Les méandres de la mémoire de MissDibule
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Evaluation de Ramius
Expression
Il y a deux ans j’ai réussi à prétendre que j’avais des choses à dire dans cette partie, mais cette année, pas de bol.
Je vais donc parler des adresses, mais quelque chose me dit que tu connais déjà : Mr et Ms sont les adresses anglaises, pour
mister et
miss respectivement (et parfois misstress si je me fie aux porte-noms des députées américaines). Et vu que la fic se passe à Unys, c’est plus probablement intentionnel qu’autre chose. Seul détail, Ms étant l’équivalent de
mademoiselle, c’est un peu étonnant que le maire n’ait pas plutôt employé
madame pendant la réunion. (Donc, en anglais Mrs, et en français Mme.) Autant pour Inezia je peux imaginer que ce satané maire soit juste malpoli, autant Irene Handler donne l’impression d’être pas mal plus âgée.
Voilà, c’est tout. Ta plume est comme toujours un régal.
Histoire
Il paraît que je suis lourd à parler du Monomythe en permanence.
On pourrait se demander, quel est l’intérêt d’analyser cette fic par le prisme d’une structure narrative générique lorsqu’il est évident que sa construction est complètement inhabituelle et que son intrigue est secondaire au propos du récit ? Mais justement, le Monomythe permet de poser des questions parfois pertinentes sur le propos et l’intrigue. Tu as lu les articles de blog de Drayker sur le sujet il y a quelques années, donc je vais juste résumer ça très rapidement pour les lecteurs de l’éva ; ce pompeusement nommé Monomythe, c’est juste donner des noms à différentes parties d’une histoire. Au début, on commence toujours dans un « monde ordinaire » auquel l’héroïne est habituée (Inezia a suffisamment l’habitude des réunions municipales pour embobiner le risible maire), quelque chose vient perturber le cours normal des choses (un « appel à l’aventure ») et ainsi de suite.
Et classiquement, l’héroïne refuse cet appel… dans un premier temps. (Une intervention d’un mentor plus ou moins bien intentionné lui fait changer d’avis. Normalement.) Inezia n’a aucune envie de laisser Pokéshow poser ses valises dans sa ville, mais si elle ne les laissait pas faire, il n’y aurait pas d’histoire. Question : quand, au juste, accepte-t-elle de les laisser faire ? Est-ce quand elle se résigne à voter en faveur du projet ? Ou bien est-ce que c’est l’écoute attentive de Mélis qui lui a fait comprendre qu’il y avait peut-être quelque chose à faire ? Et… les deux interprétations sont valides. Le rôle de mentor peut aller aussi bien à Irene qu’à Mélis — et les deux sont assez étonnants en tant que tels, certes. Ce dont je profite pour rappeler que le Monomythe n’est pas un cahier des charges, mais plutôt une grille de lecture : on peut le déformer comme on veut, oublier une partie, mettre un mini-Monomythe à l’intérieur pour tenir plus longtemps…
Est-ce que laisser l’émission se dérouler en se voilant les yeux, c’est une aventure ? Eh bien, pourquoi pas ? Le concept d’une héroïne qui doit nécessairement s’investir dans son aventure, qui va apporter une résolution ou au moins rassembler des gens qui peuvent le faire, c’est une vision occidentale, née avec le héros grec. Un personnage qui se bat pour des objectifs égoïstes (dans l’exemple d’Ulysse : rentrer chez lui), et qui va donc principalement se reposer sur ce qu’il est capable de faire lui-même. Je mets les pieds dans le plat, mais cette vision du héros antique comme capable de tout faire soi-même est à la limite d’être toxique. Ça ne se passe pas comme ça dans notre monde ordinaire, et on a tous en tête un exemple de quelqu’un qui ne fait que s’enfoncer plus profond dans ses problèmes en refusant d’appeler ses proches à l’aide. Alors, quitte à raconter une histoire située dans le monde moderne, pourquoi faudrait-il que l’héroïne accepte son aventure ? Et je ne peux pas poser cette question sans renvoyer à la conception confucianiste du héros (oui, carrément) : un personnage
auquel il arrive une aventure, plutôt qu’un personnage
qui part à l’aventure. À titre personnel, j’ai surtout vu ça dans les livres de Liu Cixin, un auteur de SF chinois : sur quatre héros clairement définis comme des personnages principaux dans autant d’histoires, il y en a un seul dont on ne pourrait pas complètement se passer… et l’histoire où il est indispensable est celle de quelqu’un d’autre !
