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Kyusei: Journal d'un (faux) Serial Killer de Chevre



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Informations

» Auteur : Chevre - Voir le profil
» Créé le 18/10/2011 à 10:34
» Dernière mise à jour le 04/10/2012 à 14:36

» Mots-clés :   Action   Terreur

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Chapitre 15: Les autres ne servent à rien.
Chapitre 15: Les autres ne servent à rien.

L'agitation qui règnait était assez singulière, les Grahyénas commencèrent à chercher des échappatoires. De quoi avaient-ils peur ? Ils étaient un bon paquet contre ce machin volant, qui lançait de la lumière, et qui faisait du bruit...hm, moi, j'étais bêtement ligoté. Quelle purge, quelle humiliation, je vais me faire tuer par ça ! Oh, que diable dis-je. Et si, je tentais de me libérer ? Peine perdue, j'ai déjà essayé de le faire en douce, mais c'est raté. Night se désinteressa littéralement de moi, pour n'avoir d'yeux que la chose volante faîte d'acier. Eh bien, que de surprises.

Comme vous l'aurez remarquer, le pauvre Kyusei est bien incapable de comprendre ce qui se trame sous ses yeux. Par souci de compréhension, je vais donc prendre sa place dans la narration, un moment seulement, ne vous en faîtes pas. L'hélicoptère (parce que c'est un hélicoptère, vous l'aviez sans doute compris) planait au-dessus du lieu. L'appareil était d'un gris métalisé, et contenait 4-5 humains.

« Putain, on tiens un gros paquet de fric là ! » s'exclama l'un d'eux.

« Hey, Michael, te réjouis pas trop vite, va falloir faire tourner tout ça ! » répondit l'autre.

« Bon les gars, on se tait, et on fait notre boulot. On récupérera l'argent plus tard. »

Le dernier a avoir prononcé sa phrase était un grand homme, d'environ un mètre 90, et, comme, ses collègues, armés de quelques fusils, et protégés par des « armures » dirons-nous. D'un petit signe de la tête, il ordonna au pilote de les faire descendre. C'est ainsi que l'appareil changea brutalement de position, et que les cinq hommes sautèrent tous en bas, malgré l'immense meute de Grahyéna, qui était tout de même bien appeurée par ce spectacle, qui leur est, pour la plupart, assez..nouveau.
Rapidement, les hommes du Général Tyler, c'est son nom, chargèrent leurs armes, et tirèrent à tour de bras dans la foule de Pokémons ambiante. Non pas des balles pour tuer, mais ce furent des tranquilisants, d'une belle puissance, qui furent balancés à l'encontre des canidés présents. Voyant leurs congénères tomber raide au sol sitôt qu'ils furent touchés, les Grahyénas prirent la fuite, en même temps que les autres Pokémons de la Forêt. Puisque les petites précisions que moi, narrateur de substitution, devaient donner le sont désormais, je peux laisser ma place au narrateur principal, c'est à-dire Kyusei lui-même.

Je ne comprends pas. Je ne comprends rien. De drôles de créatures bipèdes ont sautés du truc volant pour tirer sur les Grahyénas, et c'est assez...surprenant. Ils tombent tous comme des Coconforts qu'un Roucarnage aurait lâché du ciel. D'un coté, ça me fait bien rire, bien fait pour leurs sales gueules ! Mais de l'autre, je me doute bien que ces créatures étranges n'ont pas fait ça pour venir me secourir. Et puis, bon, je suis un peu perplexe quant à mes éventuelles chances de survie. Cependant ! Elles sont supérieures à tout à l'heure, c'est à-dire il y a cinq minutes, où elles étaient nulles.
Des tirs, encore des tirs. Je n'entends que ça. Une lumière m'aveugle, rah, ces créatures m'irritent déjà. Je tourne un peu le regard, pour voir ce qu'il se passe autour de moi. Ah, l'idiote de Démolosse et son inutile de frère sont en train de fuir, en lançant un dernier regard vers moi, tss, allez dégagez, vous ne servez à rien de toutes façons et...
Plus rien, un violent coup dans la tête, et je perdis connaissance, après la lumière, l'ombre remplit de nouveau mon âme. Quand je vous dit que ce n'est pas mon jour.

