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La taverne du scénariste
de Cernel

                   


Bienvenue, bienvenue,
Ici c'est des litres d'écrits et des flopée d'essaie à ingurgité! Pour les voyageurs itinérants perdus dans cette masse de blogs j'espère être un bon hôte, pour ceux qui viennent exprès bienvenue et profiter!
J'ai à ce jour 18 ans et rêve de devenir scénariste. J'entreprends pour cela des études d'arts du spectacle à Nanterre. Je voudrais écrire des films et des séries.
Le futur travail c'est bien gentil, mais ce qui m'intéresse aujourd'hui le plus, enfin façon de parler, ce sont les jeux de rôles, les livres fantastiques et de sciences-fictions ( Jean-Philippe JAWORSKI est tellement bien! Et Asimov est un génie, mais je ne l'apprends à personne), les jeux vidéos (Skyrim, pokémon, assassin's creed, phoenix whrigt et j'en passe, notamment Civilisation) et les films, ainsi que les séries, comme de bien entendus.

J'espère vous abreuver de bons et longs textes variants dans leurs formes et dans leurs fonds. J'espère aussi que vous les apprécierez et que vous soyez des juges impartiales.
Bonne lecture chers voyageurs et à bientôt!


Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


3ème chapitre 2.0

Science-Fiction VS Fantaisie


Chapitre 3


Le départ


Après le rendez-vous avec la générale, Lena retourna à son vaisseau, Xartskin. Ce dernier se trouvait dans le hangar, qui servait aussi de spatioport. Au milieu de tous ses vaisseaux de guerres, de ces croiseurs de plus de cinq cents mètres de long, Lena se sentait toute petite par rapport à tous ces engins monstrueusement grands. Et son vaisseau paraissait minuscule à côté. A peine haut de quatre mètres, il mesurait que vingt mètres de long.

C’est un petit vaisseau, mais un bon vaisseau.

Equipé d’un hyper-propulseur dernier cri, il pouvait combler une distance gigantesque en quelques secondes. Ses réacteurs principaux lui permettaient une vitesse de pointe, qu’aucun vaisseau présent dans le hangar ne pouvait rattraper. Même sa puissance de feu n’était pas négligeable. Deux canons légers placés sur chaque flanc permettaient des frappes de précisions, tandis que la canonnière lourde sur le bas du vaisseau faisait très bien son travail de destruction. Et question protection, le Xartskin n’avait pas à rougir, des boucliers de forces l’entouraient, le protégeant de toute attaque extérieure. Bien sûr, tout cela comptait tant qu’on avait de l’énergie…
Lena rentra dans le vaisseau et se dirigea vers la salle de commande. Une grande baie vitrée donnait sur tout le hangar, un panneau couvert de bouton et de levier permettait de contrôler le vaisseau. Un confortable siège de pilotage. Le siège se retourna, laissant apparaitre le pilote, Htol.
Htol était un Yvnor. Les Yvnors étaient une race insectoïde à quatre bras. Leurs yeux avaient de multiples facettes, leurs permettant de voir à trois cent soixante degrés autour d’eux. Pendant la guerre, ils se sont émancipés de leurs mentalité de ruche. Ils ne pensaient plus collectivement mais personnellement. Excellents pilotes par leurs réflexes et leurs apprentissages dès la naissance, les Yvnors étaient très réputés pour leurs forces de combat spatial. Et Htol était l’un des meilleurs. Réflexes au top, connaissance de l’engin au maximum. Il était presque imbattable. Il avait fait une très bonne carrière dans l’armée, jusqu’au jour où, durant une mission, il fit une grave erreur. Dégradé, déchu, il sombra dans une longue dépression et la drogue. Aujourd’hui, réaffecter au poste de pilote, il retrouvait un but à sa vie, mais son addiction à la drogue n’était pas terminée. Mais ce n’était pas n’importe quelle drogue. C’était une drogue qui améliorait la vitesse des neurones et la vitesse de ses réflexes.
Il regardait Lena.

« Comment c’est passé votre séjour en cellule capitaine ?
-Très bref, mais très instructif. Il faut que je parle à l’équipage. Tu peux les appeler ? La générale nous a confié une mission. »

Htol hocha la tête et appuya sur un bouton, sa voix résonna dans tout le vaisseau. Rapidement tout l’équipage se réunit dans la salle de commande. En tout, seuls trois personnes étaient arrivées.

Cinq, c’est tout l’équipage qu’il reste sur ce vaisseau. Les autres sont soit mort, soit partit…

Dans la salle se trouvait Lena, Htol mais aussi Estrequn, Orban, un ogrek et APA808, un androïde.
Orban ressemblait très bien à l’idée qu’on se faisait des Ogreks. Grand, musculeux, la peau recouverte d’écaille et le faciès plat. Ce n’est pas pour autant qu’ils étaient limités intellectuellement. Ce qui avait don d’énervé les autres races. Grands, forts, invulnérables aux attaques physiques et avec la même intelligence que les autres ! C’était inadmissible, même si personne ne voulait leurs dire en face. Orban ne se dérobait pas à la règle. Deux mètres trente de muscles et d’écailles. Cet Ogrek était le fils d’une grande agence de mercenariat et de protection. Mais lors d’un raid des pirates de Lena il dut, pour sauver sa vie, s’enrôler dans la piraterie. Et cette vie ne l’avait jamais vraiment déplu, même s’il avait aussi accepté de retourner dans la légalité avec l’accord de l’armée.
Les androïdes du model d’APA808 était très réputé dans les compagnies marchandes. Pas très cher, résistant et extrêmement loyal envers leurs maîtres. Ainsi qu’une fonction assaut qui transformait ses tranquille machine de transport de marchandise et de véritable machine à tuer. C’est au court de plusieurs faillite, revente, don et partit de poker gagné, qu’il passa de main en main pour arriver entre celle de Lena.

Lena regardait ses quatre derniers compagnons de route.

« Messieurs, l’information que je vais vous donnez est classé secret défense jusqu’aux plus hauts niveaux. APA, peux-tu brouiller tous les réseaux informatiques, radios, et tout ce qui y ressemble ? »

L’androïde hocha la tête. Un silence se fit quelques secondes puis il annonça que toute les communications étaient coupées.
Lena hocha la tête puis glissa son regard sur Orban.

« Au fait Orban, ton bras va mieux ?
-Oui, la cellule de soin est vraiment formidable, répondit le mercenaire de sa voix grave. Que voulais tu nous dire capitaine ?
-Et bien. J’ai vu la générale. Et comme vous le savez, la galaxie est en proie à de violentes attaques de la part des Fléaux. Personne ne sait comment les arrêter. Personne ne sait d’où il vienne. Le Conseil n’a trouvé aucune idée pour les combattre et a décidé de faire fuir le plus de monde possible avant la destruction de la moindre espèce intelligente de cette galaxie. »

Elle laissa le silence s’installer pour que tout le monde comprenne ce qu’elle voulait dire.

« Et comme vous le savez, même avec les meilleurs hyper-propulseur, il nous faudrait plusieurs centaines de sauts pour arriver à la prochaine galaxie.
-Quatre cent vingt-cinq avec nos hyper-propulseur actuels, précisa APA808. »

Estrequn poussa un sifflement et commença à compter sur ses doigts.

« Etant donnez qu’il nous faut vingt sauts pour traverser notre galaxie de cent vingt mille années-lumière et que la galaxie d’Andromède est à deux virgule cinquante-cinq millions d’années-lumière. Le total est de quatre cent vingt-cinq saut. »

Même si tout le monde savait qu’APA808 avait un ordinateur à la place du cerveau, tout le monde était impressionné par sa performance. Lena reprit la parole.

« Et vous avez aussi qu’il faut faire une pause de plusieurs jours entre cinq sauts pour éviter de mourir, et une pause d’un mois tous les vingt sauts, jamais nous n’arriverons vivant à la galaxie. »

Le silence retomba comme une chape de plomb.

« Et comment le Conseil pense-t-il évacuer plusieurs millions de milliards d’individus sans utiliser les hyper-propulseur ? s’enquit Estrequn.
-En utilisant les premiers trous de vers. Pointés dans des directions différentes, ils vont envoyer plusieurs équipes dans chaque trou pour voir s’il y a une galaxie habitable pas loin.
-C’est de la folie ! On mettra plusieurs années à trouver ne serait-ce qu’une planète habitable, si nous en trouvions une avant que les Fléaux ne s’occupe du problème pour nous. Et définitivement.
-C’est la cas Estrequn, mais c’est le dernier atout qu’a le Conseil dans sa manche, et il compte bien l’utiliser. »

Le silence devint plus pesant encore. Chacun savait que les chances de revenir en vie de cette mission était très faible, voire nul. Chacun trouva une excuse pour se trouver seul et ruminer ses penser. L’homme-rat partit vérifier l’énergie des hyper-propulseurs, qui était plein. Orban alla contrôler les armes, qui était dans leurs meilleurs formes. Htol se retourna pour vérifier les paramètres du vaisseau, qui allait très bien. Seul APA808 resta dans la salle à fixer Lena de ses yeux robotiques, sans expressions. Elle ne supporta pas longtemps se regard vide et l’envoya ailleurs utiliser son ordinateur comme il le voulait et alla dans la chambre.
La chambre était telle qu’elle l’avait laissé en partant. Son pistolet à rayon jeté par terre, ses draps chiffonnés er sa tablette holographique posé sur son matelas. Elle la reposa au sol et s’avachit sur sa couchette. Fermant les yeux elle voulut dormir, mais trop de chose lui passait par la tête pour qu’elle y arrive. Ce qui l’a surpris fut qu’elle pensa à ses parents. Savaient-ils qu’elle n’était plus une pirate mais une militaire ? Savaient-ils seulement qu’elle était en vie ? Il faut avouer que depuis le temps qu’elle était partit de chez elle, elle n’avait donné aucune nouvelle.
Elle ramassa sa tablette holographique et alla sur sa messagerie et voulu composer le numéro de ses parents, mais elle ne le connaissait plus. Elle chercha donc sur la base de recherche militaire le numéro de ses parents. Lena le trouva très rapidement. Ses parents étaient fonctionnaire de sur une planète importante au Conseil et leurs noms, adresse et numéros se trouvaient très facilement.
Elle composa le numéro d’une main tremblante et écrivit un message.

Bonjour papa, bonjour maman,
C’est votre fille Lena. Je suis désolée d’être parti si vite la dernière fois… Et d’être devenu pirate… Je ne voulais pas de la vie que vous pouviez m’offrir. Je sais c’est égoïste. Vous aviez dû être affreusement déçu de votre fille. Je n’aurais pas dû agir ainsi. J’ai eu le temps d’y penser longuement lors de longue veillée à ne pas réussir à trouver le sommeil.
Mais aujourd’hui c’est fini. Je suis devenu militaire. C’est fini la vie de pirate. Cela fait déjà près d’un an maintenant.
J’aimerais vous revoir, mais je ne s’est pas si je le pourrai de sitôt. Je voulais surtout vous dire que votre fille allait bien.
Lena Majka, votre fille qui ne vous a jamais oublié.

Elle hésita à envoyer le message, mais se força à le faire. Elle le regretterai plus tard sinon.
Elle regarda plusieurs minutes sa tablette, comme si la réponse pouvait arriver instantanément. Mais il fallait d’abord que les IA de la base militaire épluchent son message sous toute les coutures, que le message traverse la galaxie, que ses parents le reçoivent, lui répondent, que les IA vérifient se nouveau message et qu’il lui donne l’accès. Autant dire une éternité. Lena soupira, posa sa tablette au sol. La jeune femme ferma de nouveau les yeux et réussit à s’endormir.

Elle se réveilla en sursaut lorsqu’elle entendit du bruit dans sa chambre. Elle chercha son pistolet à rayon, mais se souvint trop tard qu’il était au sol, là où elle l’avait laissé avant de dormir. Elle leva les yeux et vit la générale Maxini assise à la chaise du bureau de Lena et la fixait de son œil valide. La prothèse semblait inspecter la totalité de la chambre.

« Générale ?! fit Lena en se redressant. Mais depuis combien de temps êtes-vous ici ?
-Depuis une vingtaine de minute capitaine, mais je ne voulais pas vous réveiller. Vous allez avoir besoin de toute votre énergie, alors autant que vous vous reposiez. J’ai indiqué à votre pilote les coordonnées du trou de ver. Il n’a pas broché quand je lui ai dit qu’il ne pouvait pas les rentrer dans l’ordinateur de bord. Il semblait même l’avoir compris avant que je lui dise. On voit l’entrainement militaire des Yvnors. Par contre, il va falloir qu’il soit plus discret avec ses pilules. Il en a avalé une alors qu’il pensait que je ne le voyais pas. Heureusement que cela améliore sa capacité de vol.
-Vous semblez au courant de tout ma générale.
-C’est mon boulot, sinon je ne pourrais pas assurer la protection de mes hommes. Et avec vous et votre équipage, je recoupe deux fois plus les informations.
-Nous sommes des pirates après tout.
-Vous l’étiez capitaine. Maintenant vous êtes sous mes ordres. Tachez de ne pas l’oublier. »

Le na détourna le regard, gênée par ses actions d’il y a quelques heures à peine. Elle voulut changer de sujet.

« -Au fait, vous aviez dit « nous » ? Vous vous joignez à l’opération générale ?
-Oui. Je ferais parti de l’opération de repérage en tant qu’officier supérieur. C’est moi qui dirigerais les opérations de l’autre côté du trou de ver. Et puis, c’est toujours mieux que de rester derrière mon bureau à envoyer mes hommes au front.
-J’ai une autre question générale.
-Allez-y je vous écoute.
-Et bien, parmi toute vos unités sous vos ordres, tous vos croiseurs interstellaires, vous deviez bien avoir des personnes plus capables que nous pour étudier un terrain, non ?
-Oui, mais il y aura assez de militaire de carrière sur cette mission. Votre œil neuf pourrait nous être utile. A penser trop militaire on peut ne pas trouver ce que vous pourriez voir. Je pense que vous serez un atout indispensable dans cette quête peut-être sans retour. Au fait Majka, j’ai permis à votre message d’arriver chez vos parents, mais normalement, toute communication avec l’extérieur était coupée car vous étiez en mission secrète pour le Conseil. Mais vous n’aurez de réponse qu’une fois revenu. Aucun autre message ne pourra être transmis, c’est bien clair ?
-Merci beaucoup ma générale. Je n’en enverrais aucun autre. »

La générale se leva, mettant fin à la discussion.

« Bien, vos homes vous attendent capitaine. »

Elles quittèrent la chambre de Lena pour retrouver le reste de l’équipage. Ayant eu la formelle interdiction de rentrer les coordonnés dans le tableau de bord, Htol devait piloter constamment en manuel. Lena remarqua que le Xartskin s’éloignait déjà de la planète.
La base de B.A.G.H était placé sur une planète forestière, la planète Delta 72 dans le système Ariock 32. Ariock était recouverte d’une dense forêt que parcouraient de nombreux fleuves dorés qui ne s’arrêtaient jamais, se regroupant, se divisant au gré de la planète. La base s’étendait sur plusieurs kilomètres, tâche grisâtre au milieu du vert et de l’or. La base était placée à un seul bond de la planète du Conseil. La géante artificielle Olorva.
D’après les indications de la générale, le trou de ver se trouvait dans le système de Delta 72, mais caché, pour éviter que les personnes non autorisées ne le trouvent. Seulement le voyage prendra plusieurs jours, voire plus d’une semaine avant qu’ils ne le trouvent eux même. Il leurs fallut s’occuper. Et avec la présence de la générale, tout le monde sembla plus calme, plus posé et, surtout, moins bruyant. Ce qui fait que rapidement l’ennui frappa l’équipage tout entier. Il y eut bien quelques jeux de cartes, quelques visionnages holographiques. Mais tout le monde était gêné par la présence même de la générale Maxini. Le lendemain c’est justement la source de cette gêne qui installa la plus grande activité, une grande suite de partie de bataille stellaire. Une sorte de jeu de go avec un plateau en étoile et trente-trois pièces différentes divisé en cinq groupes de couleurs, l’Empereur, la Main, le Fusiller, le Vaisseau, la Base, l'Etoile,etc. Le jeu se jouait à cinq et la générale, Lena, Estrequn et APA808 y jouèrent longtemps. Une partie pouvant allé jusqu’à deux heures, cela occupa un grand parti du voyage. Majoritairement, et comme à son habitude, ce fut APA808 qui gagna. Mais la générale n’était pas en reste et gagna aussi assez souvent. Seuls Estrequn et Lena ne gagnèrent pas une partie, mais n’abandonnèrent pas pour autant.
Le voyage dura très longtemps. Et en plus, la générale avait interdit d’aller sur les sites de réseaux sociaux et autres infos. Interdictions de communiquer. Le voyage dura vingt jours.
Ils contournèrent une planète gigantesque fait entièrement de diamant, amis dont l’atmosphère acide détruisait tout ce qui la traversait, sauf le diamant… De l’autre côté, dans l’ombre se trouvaient une dizaine de vaisseau en stationnement. La générale fit établir une connexion radio sécurisée et la baie vitré du poste de commandement se divisa en quatre écrans, projetant le visage d’autant de personnes.
La générale prit la parole la première.