Revenons-en à Inezia. Est-elle indispensable à l’histoire ? Non, pas avant le chapitre 7, et même là il y avait moyen de s’arranger pour qu’elle ne serve à rien. Et je ne dis pas ça comme une critique de son personnage : au contraire, il est très intéressant de la voir accepter les bénéfices de l’émission bien malgré ses convictions ! Elle vit cette aventure sur le bas-côté de la route, observant quelque chose qu’elle n’arrive pas à comprendre à travers les verres teintés de son aigreur. Ça aussi, c’est quelque chose qui peut arriver, dans la vie. Ça aussi, c’est quelque chose qui peut mériter qu’on en fasse une histoire, si ordinaire soit cette vie. Et ce n’est pas forcément un mauvais choix. Parce que, que se serait-il passé si Inezia avait accepté l’aventure dès le premier chapitre, en prenant Irene comme un mentor négatif, un mauvais exemple ? Elle se serait battue contre l’émission ; et soit elle l’aurait coulé, soit elle aurait perdu. La première histoire m’a l’air franchement mièvre à première vue, à moins qu’Inezia se rende compte (d’une façon ou d’une autre) qu’elle s’est plantée et que le thème parte sur
accepter les conséquences de ses actions. Et la seconde a certes du potentiel, pour une Championne d’Arène qui a l’habitude de gagner… mais ça aurait été une histoire très différente.
Et c’est ça aussi, le Monomythe : identifier les articulations d’une histoire, les endroits où elle aurait pu dévier, et questionner ce qu’elle aurait pu être.
Un autre élément incroyablement facile à sous-estimer est appelé le « chemin de la caverne » : l’héroïne se dirige vers le dernier obstacle qu’elle doit affronter, le dernier conflit qu’elle doit résoudre, avant de pouvoir terminer son aventure. Qui aurait cru que la promenade d’Inezia entre la Grande-Roue et les studios temporaires de Pokéshow remplirait une partie entière du Monomythe ? Mais ces deux petites minutes de marche sont parfaitement capables de porter
toute l’histoire, si tu as envie de les utiliser. En deux minutes, quatre paragraphes et trois lignes seules, Inezia va tout décider de la façon dont elle veut affronter Pokéshow… et aussi, d’ailleurs, sa propre vie. Elle réenfile ses vêtements habituels, comme si elle était encore dans son monde ordinaire — l’appel de l’aventure est difficile à entendre, même après avoir accepté. Elle vient d’apprendre que l’émission a des bienfaits : elle n’a plus trop envie de tout saccager. Elle se rend compte que ses actions vont avoir des conséquences ; qu’elle doit admettre ce qu’elle a fait, décider ce qu’elle
veut faire, et agir pour obtenir la résolution qu’elle souhaite. Elle se rend compte qu’elle a un rôle à jouer, et qu’elle peut faire bien plus que juste manifester son mécontentement en maintenant son vote contre le projet, comme elle aurait pu le faire (sans rien changer à l’histoire ?).
