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Le blog des cerveaux en pudding
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Doctor Who Comics, Tome 3

Note : Les news pour la saison 8 et le 12° Docteur continuent d'arriver, alors n'hésitons pas à les commenter!


"Il a tissé le futur avec des vêtements du passé. Simple, pur et de retour aux fondamentaux. Pas de jabot, d'écharpe ou de chichis, juste du 100% Seigneur du Temps rebelle." - Peter Capaldi


Être Whovien, c'est être en manque chronique d'histoires, alors comment faire quand on ne peut plus se tourner vers de nouveaux épisodes TV? Lire des fanfictions c'est bien, mais on demanderait plus d'histoires officielles... Pour ça, la BD est un bon compromis, car elle mélange le dessin à des scénarios signés BBC. Chaque chapitre est réalisé par un dessinateur différent, et on retrouve des scénaristes officiels de la série, comme Russwell Davis (non, pas Moffat : il ne peut pas être partout). Aujourd'hui, je vous propose À travers l'espace et le temps. Cliquez sur les spoilers pour lire l'histoire entière.


À travers l'espace et le temps

Chaque BD de Doctor Who est en rapport avec la série TV, mais peut être lue indépendamment des autres. Dans ce troisième tome, on retrouve le 10° Docteur tour à tour seul ou accompagné de Martha et de Donna, en visite sur des planètes et à des époques variées. Cet album propose quelques intrigues sympathiques, tout en reprenant des thèmes classiques de la SF.


La galerie des soupirs

Une galerie étrange où les tableaux murmurent, une planète morne où il est interdit de manifester des sentiments et une créature oubliée qui refait surface... Le Docteur et Martha parviendront-ils à arrêter le chaos qui s'apprête à envahir la planète Grätt?

L'information suivante est susceptible de révéler quelque chose d'important et de gâcher une surprise

La galerie des soupirs


Martha crie après le Docteur parce qu'il n'y a plus de lait dans le TARDIS. Pris par un livre de physique quantique, celui-ci ne l'écoute pas, jusqu'à ce qu'il décide de faire décoller son vaisseau pour une planète où Martha pourra trouver tout le lait frais qu'elle souhaite. Pourtant, le TARDIS ne l'entend pas de cette oreille, et emmène nos deux compagnons dans un étrange endroit.

Le Docteur explique qu'il s'agit de la «galerie des soupirs», sur Grätt. Son nom vient du fait que chaque tableau renferme une partie de la conscience d'un défunt. Chacun transmet ses souvenirs et ses regrets sous forme de murmures, chose qu'ils n'ont pas pu faire de leur vivant car les émotions sont interdites sur Grätt. Le Docteur dit avoir connu quelqu'un qui s'opposait à ce système et qui a voyagé un temps avec lui. Mais quelques mètres plus loin, Ten découvre avec stupéfaction son amie décédée, lui murmurant de son tableau qu'elle avait tort de s'opposer à son peuple et que les émotions sont bel et bien mauvaises.

Persuadé que son amie Grayla n'aurait jamais pu dire une chose pareille, elle qui aimait la liberté des sentiments, le Docteur se rend au cimetière où elle est enterrée pour en avoir le coeur net. Une fois dehors, il se retrouve dans un environnement gris, entouré de Grättiens impersonnels et, sur la tombe de Grayla, le Docteur commet la grave erreur de manifester du regret. À cet instant, une créature surgit des tombes : c'est un empathovore, un dévoreur d'émotions bien décidé à se nourrir de la planète!
Deux policiers Grättiens sauvent notre Ten inextremis, mais en profitent pour l'arrêter, car il est la cause du réveil du monstre. Pendant des siècles, disent-ils, l'empathovore n'était qu'une légende. Or, depuis que le Docteur a emmené Grayla en voyage, celle-ci ne cesse de raconter à ses compatriotes que le mythe est faux et que les émotions ne font pas de mal. Grayla a payé ses alégations, mais à quel prix? Le malheur est de retour, car l'empathovore va se nourrir de toutes les émotions qu'abrite la planète et, de ce fait, détruire son peuple.

