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La goelise et le persian [...] de Delcatty



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Informations

» Auteur : Delcatty - Voir le profil
» Créé le 06/07/2008 à 20:11
» Dernière mise à jour le 22/07/2008 à 11:22

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Un persian grand, gros et ... noir.


- J'ai beaucoup de peine de te laisser seul, dit l'enfant en caressant le dos du persian
grand, gros et... noir.

Ce pokémon était noir aux yeux bleu azur, pourquoi n'était-il pas comme les autres persians? Il
ne savait pas. Il ne le saurait sans doute jamais.
Chaque jour, il y pensait, et chaque jour, il ne trouvait guère de réponse.
Qui était son père? Il ne savait pas non plus.
Les questions sans réponses, il en connaissait.

Le pokémon était plongé dans ses pensées, tandis que le garçon continuait à remplir son sac à
dos.
Il prenait une cassette d'un groupe de chanteur (un de ses favoris), la rangeait, hésitait, la
portait et ne savait pas s'il la remettait dans le sac ou s'il la laissait sur la table.
Il n'arrivait pas à décider ce qu'il allait emmener en vacances et ce qu'il allait laisser à la
maison.
Le persian noir le regardait avec attention, assis sur le bord de la fenêtre, son endroit
préféré.

- J'ai pris mes lunettes pour nager? Zorbas, t'as pas vu mes lunettes? Non, tu ne les connais
pas, toi, tu n'aimes pas l'eau.

Zorbas se rappela alors de son premier combat, il était sortit du panier et il était encore un Miaouss...

C'était contre un Lokhlass magnifique... et pourtant bien cruel.
Le pokémon tortue l'avait attaqué d'un Pistolet à O assommant parce que Zorbas avait péché un
remoraid bien gras et que Mister Lapras avait faim.
Le pokémon chat s'était ressaisit et avait tenté une Feinte, mais cette affront énerva le
Lokhlass qui le rembarra d'un Hydrocanon d'une puissance inestimable.

Sa mère avait retrouvé Zorbas à demi-noyé sur le bord de la plage, et depuis ce jour, elle
s'inquiétait vraiment pour l'avenir de son fils.

Depuis, Zorbas avait la phobie des Lokhlass et la peur de l'eau .
(ndla: ce qui doit etre genant si on vit dans un port)

- Pourquoi n'aimes-tu donc pas l'eau? Tu ne sais pas ce que tu perds.
La natation est l'un des sports les plus amusants.
Des croquettes? proposa l'enfant en prenant une boite de croquettes pour persians.

Il lui en servit une ration plus que généreuse, et le persian se mit à mastiquer lentement,
pour faire durer le plaisir :
quelles croquettes délicicieuses, craquantes, au bon gout de magicarpe !

"C'est un garçon formidable !", pensa le pokémon la bouche pleine.

"Comment ça, un garçon formidable? Le meilleur" , corrigea-t-il en avalant.

Zorbas, le persian grand, noir et gros, avait de bonnes raisons de penser cela de cet enfant
qui dépensait son argent de poche en délicieuses croquettes, qui nettoyait la litière de la
caisse où il faisait ses besoins et qui l'instruisait en lui parlant de choses importantes.

- Tu vois ce bateau, Zorbas? Tu sais d'où il vient?
Du Liberia, un pays d'Afrique très interéssant parce qu'il a été fondé par des hommes qui
avaient été des esclaves.
Quand je serai grand, je serai capitaine d'un grand voilier et j'irai au Liberia.
Tu viendras avec moi, Zorbas. Tu seras un bon pokémon de mer, j'en suis sûr.

Comme tous les enfants des ports, il rêvait de voyages dans des régions lointaines.
Le persian noir l'écoutait en ronronnant et se voyait à bord d'un voilier sillonnant les mers,
et aussi il se voyait déguster un Rattata fraîchement attrapé.
Oui. Le pokémon chat avait beaucoup de tendresse pour la garçon et il n'oubliait pas qu'il lui
devait la vie.
Zorbas avait contracté cette dette exactement le jour où il avait quitté le panier dans lequel
il vivait avec ses sept frères.

Le lait de sa mère était tiède est doux mais lui, il voulait goûter une de ces têtes de
pokémon aquatiques que les gens du marché donnaient aux pokémons chats.
Il ne pensait pas en manger une entière, non, il voulait la tra?ner jusqu'au panier et là,
miauler à ses frères :

- Assez de téter notre pauvre mère !
Vous ne voyez pas comment elle a maigri ? Mangez du poisson, c'est la nourriture des pokemon
félins des ports.

