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Sort incertain [OS] de VLCMédia



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» Auteur : VLCMédia - Voir le profil
» Créé le 14/05/2011 à 18:05
» Dernière mise à jour le 26/05/2011 à 18:19

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Chapitre unique: Folie
Chapitre unique: Folie


Je me présente: je suis le professeur Ardyl. Je suis chercheur ; ou plutôt archéologue pokémon. Je vais sur le terrain et j'étudie les monuments en rapport avec les pokémons comme les ruines Bonville.
Je confie à ce journal les fruits de mes observations, de mes recherches et déductions mais aussi mes impressions, mes peurs, mes joies et mes rêves.



jeudi 24 octobre
Il pleut à verse sur Rosalia aujourd'hui. J'ai tout fait pour convaincre Marc, mon assistant, de partir aujourd'hui. J'espère seulement qu'il ne pleuvra pas toute la journée. Il y a peu, je me suis intéressé aux écritures Zarbis. A ce jour, on n'a toujours pas découvert qui du Zarbi ou de l'écriture est né le premier. Et comme beaucoup de mes confrères, je rêve de le découvrir un jour. Ah ! La pluie s'est arrêtée !


vendredi 25 octobre
La pluie de la veille a rendu les sentiers boueux. Mon assistant et moi, nous essayons au maximum de rester au sec… D'après la carte, nous sommes aux alentours de Mauville. Mon assistant soutient que nous devons rejoindre les Ruines Alpha - dans lesquelles nous nous rendons - en coupant par les montagnes. Je lui dit qu'il est préférable de suivre la route ; Que couper par les montagnes, surtout après cette forte pluie, serait du suicide. Il rejoint bien vite mon avis. Nous nous remettons en marche.

Nous arrivons enfin à l'entrée des ruines. Il fait nuit et le vent apporte une touche de fraîcheur en trop. Heureusement, le gardien était là. Il a accepté de nous héberger pour la nuit. Demain, nous serons dans les ruines. J'ai hâte d'y être !


samedi 26 octobre
La nuit a été courte. Ma surexcitation m'a empêché de dormir. On ne peut pas dire que ce fut le cas de mon assistant… Passons. En ce moment même, j'attends Marc qui fait sa toilette. Il traîne ! Il va réussir à me rendre fou ! Tant pis, il me rejoindra là-bas. Je sors de la petite maison et je contemple les ruines. Elles sont beaucoup plus belles la nuit, la Lune derrière elles. Ça leur donne un côté mystérieux. Je n'attends pas plus. Je rentre dans l'édifice et j'allume une torche électrique. Les écrits apparaissent. Enfin, ce moment tant attendu est arrivé. Je me précipite comme un enfant vers les murs. Je commence déjà à prendre des notes. Marc n'arrive que dix minutes plus tard. Il s'en excuse, me dit que je peux faire ma toilette. Je lui réponds que je suis trop pris par mes observations et que je ne peux pas. Il hausse les épaules. Bien que je ne l'aie pas vu, je sais qu'il a fait ce geste. Je ne le connais que trop bien.

Fascinant ! Mon esprit est en feu ! Je ne sais plus où donner de la tête tellement il y a de choses à observer ! J'ai constaté que l'alphabet Zarbi est relativement proche du nôtre ! Les formes des lettres sont plus ou moins similaires dans les deux langages. Je tente de déchiffrer mais je me retiens. Peut être que les lettres, aussi semblables soient-elles, ne signifient pas la même chose dans les deux systèmes. Ceci empêche ma progression. Je me contente de répertorier les différents symboles. Marc, lui, a décidé d'explorer les tréfonds des ruines. Il a emporté avec lui sa tente et le minimum vital, au cas où… . Il m'a promis de revenir avant demain midi. Je lui fais confiance. J'espère que ses travaux permettront aux miens d'avancer.

Il est déjà sept heures et demie ! J'ai tellement été absorbé par ces mystérieuses écritures que je n'avais pas remarqué le déclin du soleil. Je retourne à ma tente et sors de mon sac une puissante lampe circulaire. Avec ça, je vais pouvoir continuer mes observations, même dans l'obscurité la plus totale. Je retourne à mes travaux, comme attiré par une force irrésistible.

Il est très tard. Je tombe de sommeil mais je n'arrive toujours pas à m'arrêter. J'ai l'impression qu'une force m'oblige à observer, étudier et comparer les symboles. Tiens, j'ai fait découvert quelque chose ! Un symbole à l'air de… scintiller. Oui, je ne rêve pas ! Il brille ! Certes faiblement mais tout de même ! C'est… étrange que…

dimanche 27 octobre

J'ai mal à la tête. La nuit a été longue et agitée de cauchemars horribles. Je me suis rendu compte que j'ai dormi sur les pierres froides de la salle, et non dans mon sac de couchage. Je me suis surmené. Je ne devrais pas faire cela. Mais je ne peux pas. Quelque chose m'en empêche. Quelque chose de puissant. Quelque chose de mystérieux. Quelque chose qui m'effraie et qui me fascine en même temps.