Pendant ce temps, Martha Jones, restée dans la galerie, n'en peut plus d'entendre tous ces murmures de regret et de tristesse. Elle se demande comment elle pourrait aider les consciences prisonnières de leur tableaux... Elle a l'idée de leur apporter un peu de joie en déplaçant les cadres et en reformant les couples séparés par la mort. Heureuse, elle contemple son oeuvre, lorsqu'elle réalise que quelque chose se trouve derrière elle... L'empathovore est entré dans la galerie, furieusement résolu à la dévorer! Prise de pannique, elle tente de retourner vers le TARDIS, où elle sera en sérucité, mais plus elle montre sa peur, plus la créature se renforce! Martha réussit finalement à entrer dans la boîte bleue. Son répis est de courte durée, la créature parvient à s'emparer de la machine et la secoue frénétiquement. Martha hurle, puis pleure : si elle meurt ici, sa famille ne le saura même pas.

C'est l'heure du sauvetage et Ten l'a bien compris. Accompagné des deux policiers, qui suivaient le monstre toutes sirennes hurlantes, ils font une entrée fracassante dans le bâtiment. Le Docteur crie à l'attention de Martha, puis tente de distraire le monstre afin qu'il repose le TARDIS, mais rien n'y fait. La seule solution serait de tellement nourrir le monstre d'émotions qu'il en exploserait. Or, qui a vécu autant d'émotions qu'un Seigneur du temps de plus de 900 ans?
Le Docteur se porte ainsi volontaire pour tenter d'arrêter la créature. Sa technique semble marcher, puisque, attirée par ce festin d'émotions, elle prend le Docteur dans ses tentacules et débute son repas. Ten commence à raconter son histoire à partir du moment où il a volé le TARDIS, sur Gallifrey. Il n'en arrive même pas à la moitiée que l'empathovore explose littéralement.

Les Grättiens ne savent pas comment remercier le Docteur et Martha pour les avoir délivrés du monstre. Grâce à eux, les émotions peuvent enfin avoir leur place sur Gratt, c'est pourquoi ils veulent rendre un puissant hommage aux deux voyageurs. Le Docteur répond qu'ils n'y sont pour rien, et que tout l'honneur doit revenir à Grayla, qui a su vivre, et non regretter. Le Docteur et Martha repartent de Grätt heureux, laissant derrière eux un peuple enfin libre de s'exprimer.


Machination temporelle

C'est une situation délicate, quand le vaisseau du Docteur tombe en panne, que ses amis se retournent contre lui et que des agents de Torchwood, une organisation combattant les extraterrestres, s'en mêlent. Comment notre alien préféré va-t-il s'en sortir?

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Machination temporelle

À Londres, en 1889, un professeur du nom d'Herbert Georges Wells souhaite présenter au Docteur son nouvel ami, Johnattan Smith. Le Docteur ne manque pas de relever immédiatement une allusion au nom John Smith, nom que lui-même utilise parfois pour se donner une identité humaine. Le Docteur demande ce que l'autre aurait à cacher. Apparemment rien, mais un physicien peut être utile pour réparer la console du TARDIS, puis les deux hommes s'entendent bien.
En fait, il aurait fallu se trouver à Cardiff, pour que le vaisseau puisse puiser l'énergie de la faille qui lui est nécessaire, or on est à Londres. Smith propose de porter la boîte bleue en charette, ce ne serait l'affaire que de quelques jours de voyage. Ce n'est pas possible, répond le Docteur. Dix ans auparavant, il a eu un différent avec la reine. Depuis, il est traqué, d'où le besoin de rester discret, tandis qu'une boîte bleue comme la sienne est facilement remarquable.

D'ailleurs, à quelques mètres de là, deux individus déhambulent dans les rues avec un appareil étrange. Ils ont repéré des résidus d'énergie du TARDIS et commencent la chasse au Docteur.

