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The Story of Clan... de mentalo78



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» Auteur : mentalo78 - Voir le profil
» Créé le 15/07/2012 à 19:58
» Dernière mise à jour le 30/07/2012 à 00:18

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Chapitre III : The Attack of Shadows...
Soudain je me rappelais le silence. Le silence.

Le trou en face de nous se vidait d'ombres noires, sorties des entrailles de la Terre. La terre sous nos pattes tremblait et nous vibrions avec elle, cherchant un point stable.
Devant nous, nos amis se reculaient d'un seul bloc. S'écartant un maximum de la faille, mais celle-ci ne cessait de s'élargir derrière eux. Des cris fusaient tandis qu'ils fuyaient de plus en plus loin. Nous les regardions essayer d'échapper à la faille.
-Recule ! criais-je à Fly, à la vue de l'écroulement de la terre sous nos pattes.
Notre côté commençait également à tomber en miettes. Il fallait nous dépêcher, mais on ne pouvait pas non plus les laisser. Pendant que mon regard se perdait sur eux Fly me dit :
-On ne peut plus rien pour le moment, surtout de notre côté. On les retrouvera plus tard, vite !
J'hochais la tête et détournais le regard avec résignation, pour me concentrer sur mes pattes.
Fly me stoppa brutalement, je failli m'écrouler en arrière, et cracha une lignée de feu face à nous.
-Que... Qu..., bredouillais-je étonnée.
-Regarde devant toi, au lieu de regarder tes pattes, dit-elle très sérieusement.
Quand je levai les yeux j'aperçu quatre ombres noires nous barrant le passage. Le feu en avait dissout une dans un petit nuage noir, formant un petit tourbillon. Je les regardais attentivement, elles se déplaçaient pour boucher le trou formé par l'absence de la disparue.
-Elles sont bien ordonnées, dis-moi.
-N'y fais pas attention, détruis-les, point, me répondit Fly. Ce n'est pas l'heure des plaisanteries.
Je ne répondis pas et je m'élançai de front sur les ombres noires, je sautai en l'air et me retourna dans une rapide Queue de Fer qui fit disparaître une autre ombre en petit tourbillon. Fly cracha une Déflagration, en forme d'étoile, qui fit disparaître dans une fumée noire les deux dernières ombres en me passant à côté.
Je regardai partout, pour voir si d'autres ne nous attendaient pas, mais rien.
-C'est tout ? m'étonnais-je. Quatre petites ombres de rien du tout ? Je ne sais pas qui ils sont mais ils ne nous connaissent pas non plus visiblement.
-Rien de moins sûr. Bon, il faut ... là ! s'écria Fly en tendant la patte et braquant son regard sur le point qu'elle indiquait.
Je regardai aussi et vis une nouvelle pluie d'ombres noires sortir de la faille et tomber du ciel. C'est quoi ce délire ?
Elles s'écrasèrent en formant des impacts circulaires sous leurs pattes spectrales. Les ombres se postèrent dans une position que je qualifierais de « combat ». Elles étaient prêtes à en découdre, visiblement. L'une d'elles disparue et frappa Fly dans le dos, en une fraction de seconde. Celle-ci perdit l'équilibre mais se remit vite sur ses pattes.
Je regardais Fly, rien de grave. Je fixais mon regard sur la petite armée fantomatique devant nous et regarda chacune des ombres.
J'eux un mouvement de recul quand je vis que certaines chargeaient, ce que j'appellerais des Ondes de Chocs, des Vibraqua et des Lance-Soleil. Mais qui sont-elles ?
Maintenant un rideau d'attaque était prêt à s'abattre sur nous. Le chargement était presque terminé vu la taille des boules d'énergie, d'eau et de lumière disposées dans les mains des ombres.
-Bouge ! criais-je à Fly tout en sautant sur le côté gauche et elle droit.
Toutes les attaques allèrent droit sur notre position précédente et provoquèrent une effroyable explosion qui ne fit qu'agrandir la faille et nous expulser encore plus loin, nous séparant l'une de l'autre.
-M ! hurla Fly.