« Ici la générale Maxini des Armées Galactiques Humaines. Veuillez-vous nommez et donnez votre grade.
-Archi-commandante Xordaneuve de la filière renseignement de l’armée Ishvo, dit la seule femme sur les écrans. Au rapport générale Maxini.
-Grand Combattant Erdok de l’armée Ogrek, au rapport.
-Superviseur Lionel de la brigade du Conseil, au rapport.
-Super-ingénieur Brasing de l’armée Eckir, c’est un honneur générale Maxini.
-De même Super-ingénieur Brasing. Bien ! Tout le monde est présent. Superviseur Lionel, nous avons le feu vert du Conseil.
-Oui générale Maxini. Nous ouvrirons le portail dès que vous en donnerez l’ordre. »

La générale se tut quelques instants, ce qui rajouta de l’effet théâtrale. Puis elle hocha la tête en direction du Superviseur Lionel. Celui-ci se retourna et sembla donner des ordres. Rapidement, une énergie sembla fuser de plusieurs vaisseaux. Lena s’approcha de la générale.

« Que ce passe-t-il ? murmura-t-elle. »

Sans se retourné la générale répondit.

« Ils sont en train d’ouvrir le portail. Seuls les quatre commandants que nous venons de voir viendront avec nous, les autres vont rester ici à tout faire pour que le portail ne se referme pas derrière nous et que personne n’y rentre non plus.
-Tout ceci est rassurant…
-Vous saviez dès le début que les risques étaient grands capitaine. »

Lena ne répondit pas et recula vers ses hommes.

Devant eux l’énergie augmenta considérablement. Formant une boule dense. Elle était violette, bleue, rouge. Puis elle grossi, formant un cercle assez large, jusqu’à former une sorte d’anneau ou de tube dont l’autre extrémité n’était pas visible.

« Bon, fit la générale, plus question de retour arrière maintenant. Le vaisseau du capitaine Lena entrera en premier puis je voudrais que ce soit celui d’Erdok qui nous suive. Après vous ferez comme vous voudrez. Je coupe la communication. »

Les écrans disparurent. Htol actionna les commandes et le vaisseau avança vers le portail. Il y entra brusquement. Tout sembla s’étiré. Un bruit indescriptible tonna autour d’eux. Lena trouvait qu’il ressemblait au ploiement du temps et de l’espace eux-mêmes. Des éclairs frappaient tout autour. Les couleurs semblaient changées en permanence. Bleu, jaune, orange, vert, noir, blanc. Puis tout s’arrêta aussi vite que ça avait commencé. Et devant eux, se tenait une planète avec des mers, des forêts, des déserts, des montagnes, de la glace.

« Je crois que nous avons réussi… » souffla la générale.

Article ajouté le Jeudi 31 Août 2017 à 16h05 |
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Deuxième chapitre 2.0

Science-Fiction VS Fantaisie


Chapitre 2


Rencontre en forêt



La forêt était dense et très grande. Un seul chemin sinueux la traversait et ceux qui voulait l’éviter devait faire trois jours de marche supplémentaire en passant par les marais au sud ou les collines du nord. Les deux étant infestés, pour les premiers de goules, et pour les deuxièmes de trolls. Cela faisant, très peu de monde ne choisissait le détour. C’est pour ça qu’Eyorn aimait cette forêt. C’était pour cela que lui et ses hommes c’étaient installés ici. Un nombre important de marchand passait par le chemin sinueux du centre de la forêt. Depuis qu’ils étaient là ils avaient amassé un bon pactole. Vins, épices, soies, vêtements riches, bijoux en or et en argent, nourritures de choix et armes de bonnes factures.
Eyorn était le chef de la bande de maraudeurs. Cela faisait déjà longtemps qu’il pratiquait cette activité et ne comptait pas s’arrêter de sitôt. Eyorn était un elfe sylvain. Voilà soixante ans qu’il vadrouilla par-delà la Terre d’Asronël gagnant sa vie sur les richesses des autres. Et en ce moment, il attendait que ses vigies ne repèrent une nouvelle proie. Pendant ce temps, il faisait cuir un morceau de lapin sur un feu de camps. Il était plutôt content. La dernière fois qu’un marchand était passer, il transportait de nombreuses denrées alimentaires. Lui et sa bande n’avait toujours pas fini le stock alors que cela faisait près d’une semaine qu’il était passé.
Un homme s’approcha de lui sans faire le moindre bruit. Mais Eyorn l’avait remarqué depuis bien longtemps. On n’est jamais assez discret pour un elfe sylvain.

« Qu’y a-t-il Erban ? » demanda Eyorn sans se retourner.

L’homme se figea. Même si cela faisait près d’un an qu’il travaillait avec Eyorn, ce dernier l’intimidait toujours.

« Y’en a qui arrive chef. Par l’est. Encore un kilomètre. »

L’elfe hocha la tête sans se retourné.

« Combien sont-ils Erban.
-Six chef. Trois femmes, un demi-orque, un gobelin et un homme bizarre.
-Comment ça bizarre ?
-Bah, il a une queue de renard et des oreilles de renard aussi. Mais il ressemble à un homme normal sinon.
-C’est un kitsune. Un homme renard. Ils maitrisent souvent un élément naturel. Il va nous poser problème. D’autant plus qu’ils ont un bon odorat. Vous allez devoir camoufler votre odeur comme avec les chiens, et vous le viserez en premier si ça dégénère. Est-ce que certains sont armées ?
-Oui le, euh, kitsune a un sabre et le demi-orque a une armure ainsi qu’une grande épée. »

Nouveau hochement de tête de la part du chef.

« Très bien. Les femmes, elles sont comment ?
-Y’a deux humaines qui semblent maigres et pas grandes. L’une d’elles s’occupe du gobelin d’ailleurs.
-Surement une fille d’aristo ça. » Les yeux d’Eyorn pétillaient. Il y avait de quoi se faire de l’argent en braquant un aristo. « Et la dernière femme c’est quoi ?
-Une elfe chef. Mais pas comme vous. Peau pâle et cheveux bleu foncé. Ça pose un problème boss ?
-Non, il faut juste tout savoir pour éviter les problèmes. Mais les plus dangereux seront le demi-orque et le kitsune, abattez-les directement. »

Eyorn se retourna enfin vers son homme.

« Très bien Erban, va rassembler les hommes. Ne faites aucun bruit et camouflé votre odeur comme pour les chiens. Mais sinon, le plan reste le même. Trois archers de chaque côté du chemin. Cinq hommes derrière leur groupe et quatre autres devant avec moi. Il avance à quelle allure ?
-Ils sont en charrette tirés par des chevaux, on a le temps chef.
-Très bien mais dépêchez-vous. »

Erban disparut dans les broussailles. Eyorn couvrit la viande et étouffa le feu.

Ce coup-là on va devenir riche. Après mieux vaudrait que l’on change d’endroit. On risque d’attirer trop l’armée. Mais avec tout l’argent qu’on va ramasser on va pouvoir se mettre au vert pendant quelques temps.

Il se leva et se prépara. Il enfila sa veste de cuir rembourrée, attacha sa rapière à sa hanche et passa son arc par-dessus son épaule, son carquois avec une dizaine de flèche dedans pendait à sa ceinture.
Une fois cela finit, l’elfe rejoignit ses hommes près du chemin. D’un signe il leur demanda si tout était prêt. Avec un mouvement de la tête, ils lui affirmèrent que c’était le cas. Il ne restait plus qu’à attendre que les passants arrivent.
Cela dura un moment, mais personne ne bougeait. Ils avaient bien compris qu’avec les futurs cibles, la moindre erreur pourrait être fatal. C’est Eyorn qui les entendit en premier. Ses oreilles d’elfes captaient le bruit des sabots des chevaux, le roulement du chariot, le bruit de leurs respirations, le froissement de leurs vêtements.
Les discussions lui arrivèrent en même temps. Des discussions badines, sans réel intérêt entre les trois femmes.

Elles ne se doutent de rien. C’est parfait.

Eyorn avait eu peur que l’elfe ou le kitsune ne les repèrent. Mais son plan avait du bien fonctionné. Aucun ne semblait faire plus attention que ça aux éventuels dangers de la route.

C’est tout de même bizarre. Une telle garde qui ne fait pas attention aux danger…

Mais il ne fallait pas cracher sur la chance, s’il décidait d’arrêter l’opération, son autorité sur le groupe de voleur serait amoindrie. Et ils restaient des hors-la-loi.
En plus, seul le demi-orque pourrait combattre tout de suite s’ils le décidaient. Le kitsune tenait les rênes et conduisait la charrette.

Des conditions idéales en somme.

Il fit signe à ses hommes et lorsque la compagnie approcha il sortit des fourrées, quatre hommes avec lui. Derrière la charrette sortirent Erban et quatre maraudeurs.

« Mesdames, messieurs, j’ai l’immense honneur de vous annoncer que vous êtes victimes d’un vol à main armée. Veuillez nous céder vos effets personnels ainsi que tous vos objets de valeurs que vous transporterez. Si tout ceci se passe dans le plus grand calme vous repartirez sans la moindre égratignure. Sachez avant tout que d’autres voleurs se cachent au bord du chemin prêt à vous tirer dessus avec des arcs. »

Finissant sa litanie il regarda avec une assurance malicieuse ses nouvelles victimes. Il adorait voir la peur dans leurs regards, la sueur coulée le long de leurs cous, leurs yeux affolés essayer de percer les ténèbres de la forêt pour repérer les malandrins. Mais l’effet fut tout autre. Ils le regardaient tous avec de l’assurance, eux aussi.

« Vous sortez enfin de votre cachette. » Déclara lentement l’elfe.

Elle se leva lentement, ses cheveux bleu foncé dansant en rythme de sa robe blanche immaculée. Elle regarda d’un regard lointain les voleurs qui se trouvaient face à eux.

« Nous vous cherchions depuis un certain temps Eyorn. Une forte prime est placée sur votre tête.
-Vous être voleur, rugit le demi-orque. Vous devoir être juger ! »

Le chef des voleurs déglutit.

« Ecoutez, nous pouvons nous arranger. Nous avons plein d’or. Suffisamment pour payer cette prime. Un accord pourrait se faire, non ?
-Non. Aucun accord ne peut se faire entre vous et nous maître voleur. »

Le kitsune regardait Eyorn dans les yeux, sortant doucement sa lame du fourreau.

« Nous ne faisons pas cela pour la prime, reprit l’elfe aux cheveux bleu foncé. Vous êtes un criminel et cela ne nous va en aucun cas. Nous allons vous amener devant le juge de gré ou de force, vivant ou mort. Mais s’simplifié vous la tâche et rendez-vous. »

Eyorn jeta un coup d’œil à ses hommes. Ils semblaient beaucoup moins sûr d’eux qu’il y a quelques minutes. Eyorn réfléchissait à tout allure. Il voulait survivre, il le devait ! Et son seul moyen, c’était qu’une diversion soit créer pour qu’il puisse s’enfuir. Et la seule diversion possible…
Il cracha devant la charrette.

« Vous n’êtes rien ! Nous sommes vingt et vous cinq ! »

Le gobelin sembla crié une insulte à l’égard du voleur. Cela ne sembla pas affecter Eyorn plus que cela.

« Vous ne nous aurez jamais ! Archers ! Tirer ! »

Des flèches furent tirées des fourrés de chaque côté de la route. Les flèches fusèrent sur la charrette, prenant le kitsune et le demi-orque comme cible principale.
Deux murs de feux sortirent du sol transformant les flèches en quelques tas de cendres. Le feu disparut aussitôt.
Les voleurs ne bougèrent plus. Arzock poussa un cri de guerre qui firent trembler les os et fonça sur les maraudeurs. Eyorn dégaina sa rapière et invectiva ses hommes à se battre. La vingtaine de voleurs fondit sur les occupant de la charrette. Le demi-orque, son épée dans ses deux mains, faisait pleuvoir les coups sur ses adversaires. Il manquait de finesse mais pas de force, brisant armes, armures et os.
Le kitsune sauta de l’avant de la charrette avec grâce, le sabre au poing, fonça dans la mêlé, le sourire aux lèvres. Personne ne semblait pouvoir le toucher. Dès que quelqu’un essayait de lui mettre un coup de taille ou d’estoc, il n’était déjà plus là et c’était un autre voleur qui, régulièrement, prenait le coup. Et il touchait avec la même facilité, prenant ses adversaires derrière leurs gardes.
L’une des femmes, à la peau pâle et à la chevelure argentée descendit doucement de la charrette avec la deuxième femme à la chevelure rousse et à la robe bleue. Elles avançaient doucement parmi les brigands. Ceux-ci les encerclèrent rapidement les armes sortit et le sourire aux lèvres. Ils s’attendaient à des proies faciles et à pouvoir s’amuser avec elles. Elles les regardèrent et la femme à la chevelure d’argent tendit le bras et toucha l’homme le plus proche, qu’une couche de givre commença à recouvrirent. Un sourire carnassier s’ouvrit sur le visage de la femme et une forte brume s’éleva. La jeune femme rousse murmura quelques paroles incompréhensibles et plusieurs hommes s’effondrèrent sans pousser de cri.

Pendant tout ce temps, Eyorn avait pris la fuite. Il courait à en perdre haleine dans la forêt. Il percevait chaque branche, chaque racine. Il pouvait ainsi les esquiver sans le moindre souci. Il courait vers le campement pour y prendre son magot personnel. Ou tout du moins une poignée. Il comptait filer d’ici avant que quiconque ne remarque sa disparition. Avec son ouïe surdéveloppée, il pouvait entendre et comprendre le combat qui se déroulait derrière lui. Il entendait ses hommes criés de douleur et de désespoir. D’autant plus que le demi-orque et le kitsune semblait être des experts en combat. Mais le pire venait de quelque chose qu’il ne comprenait pas. Une force dure, froide, implacable. Il secoua la tête. S’il se concentrait trop sur la bataille, il ferait une erreur et se blesserait peut-être. Par contre il n’aperçut la forme blanche qui se tenait devant lui qu’au dernier moment. Il s’arrêta net et failli perdre l’équilibre. Tirant sa rapière, il fit face à ce qui se trouvait en face de lui.
C’était l’elfe aux cheveux bleu foncé. Elle le regardait de son regard perdu dans le lointain, qu’elle seule semblait voir. Elle tenait dans sa main un arc de bois blanc, mais n’avait aucun carquois.

« N’allez pas plus loin Eyorn. Vous serez amenez à comparaitre pour vos crimes que cela ne vous plaise ou non.
-Et qu’est-ce que vous allez me faire avec votre arc vide ? Me tapez dessus ?
-Je n’ai pas besoin de flèche pour mon arc. »

Elle leva son arc avec une lenteur extrême. Eyorn regarda tout d’abord sans bouger, puis compris qu’il fallait être loin d’ici, s’il voulait vivre libre. Il se retourna et commença à courir dans l’autre sens.

Tant pis pour l’or ! La vie est plus importante !

Le voleur tomba tout d’un coup au sol, s’écrasant le visage dans la terre. Il voulut se relever, mais sa jambe gauche refusa de bouger. C’est alors que la douleur le submergea. Il serra les dents pour éviter de hurler, mais il ne put empêcher les larmes couler le long de ses joues. Il baissa la tête et vit que sous son genou gauche ne se trouvait plus son mollet. Celui-ci se trouvait un mètre derrière lui. Le sang giclait de son articulation coupée. Le cri s’échappa enfin de ses lèvres. Un cri de douleur folle. Il hurla si fort que tout le monde l’entendit sur me champs de bataille. Ce cri fit rendre les armes à tous les maraudeurs encore en état de se battre.
Tel un fantôme, l’elfe s’approcha d’Eyorn. Elle semblait flottée au-dessus du sol, sa robe blanche toujours immaculée. Dans sa main se trouvait son arc blanc. Elle le tenait bandé et une flèche d’énergie blanche se trouvait entre la corde et le bois.

« Que m’avez-vous fait ? gémissait Eyorn.
-Je vous ai sectionné la jambe au niveau du genou avec une flèche d’énergie. » Elle annonça cela comme un fait évident. Elle n’éprouva aucune émotion à son geste.

« Mais…. Mais qui êtes-vous bon sang ?
-Je suis l’une des dernière Haute-Elfe, maitresse de l’archerie-magique, je me nomme Ysania Bëlia »

Le voleur grogna de dépit. Ysania se rapprocha de lui, faisant progressivement disparaitre sa flèche.

« Si vous rester comme cela, l’hémorragie aura raison de vous.
-Je vais mourir de toute façon…
-Il y a de grande chance que oui. Mais c’est au juge de décidé de votre sort et non à moi. »

Elle s’approcha de lui et arracha la jambe du pantalon du criminel et, avec des gestes délicats, confectionna un garrot efficace. Au-dessus d’eux se firent entendre le battement d’ailes très lourdes et imposantes. Une ombre se posa sur la forêt.
Eyorn commençai à délirer.

« Qu’est-ce ? Des anges ? »

Une voix froide, mais humaine lui répondit.

« Ce seront les démons qui viendront te chercher. Mais ce n’est pas encore l’heure. Tu pendras au bout d’une corde à ce moment-là. »

Le bruit se rapprocha et du vent fit brasser les branches au-dessus d’eux. Une forme humaine avec deux puissantes ailes se découpait dans le ciel. La forme descendit petit à petit jusqu’à toucher le sol. C’était la jeune femme aux cheveux argenté. Ses bras avaient été remplacé par des ailes écailleuse de couleur argenté.