Finalement, l'idée vient au Docteur de créer une capsule, capable de diriger l'énergie de la faille directement dans le vaisseau. Pour cela, il aurait besoin de matériaux, que les trois compagnons s'empressent d'aller chercher. En route, Smith constate la présence de deux agents et crie «Attention, Torchwood!». S'en suit une course poursuite, pendant laquelle Herbert est capturé. Le Docteur le laisse aux mains des agents, arguant qu'ils le libèreront bientôt, dés qu'ils auront compris que leur buttin n'est celui qu'ils cherchent.

Pendant que le Docteur et Smith retournent au TARDIS, Herbert est interrogé à «l'institut». Malgré sa résistance, les agents le persuadent de révéler tout ce qu'il sait au sujet du Docteur. À court d'argument, Herbert révèle qu'il avait rencontré le Docteur quelques années plus tôt, mais qu'alors il était différent (c'était le 6° Docteur). Intrigués, les agents réalisent qu'ils ne recherchent pas un simple alien, mais qu'en plus il peut changer d'apparence! S'employant à convaincre Herbert que le Docteur est d'une dangerosité sans bornes, les deux agents parviennent bientôt à faire coopérer leur prisonnier, qui place un peu plus tard des renforts armés autour du TARDIS.

À l'intérieur du vaisseau, le Docteur est toujours en pleine réparation. Il confie à Smith son tournevis sonique, tandis que ce dernier s'inquiète pour son ami. C'est alors qu'Herbert réapparaît, au grand soulagement des deux autres. Pourtant, il n'apporte pas de bonnes nouvelles pour Ten : il annonce qu'il connaît la vérité, que le Docteur est dangereux et que des hommes attendent son signal dehors. Quant à Smith, le voila qui menace le Docteur avec son propre tournevis!
Mais Ten ne se laisse pas abattre, et il pousse Smith à révéler son plan. En effet, comment le physicien pouvait-il connaître le nom de Torchwood, alors que le lui-même ne l'avait jamais prononcé? Soit Smith est un membre éminent du gouvernement Britannique, soit il vient du futur.
De fait, John Smith vient du 51° siècle, où le ministre de la justice (d'ailleurs peut-être aussi un peu coupable), a été tué à cause du Docteur. Smith veut empêcher les évènements de se produire. Grâce à un rapport complet d'Herbert Wells sur la capture du Docteur par Torchwood, Smith a pu retrouver son ennemi à la fin du XIX° siècle et participer au succès de cette capture, comme le stipulent les écrits de Wells, qu'il a trouvé dans la grande Bibliothèque, une planète entière dédiée aux livres.
Le Docteur dit être allé lui aussi dans la Bibliothèque. Il a trouvé le rapport de Wells et l'a remplacé par un faux. Même le tournevis que Smith tient est un faux. Enfin, il semblerait que le Docteur ait tout prévu, allant jusqu'à simuler la panne du TARDIS. En fait, le vaisseau marche très bien, comme il le prouve en décollat et en laissant John Smith aux mains de Torchwood, qui le croient être le Docteur.

Ten et Herbert aterrissent plus loin. Avant de dire au revoir à son ami, le Docteur l'encourage vivement à écrire sur son expérience du paranormal, arguant que ses écrits auront beaucoup de succès dans le futur. Le professeur n'est pas convaincu, mais à peine Ten partit, il entend de nouveau le bruit du TARDIS. Il remarque, intrigué, une autre incarnation du Docteur en sortir, au bras d'une femme qu'il veut emmener au théâtre. Herbert Georges Wells se demande décidément combien de Docteur il y a, et se résoud à écrire des romans de science fiction qui, de fait, connaîtront un grand succès.

Quant à Smith? Il paraît qu'il est resté emprisonné jusqu'à ce qu'un certain capitaine Jack Harkness confirme qu'il ne s'agit pas du Docteur.


Autopia

Le Docteur et Donna atterrissent non sans mal sur Autopia, une planète automatisée où les habitants ont déclaré l'autarcie il y a des millénaires. Seulement, sur cette planète, on n'aime pas les étrangers, et nos deux voyageurs sont destinés à être éliminés par un robot!