Je n'entendis que faiblement le cri de Fly, comme étouffé.
-Fly ! répondis-je à plein poumon.
Je n'ouïs-je aucune réponse. Que se passait-il ? Ma vue se brouillait quelque peu, par moment totalement noire ou lumineuse, parfois simplement floue. Je n'entendais presque rien, comme si j'avais une bulle autour de la tête. Je voulus me relever mais je fus bloquée immédiatement et je me retrouvais de nouveau plaquée au sol. Ma tête était lourde, et je tournais la tête en arrière pour voir ce qu'il clochait.
Ma patte postérieure gauche était ensevelie sous trois pierres et de la terre. Mince. Je levais faiblement la patte pour dégager tout ce poids. Je battais l'air du mieux que je pus, mais ma patte retomba au sol. Ma vue s'était assombrit d'un coup et je n'avais pas vu où je frappais. Après plusieurs tentatives infructueuses je décidais d'utiliser ma dernière carte pour sortir de là.
Je déclenchais mon Choc Mental, mes yeux se tintèrent de bleu et les courbes de mon corps prirent la même teinte. Je fixais les morceaux de pierres et de terre en lévitation, au dessus de ma patte. Les blocs faillirent tomber de nouveau sur moi, mais je tins bon, difficilement. Je les déplaçais tout en bougeant ma tête et en gardant mon regard braqué sur eux. Je fis voler le tout, à quelques mètres de moi, sans direction précise, à l'aide d'un grand effort.
Je pris de nouveau conscience de ma position délicate quand six ombres autour de moi disparurent, transpercées par les blocs rocailleux et de terres, et frappèrent lourdement le sol dans un bruit de tous les diables. J'essayais alors de me relevai, doucement pour ne pas tomber, mais mes premiers essais furent ponctués d'échecs. Mon exploit précédent m'ayant totalement vidée de mon énergie.
Je posais une patte, puis l'autre, me positionnais sur mon bassin, poussait et retombait en avant. Durant quelques secondes ma vue devint lumineuse, puis trouble. J'attendais dans la frayeur de prendre une attaque. Je me demandai soudain depuis quand étais-je allongée à essayer d'enlever ce poids de ma cheville sans que les ombres ne m'attaque. Pourquoi n'attaquaient-elles pas ? Une cible si facile que moi, sans défenses, qui ne pouvait bouger sous peine de tomber immédiatement ? Je ne comprenais pas.
Je tentai à nouveau me lever, pendant que je pensais à toutes ces questions. Je levai la patte droite, je posai la patte gauche, je me posais sur mes fesses, appuyai sur mes membres postérieurs et réussis finalement à être dressée sur mes quatre pattes, mais l'équilibre me faisait défaut et je ne cessai de tanguer à droite à gauche.
J'étudiais la situation en essayant de garder la tête haute et le regard fixé sur mes ennemies. Trois ombres en face, cinq sur ma gauche, deux derrière moi et six sur ma droite. En temps normal je dirais « Facile ! », mais là, dans mon état... je n'osais me prononcer sur la fin de ce combat.
Je regardais chaque ombre une par une, dans la mesure du possible pour mon cou, et décidais de charger droit devant moi en faisant scintiller ma queue. Je me retournai, faiblement, fendant ridiculement l'air d'une lumière argentée, faisant plus penser à une courbe qu'à une oblique bien faite, comme j'avais l'habitude de les faire.
Je retombai sur mes pattes, évitant de justesse de me retrouver les quatre fers en l'air dans la faille, qui avait d'ailleurs cessé de s'agrandir, ce que je n'avais pas remarqué jusqu'alors.
Je me tournais vers les ombres et je vis que malgré tout, j'avais fait disparaître deux des trois ombres en face de moi, en petit tourbillon. Je m'étonnais moi-même mais un jet de flamme, venant de ma droite, me rappela à l'ordre.