« Qu’est-ce que… » Commença Eyorn.

« CraKorIne est une dragonne d’argent polymorphe, lui répondit Ysania. Comment c’est passé le combat CraK’ ?
-Très bien. Arzock a décimé la plupart d’entre eux avec sa force brute habituelle. Léo, tu le connais, intouchable pour ses ennemis et inarrêtable pour les défenses adverses. Quant à moi et Silvia… Et bien ils n’ont pas eu le temps de comprendre je crois. Et Ergtarglis… Je crois qu’il a dû en prendre un ou deux par derrière.
-Une… Une… Une dragonne… »

Eyorn tomba dans l’inconscience. Les deux femmes baissèrent la tête vers lui. La jeune dragonne soupira et retrouva ses bras humains et prit le corps de l’elfe comme s’il ne pesait rien. Sans un mot les deux femmes revinrent sur le chemin où la magicienne du nom de Silvia était assise sur la charrette. La jeune rousse avait suivi un long cursus de magie dans une académie de magicien. Une fois son diplôme en poche, elle ne put résister à l’appel de l’aventure malgré la réticence de sa famille. Elle avait réussi à garder le vieux grimoire transmis dans sa famille depuis des générations. Il ne servait plus depuis longtemps car toute sa famille c’était lancé dans l’éducation. Elle lisait d’ailleurs son grimoire sur la charrette.
Léo, le kitsune, nettoyait sa lame avec un tissu. C’était un combattant né et, de par sa nature de kitsune, il maitrisait l’élément du feu, bien qu’il en ait une forte peur depuis son enfance.
Arzock, le demi-orque et aussi paladin de l’Eglise du Destin, s’occupait de soigner sommairement les blessés grâce à sa magie divine. Et de les empilé dans la charrette. Il était le dernier rescapé de son clan qui fut décimé lors d’un raid d’humain apeuré et énervé contre les orques en générale. Il fut recueilli par l’Eglise du Destin quand il était enfant. Trop limité intellectuellement pour devenir moine, il ne l’était clairement pas physiquement pour s’engager comme paladin. Mais sa limite intellectuelle faisait qu’il ne comprenait que ce qu’il se trouvai dans le carcan de ses ordres. Tout ce qui en sortait était mauvais.
Pendant ce temps, le gobelin Ergtarglis piochait sans aucune honte les poches des captifs. Il avait été recueilli par Silvia lors de ses pérégrinations et celle-ci s’était fortement attachée à la peau verte. Mais outre son aspect inoffensif Ergtarglis était malin et espiègle et profitait toujours de pouvoir faire une action répréhensible lorsqu’il en avait l’occasion, ce qui lui valait à chaque fois un grognement de la part de semi-orque et d’une œillade sévère. Il arrêtait donc ses activité quelques secondes, puis les recommençait une fois le paladin partit.
Ysania s’approcha du groupe.

Nul besoin de s’enquérir sur leurs santés respectives. Tous se portent à merveille.

Une fois tous les brigands escamotés dans la charrette, Léo, le kitsune, monta à l’avant reprenant les rênes, tandis que les autres, excepté Ergtarglis, commencèrent à marcher à côté. Les chevaux bronchèrent à peine et avancèrent d’un pas lent. C’étaient des chevaux elfiques, entrainé à rester calme lors des situations de combat. Ni le feu, ni les cris, ni le fracas des armes ne pouvaient les faires broncher.
Ils repartirent d’un pas lent. La charrette étant chargée au maximum et que la majorité des personnes marchaient sur le côté. Ils mirent près d’une heure à sortirent de la forêt. La clarté du ciel les éblouit quelques temps. Puis, apparu dans les cieux immenses, un gigantesque cercle s’ouvrit. Des objets métalliques semblèrent en sortirent.

« C’est les démons ou les dieux ? demanda Arzock.
-C’est bien pire cher paladin… murmura Ysania. De ma longue vie d’elfe, je n’en ai vu qu’une fois… Dans les Terres Désolées. »

Elle semblait pâle.
Article ajouté le Mardi 29 Août 2017 à 18h04 |
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Premier chapitre 2.0

Science-Fiction VS Fantaisie


Chapitre 1


Nouvelle mission


Lena était couché sur son lit dans sa cabine. Elle faisait défilé sur un écran tactile les informations du jour. En gros titre était affiché :

La planète Maximor VI détruite par les Fléaux ! Douzième planète en un an !

L’article présentai des photos des destruction de la planète. Les cadavres jonchaient les rues que les anciens bâtiments recouvraient de leurs gravats. De la fumée, des flammes, du sang. Certains cadavres avaient été pris en gros plan pour montrer l’horreur de la destruction. Personne ne s’en offusquera. C’était cela que voulait le peuple désormais. Voir le sang -tant qu’il ne leurs appartenaient pas, bien entendu.
Lena soupira. D’après les dire les Fléaux semblaient invincible. Lors du massacre de la sixième planète, un croiseur de combat du Conseil stationnait près de la planète. Après le visionnage des casques des soldats mariniers, aucune arme n’avait semblé les arrêtés. De quoi refroidir les ardeurs du plus courageux soldats. Si ni les armes, ni les lames ne les blessaient, qu’est-ce qu’il le fera ?
La porte de la cabine s’ouvrit dans un chuintement et un homme, gradé, accompagné de deux soldats entrèrent sans y être invité.
Lena soupira une nouvelle fois.

« Colonel Bristnia. Que puis-je faire pour votre plaisir ? dit-elle sans se relever, ni lever les yeux vers l’intéressé. »

L’homme grommela. Il ne l’aimait pas et elle lui rendait bien. Chacune de leurs rencontres étaient toujours à couteaux tirés.

« Capitaine Lena Majka, vous êtes sommé de me suivre. »

Le colonel essayait de garder le ton le plus calme possible. Il avait des ordres et il devait les tenir.
Lena éteignait son écran et tourna la tête vers le colonel.

« Je suis désolé colonel, mais je ne peux vous suivre. Par ordre de la générale Maxini en personne, je ne dois en aucun cas quitté mon vaisseau et essayé de le faire quitter la base, ni même d’allumer ses moteurs. Vous comprenez bien mon colonel, que je ne peux pas désobéir à l’ordre direct de la générale Maxini, même pour vous Bristnia. »

L’homme devint rouge. Les soldats derrière lui ne savaient pas trop où se mettre. La mésentente entre la capitaine Lena et le colonel Bristnia était connu de tous, surtout que c’était toujours Lena qui semblait gagné à la fin. Et cela, le colonel le savait aussi.

« C’est justement un ordre direct de la générale Maxini qui veut vous voir tout de suite dans son bureau.
-Seulement mon colonel, il me semble, que la générale était tellement en colère contre moi, qu’elle n’a pas précisé que mon confinement à mon vaisseau était jusqu’à nouvelle ordre. Si je me rappelle bien ses mots, c’était plutôt…
-CELA N’A PAS D’IMPORTANCE LENA ! » il reprit difficilement son souffle. « La générale vous veux dans son bureau et plus vite que ça ! »

Lena fit mine de se lever, puis se rassit.

« A-t-elle dit ce qu’il se passerait si je ne venais pas, écoutant son premier ordre ? »

Le colonel se tut, sembla réfléchir.

« Non, mais je peux trouver tout seul. Si vus ne venez pas, je vous mettrais au trou Lena. C’est ce que vous méritez vous et votre racaille de pirate ! »

Lena prit un air faussement choqué.

« Nous des pirates ? Et qu’en est-il de Htol, aux dernières nouvelles il a fait sa carrière seulement dans l’armée. A moins que l’armée ne fasse de la piraterie. Vous êtes un pirate colonel Bristnia ? »

L’homme au visage rubicond s’approcha de Lena et leva le poing. Avant qu’il n’ait pu comprendre son propre geste qu’il vit un pistolet laser pointé sur son entre-jambe.

« Ça colonel, je vous le déconseille. » dit Lena avec une voix très calme.

« Vous osez pointer une arme sur ma personne ?
-Non, Votre Personne est beaucoup trop simple à toucher, je vise quelque chose de beaucoup plus petit en ce moment. »

De rubicond, Bristnia passa au pourpre.

« Sale garce ! Garde emmenez là au cachot ! »

Les deux hommes, qui depuis le début ne faisaient que regarder la scène reprirent leurs aplombs et se dirigèrent vers la jeune femme. Lena posa son arme au sol avec des gestes lent et se leva avec la même lenteur, faisant danser ses cheveux bruns sur son dos. Quand elle fut droite, elle dut baisser les yeux pour regarder ceux du colonel. Un sourire malicieux éclairait son visage. Elle tendit les poignets et l’un des gardes lui passa les menottes. Les deux soldats l’encadrèrent et l’escortèrent vers la sortie. Dans le couloir du vaisseau, Estrequn attendait Lena.
Estrequn était un non-humain de la race Eckir. Cette race sont des mammifères semblables à des rats mesurant jusqu’à un mètre trente et marchant sur leurs deux pattes arrière. Estrequn était le mécanicien de bord du Xartskin, le vaisseau dont Lena était capitaine. Il était aussi un ancien pirate, tout comme Lena. Lors d’un de leurs raids, ils c’étaient fait capturer. Lena, essayant de sauver la peau de son équipage demanda l’immunité pour elle et ses gars contre ses services et le nom de ses contacts à l’armée. Et, surtout grâce à la chance, sa requête fut accordée par l’armée. Seulement, un grand parti de son équipage n’avait pas apprécié la décision de Lena et étaient parti pour reprendre leurs vies de pirates. Seuls peu d’entre eux, dont Estrequn étaient restés avec elle.

« Alors capitaine, railla-t-il, encore aux arrêts ?
-Non Estrequn, j’invite ses trois gentlemen à faire un tour galant au parc, je ne serais pas rentrée avant minuit ! »

Ils rirent de concert avant que ne sorte Bristnia et qu’Estrequn ne se trouve une nouvelle occupation. Vérifié les hyper-propulseurs, nettoyé les machines, etc.

Lena fut emmené aux geôles. Ayant fait l’expérience plusieurs fois, elle ne put s’empêcher de sourire. Ce qui rendait d’autant plus furieux le colonel. Il ne voulut même pas la regarder entrer dans a cellule sachant qu’elle ne l’énerve encore plus. Il partit donc chercher la générale et la prévenir que Lena était de nouveau aux arrêts.
Lena rentra dans sa cellule comme-ci elle était chez elle. Elle inspecta les murs métalliques de la pièce, observa la couchette et s’y allongea dessus le sourire collé au visage. Elle ne pouvait pas s’empêcher de faire enrager le colonel. C’était plus fort qu’elle. Elle trouvait ce genre de personne exécrable et ne le cachait à personne, surtout aux principaux intéressés. Le pire, c’était qu’une fois, voulant abuser de son pouvoir Bristnia avait essayer de la peloter. Il était reparti avec un œil au beurre noir et une grande perte d’égo. C’est fou, se disait Lena, on pourrait croire que tous les hommes étaient comme lui. Heureusement pour elle, ils ne l’étaient pas tous, mais très peu de femmes l’étaient en tout cas et surtout pas la générale Maxini.
A cette pensée, Lena tressailli. La générale était connue pour quelqu’un qui remarquai tout de suite le potentiel de ceux avec qui elle parlait. Sans elle, Lena serait morte à l’heure qui l’est, et ses hommes aussi. C’est la générale qui avait beaucoup insisté pour accorder l’immunité à Lena. Ce qui faisait donc que cette dernière lui devait la vie. Mais Maxini était aussi connue pour ses hauts faits d’armes et ses colères froides. Et elles tenaient la vie de Lena ainsi que son équipage dans les mains. Beaucoup de rumeur circulaient du sadisme et la force de la générale, mais aucune n’avait été affirmé, ou infirmé.
Ce n’est qu’au bout d’une heure que Lena entendit des pas précipités arriver vers sa cellule. Elle reconnut parfaitement la voix du colonel Bristnia et celle de la générale Maxini. Et elle semblait de très mauvaise humeur. Pour l’instant c’était le colonel qui subissait sa colère, mais Lena en avait des sueurs froides d’avances.

« Je vous avais ordonné de l’amener à mon bureau Bristnia, pas de là mettre en geôle !
-Mais… voulu commencer le colonel.
-Il n’y a pas de « mais » Bristnia ! Vous n’êtes pas foutu d’exécuté un ordre ! Je ne sais pas ce qui me retiens de vous y mettre aussi ! Elle se fout de vous colonel ! Elle obtient ce qu’elle veut de vous ! Elle pourrait vous faire avaler du curare en vous faisant croire que c’est votre idée !
-Mais c’est une criminelle générale. Elle n’a que ce qu’elle mérite. »

En voilà un qui essaye de s’affirmer. Elle sait faire mal avec les mots la générale. Je le plaindrais presque.

« Non colonel. Elle est un membre de l’armée à part entière. Un capitaine qui plus ai. Maintenant taisez-vous. Je ne veux plus vous entendre. »

Lena se leva et se plaça un pas derrière la porte. Elle effaça son sourire de son visage et attendit que le garde ouvre.
De l’autre côté se tenait la générale Maxini. Une femme d’âge mur aux cheveux et au regard d’acier. Elle se tenait droite dans son uniforme. Aucun pli n’était visible. Ses cheveux gris encadraient un visage fin marqué par les rides et les batailles. Il avait pu être beau autre fois, mais le côté droit de son visage était entièrement défigurer. Elle avait même perdu l’œil. On raconte que cela fut durant une bataille contre une espèce alien sur une lointaine planète. Toute son escouade de reconnaissance fut prise en embuscade et décimé. Seule la générale revint le lendemain, alors que plus personne n’avait de nouvelle de l’escouade, avec le visage ensanglanté et la tête du chef de tribu des aliens. Bien sûr, elle n’avait jamais confirmé cette histoire. Aujourd’hui, son œil avait été remplacé par un bionique qui semblait bouger tout seul.
La générale toisait Lena.

« C’est la quatrième fois que vous m’obligez à descendre vous chercher en geôle. Et encore je ne compte pas notre tout premier entretien. » ça voix était aussi glacial que le gèle.

« Je suis désolé ma générale. Mais vous savez que je ne veux pas obéir aux ordres de Bristnia.
-Capitaine Lena, vous semblez oubliez que le Colonel Bristnia est votre supérieur. Vous devez lui obéir. D’autant plus que l’ordre venait de moi. Je vous rappelle que je tiens votre vie, et celle de vos hommes, dans le creux de ma main. Je pourrais vous broyez si je pensais que j’avais fait le mauvais choix la dernière fois. J’ai usé de tous mes contacts car vous pouviez mettre utile. Mais si vous continuez capitaine Lena, vous savez ce qu’il se passera. »

Lena hocha la tête. Elle avait une idée très net de ce qu’il se passera si elle continuait comme cela. Mais elle était une pirate auparavant, et elle n’en avait pas perdu le caractère. Elle riva ses yeux sur ceux de la générale.

« Vous n’aurez jamais à douter de nous ma générale, mais envoyer moi quelqu’un d’autre que le colonel. Mais, sauf votre respect mon colonel, on n’est clairement pas fait pour s’entendre lui et moi. Si nous étions tous les deux pirates, ça ferait longtemps qu’on se serait planté dans une ruelle.
-Mais vous n’êtes plus une pirate Majka. Vous êtes une militaire, et une gradée qui plus ai ! vous devez montrer l’exemple. Et votre attitude ne l’est clairement pas.
-Vous saviez très bien à quoi vous attendre générale.
-Et je peux très bien arrêter l’expérience Lena. Allez-vous continuer sur ce chemin-là capitaine ? »

Les deux femmes se toisèrent un instant et Lena baissa les yeux la première.

« Non générale. Cela ne recommencera plus. »

La générale la regarda un moment.

« Bien. Gardes, rendez-lui ses effets personnels. Retrouvez-moi à mon bureau personnel. »

Sur ce, la générale se retourna et partit hors des geôles. Une fois la générale parti, le colonel se posta devant Lena.

« Tu fais moins la maline la pirate, hein ? Tu as bien compris la générale Majka, si tu me désobéi je te fais fusillé directement. »

Lena le foudroya du regard. Bristnia perdit tout de suite de sa superbe.

« Essayer de me fusiller Bristnia. Essayer pour voir et je vous trouerais en deux. Seule la générale pourra donner l’ordre sans que je bronche. Mais essayer d’abuser de votre pouvoir Bristnia et rien, même la générale, ne m’arrêtera. »

Le colonel Bristnia blêmit et glapit. Il réussit à reprendre de l’aplomb quand les deux geôliers arrivèrent. Il lança un regard noir à Lena.