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Autoppia


Le Docteur et Donna réussissent non sans mal à atteindre Autopia. Il y a quelques millénaires, les habitants de cette planète ont maîtrisé la robotique et annoncé qu'ils vivraient en autarcie complète. Ils ont entouré leur planète d'un champ protecteur, préservant ainsi ses magnifiques paysages des invasions extérieures. Mis à part le Docteur et Donna, personne d'autre n'a passé ce champ, excepté une mission spaciale il y a un siècle, dont on n'a pas eu de nouvelles.
Les deux compagnons découvrent un endroit magnifique, où les robots mènent des travaux manuels tandis que les humains se consacrent à des réflexions spirituelles. Donna se sent mal à l'aise, observée par tous ces droïdes, mais ils poursuivent leur chemin jusqu'à une grande villa. Le robot qui leur ouvre la porte refuse de les faire entrer parce qu'ils sont étrangers, mais le Docteur répond que techniquement, ilis doivent obéir à tous les ordres venant des humains, enfin... Des humanoïdes. L'argument fonctionne et le robot les laisse passer. Donna lui demande alors son nom et, face à sa complexité, résolut de l'appeler Sam, du nom de son chat, ce à quoi le Docteur note qu'il plaint les chats qu'on affuble de noms si ridicules ; il en sait quelque chose, puisqu'il parle aux chats.

La maîtresse de maison, Ixtalia, est une grande blonde complètement amorphe. Elle ne s'intéresse qu'à la spiritualité et considère les taches les plus naturelles comme dégradantes. À Autopia, dit-elle, son peuple mène une vie parfaite, où tout est maîtrisé, de la naissance jusqu'à la mort elle-même. Le Docteur n'est pas de ce point de vue, et répond que c'est le mystère qui rend toute vie intéressante. En tous les cas le problème reste le même : le Docteur et Donna sont des étrangers, ils doivent être supprimés en tant que tels. Sam se résigne à enfermer les deux voyageurs dans un four géant, où ils périront.
Le Docteur et Donna ont beau supplier leur geôlier, rien n'y fait, car le robot ne les écoute pas. Pourtant, disent-ils, le robot ne semblait pas d'accord avec les ordres de sa maîtresse! Sam leur confirme qu'il a déjà éliminé des intrus une fois et que, depuis, il n'avait plus été le même. Il y a un siècle, les membres de la mission spatiale ont en effet subi le même sort que le Docteur et son amie en ce moment. Ces derniers refusent de perdre espoir et, jusqu'au dernier moment, tentent de convaincre Sam. Le Docteur lui promet de réaliser son rêve le plus fou. Quant à Donna, elle entamme un discours sur la morale. Elle n'a pas le temps de le terminer que la chaleur devient insupportable. C'est alors que Sam arrête le four et sauve ses deux victimes inextremis.

Lorsqu'ils reprennent connaissance, nos héros remercient le robot chaleureusement. Celui-ci ne manque pas de rappeler au Docteur qu'il a promis de réaliser son rêve. De fait, Sam se sent prisonnier de son disque-dur, dont les programmes l'empêchent de penser par lui-même. Quelques heures et un bon tournevis permettent au Docteur d'arranger ça. Sam lui en est très reconnaissant, mais réalise que comme les robots de la planète sont tous connectés en réseau, il pourra faire profiter de ses nouvelles aptitudes à ses camarades. Terminé le temps de l'asservissement, les robots rassemblent tous les humains dans leur usine pour une crémation collective!

Sam ne comprend pas pourquoi le Docteur s'oppose à sa démarche, lui qui l'a aidé à devenir ce qu'il est, un être pensant. Or, si tuer deux personnes est immoral, alors éliminer tout un peuple est un crime bien pire, le Docteur en sait quelque chose! Par conséquent, Ten n'est ni d'un côté ni de l'autre, seulement il s'opposera à celui qui voudra faire le mal. Après mûre réflexion, le robot demande un compromis. Sur ce sujet, Donna a justement une idée. Si les robots s'occupent des taches manuelles et que les humains travaillent à la gestion et à la communication, Autopia pourrait devenir une sorte d'entreprise, où humains et robots seraient associés. Le but serait d'accueillir les touristes dans un cadre magnifique, ce qui permettrait à la planète d'enfin ouvrir ses portes, après des millénaires d'autarcie.

