Bienvenue à la Faculté d'Illusiopolis ! de Tjaurdin

-Axel sa va ? Tu n'es pas sorti dehors depuis hier, tu sais je ne vais pas t'apporter ton repas comme hier. Et puis pour hier c'est rien, enfin c'est bizarre, mais tu n'arrives plus à le refaire, non ? Demanda-t-elle avec une certaine tension dans la voie.

- Tu demandes ça parce que t'as peur que cela devienne une habitude ?

- Arrête ça !

Elle prit mon T-shirt à pleine main et me tira du lit jusqu'à que nos visages soient très proches, je sentais sa respiration, je voyais la larme dans le coin de son oeil, je lisais la peur dans ses traits.

Kai s'effronda et posa sa tête sur ses bras qui étaient sur mon lit. Bien que je voyais son dos, elle soubresautait. Kai pleurait.

- Mes capacités diminuent, Kai, pourtant ça reste à ma portée comme si j'ai toujours été capable de le faire, alors pourquoi ne pas continuer à l'exploiter ? De quoi as-tu peur ? Je ne peux le faire que sur toi, je ne comprends pas pourqu...

- Axel, j'en suis capable aussi, à force de le faire un verrou a explosé et dans ma tête je te ressens. Tu es toujours là, Axel (du doigt elle montra son crâne). Tout hier j'étais absorbé par toi, tu murmurais des choses dans ma tête et même la nuit. C'est pour ça que je ne veux pas que tu continues à... faire ça.

Je ne dis rien, néanmoins la regardai autrement. Donc elle aussi, c'était sûrement comme une sorte connexion. Peut-être avais-je activé ce pouvoir malencontreusement ?

- D'accord, je ne le ferai plus mais de toute manière on restera ensemble d'une certaine manière puisque je te ressens aussi et ça on ne peut pas le désactiver ou alors on l'ignore encore.

Elle hocha la tête et s'essuya les yeux avec un sourire timide.

- Je vais déjeuner, tu me rejoins tout à l'heure je t'attendrai.

- Et, qu'est-ce qu'ils ont dit les autres ?

- Ils sont inquiets, surtout le type que t'as rencontré, Vincent Valentine. A tout à l'heure.

Elle ferma la porte et je commençai à prendre mes affaires.



- Noooooooon ! Cria le directeur qui me montrait du doigt et avec l'autre se cachait la bouche, ses yeux grands ouverts me fixaient. Un zombie !

Tout le monde regarda son bol et ignora le directeur qui se trémoussait dans tous les sens bizarrement. Kai à son habitude c'était mis à l'opposé de ce dernier. Vincent et Rydia discutaient avec elle les pommettes roses. Il y a deux jours de ça je lui avais dit que je savais à propos d'eux, maintenant ils ne se cachaient plus, leur regard en disait vraiment long. Ce sera sûrement quelque chose de bref mais intense.

Vincent me fit un signe de la main pour que je les rejoigne.

En passant devant le self je préparais mon petit déjeuner et l'amenai là-bas.

- Sa va le zombie ? Rigola-t-il pour me charrier.

- Roh, ne répète les délires du directeur s'il-te-plait.

- Hé regardez le directeur il danse de la tecktonik ! Cria un des élèves qui l'acclamaient.

- Comment son haut-de-forme tient encore sur sa tête ? Quelqu'un peut m'expliquer ? Demanda Kai qui semblait encore plus désespérée. Et comment est-ce qu'ils n'ont pas repéré qu'il était aussi fou ? Pitié god save us.

- Tu disais ? Lui demandai-je n'ayant pas compris les derniers mots.

- J'annonce que ce midi nous mangerons à Illusiopolis ! Alors préparez vos affaires, des hommes de main viendront les prendre pour les amener dans vos appartements ! Donc n'allez pas trop flâner sur le pont.

- Il est déjà midi sale con.

L'ambiance se refroidit instantanément. Tout le monde observait le directeur qui s'était figé dans une position étrange et la fille qui le défiait du regard debout.

- Tu ne passeras pas flamme d'Ûdun détenteur du feu sacré ! Cria-t-il d'un air extatique faisant peur à la jeune fille qui tomba par terre.

- Aaaaaahhhh !!! Un démon !

Elle détala de la salle comme si Darkrai la poursuivait.

- Il m'a fait flippé, ce bougre, dis-je en avalant une poignée de céréales.

- Je pense qu'il a fait peur à tout le monde. Qu'en dis-tu Vincent ? Tu m'écoutes bougre d'idiot ?

- Bien sûr que oui, je me disais juste qu'il était charismatique. Enfin, pour l'instant on ne l'a vu que rigoler avec nous, mais regardez comment le directeur a réussi à lui faire peur. C'est le genre d'homme qui cache son jeu.

Pourtant il paraissait... si intouchable, loin de nous dans un autre monde où ils prenaient les choses avec beaucoup moins d'ampleur.

- Et monsieur, c'est quand en réalité qu'on arrive à Illusiopolis ?

- J'ai dit midi, mes chers enfants. Donc c'est midi ! Nous sommes arrivés depuis une heure ! Toutes vos affaires ont été prises par des gens et tout a été amené à vos appartements. Avez-vous des mots à dire ?

Je recrachai les céréales sur Kai qui jeta sur ma tête le bol de lait.

- Bataille de petit pois ! Cria le directeur.


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C'est un bonus oui et non, parce qu'il s'y passe quelques trucs mais au vue de la longueur et du peu que je dévoile je n'avais pas envie de dire c'est un chapitre capital, mais si vous avez envie de rire lisez-le^^