« Vous avez intérêt à vous reprendre Lena, sinon vous savez ce qui va vous tombez dessus. »

Il repartit sur ces mots, sans un regard en arrière.
Les garde redonnèrent les effets personnels à Lena qui se dirigea aussitôt vers le bureau de la générale. Le bureau officiel de la générale occupait tout un étage du B.A.G.H (Bureau des Armée Galactique Humaine), autrement appelé BAGUE. Cette pièce était faste, tout en vitre et en objet de luxe. La générale le détestait. Il était trop exposé aux attaques et aux espionnages -elles avait déjà repéré plus d’une vingtaine dans tout le bureau. Mais il avait l’importance car cela permettait de filtrer les informations qu’elle passait aux espions de tout genre. Pour les informations secrètes, elle avait son deuxième bureau, c’était là-bas que se rendait Lena. La générale appelait cela, son bureau personnel pour que les individus qui n’était pas au courant ne sache pas de quoi elle parlait.
Ce bureau avait été conçu pour ne pas pouvoir subir de piratage ou se faire attaquer physiquement. Il était construit sous le B.A.G.H. Sous trois mètres de béton amé, renforcé d’acier trempé et de champs de force de la dernière technologie. Il était desservi par un unique escalier bourré de pièges et de détecteurs en tous genres. Seuls les personnes autorisées pouvaient passer sans finir en tas de poussières fumantes. L’intérieur du bureau était protégé par une porte à multiple vérins ouvrable par une code interminable et plusieurs autres test différents, ou depuis l’intérieur par un bouton activable seulement par la générale en personne. Une dizaine de petit canons lasers étaient dirigés vers l’extérieur et était contrôlé par l’IA personnel de Maxini, Vauban. La générale ne manquait pas d’humour au moins. Il y avait assez de nourriture pour tenir un mois, des armes pour une dizaine de personnes ainsi que d’autres choses utiles en cas d’attaques physiques. L’intérieur était sobrement meublé. Trois fauteuils durs, un bureau noir et un petit ordinateur connecté sur un réseau interne. Seule trace de luxe était le tableau accroché derrière le fauteuil de la générale. Il était l’un des dernières originales de trente-cinquième siècle de l’artiste Ostalvo. La toile représentait une bataille spatiale qui se passait au-dessus de la planète Terre.

Même invité, Lena n’était jamais rassuré d’aller dans le bureau personnel de la générale. Elle avait l’impression d’étouffer dans se conduit qui menait à la porte. Ce qui étais ironique pour quelqu’un qui passait le plus clair de son temps dans des vaisseaux spatiaux. La voix posée de Vauban l’accueilli.

« Bonjour capitaine Lena. J’imagine que vous êtes attendu par la générale, c’est cela ?
-Oui, Vauban, sinon ma tête roulerait devant la porte.
-Négatif capitaine Lena. Il n’y aurait plus votre en bas des marches. La générale veut vous ouvre. »

Les verrous s’actionnaires et la porte tout doucement laissant apparaître le bureau. La générale était debout derrière son fauteuil. Elle invita Lena à choisir une chaise et fit fermer la porte. Une fois sûr que personne ne pouvait les écouter Lena prit la parole.

« Pourquoi m’avoir fait venir ici générale ? Si on est là c’est à cause d’un sujet important, la Rébellion ou les Fléaux ? »

La Rébellion c’était créé après la guerre. Elle était composée des grands perdants de la guerre, les Hauts Vivants. Cette race n’avait pas voulu arrêté la guerre alors que la majorité des races signaient toutes des traités de paix. Les Hauts avaient réuni toute leur flotte et avaient foncé sur la planète Orbion 7 où se déroulait le traité des Cinq. Ogrek, Humain, Eckir, Yvnor et Ishvo. La totalité de la force de frappe des Hauts Vivants apparurent au matin, pilonnant la totalité de la planète. Orbion 7 est devenu un champ de ruine recouverte de cendre. Dès que la nouvelle de l’attaque des Hauts Vivants arriva aux cinq races concernées, elles rassemblèrent toutes leurs troupes et firent le blocus de Visanga, la planète mère des Hauts Vivants. Et, lorsque la flotte ennemie arriva, ils détruisirent la planète en tirant dessus avec tous leurs canons. La flotte des Hauts Vivants vécut une très forte défaite, perdants en même temps que leur planète les trois quarts de leur flotte. Elle s’enfuit loin dans la bordure de la galaxie, réfléchissant à de nouveaux plans pour abattre le Conseil et se venger. Ils se réfugièrent sur une petite planète rocheuse du nom de Lentmora. Utilisant toute leur puissance technologique, ils créèrent un bouclier énergétique si puissant qu’aucun vaisseau ne pouvait l’ébrècher. Aujourd’hui, Lentmora avait été rallié par des hors-la-loi, des gens qui pensaient y trouver une vie meilleure hors des carcan dicté par le Conseil et par les Améliorer. Race d’humain entièrement créer pour en faire des machines à tuer. Ils avaient voulu que le Conseil leur attribut le statut de personne pensante et vivante, mais ils refusèrent. Ce n’était que des machines. Ils s’enfuirent donc sur Lentmora pour éviter d’éventuels répressions.

La générale regarda la jeune femme de ses yeux perçants. Elle semblait réfléchir.

« Vous êtes toujours aussi perspicace capitaine Majka. Ce sont bien des Fléaux dont j’ai à vous parler. Mais d’abord je voudrais savoir comment se porte votre équipage depuis votre dernière mission.
-Aussi bien qu’il pourrait qu’il pourrait aller. Le fantassin Lorzen est blessé au bras, mais la capsule régénératrice aura fini son travail dans quelques minutes. Les autres vont bien pour la plus part. Si vous voulez savoir s’ils sont frais et dispo pour une nouvelle mission, c’est le cas ma générale.
-Bien. La mission que j’ai à vous confier est dangereuse et sera sur le long terme. Et bien sûr, vous ne pouvez pas refuser.
-Ça à l’air génial comme plan ma générale. Vous voulez qu’on aille attaquer les vaisseaux des Fléaux pendant que le Conseil essaye de trouver une solution ?
-Tout ceci ne servirait à rien. J’ai confiance en votre capacité de survivre à presque n’importe quoi. Mais essayé de ralentir les Fléaux ne serais que perte de temps. Déjà, parce que les Fléaux ne serraient même pas gêner, mais aussi parce que la solution, nous l’avons.
-Et c’est quoi la solution pour détruire ces monstres ?
-A notre connaissance, aucune.
-Alors quelle est votre solution ? Vous voulez qu’on fasse tous nos bagages et qu’on se tire aussi vite que nos vaisseaux le permettent et qu’on n’espère pas mourir de faim et de soif avant d’atteindre la prochaine galaxie ?
-Presque capitaine, mais comme vous le remarquer, voyagez jusqu’à la prochaine galaxie, même avec des hyper-propulseur très puissant, nous prendrai trop longtemps. Non, nous allons passer par des trous de vers. La technologie est à notre porté. Nous venons d’en créer plusieurs dans des directions différentes, seulement, personne ne sait où ils mènent.
-Et c’est là qu’on intervient mon équipe et moi, c’est ça ? On traverse un de ces trous de vers et on revient si c’est vivable de l’autre côté ?
-C’est tout à fait ça.
-C’est du suicide ce que vous demandez.
-Oui, c’est pourquoi c’est à vous que je le demande. »

Article ajouté le Samedi 26 Août 2017 à 19h21 |
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Reprise de l'histoire
Salut à tous et à toutes!

Comme vous l'avez remarqué, cela fais près de deux semaines que je n'ai pas posté la suite de l'histoire.

Pourquoi ne pas avoir posté? me direz vous.

Et bien c'est très simple il n'y avait pas d'internet la où j'étais. Ou très peu ce qui me permettait de commenté certains articles mais pas de posté un pavé. C'est ça d'être en vacance ^^'

Mais en plus je me suis un peu relu et j'ai eu de nouvelles idées. J'avais envie de peaufiner ce que j'avais déjà écris. Ce qui fait donc que je suis en ce moment entrain de reprendre tout mes textes! Et leurs rajouter au passage un bon millier de mots ^^' déjà que ça faisait des pavé... ^^'

Donc bon, tout cela va revenir assez vite, mais d'abord je vais reposter tout mes chapitres car certaines choses vont y êtes modifiés.

Mais je me demandais si, de un je postais de nouveau les chapitres modifié et de deux, est ce que je ne le posterais pas dans les fanfics? Comme cela ne fait pas longtemps que je suis là, je me demande... Si vous pouviez me donner votre avis j'en serais très reconnaissant :)

Merci beaucoup :)
Article ajouté le Lundi 14 Août 2017 à 22h54 |
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Chapitre 7
Salut! Désolé pour le retard mais j'ai été beaucoup sur la route ses derniers temps ^^ Donc voici le nouveau chapitre :)

Science-Fiction VS Fantaisie


Chapitre 7


Organisation



Après quelques minutes de vol, les vaisseaux avaient trouvé une grande forêt où ils pouvaient se poser discrètement. Les pilotes les mirent en mode furtif et tous les équipages en sortirent. Lena reprit le commandement et fit le compte de ses hommes. Sur les quatre-vingt-cinq membres d’équipages qui étaient venu sur cette planète il ne restait plus que trente-cinq dont les lieutenants ishvo du nom de Droparti et ogrek du nom de Lorzen. Le lieutenant eckir et celui de la brigade du Conseil avait péri dans la bataille. Il ne restait que cinq soldats ogreks en comptant Lorzen, quinze membres de la brigade du Conseil, trois ishvos dont leur lieutenant et sept eckirs en plus de l’équipage de Lena, qui lui était au complet.
En plus de leur effectif réduit le vaisseau ogrek avait été explosé avant de pouvoir décollé, les vaisseaux du Conseil et ishvo nécessitaient de lourdes réparations et le Xartskin n’avait presque plus de carburant. Il ne restait plus que le vaisseau eckir en état de se déplacé.
Lena se recula pour parler au deux autres lieutenants.

« Je sais que je suis à la tête du camp, mais là j’aurais vraiment besoin de conseil. »

Les deux autres la regardèrent en silence. Ce fut le lieutenant ishvo qui prit la parole en premier.

« Je comprends capitaine Lena, vous ne pouvez pas tout contrôler. Vous n’êtes dans l’armée que depuis très peu de temps.
-Qu’insinuez-vous Droparti ? Que c’est de ma faute si nous sommes dans cette galère ? Que c’est de ma faute si des soldats nous ont attaqués ?
-Bien sûr que non ma chère, dit le lieutenants d’un ton suave. Je dis juste que cela est normal pour une ancienne pirate, une femme qui plus ai, de demandé des conseils en situation de crise. »

Lena vu rouge et sortit son sabre de capitaine et le plaça sous la gorge du lieutenant.

« Répétez cela pour voir Droparti. Répétez-le. »

Une main gigantesque se ferma sur le bras de Lena et l’écarta du lieutenant. C’était Lorzen.

« Arrêtez capitaine Lena, ce n’est ni le lieu ni le moment et encore moins l’ennemi à tuer aujourd’hui. Il faut que nous montrions l’exemple à nos soldats. »

Lena grogna mais rangea sa lame. Droparti souri de toute ses dents.

« Heureusement que vous êtes là Lorzen. C’est typique des femmes de se rendre hystérique pour si peu.
-Et vous, dit l’Ogrek. Arrêtez votre jeu. Ayez du respect pour votre capitaine. Les femmes sont aussi forte que les hommes. Si vous ne me croyez pas vous n’avez jamais vu une Ogrek sur un champ de bataille. Et si vous voulez que je vous le prouve, j’ai deux femmes qui ont survécu à la bataille d’hier. Elle pourra vous démontrer leurs forces. »

Droparti déglutit, puis abdiqua.

« Très bien. Alors, capitaine Lena, que voulez-vous comme conseil ?
-D’abord je voudrais votre avis sur la bataille d’hier soir. Leur puissance, leur magie, leur tactique. Qu’en avez-vous retenus ?
-En termes de combat en corps à corps, leurs soldats sont en dessous de nous, déclara le lieutenant Lorzen. Par contre avec l’effet de surprise et leurs régénérations rapides est bizarre.
-Je crois, intervint Droparti, que cela est dû à certains des leurs. Il semblerait que certaines personnes sur le champ de bataille, d’un simple contact, arrive à soigner les blessures en à peine six secondes.
-Alors ce sont eux qu’il faudrait éliminer en premier ? demanda Lena.
-Oui, mais pendant que l’on tire sur eux, les soldats et les lanceurs de sorts, car ça m’a tout l’air de magie, comme vous le dîtes capitaine, nous attaques. Ce qui fait que nous ne pouvons pas nous focaliser sur une seule cible.
-Seulement Lorzen, c’est qu’avec nos effectif actuel, une bataille comme celle d’hier nous serai fatale. »

Le silence s’installa entre les trois gradés. Il fallait partir, mais seul le vaisseau eckir pouvait repartir par le trou de ver. Et les trente-cinq membres d’équipages ne tiendrait jamais dans le vaisseau. Une vingtaine le pourrait.

« Il faut que quelqu’un avertisse le Conseil que la mission principale fut une réussite, mais que nous avons essuyer une terrible défaite. Pour cela il faudra prendre le seul vaisseau en état de marche, le vaisseau Eckir.
-Et bien sûr, c’est vous qui allez-vous proposez pour cette mission héroïque capitaine Lena.
-Non, je pensais plutôt à vous Droparti. Vous savez mieux y faire que moi avec les politiques, notamment le Conseil. »

L’Ishvo regardait Lena droit dans les yeux.

« Très bien. J’irais. Je prendrais le vaisseau Eckir avec quelques hommes. »

Lorzen et Lena hochèrent la tête.
Ils revinrent ensemble au camp. Rapidement, le lieutenant ishvo réuni un peu moins d’une dizaine de membres d’équipages. Juste assez pour faire fonctionner le vaisseau et assez peu nombreux pour ne pas trop nuire à la survie du camp. En moins d’une heure ils décollèrent et partirent vers le trou de ver. Ils n’étaient plus que vingt-six.

Si quelqu’un nous attaque il nous restera la prière.

Lena et Lorzen se mirent d’accord pour organiser le camp. En plus des membres d’équipages, il y avait toujours le soldat ennemi. Pendant que tout le monde travaillait pour créer un camp des plus discret, Lena envoya APA808 interrogé l’homme. L’androïde se rapprocha de lui.

« Que me veut tu créature de métal ?
-Je dois vous interroger.
-Je ne dirais rien créature du démon. Tu peux me faire subir mille supplices, je ne dirais rien !
-Je ne pensais pas à en arriver à cela…
-Alors quoi vous allez entrer dans mon esprit ? »

La voix du soldat était de plus en plus hystérique. Cela contrastait avec la voix calme et posé du robot.

« Je n’en suis pas capable.
-Alors qu’allez-vous faire ?
-Je voulais vois demander quel est ce pays ?
-Ah… Le soldat semblait presque déçu. Eh bien, vous êtes dans le royaume saint de Landsvoren. Sur la Terre d’Asronël.
-Qui dirige ce royaume ? demanda APA808.
-C’est le plus grand et le plus fort de tous les dirigeants ! Le Roi Saint Edouard ! Il obtient son pouvoir du Dieu Lune en personne ! Il a écrasé les tribus de sorciers noirs des Terres Désolées.
-Qui est le Dieu Lune ?
-Vous ne connaissez pas les Dieux ? Le Dieu Lune est le Dieu de la Nuit, des Murmures, des Secrets, des Etoiles. Il chasse le Soleil tous les jours pour l’affronter.
-Et combien y a-t-il de Dieux ?
-Enormément, plusieurs centaines !
-Et le Dieux Lune en est le chef ?
-Non le chef des Dieux est le Dieu Terre, Asronël. C’est de lui que viennent les hommes et les femmes, c’est de lui que sont venues les autres Dieux et c’est lui qui enferme les démons dans les profondeurs de la Terre.
-Mais nous nous venons du ciel. Pourquoi dire que nous sommes des démons ?
-Parce que vous trouvez toujours un moyen de sortir des entrailles de la Terre. Vous passez par des portes magiques qui donne sur le ciel. »

APA808 regardait de ses yeux robotiques l’homme. Il aurait bien voulu comprendre cet homme, mais pour lui le concept de divinité était trop compliqué. Il pouvait se rattacher à la politique, à la science, voir aux émotions, mais pas aux croyances. Il tenta donc de se rattacher à quelque chose qu’il comprenait mieux, la géopolitique.

« Y a-t-il d’autre pays sur la Terre d’Asronël ?
-Oui, il y a au nord le territoire des elfes, des nains et des orques. A l’est, il y a les Terres Désolées. C’est là que viennent la majorité des démons comme vous. Les royaumes d’Ysgor, des Etats-Unis de Feurul, de Baronar et de Landsvoren encerclent les terres des démons.
-Les démons nous ressemblent ?
-Oui, des êtres fait de métal et de chairs y vivent. Ils vous ressemblent. Ils ont des tubes métalliques qui font les mêmes choses que les vôtres.
-Mais alors, pourquoi ne pas nous avoir attaqué immédiatement ? demanda APA808. Si vous pensez que nous sommes des démons, pourquoi nous avoir laissé en vie au début.
-C’est à cause de la maudite elfe. Celle qui vous a parlé. Elle et son dragon dérange l’esprit de notre seigneur. D’ailleurs, votre alliée va bientôt mourir. Ainsi que vos chefs.
-Notre alliée ? L’elfe qui a parlée à la générale ?
-Oui, c’est une alliée des démons. De vous ! »

Le robot se leva, laissant le soldat seul et retourna voir Lena. Il lui répéta ce qu’il venait d’apprendre.

« Donc, si je résume, il pense que nous sommes des démons et que l’elfe est notre alliée ?
-Oui.
-Mais ça n’a aucun sens, nous ne sommes jamais venus ici !
-Je n’ai jamais dit que cela était censé.
-Et la générale ?
-De ce que j’ai compris, ils prévoyaient de tuer nos chefs. »

Lena s’arrêta de travailler.