Le Docteur est tellement enjoué par cette proposition qu'il ne tarde pas à enfiler ses tongues, sa chemise hawaïenne et son chapeau de paille, puis à s'installer dans une chaise longue en compagnie de Donna et de Sam.


Guerre de sang-froid

Dans le futur, la galaxie toute entière est secouée par une guerre diplomatique. Pourtant, la cause en est simple : des fraternités extrémistes s'opposent à l'accession au trône d'une femme. Tandis que Donna entame une argumentation en faveur de l'égalité des sexes, le Docteur est kidnappé par les opposants.

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Guerre de sang-froid


La guerre diplômatique de Draconnia est retransmise sur toutes les antennes de la galaxie. Des organisations extrémistes très influentes s'opposent à l'acession au trône d'une femme. Une cellule de crise composée de délégation draconnienne, martienne et terienne, est attendue sur une plate-forme neutre.

C'est dans ce contexte que le Docteur et Donna, croyant se rendre à l'opéra, atterrissent. À peine arrivés sur la plate-forme, ils sont accueillis comme membres de la délégation terrienne. Ils ne comprennent pas réellement la situation, mais le papier psychique a parlé, ils sont donc représentants de la Terre. Évidemment lorsque Donna apprend le sujet de la discorde, elle entre dans une colère noire contre cette fichue société patriarcale qui n'a cessée de marquer l'histoire, tandis qu'un martien lui ordonne de rester calme et impartiale. Tout à coup, au beau milieu de la discussion, un groupe extrêmiste apparaît, attaque les délégués et kidnappent le Docteur.

Le Docteur est emmené, cagoulé, dans une geôle aux barreaux électriques. Là, il fait la connaissance d'une petite fille qui ne veut pas lui parler au premier abord, sous prétexte qu'il est un homme. Elle explique ensuite que les filles de draconia ne doivent pas parler, elles ne sont que des objets de décoration incapables de réfléchir en quelques sortes. Le Docteur comprends mieux maintenant, l'engouement diplômatique autour de la nouvelle impératrice... Il se demande en revanche, en quoi consiste le bâton que la petite tient. Elle répond que c'est un bâton de parole. Grâce à ça, une fille peut demander à parler pendant une réunion, mais rares sont les draconniennes qui en possèdent un. Elle, c'est son père qui lui a donné. Le Docteur apprend avec stupéfaction que le père en question n'est autre que le chef du groupe extrémiste, ayant enfermé sa petite fille soit-disant pour la protéger. Le Docteur réalise également que la prison est dotée de barreaux soniques. En confrontant ceux-ci à son tournevis, le Docteur parvient à neutraliser le système, au prix toutefois d'un bruit strident insupportable.

Une fois libres, le Docteur et la fille se dirigent vers la salle du trône pour pouvoir parler à l'impératrice. Ils constatent que toutes les délégations y sont déjà rassemblées, y compris Donna qui, entre temps, a convaincu les hommes du bienfondé de la féminité, arguant entre autres le classique du «chaque homme est le fruit d'une femme». Les extrémistes rejoignent bientôt le groupe. Leur chef sait que le Docteur et Donna sont des imposteurs, puisqu'il s'est chargé lui-même d'éliminer le vaisseau de la vraie délégation. De plus, il n'hésiterait pas à tirer sur sa propre fille au nom de ses valeurs, ce qu'il fait d'ailleurs.
À cet instant, l'impératrice déclare que tout ça va trop loin et que, pour elle, aucune guerre n'a lieu d'être pour des motifs aussi superficiels que le sexe d'une personne. Elle est évidemment rejointe par Ten, pour qui la mort d'un enfant est le pire de tous les crimes (après peut-être le génocide). L'impératrice fait preuve d'une autorité jamais montrée auparavant. Elle arrête les groupes extrémistes présents et donne des ordres implacables à ses délégués pour se faire respecter. Une nouvelle aire semble s'ouvrir pour les draconniens et, bien que les mentalités ne soient pas prêtes de changer, la nouvelle impératrice est prête à tout pour inverser la tendance.