Et tu l’as limite exprimé en moins de mots dans l’histoire que moi dans l’évaluation. Le chemin de la caverne exprime les enjeux de l’histoire clairement et brièvement, pour donner des bases solides au point d’orgue qui se prépare à survenir. Donc déjà, c’est un bon point pour la fic que tu aie été aussi efficace sur cette partie. Et ensuite, il y a quelque chose qui manque grièvement à ces deux minutes de marche : un plan. Inezia n’a pas de plan, et elle n’a aucune intention d’en faire un. C’est une Championne d’Arène, elle n’a pas peur d’improviser quand on lui amène je-ne-sais quelle tactique absconse… mais Pokéshow n’est pas une entreprise de combat, et le lecteur attentif remarquera qu’Inezia s’apprête à risquer une poursuite judiciaire sans avoir la moindre idée de comment s’en défendre. C’est un moyen de faire monter la tension narrative : Pokéshow n’est plus seulement un ennui, une turpitude ou un problème, c’est une menace. (À cause des actions irréfléchies de la Championne, certes, mais c’est pas comme si tu avais essayé de présenter le studio comme ayant des qualités capables de compenser son antagonisme. Bien sûr qu’on va prendre le parti d’Inezia.)
Parlons-en d’antagonisme, d’ailleurs.
Le conflit central de l’histoire, entre Inezia et Pokéshow, va à la fois s’enraciner dans le canon narratif de Pokémon (au sens de la façon de raconter des histoires, pas du corpus d’histoires officiellement rattachées à la licence), se rapprocher de thèmes inhabituels pour Pokémon, et trancher avec le mode narratif de la fic jusque-là, Inezia devenant soudainement actrice de sa propre histoire. Je m’explique.
Un jeu Pokémon, c’est l’histoire d’un gamin qui se retrouve mêlé à un conflit entre adultes, qui le dépasse entièrement et dont il devrait absolument s’écarter, d’un point de vue réaliste. Mais ça, c’est vrai dans le monde réel. Dans le monde du jeu, un enfant peut résoudre par la force des problèmes d’adultes, sans jamais être vraiment en danger. C’est un monde optimiste, un peu idéalisé, où une seule personne peut faire la différence. C’est un message disant de profiter de l’enfance, pendant qu’on peut encore régler des problèmes d’enfants sans créer de conséquences graves. (Un message qui était peut-être plus vrai il y a trois décennies que maintenant, mais ne nous égarons pas.) Dans la fic que tu nous donnes, l’héroïne est adulte et le monde aussi : l’argent est à la racine de tout conflit, et aucun des personnages n’est complètement blanc ou noir, quand bien même certains sont très proches. Et comment Inezia résout-elle son conflit avec Pokéshow ? Par la force, sans se soucier des conséquences, ni de la loi : seulement de ce qui est juste. Dans n’importe quel autre univers, j’aurais compté ça comme un point négatif : la fin de la fic est très, très hasardeuse. Pour une histoire courte, liée à Pokémon, et où l’intrigue est ouvertement secondaire ? C’est acceptable.
Mais je vais quand même relever les points-clefs de cette résolution. Le premier problème est Alex : son intervention, donnant à Inezia à la fois un problème clair et une façon de le résoudre, est un
deus ex machina. Lui est absolument indispensable à l’intrigue, parce que sans lui on n’apprendra que trop tard que les récits sont altérés. Il aurait été préférable de séparer le problème, le fait que Pokéshow compte éditer ses images (ou tout autre conflit, d’ailleurs), et sa résolution (une preuve, interne à l’entreprise, et utilisable dans un média), en deux chapitres différents. Et tu me diras, comment faire ça dans une fic pareille ? Inezia a déjà ses doutes lors du premier chapitre, et ne passe dans le deuxième qu’en coup de vent. À la limite, on pourrait imaginer qu’Édith ou une adjudante semblable confie ses soupçons à la Championne, qui pourrait alors fomenter de participer à l’émission avant d’aller vérifier ce qu’on a fait à son image… mais dans ce cas, tu ne raconterais pas tout à fait la même histoire, et on le voit très bien au niveau du chemin de la caverne : Inezia n’aura pas les mêmes ruminations lors de ses deux minutes de marche.
