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Du jour au lendemain [ONE-SHOT] de OO8_le_grand



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Informations

» Auteur : OO8_le_grand - Voir le profil
» Créé le 28/04/2010 à 18:00
» Dernière mise à jour le 26/05/2010 à 19:08

» Mots-clés :   Absence de combats   Romance

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Chapitre unique
L'amour. Chose incertaine, étrange, surprenante. Aurais-je l'occasion d'y touché, d'en ressentir l'effet, un jour ? Je n'en ais aucune idée. Mais partit comme c'est, cela risque de ne jamais m'arriver. Je suis Harry. Non ! Pas Harry Potter, bien que l'idée ne me déplaise pas, Harry Folk. Je suis dans le lycée le plus prestigieux qui soit dans la grande ville de Doublonville, et je suis condamnée à être célibataire jusqu'à la fin de mes jours.

Mes cours étaient normaux, et, chaque jour, se répétait le même quotidien. Je me lève de ma chambre d'interne, je m'habille, je déjeune, je suis en cours toutes la journée, je fais mes devoirs, puis je dors. Existe-t-il quotidien plus banal ? Sans doute pas. Mais le pire, c'est que je suis seul, désespérément seul. Sans amis, sans petite amies, sans rien pour me divertir. Mes parents sont morts alors que je n'avais que quinze ans. Ma vie est triste, mon quotidien est triste, et mon avenir le sera aussi, sans aucun doute.
Rien ne me préparait alors à ce qui allait se produire aujourd'hui, et j'étais en plein cours d'étude pokemon quand cela arriva. Mon partenaire, Farfuret, avait pris l'habitude que je vagabonde loin, dans mes pensées. Il ne me dérangeait donc pas, se contentant de se divertir avec les quelconques activités qu'il dénichait. Ma professeur était laide et vieille, comme cet établissement. Ce qui n'aidait pas à rendre le cours divertissant. Alors que notre adorable prof entamait un long monologue sur la vie -sans doute passionnante- des Keunotors, on toqua à notre porte.
Un surveillant s'avança, une magnifique jeune fille aux longs cheveux blonds le suivait. Vite, je passais ma main dans mes cheveux, ébouriffant mes cheveux d'un noir d'encre, et faisais mine de ne pas l'avoir remarqué. Je détestais rester fixé à regarder quelqu'un, mais j'avais dû mal à m'en empêcher. Cette fille était tellement belle. Elle paraissait avoir le même âge que moi, soit seize ans, c'était parfait… Non ! Je me refusais de croire à de pareilles stupidités. Les autres filles ne s'intéressaient pas à moi, j'étais trop…étrange, je ne voyais pas pourquoi cela changerais avec elle.

« Je vous présente Marie Torbet. Elle vient d'emménager dans notre ville, et sera donc dans votre classe jusqu'à la fin de l'année. Souhaitez-lui la bienvenue. »
Personne ne réagirent, moi y compris, mais la jeune fille ne semblait pas y accorder de l'importance. Le surveillant lui désigna la seul place de la libre, soit celle à côté de moi, et elle s'avança, s'installant à la place désignée. Je ne tournai pas la tête. Je ne voulais pas la voir. Je voulais jouer l'indifférent. C'était dur, cela ma surprenait. Je remarquai alors qu'un Ptiravi était à côté d'elle. C'était son partenaire. Un pokemon qui lui allait plutôt bien. Notre professeur lui donna quelque feuille et lui posa quelque question, auxquelles elle répondit rapidement. Apparemment, plus vite on la laissait tranquille, mieux cela sera. Apres une dizaine de minutes, la vieille dame repartit à son bureau, et continua son cours.
Je tentai un regard, mais je ne pus m'y résigner. Je ne voulais pas la regarder. Elle était belle, trop belle pour moi. Je devais rester seul, avec mes problèmes et ma vie, d'un ennui profond. Elle posa un cahier sur la table, puis me jeta un bref regard, avant de le détourner dès qu'elle vit que je m'en étais aperçu. C'était étrange. Ptiravi ne cessait de faire des petits bonds de joie entre nous deux. Je ne comprenais pas pourquoi. Marie dû le réprimander, mais rien à faire, celui-ci ne s'arrêta pas. La fin de l'heure sonna, et plusieurs personnes sortirent le plus vite possible. C'était déjà la fin de la journée, inutile de me précipiter. Je n'allais retrouver que ma vieille chambre, que je connaissais depuis maintenant deux ans.
Marie fit de même. Nous étions pareil, pas pressé de partir et évitant constamment de se regarder. Ptiravi continuait de sauter autour de nous. Il attrapa la manche de jean de sa dresseuse, et se mit à tirer dessus, afin d'attraper une de mes manches de jeans. Marie l'en arrêta aussitôt, puis elle partit en courant, sortant de la salle. C'était tellement étrange… Je ne comprenais pas ce qui pouvais lui arriver, je ne comprenais d'ailleurs pas moi-même ce qui m'arrivait. Je posai mon sac sur une de mes épaules, et sortit à mon tour de la salle de classe.

