthony put voir sans être vu la scène qui se déroulait. Et il faillit hurler de nouveau. C’était bien Erik, le corps rouge de sang, tenu par le col par une femme d’une seule main, léchant du sang de l’autre. Le visage qui se grava au marteau piqueur dans la mémoire du jeune homme le brisa entièrement. C’était la chanteuse qu’il avait aperçut plus tôt sur l’écran !

La jeune femme qui avait été comme un ange pour le jeune homme était en train de tenir son ami mort tout en se léchant les mains du sang qu’elle avait fait couler. Ce qui trôna dans le cœur du cambrioleur fut la peur brute, ce qui l’empêcha de parler, de bouger, de réagir. Il resta impuissant tandis que cette « femme » se régalait.

Quand elle eut terminé son festin, la femme siffla. Un énorme Corboss atterrit dans un croassement sinistre. Elle chargea alors le corps d’Erik sur l’oiseau noir et prit un téléphone. Elle composa un numéro qui ne tarda pas à décrocher.

- Amos j’écoute, retenti une voix.

- Ici Admin Rocket 2, répondit la femme. J’ai récupéré plusieurs échantillons sur ce qu’il s’est passé ici. Ah et je ramène un témoin gênant.
La voix répondit d’une voix lasse, voire agacée.

- N’est-il pas plus simple de l’abandonner sur place ? Les corps ne doivent pas manquer dans le coin.

- Mais contrairement à Kanto, sous votre respect monsieur, répliqua la tueuse. La police d’Alola est plus que compétente. Le nombre de corps ne va pas les arrêter, ils verront que ce gêneur n’a pas été tué par l’explosion. Je préfère ne pas prendre de risque.

- J’imagine que c’est la raison pour laquelle le boss vous apprécie autant. Très bien, ramenez-moi votre gus. On va s’en occuper. Mais ne trainez pas.

- Oui monsieur.

La femme raccrocha et monta son oiseau qui décolla aussitôt, emportant avec elle Erik. Il fallut plusieurs minutes pour qu’Anthony n’arrive à se relever et à avancer, pas à pas, à l’endroit où se situait encore peu de temps auparavant la personne la plus précieuse à ses yeux. Sur le sol, il y avait son Archéomire, inconscient mais pas blessé gravement. Anthony ramassa le Pokémon Acier et fixa le ciel, les larmes continuant de couler sur son visage mais ce dernier exprimait à présent une haine indescriptible.

- Je te tuerais… Je te tuerais… Je te tuerais…

Le jeune homme répéta ces trois mots encore et encore, de plus en plus fort jusqu’à presque le hurler au ciel. Jamais une haine pareille n’avait été éprouvée par quelqu’un à cet instant précis.

« Louglaciale… tu mourras de ma main ! »



- Ticho, utilise Aeropique ! S’écria Lief.

Le Pokémon Canard s’élança d’un saut calculé et frappa le pauvre Spinda sauvage qui passait par là et cette attaque le mit K.O sur le champ. Le jeune homme commençait à maîtriser son nouveau partenaire, c’était chouette. Il avait trouvé ce Canarticho dans une auberge qui recueillait les Pokémons abandonnés. Lief avait été séduit par cet oiseau originaire de Kanto. Le dresser avait été difficile mais à présent, Ticho était un fier partenaire, un compagnon sur qui on pouvait compter. Et ça lui faisait deux Pokémons à son actif.

Brice et Flora avaient été plus productifs sur ce plan là. Le jeune informaticien avait, en plus de son Flobio et de son Balignon, attrapé un Chamallot. Quant à Flora, elle avait attrapé un Chenipotte qu’elle avait fait évoluer en Charmillon ainsi qu’un Skitty. Les trois jeunes avaient fait bien du chemin depuis leur séparation avec Louglaciale. Lief et Brice avaient remporté leur troisième badge et Flora avait gagné deux rubans. Avant de se rendre à Vermilava, le trio avait fait halte à Autequia afin de se reposer, s’entraîner et surtout, pour enquêter.

Le téléphérique qui permettait d’accéder au Mt Chimnée était bloqué par la team Aqua. Ils avaient entendu qu’ils devaient chercher quelque chose au Site Météore. Louglaciale leur avait déconseillé avant de partir de se mêler de ces affaires mais ils n’avaient pas eu le choix.

Après leur départ de Mérouville, leur passage à Myokara et leur arrivée à Poivressel, ils avaient du chasser la team Magma du musée local et sauver le capitaine Poupe dune tentative d’enlèvement. Ils ne pouvaient qu’intervenir. Ils étaient actuellement proche du Site Météore, environ cent cinquante mètres de l’entrée. Les trois enfants avaient libérés leur partenaire de départ, prêt à l’éventualité d’une bataille.

Et ça n’y coupa pas. Le professeur Kosmo, qui avait disparut, était encerclé par plusieurs membres de la team Aqua. Et ils n’avaient pas l’air amical. Lief fut le premier à réagir.

- Massko, Balle graine !