J'eus du mal à l'éviter et je plongeai en avant maladroitement pour me mettre en sécurité. J'arrivais ventre à terre, la tête tournée vers le cracheur de feu et essayai de nouveau de me lever pour courir vers lui. Je mis dix bonnes secondes, durant lesquelles j'étais complètement à découvert, mais aucune attaque ne balaya l'air ou ne vint s'abattre sur moi. Je fondai alors sur l'ombre qui avait voulue me carboniser et dans ma course j'ouvrais la gueule en grand. Une boule d'ombre se forma, grossit de plus en plus et commença à tourner sur elle-même. Arrivé à la hauteur des ombres qui étaient derrière moi lors de ma position initiale, je crachai ma Balle Ombre, et sautai sur celles-ci en crachant une multitude d'étoiles, brillante de toutes parts. Les Météores fendirent les deux ombres qui n'eurent pas le temps de bouger.
Tout en crachant je tournais sur moi-même, balayant les six ombres sur ma gauche s'évaporèrent en un nuage de fumée noir avant de frapper la dernière ombre que je n'avais pas dissoute lors de mon premier assaut. Il ne restait plus que les quatre ombres sur ma droite, qui avaient reformé les rangs après la disparition du cracheur de feu. Plus que quatre, je ne m'en sortais pas si mal, finalement.
Après cette attaque, j'étais quelque peu essoufflée. Je me sentais plus lourde que d'habitude. Les ombres à côté de moi ne bougeaient pas d'un pouce. Je ne comprenais toujours pas pourquoi elles ne m'attaquaient pas. Je remarquai alors qu'elles avaient cessées de bouger comme un rideau de vague, et ma vue ne se brouillait plus. Je reprenais calmement mon souffle et m'appuyais fortement sur mes appuis, bandais mes muscles et attendais quelques secondes. Je pris le temps de regarder autour de moi. Je cherchais Fly mais ne la voyait nulle part. Quand mon regard se posa de nouveau sur les ombres et je sautai droit sur elles.
A une trentaine de centimètre des ombres, je fus projetée en arrière à plusieurs mètres. Je me relevais immédiatement, même si je commençais à être vraiment fatiguée. Je n'aurais le droit qu'à deux essais, je pense.
Alors je tentai de nouveau, sans y croire, en accélérant de plus en plus ma course. A la même distance, si minime, je volai encore pour rejoindre le sol à quelques mètres d'elles.
Cela ne servait à rien. C'est comme si un bouclier invisible les protégeait. Je décidais d'utiliser mon Choc Mental pour essayer de les balayait avec les pierres qui me bloquaient la jambe il y a quelques minutes. Lorsque mes yeux commencèrent à s'illuminer et mon corps étinceler d'un bleu ciel, les pierres firent de même et s'élevèrent à presque deux mètre du sol.
Avant que je puisse lancer les pierres sur les ombres, celles-ci disparurent toutes les quatre et ne réapparurent pas. Bizarre. L'effort et la fatigue me firent lâcher les pierres rapidement et en tombant sur le sol, elles produisirent comme un claquement sur le sol sec.
Je baissai les yeux et prit une grande goulée d'air quand l'un des ombres se matérialisa devant moi et m'assainit un Coup Bas des plus douloureux, et je me pliai en deux. Je plissai les yeux et essayai de me relever dans la seconde mais avant d'être sur mes pattes je m'envolai sans que quelqu'un me touche et je fus abattue violement sur le sol. La sensation de trouble me prit de nouveau mais ne dura que deux secondes.
J'étais maintenant à une dizaine de mètre de la faille. La tête et les pattes sales de terre et le corps fatigué. Je poussai sur mes pattes pour me lever mais une des ombres vint me percuter avant que je puisse réagir et je fus projetée plus loin.
Après le choc, ce fut une pluie de bousculade qui s'abattue sur moi. Les ombres ne me laissaient plus une seconde pour répliquer. Il fallait que je trouve juste une brèche dans cette multitude d'attaques sans interruption pour pouvoir me défendre. J'observais plus attentivement les attaques tout en les encaissant, douloureusement.
