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Le sauvetage d'un professeur ou la quête de la tueuse qui se prenait pour un écrivain de louglaciale1



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» Auteur : louglaciale1 - Voir le profil
» Créé le 24/08/2016 à 16:44
» Dernière mise à jour le 10/12/2016 à 12:45

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Chapitre 6
La première chose que Louglaciale fit en entrant dans l’appartement de sa sœur fut de prendre une douche. Elle mit ses vêtements sales dans le panier prévu à cet effet et laissa l’eau enlever petit à petit la crasse et la sueur qu’elle avait accumulée ces derniers jours. Apprendre la mort de ses parents ne l’avait pas plus émue que ça. C’était étrange mais elle ne se sentait pas autant concernée que pour son Pokémon C’était certainement parce qu’elle ne l’avait pas vécue en direct contrairement à sa sœur. Ou était-elle devenue complètement insensible ? Dur de le déterminer avec plusieurs heures de sommeil en moins.

Une fois lavée, coiffée et habillée avec des vêtements propres, elle alla s’allonger un moment pour reprendre un peu de forces, puis elle se mit au travail. Même si ça lui coûtait de l’admettre, sa sœur avait raison. Même si Flora et Nocta étaient très bien entraînés, ils ne suffiraient pas à combattre une organisation qui avait le pouvoir de faire kidnapper des gens et de voler des recherches. Il lui fallait du renfort dont un Pokémon volant. Son cœur se serra à cette idée car c’était Swany qui s’occupait de cette tâche avant…

Elle secoua la tête avant de commencer ses recherches sur l’ordinateur de Julie. Elle chercha la faune présente autour de Romant-sous-bois. Elle ne voulait pas perdre trop de temps avec ça. Capturer de nouveaux compagnons c’était une chose mais il fallait apprendre à les connaître, les entraîner, les familiariser avec leur nouvelle famille. C’était un gros boulot. Même avec deux semaines ce serait difficile.

Ayant fait son choix, Louglaciale se prépara un sac et descendit les escaliers. Julie allait rouvrir la boutique. Alors que la dresseuse passait la porte de la boutique, Julie lui lança quelque chose. Elle l’attrapa au vol et vit qu’il s’agissait d’une Pokéball.

- Peu importe l’endroit où tu veux aller pour attraper tes Pokémons, mon Roucarnage t’emmènera, à condition que tu me le rendes.

- Merci Juju.

- … M’appelle plus comme ça. C’est un nom qui était destiné à une petite fille, ce que je ne suis plus.

- Très bien. Comme tu voudras.

Et elle se mit en route. Le Roucarnage de Julie était robuste mais manquait d’entraînement. Louglaciale se promit de l’entraîner un peu.

- Direction la route 15 s’il te plait, demanda-t-elle au Roucarnage. Puis on ira à la caverne Gelée au nord de la Frescale.

- Rou !



Alex n’en pouvait plus. Ce que ces gens lui demandaient de faire était horrible, contre nature. Comment pouvait-il se laisser faire ? Pris d’une violente crise de rage, il prit ses profils et ses notes et les balança à travers la pièce sous les regards surpris des scientifiques qui étaient chargés de l’assister. Le professeur qu’il était ne pouvait cautionner tout ça alors il commença à ravager le laboratoire à l’aide d’une chaise. Il fracassa les bouteilles, détruisit les appareils.

Mais il fut rapidement maîtrisé par l’Arbok d’Arianne sortit de nulle part. Une voix qu’Alex avait appris à reconnaitre, à haïr et surtout à craindre se faufila à ses oreilles.

- Tss tss Professeur. Ce n’est pas en saccageant le laboratoire que vous stopperez la machine. Vous ne faites que gaspiller des millions.

- Je me fous de vos millions salope, s’écria Alex.

Un sourire cruel apparut sur le visage de la femme aux cheveux rouges.