Le Docteur et Donna repartent partagés. Lui regrette de n'avoir pu sauver l'enfant et d'avoir un mort de plus sur la conscience. Elle le console : ce n'est pas de sa faute, c'est seulement l'oeuvre de patriarcaux dans l'âmes, aussi bêtes que des pieds.


Chambre avec déjà-vu

Après avoir reçu un étrange appel de détresse, le Docteur souhaite aider les réfugiés d'une station à l'extrême limite de l'univers. Un meurtre a été commis et le Docteur est chargé d'interroger un bien étrange suspect, qui répond à ses questions avant même qu'elles n'aient été posées.

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Chambre avec déjà vu


Avant toute chose, il faut préciser que cette histoire doit être lue deux fois : une à l'endroit, pour avoir le point de vue du Docteur du passé (D1) et une deuxième fois à l'envers pour avoir le point de vue du Docteur du futur (D2)

1- Le Docteur du passé

Ten est seul dans le TARDIS, il se parle à lui-même et fait un peu de méditation, quand il reçoit un appel de détresse. Il se retrouve à côté d'une immense station spatiale faite de bric et de broc, qui dérive lentement vers le vide, à l'extrême limite de l'univers. Forcément, il y va, mais se retrouve arrêté par d'étranges créatures grosses et vertes qui veulent l'observer. Ces créatures ne croient pas que le Docteur est un "Seigneur du temps", parce que ce ne sont que des légendes. Ils se demandent en revanche d'où il vient, parce qu'il n'est pas atteint par "l'épidémie", mais après tout comme il est docteur, il pourrait peut-être les aider... Ten apprend aussi qu'un meurtre est commis et que, en tant qu'étranger, il est le suspect principal. Lui et... Et un autre alien, qu'il rencontrera plus tard.

La créature verte emmène le Docteur visiter la station spatiale et explique que c'est un refuge, construit petit à petit par chaque nouveaux réfugiés, grâce aux pièces de leur vaisseaux... Ils sont là pour se protéger de l'épidémie, car la maladie ne se propage ni par l'air ni même par le contact, mais par la communication. C'est pour ça qu'ils ont décidé de créer une station absolument étanche aux ondes et à tout types de moyens de communication extérieur. Autrement dit, la station est un lieu stérile et, en effet, Ten remarque que son portable n'a pas de réseau, alors que d'habitude il peut capter de n'importe où dans l'univers. Une question se pose alors : comment Ten a-t-il fait pour recevoir un appel de détresse provenant d'une station où rien ne passe? La créature verte dit que le gardien des communications s'est fait assassiné et que, si le Docteur n'est pas responsable du meurtre, alors c'est peut-être l'autre alien. Mais la créature met aussi en garde le Docteur : l'autre suspect fait partie de la famille Inversée, dont les membres ont une ligne de temps inversée par rapport aux autres (pour eux, passé = futur, un peu comme River Song). Les créatures vertes ont déjà essayé d'interroger l'inversé, mais ils n'ont pas réussi, ils n'y comprennent absolument rien!

