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La taverne du scénariste
de Cernel

                   



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Chapitre 6
Voici le 6ième chapitre de mon histoire! :) En espérant que cela vous plaise!

Science-Fiction VS Fantaisie


Chapitre 6


Tumultes au château


La lune était haute dans le ciel lorsque que des bruits de précipitation résonnèrent dans les couloirs. Des ordres furent sèchement donnés et des bruits de bataille résonnèrent dans le château.
Silvia se réveilla en sursauts. Ergtarglis se tenait à côté d’elle, une dague au poing et pointait la porte du doigt.

« Amano irna shlixo robur !!!! »

Silvia le regarda quelques secondes et comprit.

Il y a des soldats de l’autres côté.

Elle enfila vite fait sa robe de chambre et s’approcha de la porte, le gobelin derrière elle. Il n’était jamais devant. C’était un trouillard. Silvia prépara un sortilège qui courut le long de ses doigts et ouvrit la porte. De l’autre côté il y avait de nombreux soldats se battaient dans une pièce attenante. Silvia s’approcha et vit ce qu’il se passait. La garde du seigneur était en train d’affronter les personnes venues des machines volantes. Alors qu’il y avait une vingtaine de gardes, les dignitaires étrangers étaient en train de reprendre le dessus.

« Arrêter les, ils veulent attenter à la vie du seigneur Uribane ! »

Il y en avait deux qui combattaient comme des lions. Le grand qui s’appelait Erdok et la femme mure du nom de Maxini. Silvia avait rarement vu une femme aussi âgée se battre avec tant de force et de rage. Derrière eux trois autres personnes comblaient leurs flancs et ne se laissaient pas faire. Mais cela se voyait qu’ils n’étaient pas autant spécialisés dans le combat que les deux autres.
Au loin, Silvia entendit d’autres personnes arrivées. Des renforts. Peut-être Arzock ou Léo. Dans ses cas-là, même bien entrainés, ils ne feront pas le poids bien longtemps.

Peut-être devrais-je les laisser faire. Après tout, ils ont l’air de s’en sortir.

Un soldat hurla. Erdok l’empoignai de ses deux bras et serrai très fort. On entendit un craquement sinistre dans toute la pièce. Silvia se retourna et failli vomir. Ce n’était pas la première fois qu’elle assistai à la mort de personne, mais rarement aussi horrible pour la victime. Elle leva la main et la pointa vers le tueur. Son sortilège parcouru son bras et un éclair noir se dirigea vers Erdok. Celui-ci leva la tête à temps pour voir l’éclair fondre sur lui, mais trop tard pour l’éviter. L’éclair lui traversa la tête. Erdok s’arque bouta et tomba au sol. Du sang lui coulait par les oreilles, le nez et la bouche.
Tout le monde s’arrêta une demi-seconde. Regardant le corps sans vie puis la magicienne. Le temps sembla flotté. Enfin Arzock arriva son épée à deux mains dégainées.

« Il faut combatte les impures. Arzock va combattre les impures. »

Il fendit la foule, normalement, compact de soldats, sans à peine rentrer dans une armure, et se planta devant Maxini.

« Doit va mourir. Arzock va tuer toi. »

Maxini le regarda droit dans les yeux. Tout le monde regarda la scène, se demandant ce qu’il allait se passer. Personne n’aurait osé défier le paladin semi-orque. Ce dernier était fort et bien armé. La femme devant lui ressemblait à une brindille à côté. Le combat de regard dura un moment, mais Maxini baissa finalement les yeux. Les autres derrières elle hésitèrent.

« Que faisons-nous générale ? demanda Xordaneuve.
-Rien. C’est fini. Espérons que nos hommes s’en sortes mieux. »

Les soldats commencèrent à les entourés lentement. Boucliers devant, l’épée tirée. Le capitaine ordonna qu’on les emmène en cellule. Silvia les regarda passer sans mots dire.