- C’est regrettable, imaginez un instant que vous n’êtes pas indispensable à cette organisation. Si vous faites encore du raffut comme vous venez de le faire, où pensez-vous aller au juste ? Ce que nous vous demandons de créer en série, trois autres labos le font également. Alors je vous le dis professeur, ne me donnez pas de raison de me servir de ce produit si spécial.

La colère et le courage désertèrent le cœur d’Alex et une grande terreur pris leur place. Il cessa de se débattre et l’Arbok le reposa à terre.

- Je préfère ça, déclara le sosie de Louglaciale. Bon, remettez le laboratoire en ordre et remettez-vous au travail.
Alex maudit encore une fois sa lâcheté mais obéit.



Arianne quitta le laboratoire suivit de près par son Arbok plutôt satisfaite d’elle-même. Cet imbécile de Corzoma était si facile à manipuler. Intérieurement, elle se demanda ce que pouvait valoir ce soi-disant professeur.

Mais un appel interrompit ses réflexions. Elle répondit à l’appel et la voix d’une sbire lui apprit que Delta 4 venait de rentrer. Ça lui coûtait de l’admettre, mais cet idiot méritait une promotion. Il avait bien fait son travail. Elle décida de le rejoindre au hangar pour lui annoncer son nouveau rang. Il était lieutenant, il allait acquérir le rang d’admin avec Lance, Lambda et elle.

Il était en train de donner à boire à sn Libégon quand elle le retrouva. Son Arbok chéri siffla de façon menaçante. Le Libégon émit alors un bourdonnement de défi comme réponse. Le dresseur, en voyant sa future ancienne supérieure, fit le salut de l’organisation.

- Repos Delta 4, dit d’un ton dur Arianne. Je suis venue pour te féliciter. Tu as accompli avec brio la mission que je t’avais confié.

Delta 4 grimaça mais ne répondit rien, ce qu’Arianne apprécia. Elle savait qu’il n’aimait pas tuer. Mais il fallait qu’il soit prêt à le faire pour leur organisation. Et, de
façon plus personnelle, elle n’aimait pas l’insubordination ni l’irrespect envers sa personne.

- Tu as mérité ta récompense. Tu n’es plus lieutenant. Tu es à présent un admin comme moi. Je ne suis plus ta supérieure mais ton égale.

Delta 4 sembla surprit mais ne contesta pas les paroles de l’admin féminin.

- Choisis le nom que tu souhaites porter, admin.

- Je m’appelle Will. Je ne veux pas d’autre nom.

- Très bien, Déclara Arianne en tendant sa main. Admin Will, c’est un honneur de vous compter parmi nous.

Will sembla hésiter mais finit par la serrer. Arianne ne l’avait jamais remarqué mais ce petit jeune était plutôt mignon. C’était une petite pousse encore fraîche, vingt-neuf peut être trente ans pas plus. Des cheveux noirs mi longs légèrement ondulés lâchés négligemment, un piercing à son oreille gauche, un visage grave et sérieux joliment encadré, des yeux gris argentés… Un joli petit cœur. Même s’il était un imbécile, il pouvait se révéler utile au lit.

- Tu sais, commença-t-elle à susurrer. Pour fêter ça, on pourrait se retrouver dans mes appartements ce soir. Si tu vois ce que je veux dire.

- Désolé, mais non, répondit-il précipitamment avec sur le visage une grimace de dégoût à peine voilée. Je dois m’occuper de mes Pokémons et j’ai une recherche à faire.

Et il la planta là. Arianne fulmina. Finalement, elle n’arriverait jamais à prendre son pied avec un mec qui avait un balai dans le cul. Il n’y avait rien à garder chez ce type. Elle repoussa ses cheveux en arrière et alla retrouver le chef de l’organisation. Elle avait un rapport et une suggestion à faire. Mais le râteau qu’elle s’était prise la fit montrer les dents pendant un long moment.