Ce n’est pas possible.

Elle remercia APA808 et alla voir Lorzen. Elle lui expliqua succinctement ce qu’elle venait d’apprendre. Rapidement l’idée jailli. Ils ne pouvaient pas laisser leurs chefs à la merci de ces gens. Seulement, avec aucun vaisseau en état de marche, la majorité des armes aux mains de l’ennemi, et un effectif réduit, sans compté sur le fait que la majorité des soldats ne ressemblaient à rien du coin. La mission de sauvetage était un échec avant même de commencer.

« Que va-t-on faire alors ? demanda Lena.
-Il faut qu’on reste ici jusqu’à l’arrivée des renforts. On avisera à ce moment-là. »

Lena hocha la tête et retourna monter des tentes.
Au bout de quelques heures, le soleil se leva timidement dans la forêt dense. Seulement, c’est aussi à ce moment-là que l’énergie quitta brusquement le corps de Lena. Elle essaya de lutter, mais, rapidement, elle chancela et tomba de sommeil. Sortit de nulle part Htol la rattrapa dans ses deux pairs de bras.

« Ça va aller chef ?
-Oui… Je peux continuer… Merci Htol.
-Je crois que vous devez dormir plutôt capitaine.
-Non…
-Vous ne tenez même pas sur vos jambes.
-Je dois rester éveillé pour les autres. Je suis la chef de camp…
-Ils comprendront. »

Htol la fit basculer et la prit entièrement dans ses bras. Lena essaya de protester, mais Htol ne voulut rien savoir. Avant d’avoir la tente qui lui était réservée, elle dormait déjà.

« Bonne nuit Lena. »
Article ajouté le Dimanche 30 Juillet 2017 à 18h09 |
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Chapitre 6
Voici le 6ième chapitre de mon histoire! :) En espérant que cela vous plaise!

Science-Fiction VS Fantaisie


Chapitre 6


Tumultes au château


La lune était haute dans le ciel lorsque que des bruits de précipitation résonnèrent dans les couloirs. Des ordres furent sèchement donnés et des bruits de bataille résonnèrent dans le château.
Silvia se réveilla en sursauts. Ergtarglis se tenait à côté d’elle, une dague au poing et pointait la porte du doigt.

« Amano irna shlixo robur !!!! »

Silvia le regarda quelques secondes et comprit.

Il y a des soldats de l’autres côté.

Elle enfila vite fait sa robe de chambre et s’approcha de la porte, le gobelin derrière elle. Il n’était jamais devant. C’était un trouillard. Silvia prépara un sortilège qui courut le long de ses doigts et ouvrit la porte. De l’autre côté il y avait de nombreux soldats se battaient dans une pièce attenante. Silvia s’approcha et vit ce qu’il se passait. La garde du seigneur était en train d’affronter les personnes venues des machines volantes. Alors qu’il y avait une vingtaine de gardes, les dignitaires étrangers étaient en train de reprendre le dessus.

« Arrêter les, ils veulent attenter à la vie du seigneur Uribane ! »

Il y en avait deux qui combattaient comme des lions. Le grand qui s’appelait Erdok et la femme mure du nom de Maxini. Silvia avait rarement vu une femme aussi âgée se battre avec tant de force et de rage. Derrière eux trois autres personnes comblaient leurs flancs et ne se laissaient pas faire. Mais cela se voyait qu’ils n’étaient pas autant spécialisés dans le combat que les deux autres.
Au loin, Silvia entendit d’autres personnes arrivées. Des renforts. Peut-être Arzock ou Léo. Dans ses cas-là, même bien entrainés, ils ne feront pas le poids bien longtemps.

Peut-être devrais-je les laisser faire. Après tout, ils ont l’air de s’en sortir.

Un soldat hurla. Erdok l’empoignai de ses deux bras et serrai très fort. On entendit un craquement sinistre dans toute la pièce. Silvia se retourna et failli vomir. Ce n’était pas la première fois qu’elle assistai à la mort de personne, mais rarement aussi horrible pour la victime. Elle leva la main et la pointa vers le tueur. Son sortilège parcouru son bras et un éclair noir se dirigea vers Erdok. Celui-ci leva la tête à temps pour voir l’éclair fondre sur lui, mais trop tard pour l’éviter. L’éclair lui traversa la tête. Erdok s’arque bouta et tomba au sol. Du sang lui coulait par les oreilles, le nez et la bouche.
Tout le monde s’arrêta une demi-seconde. Regardant le corps sans vie puis la magicienne. Le temps sembla flotté. Enfin Arzock arriva son épée à deux mains dégainées.

« Il faut combatte les impures. Arzock va combattre les impures. »

Il fendit la foule, normalement, compact de soldats, sans à peine rentrer dans une armure, et se planta devant Maxini.

« Doit va mourir. Arzock va tuer toi. »

Maxini le regarda droit dans les yeux. Tout le monde regarda la scène, se demandant ce qu’il allait se passer. Personne n’aurait osé défier le paladin semi-orque. Ce dernier était fort et bien armé. La femme devant lui ressemblait à une brindille à côté. Le combat de regard dura un moment, mais Maxini baissa finalement les yeux. Les autres derrières elle hésitèrent.

« Que faisons-nous générale ? demanda Xordaneuve.
-Rien. C’est fini. Espérons que nos hommes s’en sortes mieux. »

Les soldats commencèrent à les entourés lentement. Boucliers devant, l’épée tirée. Le capitaine ordonna qu’on les emmène en cellule. Silvia les regarda passer sans mots dire.

« Que s’est-il passé ici ? demanda la magicienne.
-Ils ont voulu attenter à la vie du seigneur Uribane et à sa femme. Ils allaient passer à l’action quand nous sommes intervenus.
-Mais comment le saviez-vous ?
-Ces imbéciles nous pensaient trop idiots pour les écouter lorsqu’ils étaient ensemble. Ce fut un jeu d’enfant, croyez-moi. Vous pouvez vous recoucher madame. »

Silvia hocha la tête et retourna dans sa chambre avec Ergtarglis dans ses talons. Elle fit tomber sa robe de chambre par terre et s’affala sur son lit. Ergtarglis sauta, s’agrippa aux draps et commença l’escalade du lit à baldaquin.
La jeune femme regardait le plafond. Que se passait-il ici ? Pourquoi, ces étrangers voudraient-ils tuer le seigneur Uribane ? Comment auraient-ils fait sans armes ? Plongée dans ses pensées elle s’endormit. Ses rêves furent, confus, violent, mais elle n’en garda aucun souvenir.

Elle se réveilla alors que le soleil était déjà levé depuis plusieurs heures. Ergtarglis, lové contre elle, ronflait doucement. Silvia se leva doucement, enfila sa robe de mage et sortit en fermement la porte sans faire de bruit. Son grimoire serré contre elle marcha dans les couloirs remplis de soldats.

« Pourquoi y a-t-il autant d’homme en faction aujourd’hui ?
-C’est par rapport au remue-ménage d’hier soir m’dame. Après la tentative de meurtre contre le seigneur et sa femme, on est allé faire une expédition punitive. Mais ils ont réussi à s’enfuir. Donc on va rester ici pour protéger le seigneur Uribane et ses invités. »

Silvia hocha la tête et se retourna. Elle alla vers la grande salle où elle trouva Ysania et le seigneur Uribane discuter vivement. Le ton semblait monter.

« Pourquoi avoir fait cela seigneur ! Une bataille en plein couloir suivit d’un fiasco en pleine campagne ! Vous vous rendez compte ?
-Ne me parlez pas sur ce ton elfe ! Vous êtes chez moi ici, ne l’oubliez pas !
-Mais avec votre action les étrangers ont disparu ! Nous aurions pu tellement apprendre d’eux au lieu d’essayer de les tuer !
-Ils ont voulu me tuer. Je n’allais pas attendre de me faire trancher la gorge !
-Je ne vous crois pas seigneur. Vous mentez. »

Uribane sembla s’étouffer et devint rouge.

« Vous osez mettre en doute la véracité de mes paroles ? »

Il se leva et mit la main au fourreau.

« Retirez tout de suite ce que vous venez de dire et vous pourrez partir sans trouble elfe.
-Je ne peux pas seigneur. Je vous dit la vérité. Je ne crois pas à cette histoire de conspiration contre vous. »

Uribane prit une grande inspiration.

« Gardes, emmené l’elfe Ysania en cellule. »

Les gardes sortirent leurs épées et s’approchèrent d’Ysania. Celle-ci les regarda tous un par un.

« Messieurs, arrêtez-vous. Si vous continuez vous en subirez les conséquences, n’est-ce pas Silvia ? »

La magicienne hoqueta de surprise. Elle n’avait pas bougé ni dit un mot depuis qu’elle était arrivée. Elle pensait que personne ne l’avait remarqué. Elle voulut reprendre son aplomb et se tint droite.
Le seigneur la regarda depuis le trône.

« Vous rangez-vous aux côtés de cette elfe qui met en doute mon honneur, femme ?
-Oui. Je ne sais si Ysania a raison ou non, seigneur Uribane, mais je lui fais entièrement confiance.
-Très bien -sa voix était redevenu calme. Garde, mettez ces garces en cellule. »

Les soldats commencèrent de nouveau à avancer vers les deux femmes. L’épée au clair, ils semblaient confiants. Ysania ne bougeait pas, regardant le seigneur dans les yeux. Silvia déglutit et commença à invoquer un sort.
D’un coup, une brume glacée rentra dans la salle. Elle glissa sur le sol, envahissant la salle, telle un serpent blanc. Les soldats s’arrêtèrent.

« Te voici enfin CraK. Tu dors vraiment longtemps.
-Désolé Ysania. Mais je n’imaginais pas que tu agresserais le seigneur Uribane de si bon matin.
-Tout va bien, en plus Silvia est ici, tu n’avais pas à m’inquiéter.
- Oui, Silvia est un bon atout en cas de bataille contre les gardes du seigneur Uribane. »

Les gardes et leur seigneur regardaient la scène tels des spectateurs. Uribane virait progressivement au cramoisi.

« GARDES !!! TUEZ-LES TOUTES LES TROIS !! »

Le froid augmenta d’un cran. La respiration se transforma en brume.

« Êtes-vous sûr seigneur. Êtes-vous sûr que cela soit une bonne idée. » Susurra la dragonne. « Êtes-vous sûr que vos gardes puissent réellement nous arrêter ? Êtes-vous sûr que nous soyons aussi faibles que cela ? Réfléchissez bien seigneur.
-Vous êtes sensé agir pour le bien. » Il avait perdu son assurance et sa fureur. « Vous êtes une dragonne d’argent. Vous êtes des aventuriers qui agissez pour le bien commun. Non ?
-Bien sûr seigneur. Mais je pense en ce moment que vous êtes contre Ysania et donc contre le bien commun.
-Que voulez-vous ? De l’or ? Des armes ? Des grimoires ?
-Non. »

Le seigneur commença à reculer.

« Vous voulez atteindre à ma vie ?
-Non plus seigneur. Nous voulons la vérité. Pourquoi avoir arrêté et attaqué les étrangers venus du ciel ? dit calmement Ysania.
-Parce qu’ils voulaient ma mort !
-La vérité.
-Mais je vous jure ! »

Un homme rentra en courant dans la salle. Il se rendit compte de la situation trop tard pour faire demi-tour. Il s’arrêta sans savoir quoi faire. Toute l’assistance se tourna vers lui. Il déglutit et regarda son seigneur.

« Sire. Les prisonniers. Ils se sont échappés. »

Le temps flotta. Le seigneur perdit encore une fois de sa contenance et regarda l’elfe et se compagnonnes.

« C’est vous. C’est vous qui les avez aidés à s’évader.
-Comment voulez-vous que nous ayons fait quoi que ce soit. Nous sommes ici depuis longtemps déjà.
-Mais il y a les autres. Le semi-orque, le kitsune et le gobelin. Ils auraient pu eux.
-Ils n’y sont pour rien non plus.
-Comment pourrais-je vous croire ?
-Nous n'avons rien pour vous le prouver.
-Très bien. » Il grandit sur lui-même et se tint droit. Un homme en armes arriva derrière lui et souffla quelques mots à son oreille. Le sourire du seigneur renaquit et devint carnassier. « Parfait. Alors la prison vous attend.
-Vous oubliez que nous sommes plus fortes que vos hommes d’armes seigneur. » intervint CraKorIne.
« C’est pourquoi mes sorciers arrivent en ce moment même.

Ysania se retourna vers Silvia et CraKorIne.

« Fuyez ! Nous ne pouvons pas rester ici !
-Mais, nous pouvons le faire Ysania !
-Non CraK, nous ne pouvons pas ! »

Un choc sourd fut ressenti dans toute la pièce. Silvia et Ysania titubèrent. CraKorIne déploya ses grandes ailes écailleuses et les plaça devant elle pour amortir le choc.

« Quelle est cette magie ? demanda Silvia.
-De la magie Extérieur ! hurla Ysania. Il faut partir et vite. »

Deux hommes habillés en longue toges blanches encadrèrent le seigneur Uribane, celui-ci riait.

« Vous allez mourir ! Mes sorciers vont vous tuer ! »

CraKorIne poussât un hurlement et plongea sur Uribane. Ysania hurla. Les ailes de la dragonne étaient grandes ouvertes. Les deux hommes levèrent la main droite et de gigantesques tentacules noires sortirent de leurs mains. Elles fondirent sur la dragonne et l’attrapèrent. CraKorIne tomba au sol. Les tentacules glissèrent sur son corps. Elle hurla. Elle commença à grandir. A se transformer en dragon. Un éclair rouge frappa l’une des tentacules, la coupant net. Ysania se retourna, Silvia avait le bras levé et encore fumant.

« Il faut la sortirent de là !
-Oui, mais cela va être compliqué. La magie Extérieur affecte beaucoup les créatures magiques. Elle a été inventée par les hommes pour affronter les autres espèces. »

Le dernier tentacule glissait sur tout le corps de CraKorIne qui reprenait petit à petit sa forme draconique.

« Cette magie annule la magie naturelle. Après le sort de tout à l’heure je ne peux plus rien faire, et CraK non plus. Il ne reste que toi Silvia. »

La magicienne hocha la tête. Elle leva les deux mains et forma une boule d’électricité bleue. Elle visa les deux hommes et l’envoya sur celui au tentacule. La boule de foudre fusa jusqu’à lui, mais un mur de boue s’érigea devant lui, laissant juste passé le tentacule. La boule de foudre percuta le mur avant de rebondir pour aller dans une nouvelle direction.

« Baisse toi Ysania ! »

La boule de foudre passa juste au-dessus de sa tête, juste après qu’elle se soit baissée. Silvia créa un filament énergétique qui se relia à la boule. Elle tourna sur elle-même et la boule alla vers le deuxième sorcier. Il érigea un mur de boue, faisant disparaitre le premier. Silvia tira un coup sec sur le filament et la boule de foudre esquiva au dernier instant le mur pour percuter le sorcier au tentacule. L’homme reçut la boule en plein ventre, mais ne bougea pas. L’électricité rentra dans son corps le paralysant. Puis, il tomba au sol, de la fumée sortant de sa bouche. Le tentacule disparut. CraKorIne essaya de se relever mais n’y arriva pas. La magie ayant quitté son corps, elle ne pouvait plus utiliser ses ailes. Car ce n’est que par la magie que pouvait voler les dragons. Et surtout…

Oh non ! C’est par la magie que les dragons peuvent contrôler leurs feux !

Sous la gorge de CraKorIne une boule orangée grossissait. Elle se retourna péniblement vers les deux femmes en gémissant.
Ysania la regarda, des larmes perlaient de ses yeux violets. Elle tendit la main, mais Silvia l’agrippa. Ysania la regarda, pleurant à chaudes larmes. Silvia fit non de la tête et la tira vers la porte. CraKorIne poussât un mugissement plaintif.

« Nous ne pouvons rien faire Ysania. Je suis désolée…
-Je sais… »

Le seigneur Uribane et son sorcier n’avait pas remarqué la grosseur orangée de la dragonne. Et, voyant que l’elfe et la magicienne partait, sans leur amie les esclaffait.

« Vous fuyez ? Vous abandonnez votre amie ? Vous êtes pathétiques ! »

Ysania se retourna et le foudroya du regard. Puis elle baissa la tête vers CraKorIne. Celle-ci la regardait aussi. Elles pleuraient toutes les deux. La dragonne poussa un nouveau mugissement. Des flammes sortirent de sa gueule.

« Adieu CraK… Merci pour tout… »

Ysania releva la tête et essuya ses larmes.

« Adieu seigneur. Nous ne nous retrouvons pas en Enfer. Vous irez avec vos amis. »

Elles se retournèrent et franchirent la porte. Derrière elles, les deux femmes entendirent, d’abord, le seigneur, jubiler, puis le sorcier s’inquiéter, puis le seigneur s’énervé, puis le sorcier incanté, puis le feu exploser.
Ysania referma la porte aussitôt la salle avec l’aide d’Ysania qui pleurait à chaude larmes. La porte trembla lors de l’explosions de feu ardent. Les gonds gémirent et certains commencèrent à fondre. Puis tout s’arrêta. Les deux femmes ouvrirent la porte pour voir une salle du trône dévastée. Les tentures n’existaient plus que part des tas de cendre et de flammes éparses. Le mobilier était, pour le mieux noirci, pour le pire disparu. L’estrade seigneuriale n’était plus qu’un trou fumant. Et, seul reste de la dragonne d’argent CraKorIne, une forme dans le sol brulé. Une ombre, faites de cendre et de suie. Ainsi qu’une écaille, préservée du feu. Elle était encore chaude, mais Ysania se brula les mains en la prenant. Elle regarda son reflet dedans.
Silvia resta à ses côtés, sans rien dire.