En fait, c'était un cycle : deux attaques à droite, quatre à gauche suivit de deux attaques arrière, une pause de deux secondes et une attaque avant. Voilà quand je devais frapper. Une, deux. Une, deux, trois, quatre. Une, deux. Pause ! Mes yeux s'illuminèrent d'un seul coup et les pierres que j'avais laissé derrière moi se levèrent et allèrent s'écraser sur l'ombre qui allait me frapper avec une attaque frontale. Elle fut dissoute et dans un dernier effort je fis tourner les pierres en rond au dessus de ma tête pour faire disparaître les deux dernières ombres.
Je me levai lentement sur mes pattes. Lentement je fus sur mes quatre membres et je regardais tout autour de moi en bougeant doucement la tête. Plus aucuns ennemis en vue.
Je trainais les pattes et avançais à ma droite, me rapprochant de la faille, à la recherche de Fly. Où était-elle ? Depuis combien de temps me battais-je de mon côté ? Je levai alors la tête vers le ciel et réalisait que le Soleil commençait à décliner, la fin d'après-midi pointait à l'horizon. Le combat avait dû durer au minimum quatre heures. L'explosion devait m'avoir assommée et encore une fois, pour une raison inconnue, les ombres ne m'avaient pas attaquée. Si leur but n'était pas de me mettre K.O. voir morte, pourquoi m'attaquaient-elles ? Peut-être que le comportement des ombres qui assaillaient Fly était-il, ou est-il, le même que celles qui m'attaquaient.
Tout en marchant je m'approchais de la faille béante. C'est là que vis des jets de flammes et des nuages noirs s'évaporant vers le ciel. Je me précipitais, aussi vite que mes pattes me le permettaient, c'est-à-dire, à la vitesse de la marche rapide, en fait et étudiais la situation.
Il y avait une dizaine d'ombres autour de Fly. Elle semblait essoufflée et épuisée. Il fallait que je l'aide, même si elle s'en sortait pas mal à première vue.
J'avançais encore et fonçais droit devant moi, en passant à travers une des ombres avec un coup d'épaule. Si Fly fut surprise de me voir elle ne le montra pas et continua de cracher du feu sur les ombres. Sa Déflagration fit s'évaporer deux ombres et sa Danseflamme en emprisonnant trois dans un épais cercle de feu, qui finit par les engouffrer et les faire disparaître. Mes épaules fatiguées firent disparaître deux autres ombres avant de me faire comprendre que je devais les laisser se reposer. Je laissais Fly finir avec ses Crocs Feu et Lance-Flamme.
Toutes les ombres avaient disparu et nous restâmes toutes les deux à attendre une autre attaque, une autre pluie d'ombres noires, mais plus rien. Nous attendîmes pendant un long moment et lorsque nous parlâmes de nouveau le Soleil avait pratiquement disparu.
-Tout va bien ? dis-je tout bas.
-Epuisée, sinon ça va. Et toi ? répondit-elle en soupirant.
-Pareil.
J'ajoutais après une pause :
-Par où veux-tu qu'on aille ?
-Je ne sais pas. Tu penses qu'il faut essayer de les rattraper ?
-Ils courent depuis qu'il est midi. Ils doivent être loin à présent. Très loin. On ne sait même pas où ils sont.
-Nous n'avons qu'à suivre la faille, puisqu'ils l'ont fuit, non ?
-Oui ! Nous longeons la faille et nous tomberons sur eux ! Enfin en théorie. Tu penses qu'ils ont eu droit à des ombres noires eux aussi ?
-Oui en théorie. Bon on y va ? dit-elle en ouvrant la marche. Sinon, peut-être, c'est bien possible, enchaîna-t-elle. En tout cas, nous en avons eu un paquet, là ! Tu en as eu combien de ton côté ?
-Euh... Seize, dis-je avec un grand sourire et en me frottant la tête de ma patte.
-C'est tout ? s'écria Fly avec des yeux rond comme des soucoupes. Tu rigoles, là ?
-Non, je n'en ai eu que seize. Pourquoi, tu en as eu combien toi ?
-Un peu plus d'une trentaine. Tu fichais quoi ? Tu dormais ?
-Euh, oui, sûrement, lâchais-je en riant.
