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La taverne du scénariste
de Cernel

                   



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Deuxième chapitre 2.0

Science-Fiction VS Fantaisie


Chapitre 2


Rencontre en forêt



La forêt était dense et très grande. Un seul chemin sinueux la traversait et ceux qui voulait l’éviter devait faire trois jours de marche supplémentaire en passant par les marais au sud ou les collines du nord. Les deux étant infestés, pour les premiers de goules, et pour les deuxièmes de trolls. Cela faisant, très peu de monde ne choisissait le détour. C’est pour ça qu’Eyorn aimait cette forêt. C’était pour cela que lui et ses hommes c’étaient installés ici. Un nombre important de marchand passait par le chemin sinueux du centre de la forêt. Depuis qu’ils étaient là ils avaient amassé un bon pactole. Vins, épices, soies, vêtements riches, bijoux en or et en argent, nourritures de choix et armes de bonnes factures.
Eyorn était le chef de la bande de maraudeurs. Cela faisait déjà longtemps qu’il pratiquait cette activité et ne comptait pas s’arrêter de sitôt. Eyorn était un elfe sylvain. Voilà soixante ans qu’il vadrouilla par-delà la Terre d’Asronël gagnant sa vie sur les richesses des autres. Et en ce moment, il attendait que ses vigies ne repèrent une nouvelle proie. Pendant ce temps, il faisait cuir un morceau de lapin sur un feu de camps. Il était plutôt content. La dernière fois qu’un marchand était passer, il transportait de nombreuses denrées alimentaires. Lui et sa bande n’avait toujours pas fini le stock alors que cela faisait près d’une semaine qu’il était passé.
Un homme s’approcha de lui sans faire le moindre bruit. Mais Eyorn l’avait remarqué depuis bien longtemps. On n’est jamais assez discret pour un elfe sylvain.

« Qu’y a-t-il Erban ? » demanda Eyorn sans se retourner.

L’homme se figea. Même si cela faisait près d’un an qu’il travaillait avec Eyorn, ce dernier l’intimidait toujours.

« Y’en a qui arrive chef. Par l’est. Encore un kilomètre. »

L’elfe hocha la tête sans se retourné.

« Combien sont-ils Erban.
-Six chef. Trois femmes, un demi-orque, un gobelin et un homme bizarre.
-Comment ça bizarre ?
-Bah, il a une queue de renard et des oreilles de renard aussi. Mais il ressemble à un homme normal sinon.
-C’est un kitsune. Un homme renard. Ils maitrisent souvent un élément naturel. Il va nous poser problème. D’autant plus qu’ils ont un bon odorat. Vous allez devoir camoufler votre odeur comme avec les chiens, et vous le viserez en premier si ça dégénère. Est-ce que certains sont armées ?
-Oui le, euh, kitsune a un sabre et le demi-orque a une armure ainsi qu’une grande épée. »

Nouveau hochement de tête de la part du chef.

« Très bien. Les femmes, elles sont comment ?
-Y’a deux humaines qui semblent maigres et pas grandes. L’une d’elles s’occupe du gobelin d’ailleurs.
-Surement une fille d’aristo ça. » Les yeux d’Eyorn pétillaient. Il y avait de quoi se faire de l’argent en braquant un aristo. « Et la dernière femme c’est quoi ?
-Une elfe chef. Mais pas comme vous. Peau pâle et cheveux bleu foncé. Ça pose un problème boss ?
-Non, il faut juste tout savoir pour éviter les problèmes. Mais les plus dangereux seront le demi-orque et le kitsune, abattez-les directement. »

Eyorn se retourna enfin vers son homme.

« Très bien Erban, va rassembler les hommes. Ne faites aucun bruit et camouflé votre odeur comme pour les chiens. Mais sinon, le plan reste le même. Trois archers de chaque côté du chemin. Cinq hommes derrière leur groupe et quatre autres devant avec moi. Il avance à quelle allure ?
-Ils sont en charrette tirés par des chevaux, on a le temps chef.
-Très bien mais dépêchez-vous. »

Erban disparut dans les broussailles. Eyorn couvrit la viande et étouffa le feu.

Ce coup-là on va devenir riche. Après mieux vaudrait que l’on change d’endroit. On risque d’attirer trop l’armée. Mais avec tout l’argent qu’on va ramasser on va pouvoir se mettre au vert pendant quelques temps.