Will avait eu chaud. Non mais sérieux, elle se prenait pour qui cette timbrée ? ou plutôt elle le prenait pour quoi ? Une traînée ? Un objet remplaçable ? Non mais il rêvait. Enfin, son excuse tenait la route et n’était pas totalement faux. Son Libégon était épuisé, son Kadabra devait l’attendre et il avait en effet une recherche à faire. Après avoir récupéré son partenaire de type psy, il retourna dans ses appartements. Il alla sur son ordinateur et se mit à taper le pseudo de l’amie du professeur. Il tomba sur une fiche biographique sur wikipédia (pas très fournie d’ailleurs), un site regroupant plusieurs nouvelles, un compte facebook au nom d’une certaine louise Harris, un autre compte mais sur twitter et un site qui proposait ses romans en vente. Il acheta les trois d’un coup et alla sur les comptes twitter et facebook.

Apparemment, c’était une fille qui postait régulièrement des postes sur les Pokémons, les célébrités qui l’intéressaient, ou encore partageait des chansons qui lui plaisaient. Sauf sur Twitter où ce qu’elle postait était bien plus personnel. Des réflexions, des discussions entre elle et ses amis, débats philosophiques, demande de conseils sur ce qu’elle écrivait… des choses bien plus intéressantes, enfin selon Will. Mais elle avait arrêté de poster il y a six ans. Plus le nouvel admin tentait de cerner cette fille, plus elle lui plaisait. Elle avait pas des goûts communs c’était certain. Et elle avait du cran. Il appréciait ça. Et puis, elle était loin d’être laide.
Il ferma les pages internet et lança le programme de piratage des caméras de surveillance. Heureusement qu’à Pont du hameau ils en avaient quelques-unes de caméras. Il remonta à la date de son intervention, plus par curiosité qu’autre chose. Il soupira de soulagement quand il vit la fille toujours en vie revenir à la maison de son ami. Mais il entendit un cri déchirant dans la caméra.

Il serra les dents. Elle avait trouvé le cadavre de son Pokémon. Ouais ça allait être difficile. Et à la façon dont elle sortit de la maison, elle n’allait pas se tenir tranquille. Il soupira. Il fallait qu’elle se tienne à carreaux si elle voulait pas mourir. Il retourna vite fait sur son compte facebook et trouva un numéro de téléphone ainsi qu’une adresse à Romant-sous-bois. Il nota les deux.

Il composa le numéro de téléphone en espérant qu’il n’ait pas changé entre temps. Il y eu une tonalité et une voix répondit au bout du fil mais ce n’était pas celle de Louglaciale.

- Allo ? Qui est à l’appareil ?

- Ce n’est pas Louise Harris ? Demanda-t-il avec un doute.

La voix sonnait toujours différemment au téléphone après tout.

- Non, c’est Julie sa sœur. Qui est à l’appareil ?

- C’est, hésita Will. Disons une connaissance qui lui veut du bien.

- Je vois. Pourquoi vous appelez ce numéro ? Vous avez pas son numéro actuel ?

- Non malheureusement. Mais vous êtes sa sœur. Vous pouvez lui faire passer un message ?

- Euh oui. A quel nom ?

- Euh… Will.

- Ok. Je vous écoute.

- Dites-lui de renoncer à poursuivre l’organisation. Elle ne gagnera qu’à se faire tuer, ou pire encore. Je vous en prie, ne la laissez pas partir en guerre.

Il y eut un petit silence, puis la voix repris :

- J’aimerais vous dire que je le ferais et qu’elle se tiendra tranquille mais ma sœur n’est pas comme ça. Elle ira au bout, surtout au vu des circonstances. Le mieux que je peux promettre, c’est de la garder à l’œil.

- Je vois… Merci quand même.

- Je vous en prie.

Et elle raccrocha, laissant Will dans une intense réflexion. En fait, il s’était douté de cette réponse. Mais que pouvait-il faire ? Il ne pouvait pas prendre le risque de se dévoiler des deux côtés. Le jeune homme soupira, puis eut une idée. Il avait un ami qui pouvait l’aider sans le dévoiler plus qu’il ne l’était déjà. Il composa le numéro de son portable et fut soulagé de l’entendre décrocher.