« Que s’est-il passé ici ? demanda la magicienne.
-Ils ont voulu attenter à la vie du seigneur Uribane et à sa femme. Ils allaient passer à l’action quand nous sommes intervenus.
-Mais comment le saviez-vous ?
-Ces imbéciles nous pensaient trop idiots pour les écouter lorsqu’ils étaient ensemble. Ce fut un jeu d’enfant, croyez-moi. Vous pouvez vous recoucher madame. »

Silvia hocha la tête et retourna dans sa chambre avec Ergtarglis dans ses talons. Elle fit tomber sa robe de chambre par terre et s’affala sur son lit. Ergtarglis sauta, s’agrippa aux draps et commença l’escalade du lit à baldaquin.
La jeune femme regardait le plafond. Que se passait-il ici ? Pourquoi, ces étrangers voudraient-ils tuer le seigneur Uribane ? Comment auraient-ils fait sans armes ? Plongée dans ses pensées elle s’endormit. Ses rêves furent, confus, violent, mais elle n’en garda aucun souvenir.

Elle se réveilla alors que le soleil était déjà levé depuis plusieurs heures. Ergtarglis, lové contre elle, ronflait doucement. Silvia se leva doucement, enfila sa robe de mage et sortit en fermement la porte sans faire de bruit. Son grimoire serré contre elle marcha dans les couloirs remplis de soldats.

« Pourquoi y a-t-il autant d’homme en faction aujourd’hui ?
-C’est par rapport au remue-ménage d’hier soir m’dame. Après la tentative de meurtre contre le seigneur et sa femme, on est allé faire une expédition punitive. Mais ils ont réussi à s’enfuir. Donc on va rester ici pour protéger le seigneur Uribane et ses invités. »

Silvia hocha la tête et se retourna. Elle alla vers la grande salle où elle trouva Ysania et le seigneur Uribane discuter vivement. Le ton semblait monter.

« Pourquoi avoir fait cela seigneur ! Une bataille en plein couloir suivit d’un fiasco en pleine campagne ! Vous vous rendez compte ?
-Ne me parlez pas sur ce ton elfe ! Vous êtes chez moi ici, ne l’oubliez pas !
-Mais avec votre action les étrangers ont disparu ! Nous aurions pu tellement apprendre d’eux au lieu d’essayer de les tuer !
-Ils ont voulu me tuer. Je n’allais pas attendre de me faire trancher la gorge !
-Je ne vous crois pas seigneur. Vous mentez. »

Uribane sembla s’étouffer et devint rouge.

« Vous osez mettre en doute la véracité de mes paroles ? »

Il se leva et mit la main au fourreau.

« Retirez tout de suite ce que vous venez de dire et vous pourrez partir sans trouble elfe.
-Je ne peux pas seigneur. Je vous dit la vérité. Je ne crois pas à cette histoire de conspiration contre vous. »

Uribane prit une grande inspiration.

« Gardes, emmené l’elfe Ysania en cellule. »

Les gardes sortirent leurs épées et s’approchèrent d’Ysania. Celle-ci les regarda tous un par un.

« Messieurs, arrêtez-vous. Si vous continuez vous en subirez les conséquences, n’est-ce pas Silvia ? »

La magicienne hoqueta de surprise. Elle n’avait pas bougé ni dit un mot depuis qu’elle était arrivée. Elle pensait que personne ne l’avait remarqué. Elle voulut reprendre son aplomb et se tint droite.
Le seigneur la regarda depuis le trône.

« Vous rangez-vous aux côtés de cette elfe qui met en doute mon honneur, femme ?
-Oui. Je ne sais si Ysania a raison ou non, seigneur Uribane, mais je lui fais entièrement confiance.
-Très bien -sa voix était redevenu calme. Garde, mettez ces garces en cellule. »

Les soldats commencèrent de nouveau à avancer vers les deux femmes. L’épée au clair, ils semblaient confiants. Ysania ne bougeait pas, regardant le seigneur dans les yeux. Silvia déglutit et commença à invoquer un sort.
D’un coup, une brume glacée rentra dans la salle. Elle glissa sur le sol, envahissant la salle, telle un serpent blanc. Les soldats s’arrêtèrent.

« Te voici enfin CraK. Tu dors vraiment longtemps.
-Désolé Ysania. Mais je n’imaginais pas que tu agresserais le seigneur Uribane de si bon matin.
-Tout va bien, en plus Silvia est ici, tu n’avais pas à m’inquiéter.
- Oui, Silvia est un bon atout en cas de bataille contre les gardes du seigneur Uribane. »

Les gardes et leur seigneur regardaient la scène tels des spectateurs. Uribane virait progressivement au cramoisi.