Il se leva et se prépara. Il enfila sa veste de cuir rembourrée, attacha sa rapière à sa hanche et passa son arc par-dessus son épaule, son carquois avec une dizaine de flèche dedans pendait à sa ceinture.
Une fois cela finit, l’elfe rejoignit ses hommes près du chemin. D’un signe il leur demanda si tout était prêt. Avec un mouvement de la tête, ils lui affirmèrent que c’était le cas. Il ne restait plus qu’à attendre que les passants arrivent.
Cela dura un moment, mais personne ne bougeait. Ils avaient bien compris qu’avec les futurs cibles, la moindre erreur pourrait être fatal. C’est Eyorn qui les entendit en premier. Ses oreilles d’elfes captaient le bruit des sabots des chevaux, le roulement du chariot, le bruit de leurs respirations, le froissement de leurs vêtements.
Les discussions lui arrivèrent en même temps. Des discussions badines, sans réel intérêt entre les trois femmes.

Elles ne se doutent de rien. C’est parfait.

Eyorn avait eu peur que l’elfe ou le kitsune ne les repèrent. Mais son plan avait du bien fonctionné. Aucun ne semblait faire plus attention que ça aux éventuels dangers de la route.

C’est tout de même bizarre. Une telle garde qui ne fait pas attention aux danger…

Mais il ne fallait pas cracher sur la chance, s’il décidait d’arrêter l’opération, son autorité sur le groupe de voleur serait amoindrie. Et ils restaient des hors-la-loi.
En plus, seul le demi-orque pourrait combattre tout de suite s’ils le décidaient. Le kitsune tenait les rênes et conduisait la charrette.

Des conditions idéales en somme.

Il fit signe à ses hommes et lorsque la compagnie approcha il sortit des fourrées, quatre hommes avec lui. Derrière la charrette sortirent Erban et quatre maraudeurs.

« Mesdames, messieurs, j’ai l’immense honneur de vous annoncer que vous êtes victimes d’un vol à main armée. Veuillez nous céder vos effets personnels ainsi que tous vos objets de valeurs que vous transporterez. Si tout ceci se passe dans le plus grand calme vous repartirez sans la moindre égratignure. Sachez avant tout que d’autres voleurs se cachent au bord du chemin prêt à vous tirer dessus avec des arcs. »

Finissant sa litanie il regarda avec une assurance malicieuse ses nouvelles victimes. Il adorait voir la peur dans leurs regards, la sueur coulée le long de leurs cous, leurs yeux affolés essayer de percer les ténèbres de la forêt pour repérer les malandrins. Mais l’effet fut tout autre. Ils le regardaient tous avec de l’assurance, eux aussi.

« Vous sortez enfin de votre cachette. » Déclara lentement l’elfe.

Elle se leva lentement, ses cheveux bleu foncé dansant en rythme de sa robe blanche immaculée. Elle regarda d’un regard lointain les voleurs qui se trouvaient face à eux.

« Nous vous cherchions depuis un certain temps Eyorn. Une forte prime est placée sur votre tête.
-Vous être voleur, rugit le demi-orque. Vous devoir être juger ! »

Le chef des voleurs déglutit.

« Ecoutez, nous pouvons nous arranger. Nous avons plein d’or. Suffisamment pour payer cette prime. Un accord pourrait se faire, non ?
-Non. Aucun accord ne peut se faire entre vous et nous maître voleur. »

Le kitsune regardait Eyorn dans les yeux, sortant doucement sa lame du fourreau.

« Nous ne faisons pas cela pour la prime, reprit l’elfe aux cheveux bleu foncé. Vous êtes un criminel et cela ne nous va en aucun cas. Nous allons vous amener devant le juge de gré ou de force, vivant ou mort. Mais s’simplifié vous la tâche et rendez-vous. »

Eyorn jeta un coup d’œil à ses hommes. Ils semblaient beaucoup moins sûr d’eux qu’il y a quelques minutes. Eyorn réfléchissait à tout allure. Il voulait survivre, il le devait ! Et son seul moyen, c’était qu’une diversion soit créer pour qu’il puisse s’enfuir. Et la seule diversion possible…
Il cracha devant la charrette.

« Vous n’êtes rien ! Nous sommes vingt et vous cinq ! »

Le gobelin sembla crié une insulte à l’égard du voleur. Cela ne sembla pas affecter Eyorn plus que cela.

« Vous ne nous aurez jamais ! Archers ! Tirer ! »