Je descendis tranquillement les escaliers, et sortit du bâtiment dans lequel je me trouvais. Un groupe c'était formé un peu plus loin, aux centre je reconnu Marie, facilement identifiable grâce à sa magnifique chevelure blonde. Des tas des personnes lui posait diverse question. C'était la nouvelle, elle serait donc une espèce de bêtes de foire pendant plusieurs jours. Je lui lançais un regard, et je crois qu'elle fit de même, mais je ne réussis pas à percevoir son visage. Baissant la tête, mon Farfuret derrière moi, je partis vers le centre de la cour, et m'installai sur un banc.
Les pensées tourbillonnaient dans ma tête, mais je ne saisissais pas grand-chose. Marie se contentait d'en être le centre. C'était quelque chose que je n'avais jamais ressentis, c'était fort et cela c'était produit au premier coup d'œil. C'était surréaliste, tellement surréaliste. Je n'en revenais pas. Farfuret parut soudain se hérisser, et je sentis soudain quelque chose me tirer dans le dos. Je me retournais. Ptiravi était là, tirant sur mon tee-shirt, et Farfuret juste à côté, prêt à réagir en fonction de comment je réagissais. Le petit pokemon essayait de me dire quelque chose, mais je ne comprenais pas. Normal, je ne parlais pas le Ptiravi. La petite boule rose finit par s'énerver, et recula avant de faire des grands signes. Je compris alors qu'il me demandait de le suivre. Je m'exécutais. Pourquoi ? Je n'en savais rien. C'était encore plus étrange.

Il me conduisait à l'autre bout de la cour. Une jeune fille était là, assise sur une butte de terre. Ces longs cheveux blonds glissaient le long de son dos, et le soleil, se couchant au fond, semblait les faire briller. Je posais une main sur son épaule. Elle se retourna, et faillit sursauter quand elle vit que c'était moi. Elle jeta alors un regard à son Ptiravi, qui bondissait de joie autour de nous.
« Bonjours… »
Ce fut les seuls mots que j'arrivais à formuler. Cette jeune fille me faisait perdre tous mes moyens. C'était embarrassant.
« Bonjours, se contenta-t-elle de répondre. Tu es… ?
-Oh, Harry. Harry Folk. Excuse-moi, j'ai oublié de me présenter tout à l'heure.
-Ce n'est pas grave. Tu avais l'air… Non, ne fais pas attention.
-J'avais l'air ? »
Qu'avait-elle vu ? L'avais-je contrarié sans le vouloir ?
« Et bien…déboussoler. Mon apparition surprise semblait t'avoir fais perdre tout tes moyens. »
Elle n'imaginait pas à quel point.
« Enfin, je suppose que c'était pareil pour moi, continua-t-elle »
Je n'y avais pas prêté attention, mais il était vrai qu'elle avait semblé un peu perdu dès qu'elle c'était assise à côté de moi Avait-elle ressentit la même chose que moi ?
« Bon, et bien…je vais te laisser. Je dois…AIE ! »
Ptiravi venait de frapper son pied, et gonflait ses petites joues. Il ne voulait pas qu'elle parte. Je me surpris à souhaiter pareil.
« Qu'est-ce qu'as ton Ptiravi ?
-Je peux t'expliquer, mais je ne sais pas si cela te fera plaisir.
-Dis toujours…
-Et bien… Vois-tu, les Ptiravi sont des pokemons nés du bonheur et de l'amour. Ils sont capables de percevoir les relations entre deux personnes dès que celle-ci entre en contact. Et donc… »
J'avais deviné la suite. Mais cela m'effrayait. Voilà pourquoi il n'avait cessé de bondir de joie en cours. Il avait perçu de l'amour. J'étais tombé amoureux. A un moment où je n'avais plus cru cela possible. Marie semblait avoir compris que j'avais deviné, et elle se mit à rougir.
« Mais je suis sûr qu'il se trompe, dit-elle.
-Je ne suis pas tellement d'accord »
Elle faillit sursauter. Certes, j'avais été direct, mais j'avais dis la vérité.
« Quand je t'ais vu, continuais-je, il c'est passé quelque chose que je n'avais jamais ressentis. C'était fort, très fort, trop fort. Et je crois que…et bien…
-Tu es tombé amoureux de moi…
-Oui…
-Et dès le premier regard…
-Oui… »
On se dévisagea un moment. Je n'arrivais pas à percevoir ce que Marie pensait de tous sa, mais Ptiravi semblait plus heureux que jamais.
« Et bien…je dois bien avouer que cela avait été pareil pour moi…
-Oh… »
Comme la vie était étrange, tout pouvais changer du jour au lendemain. Ainsi, j'étais tombé amoureux dès le premier regard. Je crois que j'étais prêt pour une relation amoureuse. Je crois que cela avais toujours été en moi, mais que ceci avait juste attendu le bon moment pour sortir. Cependant, j'étais prêt à attendre, si c'était ce qu'elle désirait…
« Et bien, c'est embarrassant, je… »
Je ne pus pas finir ma phrase, elle venait de me sauter au coup, m'embrassant d'un long et passionnant baisé, que je lui rendis. J'avais été prêt à attendre, mais ce qu'elle venait de faire avait gâché toutes mes résolutions. Pourquoi attendre ? Lorsque l'amour toque à notre porte, il faut en saisir l'opportunité. Et cela, Marie l'avait très bien compris.

Et je compris moi aussi quelque chose en retour. Je n'étais désormais plus seul, je n'étais désormais plus triste. Ma vie d'avant venait de disparaitre, bruler ou envoler. J'avais été renfermé sur moi-même, m'empêchant de voir clair et de m'ouvrir aux autres. Mais cela avait changé, à l'instant même où Marie avait passé le seuil de la porte de notre classe. Ma vie était finie. Désormais, je prenais un nouveau départ. Comme quoi, l'amour accomplissait des miracles. C'est la plus belle chose qu'il puisse exister.