« GARDES !!! TUEZ-LES TOUTES LES TROIS !! »

Le froid augmenta d’un cran. La respiration se transforma en brume.

« Êtes-vous sûr seigneur. Êtes-vous sûr que cela soit une bonne idée. » Susurra la dragonne. « Êtes-vous sûr que vos gardes puissent réellement nous arrêter ? Êtes-vous sûr que nous soyons aussi faibles que cela ? Réfléchissez bien seigneur.
-Vous êtes sensé agir pour le bien. » Il avait perdu son assurance et sa fureur. « Vous êtes une dragonne d’argent. Vous êtes des aventuriers qui agissez pour le bien commun. Non ?
-Bien sûr seigneur. Mais je pense en ce moment que vous êtes contre Ysania et donc contre le bien commun.
-Que voulez-vous ? De l’or ? Des armes ? Des grimoires ?
-Non. »

Le seigneur commença à reculer.

« Vous voulez atteindre à ma vie ?
-Non plus seigneur. Nous voulons la vérité. Pourquoi avoir arrêté et attaqué les étrangers venus du ciel ? dit calmement Ysania.
-Parce qu’ils voulaient ma mort !
-La vérité.
-Mais je vous jure ! »

Un homme rentra en courant dans la salle. Il se rendit compte de la situation trop tard pour faire demi-tour. Il s’arrêta sans savoir quoi faire. Toute l’assistance se tourna vers lui. Il déglutit et regarda son seigneur.

« Sire. Les prisonniers. Ils se sont échappés. »

Le temps flotta. Le seigneur perdit encore une fois de sa contenance et regarda l’elfe et se compagnonnes.

« C’est vous. C’est vous qui les avez aidés à s’évader.
-Comment voulez-vous que nous ayons fait quoi que ce soit. Nous sommes ici depuis longtemps déjà.
-Mais il y a les autres. Le semi-orque, le kitsune et le gobelin. Ils auraient pu eux.
-Ils n’y sont pour rien non plus.
-Comment pourrais-je vous croire ?
-Nous n'avons rien pour vous le prouver.
-Très bien. » Il grandit sur lui-même et se tint droit. Un homme en armes arriva derrière lui et souffla quelques mots à son oreille. Le sourire du seigneur renaquit et devint carnassier. « Parfait. Alors la prison vous attend.
-Vous oubliez que nous sommes plus fortes que vos hommes d’armes seigneur. » intervint CraKorIne.
« C’est pourquoi mes sorciers arrivent en ce moment même.

Ysania se retourna vers Silvia et CraKorIne.

« Fuyez ! Nous ne pouvons pas rester ici !
-Mais, nous pouvons le faire Ysania !
-Non CraK, nous ne pouvons pas ! »

Un choc sourd fut ressenti dans toute la pièce. Silvia et Ysania titubèrent. CraKorIne déploya ses grandes ailes écailleuses et les plaça devant elle pour amortir le choc.

« Quelle est cette magie ? demanda Silvia.
-De la magie Extérieur ! hurla Ysania. Il faut partir et vite. »

Deux hommes habillés en longue toges blanches encadrèrent le seigneur Uribane, celui-ci riait.

« Vous allez mourir ! Mes sorciers vont vous tuer ! »

CraKorIne poussât un hurlement et plongea sur Uribane. Ysania hurla. Les ailes de la dragonne étaient grandes ouvertes. Les deux hommes levèrent la main droite et de gigantesques tentacules noires sortirent de leurs mains. Elles fondirent sur la dragonne et l’attrapèrent. CraKorIne tomba au sol. Les tentacules glissèrent sur son corps. Elle hurla. Elle commença à grandir. A se transformer en dragon. Un éclair rouge frappa l’une des tentacules, la coupant net. Ysania se retourna, Silvia avait le bras levé et encore fumant.

« Il faut la sortirent de là !
-Oui, mais cela va être compliqué. La magie Extérieur affecte beaucoup les créatures magiques. Elle a été inventée par les hommes pour affronter les autres espèces. »

Le dernier tentacule glissait sur tout le corps de CraKorIne qui reprenait petit à petit sa forme draconique.