Des flèches furent tirées des fourrés de chaque côté de la route. Les flèches fusèrent sur la charrette, prenant le kitsune et le demi-orque comme cible principale.
Deux murs de feux sortirent du sol transformant les flèches en quelques tas de cendres. Le feu disparut aussitôt.
Les voleurs ne bougèrent plus. Arzock poussa un cri de guerre qui firent trembler les os et fonça sur les maraudeurs. Eyorn dégaina sa rapière et invectiva ses hommes à se battre. La vingtaine de voleurs fondit sur les occupant de la charrette. Le demi-orque, son épée dans ses deux mains, faisait pleuvoir les coups sur ses adversaires. Il manquait de finesse mais pas de force, brisant armes, armures et os.
Le kitsune sauta de l’avant de la charrette avec grâce, le sabre au poing, fonça dans la mêlé, le sourire aux lèvres. Personne ne semblait pouvoir le toucher. Dès que quelqu’un essayait de lui mettre un coup de taille ou d’estoc, il n’était déjà plus là et c’était un autre voleur qui, régulièrement, prenait le coup. Et il touchait avec la même facilité, prenant ses adversaires derrière leurs gardes.
L’une des femmes, à la peau pâle et à la chevelure argentée descendit doucement de la charrette avec la deuxième femme à la chevelure rousse et à la robe bleue. Elles avançaient doucement parmi les brigands. Ceux-ci les encerclèrent rapidement les armes sortit et le sourire aux lèvres. Ils s’attendaient à des proies faciles et à pouvoir s’amuser avec elles. Elles les regardèrent et la femme à la chevelure d’argent tendit le bras et toucha l’homme le plus proche, qu’une couche de givre commença à recouvrirent. Un sourire carnassier s’ouvrit sur le visage de la femme et une forte brume s’éleva. La jeune femme rousse murmura quelques paroles incompréhensibles et plusieurs hommes s’effondrèrent sans pousser de cri.

Pendant tout ce temps, Eyorn avait pris la fuite. Il courait à en perdre haleine dans la forêt. Il percevait chaque branche, chaque racine. Il pouvait ainsi les esquiver sans le moindre souci. Il courait vers le campement pour y prendre son magot personnel. Ou tout du moins une poignée. Il comptait filer d’ici avant que quiconque ne remarque sa disparition. Avec son ouïe surdéveloppée, il pouvait entendre et comprendre le combat qui se déroulait derrière lui. Il entendait ses hommes criés de douleur et de désespoir. D’autant plus que le demi-orque et le kitsune semblait être des experts en combat. Mais le pire venait de quelque chose qu’il ne comprenait pas. Une force dure, froide, implacable. Il secoua la tête. S’il se concentrait trop sur la bataille, il ferait une erreur et se blesserait peut-être. Par contre il n’aperçut la forme blanche qui se tenait devant lui qu’au dernier moment. Il s’arrêta net et failli perdre l’équilibre. Tirant sa rapière, il fit face à ce qui se trouvait en face de lui.
C’était l’elfe aux cheveux bleu foncé. Elle le regardait de son regard perdu dans le lointain, qu’elle seule semblait voir. Elle tenait dans sa main un arc de bois blanc, mais n’avait aucun carquois.

« N’allez pas plus loin Eyorn. Vous serez amenez à comparaitre pour vos crimes que cela ne vous plaise ou non.
-Et qu’est-ce que vous allez me faire avec votre arc vide ? Me tapez dessus ?
-Je n’ai pas besoin de flèche pour mon arc. »

Elle leva son arc avec une lenteur extrême. Eyorn regarda tout d’abord sans bouger, puis compris qu’il fallait être loin d’ici, s’il voulait vivre libre. Il se retourna et commença à courir dans l’autre sens.

Tant pis pour l’or ! La vie est plus importante !

Le voleur tomba tout d’un coup au sol, s’écrasant le visage dans la terre. Il voulut se relever, mais sa jambe gauche refusa de bouger. C’est alors que la douleur le submergea. Il serra les dents pour éviter de hurler, mais il ne put empêcher les larmes couler le long de ses joues. Il baissa la tête et vit que sous son genou gauche ne se trouvait plus son mollet. Celui-ci se trouvait un mètre derrière lui. Le sang giclait de son articulation coupée. Le cri s’échappa enfin de ses lèvres. Un cri de douleur folle. Il hurla si fort que tout le monde l’entendit sur me champs de bataille. Ce cri fit rendre les armes à tous les maraudeurs encore en état de se battre.
Tel un fantôme, l’elfe s’approcha d’Eyorn. Elle semblait flottée au-dessus du sol, sa robe blanche toujours immaculée. Dans sa main se trouvait son arc blanc. Elle le tenait bandé et une flèche d’énergie blanche se trouvait entre la corde et le bois.

« Que m’avez-vous fait ? gémissait Eyorn.
-Je vous ai sectionné la jambe au niveau du genou avec une flèche d’énergie. » Elle annonça cela comme un fait évident. Elle n’éprouva aucune émotion à son geste.

« Mais…. Mais qui êtes-vous bon sang ?
-Je suis l’une des dernière Haute-Elfe, maitresse de l’archerie-magique, je me nomme Ysania Bëlia »

Le voleur grogna de dépit. Ysania se rapprocha de lui, faisant progressivement disparaitre sa flèche.

« Si vous rester comme cela, l’hémorragie aura raison de vous.
-Je vais mourir de toute façon…
-Il y a de grande chance que oui. Mais c’est au juge de décidé de votre sort et non à moi. »

Elle s’approcha de lui et arracha la jambe du pantalon du criminel et, avec des gestes délicats, confectionna un garrot efficace. Au-dessus d’eux se firent entendre le battement d’ailes très lourdes et imposantes. Une ombre se posa sur la forêt.
Eyorn commençai à délirer.