Peu de temps avant de quitter le panier, sa mère lui avait miaulé très sérieusement :

- Tu es agile et malin, c'est très bien, mais tu dois faire attention et ne pas sortir du
panier.
Demain ou après-demain les dresseurs vont venir décider de ton destin et de celui de tes frères.
Ils vont surement vous donnez des noms affectueux et vous serez assurés d'être nourris.
C'est une grande chance de naître dans un port, car on aime et on protège les pokemons félin
tels que nous.
La seule chose que les dresseurs attendent de nous, c'est que nous les protégions et que nous
éloignions les rattatas.
Oui, mon enfant, être pokemon chat de port est une grande chance, mais tu dois faire attention
car il y a en toi, quelque chose qui peut faire ton malheur.
Mon enfant, si tu regardes tes frères, tu verras qu'ils sont blancs ou jaunes beiges.
Toi, tu es né tout noir, sauf la pierre qui est rouge, sur ton front.
Il y a des dresseurs qui croient que les pokémons chats noir portent malheur ;
C'est pourquoi, mon petit, il ne faut pas sortir du panier.

Mais Zorbas, qui était alors une petite boule de charbon, quitta le panier.
Il voulait goûter une de ces têtes de pokémons eau.
Et il voulait aussi voir un peu le monde. Mais il n'alla pas très loin.
La queue dressée et vibrante, en trottant vers un étal de poissonnier, il passa devant un grand
pokemon oiseau qui somnolait, la tête penchée.
C'était un pokemon eau/vol très laid avec une énorme poche sous le bec.
Soudain, le petit miaouss sentit que le sol s'éloignait de ses pattes et, sans comprendre ce
qui lui arrivait, il se retrouva en train de faire une cabriole en l'air.
Se souvenant de l'une des premières leçons de sa mère, il chercha un endroit pour retomber sur
ses quatre pattes, mais en bas le pokemon aquatique l'attendait le bec ouvert.
Il tomba dans la poche, il y faisait noir et ça sentait horriblement mauvais.

- Laisse-moi sortir! Laisse-moi sortir! miaula-t-il, désespéré.

- Ah bon. Tu parles. Quelle pokémon tu es ? croassa l'oiseau sans ouvrir le bec.

- Laisse-moi sortir ou je te griffe, miaula-t-il, menaçant.

- Je crois que tu es un Ptitard. Tu es un ptitard? questionna bêtement l'oiseau, toujours le bec fermé.

- Je m'étouffe, piaf idiot! cracha le petit Zorbas.

- Oui. Tu es un ptitard. Un ptitard noir. Comme c'est étrange, croassa le pokemon volant.

- Je suis un miaouss et je suis en colère! Laisse-moi sortir ou tu vas le regretter! miaula le petit Zorbas en cherchant où planter ses griffes dans la poche sombre.

- Tu crois que je ne sais pas distinguer un Miaouss d'un Ptitard?
Les chats sont poilus, rapides et ils sentent la pantoufle.
Toi, tu es un ptitard.
Une fois, j'ai mangé des ptitard, ce n'était pas mauvais, mais ils étaient bleu gris.
Dis donc, tu ne serais pas un dark-pokemon par hasard ? demanda l'oiseau, inquiet.

- Oui! Je suis un dark-ptitard et en plus, je porte malheur!

- Quel problème! L'autre jour, j'ai avalé un dark-Tetarte et il ne m'est rien arrivé. Quel
problème!
Je t'avale ou je te crache? réfléchit le pokemon, mais il ne croassa rien de plus car il
s'agita, battit des ailes et ouvrit finalement le bec.

Couvert de bave, le petit Zorbas sortit la tête et sauta par terre.
Il vit alors le garçon qui tenait l'oiseau par le cou et le secouait.

- Tu es aveugle ou quoi ? Békipan imbécile ! Viens mon miaouss.
Un peu plus et tu finissait dans le ventre de pokemon, dit l'enfant, et il le prit dans ses
bras.
C'est ainsi qu'avait commencé cette amitié qui durait depuis cinq ans.

Le baiser de l'enfant sur sa tête éloigna ses souvenirs.
Il le vit enfiler son sac à dos, marcher vers la porte et de là lui dire encore adieu.

- A dans deux mois. Je penserais à toi tous les jours Zorbas, je te le promets.

- Au revoir Zorbas ! Au revoir mon gros ! crièrent les deux petits frères du gar?on.

Le persian entendit qu'on fermait la porte à double tour et il courut jusqu'à la fenêtre sur la
rue pour voir da famille adoptive avant qu'elle ne s'éloigne.
Il poussa un soupir de satisfaction.
Pendant deux mois il allait être le seigneur et maître de l'appartement.
Un ami de la famille viendrait tous les jours lui ouvrir une boite de nourriture et changer sa
litière.
Deux mois pour se prélasser dans les fauteuils, sur les lits, ou sortir sur le balcon, grimper
sur les toits, aller jusqu'aux branches du vieux marronnier et descendre le long de son tronc
jusqu'à la cour, où il retrouvait les pokemons félins du quartier.
Il se voyait déjà en train de combattre des pokémons canins tels que des Malosses ou des
Medhyenas sauvages rien que pour les embêter.
Etant Persian, son mépris pour les canins était sans limites.
Il n'allait pas s'ennuyer. Pas du tout.
C'est ce que pensait Zorbas, le persian grand, noir, et gros, car il ne savait pas ce qui
allait lui tomber dessus très bientôt.