Dans l’ensemble, ces quelques remarques sur le conflit entre la Championne et le studio sont somme toute anecdotique. J’ai déjà mentionné que ce scénario facile bénéficie de l’environnement de Pokémon, auquel il apporte seconde lecture. Quant au passage d’Inezia d’un rôle de spectatrice à un rôle d’actrice, ce n’est pas une critique que je fais, mais un point de détail sur lequel je veux attirer ton attention. Plus l’héroïne refuse longtemps son appel à l’aventure, plus la symbolique est importante si elle finit par l’accepter. J’ai mentionné, plus haut, que tous les héros ne résolvent pas leur propre histoire par eux-mêmes : Inezia, si, au final. On se place donc dans une vision plutôt occidentale du héros, et ce n’est pas complètement inimportant, puisque chaque archétype du héros sera lié à un système de valeur derrière ça. L’exemple du confucianisme est facile à étudier de ce point de vue-là, puisqu’on a dans le même emballage une philosophie de société très figée, presque de castes, et un concept passif du héros, qui ne défie pas son lot dans la vie : le parallèle est facile à voir. Donc, en tant qu’auteur ou autrice, on peut creuser sur ce qu’il y a derrière ce que nous faisons faire à nos héros, et comme ton histoire se repose en plus sur le contexte de Pokémon, je trouve que c’est intéressant de pointer ces doubles-lectures.
Je vais terminer en jetant quelques noms de plus sur la toute dernière scène de la fic : le Monomythe ne se termine pas avec la résolution du conflit entre l’héroïne et l’antagoniste (qu’on appelle « l’épreuve ultime, » rien que ça) : il y a pas moins de trois parties après ça. L’héroïne peut retourner à son monde ordinaire, puis le transformer, puis le réintégrer et reprendre une vie plus ou moins tranquille. Inezia qui prend les commandes de l’émission, qui signe de nouveaux contrats, c’est une transformation ; le fait qu’elle continue son métier de mannequin malgré l’avoir dénoncé, c’est une réintégration… et le fait que des personnages comme le stupide maire ou le producteur Berry n’apprennent rien et échappent à toute conséquence respectivement, ce sont deux transformations qui n’ont pas lieu. Tout ça pour dire que pour une autrice, à chaque étape, le Monomythe est un simple outil pour suggérer des scénarios, et pour un critique, c’est une simple grille de lecture qui permet d’identifier des éléments dont parler. En bref, attention à ne pas mettre le machin sur un piédestal juste parce que je lui colle une majuscule, ça reste un outil.
Ce fut un pavé, mais il y avait beaucoup à dire sur la construction, l’analyse et la reprise d’un scénario ! La structure inhabituelle de l’histoire de cette fic m’a semblé un bon prétexte pour faire une étude poussée, même si j’admets avoir été plus subjectif que d’habitude.
Personnages
Paradoxalement, le format en historiettes de ton récit se prête mal à approfondir les personnages (et c’est malheureux vu la conclusion qu’Inezia apporte à l’histoire), bien que tous les narrateurs successifs racontent des choses très personnelles. L’émission instaure une distance entre le lecteur et les habitants de Méanville : on sait que les histoires ont été préparées, pensées, analysées… il y a quelque chose en moins, à savoir que tout sera conclu plus ou moins nettement à la fin du chapitre. C’est un peu ce que je reproche au chapitre 7, d’ailleurs, d’introduire un conflit pour le résoudre immédiatement.
Tu montres quand même, ceci dit, que tu maîtrises la création de personnages, que tu sais leur donner des passifs et des identités assez variés. Pour ma part, je vais me concentrer sur les antagonistes de ces histoires, qui méritent qu’on en parle malgré leur peu de temps d’écran.
