Blabla du Ruinemaniac
de Statix

Faut croire que je me souviens bien de Rubis/Saphir, car comme je m'y attendais, j'étais à peine sorti de l'arène de Mérouville qu'un membre de la Team Magma m'est passé sous le nez en courant. Il était "poursuivi" (c'est vite dit, on voit à sa vitesse que c'est pas un grand sportif) par le scientifique que j'avais déjà sauvé au Bois Clémenti. Voyant qu'il serait essoufflé avant d'atteindre la Route 116, j'ai décidé de m'occuper moi-même de ce problème.
Le malfrat s'était bien planqué : au beau milieu du Tunnel Merazon, mais au passage il avait pris en otage Piko, le Goélise de Monsieur Marco (d'ailleurs on se demande ce qu'il foutait là).
Au fait, j'avais zappé de le dire dans l'article précédent, mais j'avais remarqué que grâce au Navi-Dex, les Pokémon qui se promènent tranquillement hors de leurs Poké Balls (en exploration des maps) s'ajoutent comme vus dans le Pokédex. Un petit truc qui ajoute un certain réalisme.

Une fois le problème réglé, direction le bâtiment Devon où le directeur proche de la retraite m'a servi tout un blabla que je n'ai pas franchement écouté, étant plus intéressé par ses collections de fossiles et autres cailloux présents dans ses vitrines. Il m'a aussi filé le Navi-Show, une sorte de télé portable toujours utile pour s'occuper pendant les monologues des gens inintéressants. En partant je suis passé devant les employés en me la pétant avec mon nouveau gadget et l'un d'eux, nullement impressionné, m'a dit qu'il travaillait sur un truc badass : une machine qui permet de retranscrire les rêves. Problème : il est en concurrence avec une scientifique à l'autre bout du monde. Je saurais pas dire pourquoi, mais je sens que c'est elle qui y arrivera en premier.

Après avoir fait un rapide tour des zones accessibles avec Coupe, je me suis rendu chez M. Marco pour traverser la mer et livrer une lettre au fils du directeur Devon. Ce type se terrait (c'est le cas de dire) au fond de la Grotte Granite, mais impossible de le rejoindre car une foule de personnes faisait la queue pour observer une fresque pariétale très ancienne, un trésor archéologique récemment découvert. C'est assez surprenant qu'on ait mit autant de temps à la trouver d'ailleurs, cette grotte est pas si bien cachée que ça. Ou bien est-ce juste parce qu'ils n'avaient pas fouillé assez bas ?

Ne pouvant pas accomplir ma mission, j'ai fait demi-tour et j'ai croisé un Makuhita que j'ai capturé, surnommé Tomori (inspiré de sumotori), et intégré à mon équipe à la place de Grainipiot. Après un petit entraînement, je suis parti faire l'arène !


Un Champion qui utilise des Pokémon de type Combat ! Je me suis trouvé bien embêté avec la moitié de mon équipe qui craint ce type (Medhyèna, Zigzaton et Parecool). Il m'a semblé évident de prendre Arcko, mais pour le deuxième Pokémon, je ne savais pas trop. Arakdo encaisse bien les coups de ce type, mais Écume étant sa meilleure attaque, j'étais pas convaincu qu'il puisse gagner. J'ai donc choisi Makuhita. Avant de lancer le match, Bastien m'a dit avoir "découvert le secret de la vraie puissance en fixant un nautile pendant des jours et des jours"... Encore un fanatique de Lord Helix, il fallait que je lui prouve que prier ne suffirait pas à remporter le combat.


Match de Pokémon pratiquant les arts-martiaux ! Histoire de prendre un peu d'avance, Tomori a effrayé Machoc avec Bluff, puis s'est renforcé en utilisant Puissance. Pendant ce temps, Machoc a voulu l'impressionner en lui faisant les Groz'Yeux. Makuhita a tout de suite profité des avantages de sa capacité précédente en infligeant un coup critique de Forte-Paume, ce qui a fait frôler le KO l'ennemi. Ce dernier s'est vengé en retirant la moitié des PV à mon Pokémon d'un coup de Poing-Karaté (qu'a pas raté :p ). J'ai voulu profiter de la vitesse supérieure de mon sumo miniature en répétant la même prise pour mettre un terme à ce match, mais je n'avais pas pensé à la Super Potion qui a tourné le combat à l'avantage de l'adversaire. En effet, pas de coup critique cette fois, et l'attaque n'a pas suffit à enlever la moitié de sa vie, bien qu'elle l'ait tout de même paralysé.

J'étais en position délicate, si je soignais mon Pokémon, je n'étais pas à l'abri d'en revenir au même point à la fin du tour, sinon pire (un Poing-Karaté a naturellement un taux de coup critique élevé), et si j'attaquais, il était moyennement probable que l'ennemi tombe KO, ce qui lui aurait permis de riposter, me faisant ainsi perdre la manche. C'est pourtant la deuxième option que j'ai choisi, fort heureusement la paralysie de Machoc l'a empêché de frapper et j'ai donc pu l'attaquer à nouveau et le mettre hors-jeu.


Rien de bien palpitant dans cette manche : Gex (Arcko) est venu à bout de son adversaire en 3 Méga-Sangsue alors que celui-ci tentait de se booster avec Gonflette et se protéger avec Jet de Sable, en vain.



Si toutes les arènes nécessitent aussi peu d'entraînement que la seconde par rapport à la première, je devrais arriver à la ligue aux alentours du niveau 25 ! Cela dit, mes Pokémon n'était pas les plus adaptés et ce match s'est révélé plus stressant.

C'est pourquoi, après avoir finalement livré la lettre à Pierre Rochard (tout en en profitant pour admirer la fresque antique que seuls les scientifiques et quelques rares privilégiés ont le droit de voir), je suis parti me détendre sur la plage de Poivressel. La nuit tombée et la chaleur se dissipant, je me suis rhabillé et j'ai fait un tour au marché, où j'ai remarqué au sol une étrange pierre sphérique qui scintillait avec les reflets tremblants des lampadaires. je l'ai récupérée et mise dans mon sac, me disant que ça pourrait toujours servir d'une manière ou d'une autre un de ces jours.

Je suis finalement rentré au Centre Pokémon pour la nuit, où il y avait des fascicules listant les activités réalisables dans cette ville. Programme pour le lendemain : une fois la malette de Devon livrée au Capitaine Poupe, je devais me rendre au Musée Océanographique (vive la science) et faire un tour à la salle de Concours Live pour observer et, pourquoi pas, participer.