Le lézard obéit et fit reculer les deux sbires présents et leur admin. Ce dernier, assez impressionnant, ressemblait à une montagne de muscles ambulante.

- Incroyable, dit-il en souriant. Je me disais justement que j’avais besoin de distraction…

- Inutile Matthieu, lança une voix que le trio reconnut tout de suite avec effroi.

Un autre sbire de la team Aqua, jusqu’ici caché dans l’ombre, se révéla. Ce n’était même pas un sbire, son uniforme était différent. Louglaciale sourit en voyant ses protégés écarquiller les yeux.

- Ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu les petits, déclara-t-elle en prenant une de ses Pokéballs. Il faut rattraper ça…




Alex n’en revenait pas. Pourquoi obtenait-il ces résultats ? Certes, il travaillait pour la Team L sous la surveillance inébranlable de l’Arbok du sosie de Louglaciale mais ça ne l’empêchait pas de planifier son évasion ou de travailler sur ce qui lui importait vraiment : le changement de comportement de son amie d’enfance.
Il ne s’en était pas tellement rendu compte mais quand l’agent infiltré avait pointé ce canon d’arme à feu, elle n’avait pas réagi. Comment avait-elle pu garder son calme ainsi ?

Et, maintenant qu’il y avait pris le temps d’y penser, son changement ne datait pas de cette période. Ça avait été à chaque fois par de petits détails, à peine perceptibles sur le moment mais qui, avec le recul, devenaient évidents. Un geste, des mots, des oublis… Ces changements dataient d’au moins dix ans, depuis leur voyage tragique à Alola…

Au début, Alex avait pensé qu’il s’agissait du traumatisme qu’elle avait subi sur l’île, quoi qu’il puisse être mais il n’en était plus si sûr. Plus il y pensait plus la froideur qu’il avait rencontré au retour de son amie n’était pas naturelle. Et tout ce qu’elle avait pu faire par la suite ressemblait plus à un comédien progressant dans son jeu de rôle qu’une femme ayant réussi à surmonter une épreuve douloureuse. Elle s’était d’ailleurs bien remise de la mort de son grand père survenue pourtant quelques jours avant leur voyage. Bien sûr, elle avait pleuré, c’était normal. Mais elle avait ensuite pris sur elle et s’était fait une promesse pleine de détermination : le concert qu’elle allait faire lui était destiné à son pépé.

Alex avait fait deux profils psychologiques, un sur la jeune Louglaciale qu’il avait connu lors de leurs voyages et celle qu’il avait eu devant les yeux. Et rien à faire, ça ne correspondait pas. Il y avait trop d’incohérences pour que ce soit juste une crise ou un changement brutal de caractère. Il n’y avait que deux possibilités : ou quelqu’un se faisait passer pour son amie… ou alors son amie était possédée.

Le jeune professeur, se faisant à cette idée, avait pris ses précautions. Pendant les rares moments où le Serpent se détournait de lui, il put récupérer les Pokémons de Will ainsi que le seul Pokémons qui avait été emporté avec le vol : son Lippoutou.

Il savait que si la personne qui se faisait passer pour son amie voulait jouer son rôle jusqu’au bout, elle allait mener un assaut contre l’endroit où il était retenu prisonnier. Et il serait prêt à l’accueillir.



Louise avait réussi à décoder une grande partie du disque dur et la dresseuse n’en revenait pas. Elle était plus qu’horrifiée, c’était au-delà des mots. Ce que ces gens faisaient, leur objectif final… Louglaciale avait vu des choses horribles dans sa vie, plus que tout le monde ici bas. Mais ça… non c’était la goutte d’eau. Elle eut même un flash, peut être une invention de son esprit choqué. Ce fut même très fugace. Une sensation de froid dans son corps, une lumière vive qui l’aveuglait, quelques silhouettes au dessus d’elle marmonnant des mots incompréhensibles…

- Grande sœur ! Descends vite !

Le ton terrifié de Julie réveilla la dresseuse immédiatement. Elle sortit en trombe et tomba sur le groupe qui encerclait Anthony, allongé au sol, tremblant et gémissant. Julie rejoignit sa sœur et la dresseuse vit à quel point la jeune femme était angoissée.

- Je l’ai trouvé sur la route à l’est de la montagne gelée en tee shirt et il m’a sorti qu’il avait besoin de se rafraichir. Moi je l’ai pas cru et j’ai voulu le ramener par la force et c’est là que…

La voix de Julie se brisa sous le choc. Hermes alla la rejoindre et la rassurer. Louise, curieuse, se précipita sur le cambrioleur et constata avec horreur ce que sa sœur avait constaté quelques heures avant : le bras droit du cambrioleur n’était plus un bras humain. Il était mince, fin, recouvert d’une fourrure noire courte, la main terminée par trois longues griffes blanches. Ce n’était pas un bras d’homme mais de Dimoret.

Louise s’écarta avec répulsion et déclara d’une voix blanche.

- Alors leur plan est réel… Transformer la population mondiale en Pokémon afin d’assouvir leur domination sur le monde… Dites-moi que c’est un cauchemar…