« Qu’est-ce ? Des anges ? »

Une voix froide, mais humaine lui répondit.

« Ce seront les démons qui viendront te chercher. Mais ce n’est pas encore l’heure. Tu pendras au bout d’une corde à ce moment-là. »

Le bruit se rapprocha et du vent fit brasser les branches au-dessus d’eux. Une forme humaine avec deux puissantes ailes se découpait dans le ciel. La forme descendit petit à petit jusqu’à toucher le sol. C’était la jeune femme aux cheveux argenté. Ses bras avaient été remplacé par des ailes écailleuse de couleur argenté.

« Qu’est-ce que… » Commença Eyorn.

« CraKorIne est une dragonne d’argent polymorphe, lui répondit Ysania. Comment c’est passé le combat CraK’ ?
-Très bien. Arzock a décimé la plupart d’entre eux avec sa force brute habituelle. Léo, tu le connais, intouchable pour ses ennemis et inarrêtable pour les défenses adverses. Quant à moi et Silvia… Et bien ils n’ont pas eu le temps de comprendre je crois. Et Ergtarglis… Je crois qu’il a dû en prendre un ou deux par derrière.
-Une… Une… Une dragonne… »

Eyorn tomba dans l’inconscience. Les deux femmes baissèrent la tête vers lui. La jeune dragonne soupira et retrouva ses bras humains et prit le corps de l’elfe comme s’il ne pesait rien. Sans un mot les deux femmes revinrent sur le chemin où la magicienne du nom de Silvia était assise sur la charrette. La jeune rousse avait suivi un long cursus de magie dans une académie de magicien. Une fois son diplôme en poche, elle ne put résister à l’appel de l’aventure malgré la réticence de sa famille. Elle avait réussi à garder le vieux grimoire transmis dans sa famille depuis des générations. Il ne servait plus depuis longtemps car toute sa famille c’était lancé dans l’éducation. Elle lisait d’ailleurs son grimoire sur la charrette.
Léo, le kitsune, nettoyait sa lame avec un tissu. C’était un combattant né et, de par sa nature de kitsune, il maitrisait l’élément du feu, bien qu’il en ait une forte peur depuis son enfance.
Arzock, le demi-orque et aussi paladin de l’Eglise du Destin, s’occupait de soigner sommairement les blessés grâce à sa magie divine. Et de les empilé dans la charrette. Il était le dernier rescapé de son clan qui fut décimé lors d’un raid d’humain apeuré et énervé contre les orques en générale. Il fut recueilli par l’Eglise du Destin quand il était enfant. Trop limité intellectuellement pour devenir moine, il ne l’était clairement pas physiquement pour s’engager comme paladin. Mais sa limite intellectuelle faisait qu’il ne comprenait que ce qu’il se trouvai dans le carcan de ses ordres. Tout ce qui en sortait était mauvais.
Pendant ce temps, le gobelin Ergtarglis piochait sans aucune honte les poches des captifs. Il avait été recueilli par Silvia lors de ses pérégrinations et celle-ci s’était fortement attachée à la peau verte. Mais outre son aspect inoffensif Ergtarglis était malin et espiègle et profitait toujours de pouvoir faire une action répréhensible lorsqu’il en avait l’occasion, ce qui lui valait à chaque fois un grognement de la part de semi-orque et d’une œillade sévère. Il arrêtait donc ses activité quelques secondes, puis les recommençait une fois le paladin partit.
Ysania s’approcha du groupe.

Nul besoin de s’enquérir sur leurs santés respectives. Tous se portent à merveille.

Une fois tous les brigands escamotés dans la charrette, Léo, le kitsune, monta à l’avant reprenant les rênes, tandis que les autres, excepté Ergtarglis, commencèrent à marcher à côté. Les chevaux bronchèrent à peine et avancèrent d’un pas lent. C’étaient des chevaux elfiques, entrainé à rester calme lors des situations de combat. Ni le feu, ni les cris, ni le fracas des armes ne pouvaient les faires broncher.
Ils repartirent d’un pas lent. La charrette étant chargée au maximum et que la majorité des personnes marchaient sur le côté. Ils mirent près d’une heure à sortirent de la forêt. La clarté du ciel les éblouit quelques temps. Puis, apparu dans les cieux immenses, un gigantesque cercle s’ouvrit. Des objets métalliques semblèrent en sortirent.

« C’est les démons ou les dieux ? demanda Arzock.
-C’est bien pire cher paladin… murmura Ysania. De ma longue vie d’elfe, je n’en ai vu qu’une fois… Dans les Terres Désolées. »

Elle semblait pâle.
Article ajouté le Mardi 29 Août 2017 à 18h04 | |

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