Marc n'est pas revenu. Je ne m'en fais pas trop pour lui. Il est robuste et débrouillard. Et puis, la « date limite » n'est pas encore passée. Il arrivera plus tard.

Je me suis immédiatement, après avoir mangé le minimum vital, attelé à la tâche. C'est grisant. Un peut trop peut être… La pierre d'hier soir ne brille plus. Je suis déçu. J'aurai aimé l'étudier plus en détail… Peut être un autre jour ? Je l'espère. En attendant, mes recherches ne peuvent avancer sans les observations de mon assistant. Je ne peux que continuer ma classification et mes comparaisons. Mais au rythme où je vais, j'aurai bien vite terminé.

Il est six heures. Marc n'est pas rentré. Je commence à m'inquiéter pour lui. Et si les ruines étaient plus grandes qu'elles n'y paraissent ? Et si il s'était blessé et que je n'entendais pas ses appels à l'aide ? Non. Marc est un homme solide. Il a juste un peu de retard…

Je suis seul. De ce que je vois, je suis dans une pièce circulaire, obscure. Il n'y a rien d'autre ici à part moi. Ou si en fait. Une force pesante, écrasante m'accompagne. Je vois dans les ténèbres deux yeux rouges. Ils me fixent. Ils ne bougent pas, ils me fixent, tout simplement. Et tout d'un coup, j'ai mal au crâne, aux os, aux muscles. J'ai l'impression d'être tordu dans tout les sens. J'entends mes os craquer. J'ai la tête qui va exploser. Les deux yeux rouges ne me lâchent pas… Je meurs à petit feu… Et personne pour me sauver. Je m'endors… pour de bon.

Aaaaaaah ! Je me réveille en sursaut. Je sue à grosses gouttes. Quel horrible cauchemar ! Je ne me rappelle pas en avoir fait de pires ! Quelle horreur. Ça avait l'air si… réel… Je sentais vraiment la douleur. D'ailleurs, je la sens encore.

Je n'arrive pas à dormir. Je sens quelque chose d'inhabituel dans cette pièce. J'ai l'impression d'être épié. Une force m'écrase, m'oppresse. Je suis tourmenté. Je n'arrive pas à faire le vide dans mon esprit. J'entends des bruits, de petits cris, semblables à ceux des pokémons. Je doute que ce soit vrai. Je délire sûrement. Oui, c'est ça. Ce ne sont que des murs en pierre… Les murs ne parlent pas… Enfin, je ne crois pas…

lundi 28 octobre

Mon esprit est en feu. J'ai de la fièvre. Sûrement en rapport avec mes hallucinations de cette nuit. J'ai un mal de crâne pas possible. Et comble du comble, c'est mon assistant qui, sans le savoir, a emporté tout les médicaments. Me voilà bien beau, enveloppé dans des draps blancs, grelottant de tout mon corps. Quel pitoyable je dois faire. Marc en rirait sûrement.

Il fait nuit. Mes cauchemars ont recommencé. C'est horrible. Je n'arrive plus à me contrôler. Je crois que, si ça continue, je deviendrai fou. Peut être le suis-je déjà ? Non. Il ne faut pas que je me laisse abattre. Un sommeil incontrôlé s'empare peu a peu de moi. Je ne veux pas dormir ! Pas avec ces horribles rêves qui m'attendent ! Je résiste du mieux que je peux. Il ne faut pas ! Non ! Jamais !

La pression est trop forte. Une force invisible m'entraîne vers le fond. Je me vois, je ne sais pas par quel miracle, ou abomination, mais je me vois. Je gigote dans tout les sens, secoué par de violent spasmes. Je ne suis plus moi-même. J'observe ce spectacle, impuissant. Cette vision refléterai t-elle mon avenir ? Je m'entends parler. Mon clone déverse des mots qui me sont inconnus. Il semble en violente transe. Cette vision me fait souffrir. Je brûle intérieurement. C'en est trop ! Je me laisse faire. La force reprend son travail. Je me dirige vers le fond. Mais le fond de quoi ? De mon esprit ? De mon subconscient ? Les abîmes m'enveloppent. Je ferme les yeux et je me laisse guider. Peu a peu, mes membres s'engourdissent. Je n'ai plus la force de lutter. Je ne sais même pas si je suis dans un rêve. Mais je n'ai même pas la force de réfléchir à cela. Je me sens léger. C'est une sensation pire que la mort. Je ferme les yeux et je ne pense plus à rien.

???


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