Fly soupira en secouant la tête puis ria également.
Nous fîmes quelques pas en continuant de rire, ce n'était pas du tout discret mais bon.

Après quelques longues minutes à marcher, nous avions complètement cessé de rire et nous ne pipions mot. Nos yeux commençaient à se fermer tout seul alors que nous n'avions pas parcouru la moitié de la longueur de la faille. De là où nous étions je ne voyais même pas l'extrémité de sa largeur. Elle était immense. Dire qu'il y a quelques heures encore elle n'existait pas. C'en était presque incroyable, si je ne l'avais pas vu je ne l'aurais cru.
-Restons là pour la nuit. Nous repartirons à l'aube Fly. C'est mieux comme ça.
-Il faut continuer, M.
-Nous tombons presque de fatigue et tu veux qu'on continu ? Aller, dormons, dis-je en m'asseyant sur le sol.
Les yeux mi-clos, je vis que Fly se résignait à dormir quelques heures.
Lorsque j'allais fermer les yeux et me laisser bercer dans les bras de Morphée un éclair déchira brusquement le ciel et vint s'écraser juste entre nous. Nous nous levâmes d'un bond et je failli tomber dans la faille si Fly ne m'avait pas rattrapée.
Que ce passait-il ? Avant les ombres noires, maintenant cet éclair ?
D'autres jets lumineux partant du ciel frappaient le sol autour de nous.
La faille se remplie de noir, d'un épais nuage noir, en tourbillon. De là sortit cinq ombres noires, plus grosses que celles que nous avions combattu dans l'après-midi, bien plus grosses que n'importe quelle ombre. Chacune prit une teinte différente la première devenant bleu, la seconde rouge, la troisième jaune, la quatrième verte et la cinquième marron et se disposèrent autour de nous, nous encerclant.
Avant d'échanger un mot, avant de pouvoir réagir, avant de pouvoir faire un geste les ombres chargèrent et tirèrent chacune et respectivement de puissant jets d'eau, de feu, de foudre, de feuille et de terre.
Fly et moi reculèrent et nous trouvâmes dos à dos. L'attaque nous frappa de plein fouet, la terre sous nos pattes dégringola, absorbé dans le tourbillon noir. Nous roulâmes avec les morceaux de terre et nous les suivîmes dans le tourbillon, y pénétrant doucement, comme si le temps s'arrêtait puis rapidement, comme arrachée de cette partie du monde. Ma vue se brouilla. Soudain tout devint noir.

Mes pattes furent comme tirées vers le fond, comme arrachées de mon corps. Je ne voyais plus rien. Je ne savais où j'étais, où était Fly. J'avais l'impression que l'on me tirait fort la fourrure en arrière. Que ma queue était détruite. Que l'on m'arrachait la tête, les yeux, le museau, les crocs. Que l'on me désintégrait les membres, que l'on me retirait chacune de mes griffes. Que mes pattes devenaient de la charpie, que mes coussinets m'étaient arrachés. J'avais l'impression que mon cœur était broyé sous ma cage thoracique, j'avais l'impression que mon corps était écrasé, que j'étais déchirée. Je souffrais tellement. Une douleur inconnue dans tout mon corps m'envahissait et ne me quittait plus, frappant chaque partie de mon être. Mon corps était en feu et en même temps totalement gelé. Je me consommais de l'intérieur, les flammes me dévorant, faisant éclater, bouillir, chaque cellules de mon corps, je me sentais fondre, chacun de mes atomes se consumant, m'arrachant des horribles cris, résonnant dans ma tête. Mon cerveau était en feu et je le sentais prêt à exploser. Mais un froid omni présent m'étouffait et je me sentais mal, je suffoquais. Je n'avais plus d'air, j'aurais tout donné pour une goulée d'air, une simple petite goulée d'air mais rien, je ne respirais plus, ma respiration était comme bloquée. Plus rien n'était réel, tout se brouillait, devenait lumineux, puis froid, immédiatement brûlant, me faisant littéralement exploser le cerveau. Je n'avais plus rien, je lâchais prise et tout devint noir à nouveau.