- Will, mon vieux mais ça fait un bail que je t’ai pas entendu. Tu es où exactement ?

- Salut Hermès. Malheureusement je ne peux pas te renseigner sur ce point. Je suis en mission.

- Ah ouais, c’est vrai. Les forces spéciales de la police internationale tout ça… Bon, qu’est-ce que je peux faire pour toi ?

- Est-ce tu aurais dans tes contacts une certaine Louglaciale ? Toi qui connait tout le monde…

- Eh bah tu parles d’une coïncidence, rit Hermès au bout du fil. Il se trouve que je passe un entretien d’embauche pour elle.

- Sans dèc ?

Will faillit éclater de rire devant la chance qu’il avait. C’était un bol monumental. Ou une formule en scénarium comme disait les geeks.

- Quoi comme entretien d’embauche ?

- Elle m’a demandé de recueillir des informations sur une organisation ayant comme symbole un L. Mais j’avoue que je galère pas mal. Elle doit être planquée ou alors elle doit avoir une couverture en béton.

- Eh bien je vais t’en donner des infos si tu veux.

- Quoi ? Tu as des infos dessus ? Mais t’es où bon sang ?

- Cherche pas à savoir Hermès. Tu les veux ces infos ou non ?

- … Vas y. J’ai trop besoin d’un boulot normal.

- L’organisation portant la lettre L comme symbole porte la couverture d’une compagnie pharmaceutique internationale du nom de « Légende ». Il y a quelques laboratoires un peu partout et des centaines de produits révolutionnaires diffusés dans le monde entier. Je ne peux pas en dire plus.

- T’inquiète, avec ça j’ai de quoi faire. Merci mon vieux. Au fait, pour ta mission, t’es sûr que ça va aller ? La dernière t’avait pas laissé indemne.

- Je vais bien. Merci. Salut mon vieux et bonne chance pour ton entretien.

Et il coupa net la conversation. Il avait pris pas mal de risque en dévoilant ces infos. Mais il sentait qu’il avait bien agi. Il n’était pas un meurtrier. Il eut même une autre idée. Il libéra son Kadabra. Ce dernier fit un garde à vous qui amusait toujours son dresseur.
Il se mit à son niveau pour le regarder dans les yeux et lui confia sa Pokéball.

- Je veux que tu rejoignes la fille qu’on a… agressé il y a quelques jours. Tu la retrouves, tu lui confie ta Pokéball et tu la protèges. Et, grâce à ça, tu évolueras. Grâce à elle, on a peut être une chance de détruire cette maudite team.

Le Kadabra acquiesça et se téléporta instantanément. Will passa le reste de sa journée à se reposer. Le voyage avait été long et épuisant jusqu’à la visite impromptue de plusieurs sbires dans ses appartements.



Lambda, l’admin de l’organisation chargé de la surveillance de ses membres, venait de dégoter un traître. Et pas un des moindre. Un membre des forces de polices internationales. Il s’était trahi de façon tellement stupide. Il aurait dû savoir que tous les appartements des membres possédaient leur lot de caméras et de micros.

Il passa un appel à plusieurs sbires et leur demanda de passer prendre ce traître. Sa soi-disant promotion, c’était une bonne idée d’Arianne pour le confondre. Il demanda également à l’équipe scientifique de préparer plusieurs doses de sérums. Ils allaient bientôt acquérir un nouveau cobaye pour leur sérum.



Louglaciale ne revint à Romant-sous-bois que tard dans la nuit. Elle avait réussi à acquérir facilement deux nouveaux compagnons mais elle avait tenue à entraîner le Roucarnage de sa sœur, ce qui lui avait pris du temps.

L’oiseau atterri à l’entrée de la petite ville en silence. Elle le rappela dans sa Pokéball et s’apprêtait à rentrer quand elle aperçut une lueur entre les arbres à l’entrée du marais. Méfiante, elle fit sortir Nocta avant de rejoindre cette lumière. Elle devait protéger la ville et sa sœur. Elle parcouru plusieurs centaines de mètres avant de trouver la source de cette lumière : un petit Archéomire.