Tout à coups des bruits de pas précipité, ainsi que de l’acier, claquant contre de l’acier, se firent entendre par la porte. Seul Silvia se retourna.
Des soldats, ainsi qu’Arzock, Léo et Ergtarglis arrivèrent en courant, puis se stoppèrent en découvrant la scène.

« Que s’est-il passé ? demanda le kitsune. »

Le silence retomba et la magicienne répondit.

« CraKorIne est morte, ainsi que le seigneur Uribane, ses gardes et ses sorciers. »
Article ajouté le Lundi 24 Juillet 2017 à 17h06 |
2 commentaires
Chapitre 5
Salut! Je poste le chapitre 5! J'espère que vous aimez ça :)

Science-Fiction VS Fantaisie


Chapitre 5


Nouer des relations


Lena vit la générale descendre du vaisseau. Elle s’adressa au groupe qui se tenait face à leurs vaisseaux.

« Bonjour peuple de cette planète. » Clama l’être humain sorti de l’être de métal. « Nous sommes venu de loin et en paix. Comprenez-vous ma langue ? Je suis le générale Maxini. Je le répète nous venons en paix. »
Lena les regardait depuis le vitre de pilotage auprès de son équipage.

C’est marrant, nous sommes arrivés en plein Moyen-âge. Les pauvres, ils ne vont pas s’en remettre d’aussitôt.

Les soldats voulaient donner le change, mais pas besoin d’être une experte en psychologie pour comprendre qu’ils avaient peur.

On a toujours peur de l’inconnu.

Les autres commandant de vaisseau descendirent auprès de la générale, chacun avec leurs troupes. Lena fit signe à ses hommes de rejoindre le reste du groupe.

« Mais ne les provoquer pas. Nous ne sommes pas ici pour attaquer quiconque. »

Les autres hochèrent de la tête en silence. Ils descendirent à l’extérieur. Les deux groupes se faisaient faces. La générale avança lentement vers les soldats.

« Bonjour, comprenez-vous notre langue ? »

Les soldats ne bougèrent pas, mais le groupe qui se tenait derrière eux commencèrent à parler à voix basse. La discussion sembla mouvementée puis, finalement ce fut une femme à la peau pâle et aux cheveux bleu foncé qui avançât vers la générale.

« Bonjour générale Maxini. Je me nomme Ysania Bëlia. Il semble que nous parlions la même langue. »

La générale tendit la main et la femme la serra.

« Sur quel monde sommes-nous arrivé ?
-Vous êtes sur la Terre d'Asronël, et plus précisément sur les terres du seigneur Uribane qui se trouve là-bas. Puis-je vous demander la raison de votre venu en ces terres ?
-Notre galaxie est attaqué par un ennemi que nous ne pouvons battre. Nous partons pour trouver de nouvelles planètes où nous pourrons vivre plus sereinement.
-Qu’est-ce qu’une galaxie ?
-Une galaxie est un vaste ensemble d'étoiles et de planètes tournant autour d’un même axe.
-Et pourquoi avoir choisi notre Terre s’il y a autant de planète dans une galaxie?
-Nous avons ouvert des portails aux hasards pour chercher des planètes habitables, nous espérions trouver une planète habitable le plus vite possible.
-Vous compter vous établir sur Asronël ?
-Non, bien sûr que non. Votre civilisation est déjà bien établie, nous n’allons pas vous déloger alors que vous êtes une civilisation intelligente et évolué. Au fait, quelle est votre niveau de technologie ?
-Que voulez-vous savoir ?
-Maîtrisé vous l’acier ?
-Oui.
-Connaissez-vous l’électricité ?
-Qu’est-ce ?
-Nous vous expliquerons plus tard. »

La discussion dura encore plusieurs minutes. Il s’avéra que ce monde était à l’aube de la Renaissance humaine. Il y avait l’imprimerie, la poudre. La médecine se développait de plus en plus, mais il semblait y avoir quelque chose que la galaxie de Lena n’avait pas. De ce qu’elle avait compris, cela ressemblait à de la magie. C’était impensable. La magie n’existait pas. Normalement.
La générale demanda après de pouvoir rester quelques jours sur Asronël. Ysania retourna donc voir le seigneur. La discussion ne dura pas longtemps et, cette fois-ci, se fut le seigneur Uribane qui vint voir la générale en personne.

« Bien sûr que vous pouvez rester ! Vous et vos autres chefs, vous êtes même invité à dormir dans mon château. Vous serez les bienvenue le temps que vous souhaiterez ! »

Maxini accepta l’invitation et expliqua qu’elle devait d’abord parlez à ses troupes avant de suivre le seigneur Uribane. Celui-ci accepta et retourna voir sa troupe, faisant de grand signe pour que l’on range les machines de guerres.
La générale se retourna et vint voir tout le monde.

« Bien, nous allons pouvoir rester ici quelques jours. Lena, je veux que vous dirigiez les troupes pour établir un camp pas loin d’ici. Je vous nomme chef de camps. Vous devrez établir une communication radio avec la base sur cette fréquence -elle lui tendit un papier. Vous devez aussi faire en sorte que nous ayons de l’électricité, je pense que les Eckirs en seront capable.
-Nous sommes là pour ça, dit Brasing.
-Je sais. Après ça sera à votre bon vouloir Lena. Nous irons, avec Lionel, Brasing, Erdok et Xordaneuve au château seigneurial. Nous nous reverrons demain. »

Les cinq commandants retrouvèrent le seigneur Uribane et partirent à sa suite. Lena se retourna et donna ses ordres.

« Bien. Faites décoller ces vaisseaux et trouver un lieu adéquat pour établir un camp digne de ce nom. »

Chaque équipage retourna dans leurs vaisseaux respectifs. Htol s’assit sur son fauteuil et activa la modulation 3D des lieux. La carte apparut au centre de la salle, chaque arbre, chaque colline, chaque creux et chaque bâtiment apparurent sur l’écran holographique. APA808 fit défilé la carte sous ses doigts robotique.

« Alors APA808, tu trouves un endroit où nous pourrions monter le camp ? »

Il continua quelques instants puis montra un endroit.

« Ici c’est très bien. Une rivière coule juste à côté nous permettant de remplir nos stocks en eaux, mais elle ne débordera pas assez en cas d’inondation pour nous gêner. Selon la topographie des lieux il y a de grandes chances que nous trouvions à nous nourrir là-bas. Nous serons aussi assez loin des civils alentours pour ne pas les déranger, ni les intimidés.
-Parfait -elle appuya sur la communication radio. Bon, nous avons trouvé un lieu pour le camp. Veuillez-vous rendre aux coordonnés que nous vous enverrons.
-Capitaine Majka, intervint un Eckir. Cela est impossible, il n’y a aucun satellite en orbite pour pouvoir partager les données, et encore moins pour utiliser les ordinateurs de bord. Il va falloir le faire à l’ancienne capitaine.
-Ah… Oui, d’accord. Et bien à nord, nord-ouest à trois kilomètres d’ici. Il y a un cours d’eau qui contourne une colline. Sur celle-ci, il y a un bosquet à l’est. Est-ce que vous le trouvez sur le plan 3D ?
-Oui c’est bon, déclara la lieutenante Ishvo. Nous y allons. »

Les vaisseaux quittèrent le sol et se dirigèrent vers la colline. Là-bas, les Ogreks montèrent le camp. Des tentes furent dressées, des arbres abattus et plusieurs bêtes traquer, dépecer, puis cuit. Les plus gros rondins servirent à créer un mur d’enceinte de fortune qui ne serait fini que dans plusieurs jours. Les Eckirs commencèrent à sortir leurs matériels pour créer une grande antenne radio pour essayer de parler à travers le trou de ver à la base. Les Ishvos, le groupe de Lena, Lena incluse, et la brigade humaine du Conseil montèrent les tentes et descendirent chercher de l’eau à la rivière plus en bas. Ils arrêtèrent les travaux quand la nuit fut totalement tombée et que la luminosité devint nul. Lena organisa un tour de garde, même si elle ne pensait pas que quelqu’un les assaillirait. Ils faisaient encore trop peur.
Le lendemain, la générale Maxini arriva vers quinze heure sur un cheval noir, accompagné de cinq soldats et le seigneur Uribane. Celui-ci fut émerveillé par les technologies, les différentes races. Un banquet fut organisé, et de longues conversations entre la générale et lui eurent lieu.
Après la générale alla voir Lena.

« Quel sont les avancé des taches que je vous ai donné ?
-Les Eckirs sont encore en train de travaillé sur la balise radio, mais ils ont peu d’espoir qu’on puisse contacter la base. Par contre cela va permettre que l’on puisse parler par radio sur de grande distance sur cette planète. Nous avons déjà un générateur électrique. Ils ont mis à peine plus de temps que pour couper tous ces arbres pour la construire et la mettre en marche. Ils m’impressionnent à chaque fois. Après, nous formons une palissade comme vous le voyez. Cela devra dissuader, encore plus longtemps, les brigands qui doivent rodés dans les environs. Nous avons aussi fait une carte du ciel pour voir les différences avec celles de nos données. Nous n’avons rien reconnu. C’est assez logique, mais aussi troublant. Jusqu’où nous a mené le trou de ver ?
-C’est très bien tout ça. Vous semblez vous débrouiller très bien capitaine Majka.
-Merci ma générale. Au fait, j’aimerais savoir, est ce que la magie existe vraiment sur ce monde ?
-Oui, je n’en crois toujours pas mes yeux. Pas juste les tours de passe-passe des illusionnistes. Non, je vous parle de vraie magie. Des invocations, de l’eau qui se déplaçait au bon vouloir de mage, des hommes qui change d’apparence. C’est impressionnant.
-Où sommes-nous arrivées… »

Les deux femmes se retournèrent et regardèrent l’horizon.

« On se croirait dans un monde tel qu’on en a écrit dans les romans. Il y a des elfes, des nains et des créatures fantastiques.
-C’est fou. »
Un silence s’installa entre la générale et la capitaine. C’est Maxini qui brisa le silence.
« Bien. Vous faites du bon travail capitaine. Continuez comme cela. Nous, nous travaillons à créer les meilleures relations avec le seigneur Uribane. Peut-être rencontrons nous le dirigeant de ce pays. Ou la dirigeante. »

Majka hocha la tête.

« Cela pourrait être bien.
-Oui. Si possible Majka, je voudrais que vous commenciez à faire la cartographie des environs, ou trouver une carte. Essayer tout de même à ne pas effrayer les habitants du coin.
-C’est dommage générale, vous ne pourrez pas me mettre au trou, on a pas encore fabriqué de cellule.
-Nous n’avons besoin que de tronc d’arbre pour créer un peloton d’exécution.
-Vous marquez un point général. Mais ne vous inquiétez pas, nous ferons tout notre possible pour ne pas inquiétez les habitants et détériorer vos relations avec le gratin du coin. »

Majka souria à la générale, celle-ci lui fit un clin d’œil.

« Bien, ne faisons pas attendre Uribane. Il nous attend depuis un moment. »
Elles retournèrent vers le camp. Peu de temps après le convoi repartit vers le château. Majka rétablit l’activité du camp. La palissade avança bien, la balise radar fut terminer. Le soir, Lena regagna la tente des officiers féminins. Cette nuit elle avait de nouveau organiser les tours de gardes mais ne réussit pas à s’endormir. Toute la mission lui tournait déjà dans la tête, mais en plus cette histoire de magie… Elle croyait avoir vu un énorme lézard avec des ailes volé dans les airs quand ils étaient arrivés. Au départ elle n’avait pas tilté. Elle pensait à une espèce propre à cette planète. Mais est-ce que ça n’aurait pas pu être un dragon ?
C’est tout en tournant dans ses pensées qu’elle entendit une explosion. Tout le monde se leva d’un bond, mais moins vite qu’elle. Elle sortit d’un coup de la tente, le pistolet laser au poing. Le camp était illuminé comme en plein jour. Le feu était partout.

Qu’est-ce qu’il se passe putain ?

Les soldats sortaient tous des tentes les armes à la main. Lena attrapa un Ogrek par le bras.

« Il se passe quoi ?
-On est attaqué ! Je n’en sais rien de plus ! »

Le soldat repartit aussitôt pour l’endroit où il pensait que la bataille se déroulait. Lena le suivie de près. La barricade était défoncée. Des corps jonchaient les débris fumants. Et pas seulement des corps de son équipe. De la fumée s’élevait de partout depuis le trou de la palissade.

« PASSEZ EN MODE VISION 3D !!! »

Lena prit des lunettes de sa sacoche. Elle les passa sur sa tête et appuya sur un bouton. Toute la vision devint grise et tout ce qui se trouvait dans son champ de vision, furent dessiner en contour. Ce qu’il y avait derrière les murs aussi. Les lunettes utilisaient la fréquence de la balise radio pour créer une vision totale de ce qui trouvait autour. C’était mieux que les visions nocturnes ou infrarouges. Rien ne pouvait les arrêter.
Tous les soldats les mirent. Le champ de bataille devint plus net. Les attaquant plus simple à trouver. Ils étaient une cinquantaine. Plus d’une trentaine en armure et avec des épées, des haches ou des lances. Mais le reste n’avaient aucune arme. Lena ouvrit le feu, faisant mouches presque tous les coups. Mais les hommes qui semblaient blessés quelques secondes auparavant se relevaient indemnes.

Mais c’est quoi ces conneries ?

Une onde de choc la frappa de plein fouet la projetant en arrière. Elle percuta un morceau de la barricade et perdit ses lunettes. Elle tomba au sol. Lena voulut se relever, mais elle chancela. Elle regarda autour d’elle et observa le combat. Bien que très expérimenté, les soldats de la coalition galactique se faisait battre. Ils ne comprenaient pas ce qu’ils se passait. Les hommes devant eux lançaient des boules de feu, ou soignaient en quelques secondes pour qu’ils se relèvent au meilleur de leurs formes. Pendant ce temps, les hommes de Lena se fatiguaient, se blessaient, mourraient. Il fallait prendre une décision au plus vite.

« RETRAITE ! hurla Lena. RETRAITE !!! TOUS AUX VAISSEAUX !!! RETRAITE !!!! »

La majorité des combattants l’entendirent et commencèrent à reculer. Lena reprit son arme et tira au juger en reculant. Une fois à l’abri des tentes elle piqua un sprint jusqu’à son vaisseau, le Xartskin. Elle grimpa dedans et aida plusieurs personnes à monter dedans. Quand elle se retourna Htol était déjà aux commandes.

« Je démarre capitaine !
-Non ! On va attendre encore un peu ! Il reste encore du monde dehors !
-Dont des ennemis ! Il faut qu’on se barre Lena !
-Attends encore un peu ! »

Une secousse ébranla le vaisseau.

« Il faut qu’on se tire !
-Attends encore ! »

Un homme passa devant la porte du Xartskin, il leva les yeux et vit Lena. Au lieu de tendre le bras pour essayer de monter, il tendit une épée et essaya de la planter dans le ventre de la capitaine. Elle n’avait pas vu qu’ils portaient une chemise de maille, un fourreau et des bottes ferrées ainsi que les traits des hommes de ce pays. Elle vit l’épée fondre vers elle. Elle sortit son arme d’un mouvement automatique et tira sur l’homme, une fois à l’épaule, une fois à la jambe, il chuta et lâcha son épée qui érafla le bras droit de Lena. Elle l’attrapa par le bras et le frappa d’un coup de crosse au visage, puis le tira à l’intérieur.

« Attraper le ! C’est un ennemi ! Mais ne le buter pas ! »

Les autres l’attrapèrent alors qu’il était encore chancelant. Ils le bousculèrent et frappèrent, mais juste un petit peu, avant de l’enfermer dans un débarra, sans armes, ni armure, ni pantalon.

« Très bien. Htol, tu peux démarrer ! »

Lena attrapa un talkie-walkie et parla dans le micro.

« Ici le capitaine de vaisseau Lena Majka ! Rendez-vous à vingt kilomètres à nord, nord-ouest dans la plus grande forêt qui se trouvera dans les environs ! Je répète ! Ici le capitaine de vaisseau Lena Majka ! Rendez-vous à vingt kilomètres à nord, nord-ouest dans la plus grande forêt qui se trouvera dans les environs ! »

Elle ne reçut pas de réponses et jeta le talkie à travers la pièce. Elle se retourna et se dirigea vers la pièce où se trouvait le soldat ennemi. Elle ouvrit la porte et regarda le soldat.