Ten se propose de les aider. Il entre dans le parloir et découvre un Inversé qui le connaît apparemment de longue date, mais qui dit aussi des choses insensées. Lui vient alors une idée, mais qui entraînerait un paradoxe de taille... Ten dit que l'entretient devrait durer 40min et demande aux créatures vertes d'isoler totalement le parloir, et d'éteindre tous les moniteurs et caméras. À partir de là, on voit un Ten qui nous annonce que l'entretient est terminé. Déjà!? En réalité non, ce n'est pas fini, c'est même incompréhensible! Le Docteur du passé D1, semble noter frénétiquement pendant que d'autres exemplaires de Ten se croisent dans la salle. À un moment donné, l'un d'entre eux sort de la salle en réprimande fortement les créatures vertes en leur disant que là-dedans, il y a un gros paradoxe temporel, et qu'il leur avait bien dit d'isoler complètement la salle! Il désactive les moniteurs grâce à son tournevis et retourne dans le TARDIS, après quoi il croise un D1 qui lui demande s'il peut emprunter ce même TARDIS... "Oui oui", répond D2, mais ramène le moi demain! L'entretient se poursuit (alors qu'il aurait déjà dû être fini), avec un Inversé qui répond aux questions avant même que le Docteur ne les pose, et un ballet de Ten qui défile dans la salle, chacun réagissant sur un élément différent de la conversation. Quant aux propos de l'Inversé, ils n'ont aucun sens. Enfin, les Ten partent et un seul reste dans la salle, en annonçant à l'Inversé que l'entretient va commencer. Le lecteur comprend à ce moment là qu'il va devoir relire l'histoire... Dans l'autre sens!



2- Le Docteur du futur

Quand le Docteur comprends que l'Inversé répond à ses questions avant même qu'elles ne soient posées, il se dit qu'il aura besoin de l'aide de son lui futur, qui a déjà vécu cet entretient. Quant à D2, il sait que D1 aura besoin de lui, puisque c'est ce que lui-même avait pensé avant l'entretient.

À la fin de l'entretient, D2 sort de la salle pour pouvoir retourner dans le passé aider D1. Là, il se rend compte que les créatures vertes n'avaient pas isolé la salle comme il l'avait demandé, alors il les réprimande fortement. D2 prend le TARDIS et atterrit dans le parloir, 40min plus tôt, au moment où D1 le croise pour lui demander son TARDIS. En fait, D1 a réalisé que son lui futur, qui avait vécu l'entretient, n'avait rien compris non plus aux propos de l'Inversé, et que tous deux auraient besoin de l'aide d'autres Ten, à différents moments de la conversation! Le but est ainsi que chaque Ten puisse noter la réponse à la question qui l'intéresse pour pouvoir remettre les évènements dans l'ordre, et voila ce qu'on apprend :

L'Inversé dit être né il y a un jour, et que le Docteur était là : c'est son plus vieil ami. Il dit aussi qu'il a vécu ce qu'il appelle "le commencement", mais que les créatures vertes appelle "la fin", puisque la station est littéralement appelée à exploser. L'Inversé ne voulait pas que ça se produise, il voulait sauver les créatures vertes, même si ça aurait signifié que lui n'aurait jamais existé (puisque sa naissance découle de la catastrophe, alors si la catastrophe est évitée, il ne sera jamais né). Sa famille n'est pas fautive des évènements, mais il avoue avoir assassiné le gardien des communications pour pouvoir passer un appel de détresse, celui que Ten a reçu. L'Inversé savait que Ten viendrait, mais il sait aussi que son entreprise n'aura rien changé, parce qu'après avoir avoué le meurtre, il sera condamné par les créatures vertes, et la catastrophe se produira.

À ce moment là, on est à la fin de l'entretient, donc notre D1 du début est logiquement devenu D2, le Ten de 40min plus tard. Après être retourné dans le passé pour s'aider, D2 revient dans son propre présent et résume l'entretient aux créatures vertes. Comme on pouvait s'y attendre, l'Inversé est condamné, mais en dernière volonté, il demande à passer un jour avec sa famille, ce qui lui est accordé.