« Cette magie annule la magie naturelle. Après le sort de tout à l’heure je ne peux plus rien faire, et CraK non plus. Il ne reste que toi Silvia. »

La magicienne hocha la tête. Elle leva les deux mains et forma une boule d’électricité bleue. Elle visa les deux hommes et l’envoya sur celui au tentacule. La boule de foudre fusa jusqu’à lui, mais un mur de boue s’érigea devant lui, laissant juste passé le tentacule. La boule de foudre percuta le mur avant de rebondir pour aller dans une nouvelle direction.

« Baisse toi Ysania ! »

La boule de foudre passa juste au-dessus de sa tête, juste après qu’elle se soit baissée. Silvia créa un filament énergétique qui se relia à la boule. Elle tourna sur elle-même et la boule alla vers le deuxième sorcier. Il érigea un mur de boue, faisant disparaitre le premier. Silvia tira un coup sec sur le filament et la boule de foudre esquiva au dernier instant le mur pour percuter le sorcier au tentacule. L’homme reçut la boule en plein ventre, mais ne bougea pas. L’électricité rentra dans son corps le paralysant. Puis, il tomba au sol, de la fumée sortant de sa bouche. Le tentacule disparut. CraKorIne essaya de se relever mais n’y arriva pas. La magie ayant quitté son corps, elle ne pouvait plus utiliser ses ailes. Car ce n’est que par la magie que pouvait voler les dragons. Et surtout…

Oh non ! C’est par la magie que les dragons peuvent contrôler leurs feux !

Sous la gorge de CraKorIne une boule orangée grossissait. Elle se retourna péniblement vers les deux femmes en gémissant.
Ysania la regarda, des larmes perlaient de ses yeux violets. Elle tendit la main, mais Silvia l’agrippa. Ysania la regarda, pleurant à chaudes larmes. Silvia fit non de la tête et la tira vers la porte. CraKorIne poussât un mugissement plaintif.

« Nous ne pouvons rien faire Ysania. Je suis désolée…
-Je sais… »

Le seigneur Uribane et son sorcier n’avait pas remarqué la grosseur orangée de la dragonne. Et, voyant que l’elfe et la magicienne partait, sans leur amie les esclaffait.

« Vous fuyez ? Vous abandonnez votre amie ? Vous êtes pathétiques ! »

Ysania se retourna et le foudroya du regard. Puis elle baissa la tête vers CraKorIne. Celle-ci la regardait aussi. Elles pleuraient toutes les deux. La dragonne poussa un nouveau mugissement. Des flammes sortirent de sa gueule.

« Adieu CraK… Merci pour tout… »

Ysania releva la tête et essuya ses larmes.

« Adieu seigneur. Nous ne nous retrouvons pas en Enfer. Vous irez avec vos amis. »

Elles se retournèrent et franchirent la porte. Derrière elles, les deux femmes entendirent, d’abord, le seigneur, jubiler, puis le sorcier s’inquiéter, puis le seigneur s’énervé, puis le sorcier incanté, puis le feu exploser.
Ysania referma la porte aussitôt la salle avec l’aide d’Ysania qui pleurait à chaude larmes. La porte trembla lors de l’explosions de feu ardent. Les gonds gémirent et certains commencèrent à fondre. Puis tout s’arrêta. Les deux femmes ouvrirent la porte pour voir une salle du trône dévastée. Les tentures n’existaient plus que part des tas de cendre et de flammes éparses. Le mobilier était, pour le mieux noirci, pour le pire disparu. L’estrade seigneuriale n’était plus qu’un trou fumant. Et, seul reste de la dragonne d’argent CraKorIne, une forme dans le sol brulé. Une ombre, faites de cendre et de suie. Ainsi qu’une écaille, préservée du feu. Elle était encore chaude, mais Ysania se brula les mains en la prenant. Elle regarda son reflet dedans.
Silvia resta à ses côtés, sans rien dire.

Tout à coups des bruits de pas précipité, ainsi que de l’acier, claquant contre de l’acier, se firent entendre par la porte. Seul Silvia se retourna.
Des soldats, ainsi qu’Arzock, Léo et Ergtarglis arrivèrent en courant, puis se stoppèrent en découvrant la scène.

« Que s’est-il passé ? demanda le kitsune. »

Le silence retomba et la magicienne répondit.

« CraKorIne est morte, ainsi que le seigneur Uribane, ses gardes et ses sorciers. »
Article ajouté le Lundi 24 Juillet 2017 à 17h06 | |

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