« Qui êtes-vous ? Pourquoi vous nous avez attaquez ?
-Vous êtes les amis du démon ! cracha-t-il. Votre « générale », la démone à l’œil de fer, veux nous détruire, alors nous allons tous vous tuer. Car vous êtes les démons venus du ciel. Demain tout le royaume de Landsvoren saura que vous êtes les ennemis des Dieux et le Roi Saint enverra toutes ses troupes vous annihiler, vous et vos monstres ! »
Article ajouté le Samedi 22 Juillet 2017 à 13h53 |
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Chapitre 4
Bonjour! Aujourd’hui c'est le chapitre 4 :) Je n'ai pas pu le poster hier car j'étais toute la journée dans le train et après j'étais exténué ^^' Voilà voilà ^^ J'espère que ça vous plait toujours :)

Science-Fiction VS Fantaisie


Chapitre 4


Rencontre d'un nouveau type


Du trou du ciel sortirent de gigantesques êtres de métal. Personne de la compagnie n’osa bouger, tout le monde regardait le « spectacle ». Ce fut CraKorIne qui prit la parole la première.
« Il faut qu’on aille à la ville ! Les citoyens vont avoir besoin de nous ! »
En haut les êtres de métal commençaient à descendre vers l’extérieur de la ville.
« Nous ne pourrons pas aller bien vite avec tous ces brigands sur la charrette ! » Déclara le kitsune.
« Eux méchants. Eux mauvais. Eux voleurs. Nous devoir arrêter eux et emmener en prison. Ou alors Arzock tuer eux.
-Arzock, intervint Silvia. Je sais que votre soif de justice est grande, mais les habitants ont besoin de nous de toute urgence. Ils n’iront pas bien loin. Leur chef est au plus mal et beaucoup d’entre eux sont blessé. Il faut que l’on se dépêche. »
Arzock du réfléchir longuement à ces phrases. Il médita, se demandant si c’était ce que voulait le Destin. Pendant ce temps les autres déchargèrent les corps des brigands. Ceux qui étaient conscient étaient trop heureux de ne pas finir au bout d’une corde pour demander quoi que ce soit.
Une fois qu’Arzock eut finit de méditer et que tous les brigands aient retrouvé la terre ferme, le paladin les toisa de son regard bovin.
« Arzock s’occuper de métal volant, puis Arzock retrouver vous. Et si vous encore voleur, Arzock tuer vous. »
Puis il se retourna. Les chevaux furent détachés et la caravane abandonner. Léo et Silvia montèrent sur eux. Ergtarglis s’accrocha à la robe bleue de la magicienne. Arzock murmura des psaumes du Destin et un cheval noir apparut à ses côtés. Il était déjà scellé. Le paladin le monta dessus et attendit les autres. CraKorIne se transforma en petit dragon de près d’un mètre cinquante et Ysania resta à terre.
« Vous ne voulez pas monter sur un cheval Ysania ? s’enquit la magicienne.7
-Ne vous inquiétez pas pour moi Silvia, je cours aussi vite qu’un cheval au galop, je suis encore jeune vous savez. »
Sur ces mots, l’elfe partit à vive allure en courant. Pour ceux qui assistait à la scène, elle donnait l’impression de glisser au-dessus du sol, sa chevelure dansant derrière elle. Arzock talonna sa monture pour tenter de la rattraper. Rapidement les deux chevaux elfiques le dépassèrent aisément. CraKorIne s’éleva dans les airs au-dessus de la compagnie. Elle les regardait dans haut. Sa vue perçante lui permettait de voir chaque détail. Arzock et son cheval de guerre, trépidant dans la cavalcade jusqu’à la ville qui apparaissait au loin. Sa lourde épée battait dans son dos et un étrange rictus barrait ses lèvres. Léo allongé sur l’encolure de son cheval, lui soufflant des mots à l’oreille. Silvia riait à gorge déployer sur sa monture. Sa chevelure rousse battait au vent. Le petit Ergtarglis se maintenait tant bien que mal en s’accrochant à la robe de la magicienne. Il semblait hurler, plus de peur que d’excitation. Ysania quant à elle gardait le visage grave. Elle ne perdait pas des yeux la ville qui se tenait loin devant eux. Elle réfléchissait à ce qu’elle voyait, à ce qu’impliquait l’arrivée de ces choses de métal. Et surtout, si elles venaient en paix, et si oui est ce que leur monde l’entendrait de cette façon.
La ville était encore loin devant eux. De là où elle était CraKorIne voyait ses hautes murailles dépasser du sol. Les tours de pierre montaient haut dans le ciel. De la fumée s’élevait en doux volutes par les bâtiments aux toits de tuiles rouges. La ville s’agitait. Des cohortes de soldats sortaient en ordre des portes de la ville. Des machines de guerres étaient acheminés dans les champs alentour. Le tocsin sonnait et les paysans, les marchands, les promeneurs se dépêchaient de rentrer dans l’enceinte protectrice des murailles.
CraKorIne descendit en piqué vers Ysania.
« Les soldats se prépare à la guerre. Il faut qu’on se dépêche.
-Oui je l’ai vu aussi. Seulement nous sommes à notre maximum. Va devant CraK, nous te rejoignons ! »
La dragonne grogna. « Tu sais très bien que je n’aime pas que tu m’appelles comme ça. »
Ysania lui fit un clin d’œil. « C’est pour ça que je continue. »
CraKorIne sembla sourire sous sa forme draconique et reprit son envol. Elle prit sa forme de dragon naturel. Une dragonne d’argent de trois mètres de haut et de cinq mètres de long avec des écailles d’argent lustrées et des plumes d’un blanc nacrée sur la queue. Ses ailes mesuraient plus de quatre mètres lorsqu’elles étaient entièrement déployées. Ses battements devinrent plus lourds, plus imposants, mais sa vitesse se décupla, la cité se rapprocha très vite. Les soldats levèrent la tête vers la dragonne, se demandant s’il fallait agir. Mais leur chef, un érudit, remarqua la couleur argentée de ses écailles et ordonna de ne surtout pas tirer sur elle. Les dragons d’argents étaient connus pour leur grande puissance, leur résistance naturelle au froid ainsi que leur talent de polymorphie et leurs grandes bontés avec les autres peuples. Ils n’attaquaient qu’avec une bonne raison.
CraKorIne tourna autour de la ville, observant ses êtres métalliques.

Que viennent faire ses choses ici ?

Elle tourna quelques temps dans les airs puis fondit vers le château central. Elle se posa sur le balcon tout en reprenant sa forme humaine. Le seigneur et sa femme y étaient aussi et la regardaient les yeux exorbités. Les dragons avaient beaux existé depuis plus longtemps que les humains, ils ne prenaient contact que très rarement. CraKorIne fit une révérence.
« Comte, comtesse. Désolé pour mon arrivé aussi impromptu, en temps normal j’aurais demandé une audience, mais en nous ne sommes pas en temps normal mon seigneur. Vous l’avez surement remarqué. »
La jeune femme montra de la main les êtres de métal qui descendaient du ciel.
« Oui dragonne je comprends votre empressement, mais je n’ai que peu de temps à vous accorder. En temps normal je vous aurais jeté au cachot, mais vous êtes une dragonne et le temps n’est pas à la normalité. Qui êtes-vous d’abord, et que voulez-vous ?
-Je me nomme CraKorIne mon seigneur. Moi et ma compagnie, qui arrivera sous peu, nous vous proposons notre aide contre ce qui arrive. Nous vous proposons l’aide diplomatique ainsi que militaire si les évènements l’imposent.
-Bien. De quoi est composé votre compagnie ?
-D’une des dernière Haute-Elfe, maitrisant l’archerie magique, d’un paladin semi-orque du Destin, d’un mage maîtrisant les arcanes, d’un kitsune maîtrisant le feu et l’escrime ainsi qu’un gobelin filou et discret et bien sûr, de moi, votre serviteur.
-Votre groupe seul pourrait permettre à n’importe quelle armée à gagner une guerre. Si vous me proposer vos services, je ne peux qu’accepter par ses temps troubles. »
CraKorIne fit une nouvelle révérence.
« Bien madame, si vous voulez bien me suivre, nous attendrons votre compagnie à l’intérieur. »
Une heure passa avant que le groupe n’arrive aux portes de la ville. Un tel groupe armée n’aurais pas pu passer les portes avec les derniers évènements, mais un messager seigneurial leur permit de passer avec une lettre portant une lettre cachetée du sceau du seigneur. Ils furent conduits au château et leurs chevaux furent, eux amené à l’écurie.
Le seigneur, qui s’appelait Uribane, avait organisé un grand repas pour ses invités de marque. Bien que la situation soit tendue dehors, Uribane tint à créer une bonne ambiance. Mais tout se brisa lorsqu’une voix sortie de nulle part tonna :
« ETRES DE CETTE PLANETE ! NOUS VENONS EN PAIX ! NE VOUS INQUIETEZ PAS ! »
Tout le monde se figea.
« Quelle est cette magie… ? frissonna le seigneur.
-Ne vous inquiétez pas mon seigneur, rassura Silvia. Cette magie n’est qu’un amplificateur de voix, rien de mal ne va vous arriver. »
Ysania voulu inspecter de plus près ces êtres de métal et reçu l’aval d’Uribane. La troupe sortit du château et se dirigea vers les champs où les créatures semblèrent s’être posés. Ils montrèrent la lettre cachetée au chef de l’armée et purent y aller, non sans les plus hauts gradés de l’armée, un petit peloton de soldats d’élite et le seigneur Uribane lui-même.
« Je ne comprends pas ses créatures, murmura Silvia à Léo, elles ont une espèce de couche transparentes à l’avant d’où on peut voir des choses bouger.
-Peut-être que ses créatures métalliques sont infestées par de plus petites créatures qui les contrôles. » Rien que d’y penser le dégoutait.
« Ou alors, souffla un soldat à côté d’eux, c’est peut-être les petites créatures qui se sont fait avaler par les gros monstres de métal et qui essayent de nous faire signe de nous en aller. »
L’idée n’en était pas moins ragoutante.
Un chuintement se fit entendre et une grande plaque s’ouvrit sur le côté.
« Faites attention ! Il ouvre la bouche ! » Hurla un capitaine.
Les soldats coururent faire un mur de bouclier devant le groupe pour les protéger.
« Calmez-vous soldats, dit Ysania. Ils ont dit venir en paix, peut-être ne vont-ils que nous parlez.
-Mais et les fantômes à l’intérieur vont nous attaquer !
-Allons, allons, nous ne savons même pas si ce sont réellement des fantômes. Et puis si cela était vrai, vos armes et vos boucliers ne se révèleraient inutiles. »
Les soldats pâlirent. Ils ne savaient plus où se mettre.
La plaque toucha doucement le sol. Quelques secondes passèrent avant que quelque chose en sorte. Et ça ressemblai fortement à un être humain.
« Bonjour peuple de cette planète. » Clama l’être humain sorti de l’être de métal. « Nous sommes venu de loin et en paix. Comprenez-vous ma langue ? Je suis le générale Maxini. Je le répète nous venons en paix. »
Article ajouté le Vendredi 21 Juillet 2017 à 11h07 |
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Chapitre 3
Et voici le chapitre 3. J'espère que cela vous plait toujours :)

Science-Fiction VS Fantaisie


Chapitre 3


Le départ


Lena rentra dans la cabine de pilotage du vaisseau. Le siège du pilote se retourna, avec un Yvnor dessus. Cette race alien à quatre bras et à la tête ressemblant à une fourmi avait de très bons réflexes et formaient des pilotes experts. C’était le cas de Htol, pilote du Xartskin. Ce n’était pas un ancien pirate comme le reste de l’équipage. C’est un militaire de carrière qui, après un retour de fortune, c’était retrouvé pilote du vaisseau que commandait Lena.
« Comment c’est passé votre « rendez-vous » avec Maxini capitaine ?
-Très bien, personne n’est mort. Par contre elle vient de nous confier une mission et je tiens en parler à tout le monde. Tu peux les appeler Htol ? »
L’alien hocha de sa tête insectoïde et appuya sur un bouton du tableau de bord. Sa voix résonna dans tout le vaisseau.
« Tout l’équipage est demandé de venir sur le pont. Tout l’équipage est demandé de venir sur le pont. »
A peine une minute plus tard tout le reste de l’équipage était là. Ce qui faisait en tout et pour tout trois personnes de plus, dont un androïde.
Le mécanicien était Estrequn, un Eckir qui était avec Lena depuis le début. Ensuite il y avait Orban, un Ogrek des plus impressionnant qui avait rejoint l’ancien équipage de Lena après qu’elle ait pillé le vaisseau sur lequel il était. C’était l’expert en armement du vaisseau. En troisième venait APA808. C’était un androïde qu’avait gagné Lena lors d’une partie de poker. Il lui était entièrement fidèle et était un atout de poids dans cet équipage.

Voila… C’est tout. Les autres sont soit partie, soit mort… Nous ne sommes plus que cinq. Tu parles d’un équipage.

Majka se mit au centre de la salle et les regarda tous un par un.
« Messieurs. Ce que je vais vous dire est tenu secret défense, alors je vous prierais de ne rien divulgué à qui que ce soit. »
Elle se tut, et chacun des membres acquiesça en silence.
« Bien. Comme vous le savez, la galaxie est en proie à de violentes attaques de la part des Fléaux. Personne ne sait comment les arrêter. Personne ne sait d’où il vienne. Le Conseil n’a trouvé aucune idée pour les combattre et a décidé de faire fuir le plus de monde possible avant la destruction de la moindre espèce intelligente de cette galaxie. »
Elle s’arrêta de nouveau pour qu’ils digèrent l’information.
« Seulement, tout le monde sait la galaxie la plus proche, la galaxie d’Andromède, est trop loin pour que nous l’atteignons vivant. Même en voyageant à la vitesse de la lumière. Quelle est la distance APA808 ?
-Deux virgule cinquante-cinq millions d’années lumières Lena.
- Voila. Autant vous dire que les vaisseaux qui l’atteindront seront vide de toute vie avant d’avoir fait la moitié du chemin. C’est pourquoi, l’idée est de crée plusieurs trous de vers pour une destination inconnu. Cela limitera considérablement le temps de trajet.
-Excuse-moi Lena, intervint Estrequn. Qu’est-ce qu’on vient faire là-dedans nous, on ne va pas visiter chaque endroit d’où on arrivera par le trou de ver.
-Et bien si. Le Conseil va envoyer plusieurs équipes fouillées les moindres recoins de ces trous de vers. Et nous faisons partie de ces équipes. »
Un silence s’installa dans le vaisseau.
« Mais c’est infaisable ! s’étrangla Estrequn. Ça va nous prendre des années ! D’ici là les Fléaux auront déjà tout détruit !
-Tout le monde l’a très bien compris Estrequn. Mais il n’y a pas d’autres solutions. »
Tout le monde se regarda, se demandant s’il reverrait un jour leurs familles. Sauf APA808. Celui-ci regardait Majka comme s’il attendait la suite. Cette dernière ne pouvait supporter son regard vide d’émotions.
« B… Bon. Messieurs, si personne n’a plus rien à ajouter, vous pouvez regagner vos activités. Nous partons demain à treize heure. »
Chaque membre de l’équipage retourna à ses occupations. Estrequn retourna dans la salle des machines. Quand il était nerveux, il y retournait toujours pour nettoyer, améliorer ou réparer ses « bijoux ». Il y passait des heures, bichonnant toute la machinerie. Orban retourna dans le dortoir où il avait interposé ses armes et armures. Il vérifia leurs fonctionnements et les nettoya. Htol resta à la salle de pilotage à réfléchir à leur future mission. APA808 s’assit sur un siège et se mit en veille jusqu’à ce que quelqu’un le demande. Lena, quant à elle, retourna dans sa cabine où elle s’affala sur sa couchette. Elle voulait dormir mais la mission lui tournait dans la tête, oblitérant ces autres pensées. Elle ne trouva jamais le sommeil, ni le calme.
« A tout l’équipage. A tout l’équipage. Le décollage est imminent. Veuillez venir sur le pont. »
Lena se leva laborieusement. Ramassa son holster et son épée de capitaine, les passa à sa ceinture, mit sa veste de cuir et alla retrouver son équipage.
Tout le monde était là, ainsi que le générale Maxini. Lena prit un sourire de passade et lança.
« Générale ! Je ne savais pas que vous vouliez vous joindre à nous !
-Eh bien oui, je ferais parti de l’expédition de repérage. Je ne peux pas demander à mes soldats de faire de telles missions sans moi-même m’y risqué. Cela serait du pur égoïsme. »
Lena se tapota négligemment le côté gauche de son visage.
« Je crois générale, que tout le monde sait que vous êtes prête à tout pour vos hommes et pour l’armée. »
Les deux femmes se regardèrent dans les yeux le temps d’une seconde.
« Quoi qu’il en soit capitaine, reprit la générale. Je ferais parti de l’expédition avec vous et quatre autres vaisseaux. Mais c’est dans le vôtre que je séjournerais durant tout le voyage.
-Que c’est gentil à vous générale de nous offrir l’honneur de votre présence. » Dit Lena d’un ton sarcastique. « Mais n’avez-vous pas peur que d’ancien pirates, même repenti, ne soit trop rustres par rapport à vos manières distinguées ?
-Ne soyez pas ridicule capitaine. » La générale tenta un sourire sardonique, mais la partie gauche de son visage n’accompli qu’un rictus monstrueux. « Htol est là pour relever le niveau. C’est un vrai militaire, lui. »
Le pilote concerné fit une révérence à la générale, la remerciant de ces paroles honorables.
« Trèves de plaisanteries soldats. » Maxini sorti une feuille de sa poche. « Dessus sont écrit vos coordonnés. C’est là-bas que se trouve notre destination. »
Elle tendit la feuille à Htol qui regarda les coordonnés.
« J’imagine que je n’ai pas le droit de les rentré dans l’ordinateur de bord ?
-Vous avez très bien compris soldat Htol. »
L’alien insectoïde hocha la tête et se retourna sur ses commandes. Htol contacta le centre des départs, donna son matricule et ordre de mission. Après une coutre vérification d’usage, les portes du spatioport s’ouvrirent en grand pour laisser passer le Xartskin. Les moteurs se mirent à vrombirent et le vaisseau décolla du sol sans une secousse. Rapidement la base militaire disparu de vue laissant petit à petit les détails se flouter pour ne plus que voir les paysages luxuriants de la planète militarisé Oméga 2003. Les jungles épaisses laissèrent place à la totalité de la planète. De l’espace, Oméga 2003 ressemblait à une gigantesque boule verte parcouru d’un gigantesque fleuve d’eau dorée qui ne s’arrêtait jamais. Il se divisait en de nombreuses rivières qui parcouraient la totalité de ce monde verdoyant.
La planète était entourée de trois satellites naturels nommé Gigax, Orinax et Praliax. Il n’y avait que deux autres planètes qui gravitaient autour du l’étoile jaune, Porion et Ystor. La première était une naine gazeuse de couleur pourpre, tandis que la seconde était une géante rocailleuse déserte où rien ne poussait à cause des vents de plus de mille cinq cent kilomètre par heure qui soufflaient en permanence.
Une fois quitté le système d’Alpha Oméga Béta 351, le voyage dura cinq unités de temps standards, soit cent vingt-cinq heures. Le temps fut long à tuer et la présence de la générale n’aidait pas à détendre l’atmosphère. Non pas qu’elle réfrénait toute activité ludique, mais que peu de monde osait s’approcher d’elle. Elle trouva en APA808 un merveilleux adversaire pour jouer à un jeu semblable aux échecs terriennes mais avec un plateau en étoile et, au lieu de six pièces différentes. Une vingtaine, avec des capacités spéciales et des mouvements particuliers. Discrètement Estrequn instaura des paris sur qui gagnerait les différentes parties. Et contrairement à ce que la majorité de l’équipage pensait, et que les premières parties laissaient croire, ce ne fut pas que l’androïde qui gagnât toutes les parties. Bien que ce fut la majorité. Sinon, les journées furent longues et plutôt ennuyeuses. Htol, ne pouvant pas activé le pilotage automatique, n’y rentré les données sur l’ordinateur de bord, ne put quitter très longtemps le poste de pilotage, autre que pour subvenir aux besoins naturels.
Quand enfin ils arrivèrent, plusieurs vaisseaux étaient déjà sur place. Une fois la communication par radios établi, quatre visages apparurent sur les écrans du tableau de bord. La générale se mit devant la caméra et parla ;
« Ici la générale Maxini des Armées Galactiques Humaines. Veuillez-vous nommez et donnez votre grade.
-Archi-commandante Xordaneuve de la filière renseignement de l’armée Ishvo, au rapport générale Maxini.
-Grand Combattant Erdok de l’armée Ogrek, au rapport.
-Superviseur Lionel de la brigade du Conseil, au rapport.
-Super-ingénieur Brasing de l’armée Eckir, c’est un honneur générale Maxini.
-De même Super-ingénieur Brasing. Bien ! Tout le monde est présent. Superviseur Lionel, nous avons le feu vert du Conseil.
-Oui générale Maxini. Nous ouvrirons le portail dès que vous en donnerez l’ordre. »
La générale se tut quelques secondes puis donna l’ordre au superviseur d’ouvrir le trou de ver.
Les machines se mirent en marches et petit à petit, le trou de ver apparut, formant un grand cercle donnant sur l’autre côté. Tout le monde fut ébahi. Tout le monde pouvait voir une grande planète avec un océan, des plaines et des montagnes. Un désert de sable et un autre de glace. Le silence dura un instant. Puis la générale reprit la parole.
« Eh bien… Je crois que nous avons touché le jackpot. Messieurs, dames, je crois que nous pouvons y aller. C’est un petit pas pour nous, mais un grand pas pour l’histoire galactique. Si vous me permettez cette phrase. »
Tout le monde hocha la tête en silence. Maxini fit signe à Htol d’avancer le vaisseau et de traverser le trou de ver. Lena observa le cercle s’approcher de plus en plus estomaquée. Elle n’avait jamais rien vu de semblable. Quand le vaisseau entra dans le cercle, tout sembla se tendre et se déformer. Majka eut l’impression d’être tirée en avant. Elle vit un tunnel bleu, violet et rouge autour du vaisseau et un bruit indéchiffrable emplissait l’air. Puis tout s’arrêta d’un coup. Le portail était derrière eux et la planète jamais aussi proche.
Article ajouté le Mercredi 19 Juillet 2017 à 12h47 |
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Chapitre 2
et voilà le deuxième chapitre :) le troisième arrive très bientôt!