Un jour plus tard, les créatures vertes viennent dans la famille Inversée pour tuer l'Inversé-meurtrier. Ils interrogent alors Ten, car ce qui aurait dû être triste, la mort de quelqu'un, est pour les Inversés une joie! Ten leur répond que la famille ne pleure pas la mort de leur fils, mais au contraire, ils fêtent sa naissance. Tout est logique : L'inversé a dit être né il y a un jour, donc selon sa ligne temporelle, il ne s'agit pas d'un jour passé, mais d'un jour futur et, effectivement, Ten assiste à la naissance, devenant ainsi le plus vieil ami de l'Inversé. Finalement, on peut dire que l'Inversé est un paradoxe en lui-même, car il meurt en même temps qu'il naît. Et que fait un paradoxe? Eh bien il explose littéralement tout ce qu'il y a autour! L'Inversé qui voulait sauver la station est en fait la cause de sa destruction, et les évènements sont appelés à se répéter, entre passé et futur, comme dans un anneau de Moebius. Ten s'en va, un peu dépité par cette fatalité... Mais résolu à se trouver quelqu'un avec qui voyager.


Peste noire, paradis blanc

Le Docteur et Martha se retrouvent par accident dans un village où sévit la peste noire. Ils sont pris de panique quand Martha est elle-même touchée par la maladie, mais les autochtones ne semblent pas inquiets : un "ange" veille sur eux et les guérit. Un ange extraterrestre, évidemment...

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Peste noire, paradis blanc


Le Docteur et Martha sont tout excités à l'idée d'assister à un concert, en 1969... Pardon? 1669!? Aïe, plus question de concert, tout un village est rongé par la peste noire. Le Docteur s'étonne, car cette maladie aurait dûe être éradiquée après le grand incendie de Londres en 1666, qui d'ailleurs était de sa faute... Mais les habitants ne s'en font pas. Un ange veille sur eux en guérissant chacun du fléau. Très intrigué, le Docteur souhaite voir l'ange et se rend à l'église, pendant que Martha apporte des soins aux villageois.

En réalité, le Docteur découvre que la créature n'est pas un ange mais un imunoglobulien. Il se demande pourquoi il est si loin de sa planète et où sont passés ses congénères, car les guérisseurs comme lui ne se déplacent que par centaines, or celui-là est seul. Pire encore, le Docteur réalise que le fléau de ce village n'a rien à voir avec la peste noire, du moins pas la peste Terrienne. Les habitants sont attaqués par des macrovirus qui, une fois leur avoir inauculé la maladie, les transforment eux-mêmes en virus, et c'est ce qui est sur le point d'arriver à Martha!

Le problème, c'est que les virus et les guérisseur n'auraient pas dû se trouver sur Terre. Qu'est-il arrivé, et pourquoi le guérisseur est-il seul? Ce dernier explique qu'il a été pris au dépourvu. Sa planète a connu un temps de paix tel, que ses congénères ont péri petit à petit et qu'ils ont oublié comment se reproduire. Autrement dit, les imunoglobuliens vivaient de la guerre. En son absence, les virus ont commencé à tout dominer.
Pour que la Terre ne connaisse pas un sort semblable, le Docteur demande au guérisseur de retrouver ses instincts primaires, d'oublier les convenances et de revêtir son aspect animal. Ça marche, le guérisseur se multiplie et se met à combattre les virus. Martha, qui n'était pas tout à fait transformée, retrouve son apparence humaine. Elle, le Docteur et l'Imunoglobulien courent vers le TARDIS et décollent immédiatement, suivis par une horde de globuliens, qui vont bientôt retrouver leur planète.

Le Docteur les quitte en les encourageant à la guerre, ce que Martha ne manque pas de souligner. Seulement, dit Ten, la guerre est utile quand la survie de tout un peuple repose sur elle. Les globuliens et les virus se complètent et forment un équilibre fragile, car même s'ils sont pires ennemis, ils périraient l'un sans l'autre.


Eh bien voila, j'espère que ces petites histoires vous auront plu. Je vais essayer d'en publier quelques autres avant la reprise de la saison 8, si ça vous dit bien sûr.




Edit : et comme la saison 8 n'attend pas, la suite des news ici!!


Le costume officiel du nouveau Docteur révélé!

"Il a tissé le futur avec des vêtements du passé. Simple, pur et de retour aux fondamentaux. Pas de jabot, d'écharpe ou de chichis, juste du 100% Seigneur du Temps rebelle." - Peter Capaldi


Article ajouté le Lundi 27 Janvier 2014 à 15h37 | |

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