Louglaciale mit seulement que quelques secondes pour reconnaître cet Archéomire mais ce fut suffisant. Un clic tellement familier que le premier réflexe de la dresseuse ne fut pas de frémir de peur mais de soupirer d’ennui.

- Alors dès que je remets les pieds à Kalos tu peux pas t’empêcher de me courser ? Monsieur doigts de fée.

- Ferme ta gueule, répliqua Anthony armé de son révolver. Tu sais que tant que tu seras pas entre quatre planches je te lâcherai pas.

- Sans dèc, soupira à nouveau Louglaciale. Un jour faudra m’expliquer pourquoi tu veux me trucider mais bon, on est pas à six années près.

- Mais tu vas fermer ta grande gueule pétasse ? S’exclama le cambrioleur.

Il était tellement facile à énerver, c’en était presque amusant. La première fois, elle n’avait pas osé dire un mot mais maintenant, c’était presque un rituel entre eux. Elle glissa un regard complice avec Nocta qui se prépara à lancer une Buée noire. Mais, contrairement à son habitude, Anthony repris son calme.

- Ecoute, chui pas venu pour te tuer ce soir.

- Hein ?

Là, c’était une première. Louglaciale ne s’y attendait pas c’était clair. Qu’est-ce qui se passait dans la tête de ce mec ce soir ? L’atmosphère des marais lui avait-elle ouvert les yeux, Ou l’avait rend encore plus débile ? Difficile à dire.

- J’ai entendu que le professeur Corzoma avait été victime d’enlèvement. Apparemment, tu n’es pas totalement à jeter. Je suis donc venu te proposer un
marché.

- Tu connais Alex ? S’étonna Louglaciale.

- J’ai suivi son guide sur le type électrique pour un de mes Pokémon. Ça m’a bien aidé. Il a même dédicacé mon bouquin à une convention. C’est un chouette type.

- Ok… Donc tu veux me proposer un marché pour libérer mon ami, commença la dresseuse. Quel genre de marché ?

- C’est simple : je t’offre mon aide pour sauver le prof et tu te laisses tuer tranquille une fois le sauvetage accompli.

- Oh, c’est super tentant comme offre mais je vais la refuser. Mais merci de la proposition.

- Je suis désolé trésor mais je pense que tu ne peux pas te permettre de refuser mon aide. Si j’ai bien pigé tu ignores tout de ce que tu dois affronter. Tu ne peux pas faire la fine bouche quand tu ne sais pas contre qui tu vas te frotter. T’es coincé ma belle alors tu vas accepter ce marché bien gentiment.

- …

Ça lui coûtait de le reconnaitre, mais cette ordure avait entièrement raison. Elle avait déclaré la guerre à une organisation inconnue, sans doute très puissante. Et actuellement, elles n’étaient que deux pour s’y opposer. Elle ne pouvait pas refuser de l’aide quand on la lui apportait. Mais accepter l’assistance d’une crapule comme lui était inacceptable. C’était lui la raison à son absence envers sa famille et ses amis. Il incarnait la mort de l’ancienne louglaciale et il avait créé involontairement une femme forte, qui savait se battre et surtout, masquer ses émotions. Elle ne voulait pas mettre ceux à qui elle tenait en danger. Mais elle devait se rendre à l’évidence : s’il avait écouté la conversation qu’elle avait eu avec Julie, il pouvait s’en prendre à elle pour la tuer. Louglaciale devait le garder à l’œil.

Elle se décida à accepter son « deal » en se promettant de le livrer à la police dès qu’ils auraient libéré Alex.

- Ok, j’accepte, murmura la dresseuse en ayant l’air résignée.

Une expression de satisfaction intense se lut sur le visage d’Anthony.

« C’est ça, marre-toi. Tu ne paies rien pour attendre salopard. Comme si tu pouvais t’en sortir après tout ce que tu m’as fait. »