Je ne sais quand plus tard, je me réveilla, et le paysage avait radicalement changé. Je n'étais plus dans la nature, ça, c'était sûr, je ne voyais ni arbre, ni buisson, ni forêt, ni rocher...étrange tout ça. J'avais encore une petite migraine, je secoua légèrement la tête. J'avais également les pattes toutes engourdies, mais bon, je n'avais pas envie de m'éterniser ici. Il faisait noir, mais étant nyctalope, cela ne me posait guère de problème. Ce qui était, en revanche, problèmatique, c'était que j'étais enfermé, entre des espèces de branches grises. Bah ! Ce ne sont pas des branches qui allaient m'effrayer, hein ! C'est ainsi que je frappa d'un coup de griffe...un coup que je regretta aussitôt, ces branches sont plus durs que je ne l'imaginais, je n'en avais jamais rencontré de la sorte. Et cela m'irrite, un autre coup, mais sans résultat, c'était ma patte qui subissait tous les dégâts. Je regardais alors autour de moi, pour chercher un échappatoire, mais rien n'y fait, j'étais entouré de ces étranges branches durs comme des Pokémons Aciers.

Cependant, en dehors de ma propre prison grise, j'en distingua d'autres, et je voyais des Pokémons qui m'étaient assez familiers, là-dedans. Kaiser, tiens donc ! Il s'est fait attraper, quel nul. Moi, j'étais attaché, je ne pouvais donc pas me défendre (je dis ça, en supposant que ce sont les bipèdes de tout à l'heure qui en sont à l'origine, ce qui est ma foi tout à fait possible et probable). Lui, il ne bougeait pas derrière ses branches. Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire devant l'etat du pauvre Malosse.

« Hé toi. Tu sais où on se trouve ? » fis-je, non sans cacher un certain mépris dans mon ton.

Après tout, tout ça, c'est de sa faute, hein. Néanmoins, le Pokémon Ténèbres ne répondit pas, se contentant de me lancer un regard qui ferait presque pitié. Partout, ce type est inutile, c'est pas croyable. Il semblait triste, mais bon, je n'allais pas m'attarder sur une chose silencieuse. J'observais donc ce qu'il y avait autour de nous, je ne voyais que d'autres Pokémons en dépression (bon, j'exagère un temps soit peu) par contre, je ne voyais pas la soeur du petit Malosse. Genre, avec sa patte qui revenait à peine dans un état convenable, elle n'aurait jamais pu échapper à ses agresseurs. Mais bref, je me tournais donc vers le Pokémon le plus proche de moi, un Grahyéna qui était mourrant derrière ses branches d'aciers.

« Auriez-vous l'obligeance de l'ouvrir et de me dire où on se trouve avant de crever ? » demandais-je, ironique.

Je suppose que ce pokémon fait également parti du Clan des Etoiles, il se contenta de me lancer un regard méprisant.

« Vous...avez tué ma famille. » répondit-il.

...Okay, il est un peu hors-sujet lui, je suppose que le dialogue serait quelque peu difficile avec lui. Pourquoi les gens sont-ils tous aussi compliqués, et ne répondraient-ils pas aux questions, tout simplement, au lieu de me déballer leurs vies ? (Ou me plomber avec leur vieille tristesse, hein Kaiser ?) Ah...on ne peut vraiment compter sur personne. Je ne me sens pas assez puissant, n'ayant pas assez d'énergie pour me permettre de lancer une attaque sur ces branches, j'avais besoin de récupération. Et bon, j'ai l'étrange impression que cela n'allait pas être le cas. Vous savez, j'ai d'étranges dons divinatoires, parfois.
Et quelques minutes, quelques secondes plus tard même, j'eu l'impression que le sol tremblait sous mes pattes, les autres semblaient également avoir la même impression. Je n'ai donc pas entièrement perdu la tête. Tant mieux. Heu, malheureusement, c'est vrai que le sol tremble sous nos pattes, et ça, c'est moins rassurant.
La lumière transperça également l'épaisse obscurité qui règnait là où nous étions (c'est à-dire j'sais pas où) et cela me donna la désagréable impression d'être aveuglé par cela, comme une répétition du passé.