À première vue, la plupart sont des enflures de première classe : le maire, Irene, Edward, la propriétaire du Maracachi, encore le maire, M. Karr, la mère d’Inezia, Pierre de Marchelier, Chaz Berry, et bien sûr toujours le fichu maire. Les gens sont rarement si binaires. Rien que la mère, par exemple, je peux soupçonner que son comportement toxique nait de la combinaison d’une petite trace de narcissisme et d’une femme qui ne se trouve pas assez belle dans une société qui exalte l’apparence, mais c’est parce que tous les éléments de personnalité que tu donnes vont dans ce sens. Elle n'a qu’un demi-chapitre de temps de scène et par conséquent on n’a pas un seul des moments vraiment agréables qui font qu’Inezia l’aime quand même, et est presque volontairement restée sous sa coupe pendant dix-neuf ans (même si on sait que ces moments existent parce qu’elle le sous-entend). On a un ‘antagoniste’ (et encore) avec un motif clair, mais peu de profondeur.
Edward, à l’inverse… On a un peu plus de profondeur quand il arrive à résoudre la contradiction « garder sa fiancée pour lui / l’exposer en petite tenue » (tu me diras, même pour il y a 50 ans c’est pas une contradiction si difficile), mais on a à peine le squelette d’une motivation avec l’argent. Pourquoi laisse-t-il son besoin d’aisance matérielle prendre le pas sur sa vie affective ? On n’a pas le temps de s’y intéresser, et Olivia n’a peut-être pas envie de se poser la question.
Bref, les antagonistes manquent de nuance, tout en suggérant qu’ils en ont. Ils peuvent très bien tenir chacun son chapitre, deux et demi dans le cas du damné maire, et ils n’ont pas besoin de plus. Mais… Pour une fic plus longue, il serait possible de creuser leurs aspects plus positifs, et de rééquilibrer un peu les personnages, de donner l’idée qu’ils pourraient se racheter. Je suis mitigé sur le fait d’esquisser de telles qualités sur des personnages qui sont là pour être oubliés, mais c'est plus du pinaillage de ma part qu'autre chose.
Par contre, puisque je mentionne ce sacré maire, lui aurait mérité une critique plus dure pour le coup. Mais je vais m’abstenir, sachant que ce genre de personnage affreux et totalement dénué de profondeur émotionnelle se trouve parfois tel quel dans la nature…
Un mot sur le chapitre 4, qui ne traite que brièvement de personnages mais qui ne peut pas trop être placé dans une partie de l’évaluation.
On y a plusieurs oppositions très intéressantes qui traduisent un clivage de société sur un sujet économique et social, au sein de la fic. Ça nous donne une ambiance, en quelque sorte, une idée de ce que Méanville pense de sa nouvelle émission. Le format sans aucune narration est intéressant pour faire ça, puisque les arguments sont fortement personnels mais aussi explicitement contrastés, ce qui permet d’éviter un ton moralisateur. Ironiquement, les remerciements à Pokéshow sonnent le plus creux du lot, c’est mièvre et pailleté comme la ville (dans les jeux). Je note également l’artiste de la Route 5 et le régisseur du Music-Hall, qui pris ensemble sont incroyablement déprimants (par rapport à d’autres histoires qui ont plus de nuance et de points positifs).
On pourrait ergoter sans fin sur ce que ce chapitre veut transmettre, et mon propre avis mis à part, je pense que différents lecteurs pourront se forger différents messages. Là encore, c’est un aspect dont on n’a pas forcément envie de tenir compte en tant qu’auteurs (parce que le chapitre
veut-il transmettre un message ? rien n’est moins sûr), mais c’est bien de savoir que c’est présent.
Avis
C’est ironique : la fic n’a pas eu tellement d’impact pour moi, parce que je mets du temps avant d’accrocher à l’histoire d’un personnage. En ça, le format court peut à la fois permettre d’investir le lecteur dans l’histoire plus facilement, et l’empêcher de créer une résonance significative avec les personnages. D’un autre côté, on imagine assez bien que chaque histoire pourrait être développée plus loin, plus longtemps, gagner plus de variété et de consistance. Somme toute, tu rends une copie solide, sur un sujet bien maîtrisé, et qui arrive à faire une forte impression au lecteur malgré ses quelques maladresses.
Donc, sans épiloguer plus longtemps, j’ai le plaisir de t’attribuer la note bien méritée de…
7 chapitres lus, évalué en 11/2025
Note : 18 / 20