Science-Fiction VS Fantaisie


Chapitre 2


Une rencontre en forêt



Le chemin passait au centre d’une forêt noire et dense. En somme le parfait endroit pour une embuscade, seulement, la forêt était si grande qu’en faire le détour obligeait à trois jours de voyages en plus ainsi que de passer par des marais au sud et des montagnes au nord. Ce qui rajoutait encore des jours de voyage et les risques de faire une mauvaise rencontre était décuplé. Tout cela Eyorn le savait, c’était d’ailleurs pour cela que lui et ses hommes c’étaient installés ici. C’était par ici que passait tous les marchands. Donc, c’était le meilleur endroit pour devenir riche très vite lorsqu’on embrassait une carrière de voleur, maraudeur. Cela faisait quelque temps qu’ils c’étaient établi ici et jamais dans sa longue vie d’elfe Eyorn n’avait gagné aussi rapidement de l’argent. Ils avaient établi leur campement à une trentaine de mètre du chemin. Six hommes faisaient le guet de chaque côté du chemin pour repérer les éventuelles cibles.
Eyorn était assis près du feu, il faisait cuir de la viande qu’ils avaient substituer au dernier marchand passé par le chemin. Ils allaient se faire un festin ce midi. Cela faisait longtemps tout de même qu’ils n’auraient pas aussi bien manger. Un homme s’approcha de lui sans faire de bruit. Eyorn se retourna, poussant la viande hors du feu.
« Y’en a qui arrive chef.
-Combien sont-ils Erban ?
-Six chef trois femmes, un homme bizarre, un semi-orque et un gobelin.
-Comment ça bizarre ? Est que lui et le semi-orque sont armés ?
-Il a une queue de renard et des oreilles aussi. Par contre ils ne sont pas beaucoup armés. Une grosse épée pour le demi-orque et un sabre pour l’humain.
-C’est un kitsune, il pourrait poser problème par contre, le gobelin ne devrait pas poser de problème. Y a-t-il d’autre particularité dans le groupe ?
-Oui chef, l’une des femmes est une elfe. Mais pas comme vous chef, plus pâle. Et ses cheveux sont bleus aussi. Ça vous dérange chef ?
-Non, il faut juste le savoir pour éviter les mauvaise surprise Erban. Et les autres femmes ? Elles sont comment ?
-Bin… Y en a une, elle est pas très grande et maigre. C’est elle qu’y s’occupe du gobelin. Puis l’autre elle est pâle comme l’autre, mais elle a pas d’oreilles pointues. Pis ses cheveux sont en argent chef. »
Eyorn hocha la tête. C’était peut-être les femmes d’une famille riche. Peut-être noble. Pour éviter tout problèmes, elles avaient dû payer des gardes pour traverser la forêt. C’était une aubaine. Elles transportaient surement beaucoup d’or et de bijoux. Il y avait de quoi se faire un pactole.
« Très bien. Erban, rassemble les hommes. Faites encore moins de bruit que d’habitude. Sinon le plan reste le même. Cinq hommes devant avec moi, quatre hommes derrière et trois archers de chaque côté. Normalement, le kitsune et le semi-orque poseront réellement problèmes mais nous pourrons les contrôler. »
Le voleur hocha la tête et s’en alla dans les bois. L’elfe se retourna et étouffa le feu avant de couvrir la viande.

Ce coup-là on va devenir riche. Après mieux vaudrait que l’on change d’endroit. On risque d’attirer trop l’armée. Mais avec tout l’argent qu’on va ramasser on va pouvoir se mettre au vert pendant quelques temps

Il se leva et se prépara. Il mit sa veste de cuir, attacha sa rapière à la hanche, passa son arc par-dessus son épaule et prit un carquois rempli de flèches.
Cela finit, il rejoignit ses hommes près du bord de la route. Il leurs demanda si tout était bon. Ceux-ci, d’un simple mouvement de tête, lui affirmèrent que ça l’était. Il ne restait plus qu’attendre que les voyageurs arrivent.
Cela ne dura que cinq minutes. Avant de les voir, Eyorn entendit la charrette cahotée sur le chemin. Les voix des femmes qui discutaient remontaient le chemin jusqu’à ses oreilles.

Elles ne se doutent de rien. C’est parfait.

Eyorn avait eu peur que l’elfe du groupe ne les repère avec ses sens développé. Mais elle avait dû rester trop longtemps à la ville. Elle n’était plus sur ses gardes. Quand la charrette arriva dans son champ de vision, il jaugea les deux gardes. Le kitsune était assis à l’avant de la charrette, à côté de la femme au cheveu d’argent. Il semblait regarder autour de lui, sans voir les hommes qui les entouraient. Le semi-orque, quant à lui, avançait lentement à côté de la charrette. Son pas pesant résonnait sur le sol.

Je me suis inquiété pour rien à ce que je vois. Ça sera du gâteau.
Au signal il sorti des fourrés avec ses hommes.

« Messieurs, dames, j’ai l’honneur de vous dire que vous êtes victimes d’un vol. Veuillez me remettre votre or et vos objets de valeurs. Si tout se passe dans le calme vous repartirez sans une égratignure. »
Il leur lança un regard qu’il pensa plein d’assurance mais perdit de sa superbe quand il découvrit leurs réactions.
« Vous voilà enfin. »
En se levant ses cheveux bleus foncés tournèrent autour d’elle, accompagnant le mouvement de sa robe immaculé.
« Nous vous avions repérer depuis longtemps messire Eyorn. Il faut dire que nous vous recherchions.
-Vous avoir pillé marchand. Vous être voleur. Vous être méchant. Arzock arrêter vous -dit le semi-orque.
-Ce que veux dire notre ami paladin, c’est que vous êtes recherché, votre bande et vous-même, mort ou vif contre une prime rondelette. »
Le brigand déglutit.
« Nous pouvons négocier. Nous avons de l’or à profusions dans cette forêt. Je suis sûr qu’il vaudra largement la prime sur nos têtes. »
L’elfe le regarda droit dans les yeux. Ils avaient beau être séparé par plusieurs mètres, Eyorn senti ses yeux violets lui transpercer l’âme.
« Non, pour vos crimes vous serez jugé. Tout l’or du monde ne pourra pas les acheter. Nous sommes là pour vous prendre vivant. De gré ou de force. Et sachez que de gré cela vous fera moins mal. »
Eyorn regarda autour de lui. Ses hommes semblaient moins sûr d’eux. Il y avait de quoi. Il fallait qu’il s’en sorte et le seul moyen, c’était que ses hommes les occupent quelques temps.
Il cracha au sol.
« Vous n’êtes rien par rapport à nous ! Vous n’êtes que six ! Nous sommes une vingtaine ! Vous ne nous aurez jamais moi et mes hommes ! Archer ! Tirez ! »
Des fourrés furent tirés une volé de flèches de chaque côté de la route. Le semi-orque paladin tira un bouclier de sous la charrette et le plaça au-dessus de sa tête. Le gobelin sauta au sol esquivant de peu une flèche. La jeune femme qui était resté dans la charrette se leva soudain. Elle leva ses mains eu ciel. Les flèches s’arrêtèrent net dans les airs.
C’est à cette instant que tout dégénéra. Les hommes d’Eyorn foncèrent sur la charrette en hurlant. Le kitsune se leva et d’un mouvement du bras fit apparaître une colonne de feux devant deux hommes. Il se retourna pour affronter ceux qui arrivait derrière lui. Arzock lâcha son écu et chargea les hommes qui arrivaient en face de lui tout en hurlant.
« POUR LA DEESSE !!! »
Il écumait d’une rage intense. Le vent se leva et tournoya autour du combat, giflant les voleurs, les déséquilibrants.
Eyorn décida de ce moment pour fuir. Il courut vers le campement. Il pourrait prendre un peu d’or et des provisions avant de décampés. Il sauta par-dessus les racines, esquiva les branches à une vitesse folle. Il entendait parfaitement les bruits du combat. Il entendait ses hommes grognés sous l’effort. Me semi-orque semblait en combattre quatre d’un coup, tandis que le kitsune en affrontait que deux. Mais c’était déjà énorme. Ceux qui ne combattaient pas ses deux-là étaient soit déjà K.O soit en train d’affronter une force inconnue.
D’un coup, quelque chose le faucha aux jambes. Il tomba au sol, s’assommant contre un tronc d’arbre.
Fait chier ! Que s’est-il passé ?
Il essaya de se relever, mais une douleur aigue lui traversa le corps à partir des genoux. Il retint un cri de douleur de justesse. Il baissa les yeux pour voir si ses jambes n’étaient pas cassées. Mais ce fut bien pire. Il remarqua que sa jambe gauche n’était plus là. Elle était là où il était tombé. Sectionnée. Cette fois-ci il hurla. Il hurla aussi plus fort qu’il n’avait jamais hurlé.
Comme un fantôme, l’elfe en robe s’approcha de lui. Eyorn, même fou de douleur, ne put s’empêcher de remarquer, que sa robe, alors qu’elle marchait dans la forêt, était toujours d’un blanc immaculé. L’elfe portait un arc en main. Un arc de bois blanc, finement travaillé.
« Que m’avez-vous fait ?
-Je vous ai tiré une flèche dessus et elle vous a coupé la jambe. »
Elle parlait avec une voix posée et calme, comme si rien n’était important.
« Mais qui êtes-vous bon sang ?!
-Je me nomme Ysania Bëlia. Je suis une haute elfe et je maitrise l’archerie magique.
-Oh merde… »
Ysania se rapprocha doucement de l’elfe.
« Vous allez mourir si je ne vous fais pas un garrot.
-Je vais mourir de toute manière…
-Certes, mais je n’aurais pas fait justice moi-même. Vous mourrez après votre jugement si le juge le décide. »

Elle s’approcha doucement de lui, déchira la jambe du pantalon d’Eyorn et s’en servit pour faire un garrot.
Les rumeurs de la bataille se calmèrent et des battements d’ailes se firent entendre dans au-dessus de la forêt. Le blessé semblait fiévreux. Il crut que le ailes qu’il entendait au loin était celui des anges.
« Pour toi ça sera les démons. Mais ce n’est pas encore ton heure Eyorn. Pas tout de suite. »
Le bruit se rapprocha et du vent fit brasser les branches au-dessus d’eux. Une forme humaine avec deux puissantes ailes se découpait dans le ciel. La forme descendit petit à petit jusqu’à toucher le sol. C’était la jeune femme aux cheveux argenté. Ses bras avaient été remplacé par des ailes écailleuse de couleur argenté.
« Qu’est-ce que…
-CraKorIne est une dragonne d’argent, explique Ysania. Comment c’est passé l’affrontement CraK’ ?
-Très bien. Arzock à assommer l’avant-garde des brigands avec sa violence habituelle, tandis que moi et Léo jouions de nos pouvoir et de notre habilité au combat pour affronter l’arrière garde. Silvia a bloqué et déstabilisé les archers sur notre sur nos flancs et je crois qu’Ergtarglis en a éliminé quelques-uns.
-Une… Dragonne… »
Eyorn tomba dans l’inconscience. CraKorIne retrouva ses bras humains et prit le corps de l’elfe comme s’il ne pesait rien. Sans un mot les deux femmes revinrent sur le chemin où la magicienne du nom de Silvia était assise sur la charrette, lisant un grimoire à la couverture de cuir élimé par les ans. Léo, le kitsune, nettoyait sa lame avec un tissu. Arzock, s’occupait de soigner sommairement les blessés et de les empilé dans la charrette, pendant que le gobelin Ergtarglis piochait sans aucune honte les poches des captifs. Ce qui lui valait à chaque fois un grognement de la part de semi-orque et d’une œillade sévère. Il arrêtait donc ses activité quelques secondes, puis les recommençait une fois le paladin partit.
CraKorIne plaça Eyorn sur la charrette puis flatta l’encolure des deux chevaux qui tiraient la charrette. Ceux-ci étaient elfiques et étaient justement entrainé à ne pas paniquer lors de batailles.
« Tout le monde va bien ? demanda Ysania. »
Tout le monde répondit par l’affirmative et ils purent se mettre en route pour la ville la plus proche. En sortant de l’abri des arbres ils s’arrêtèrent tous net. Un cercle immense se trouvait dans le ciel. A l’intérieur, on pouvait voir des étoiles lointaines.
« Je n’ai jamais vu cela. » Murmura la haute elfe.
« C’est les Dieux qui arrivent ? demanda Arzock.
-Non… C’est bien pire cher paladin… Bien pire… »
Article ajouté le Mardi 18 Juillet 2017 à 20h57 |
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