Fleurs fanées de Satine Chen

Satine avait poursuivit son père jusque dans la forêt.

« Papa ? »

Pas de réponses, elle ne le voyait plus. Elle continua pourtant d'avancer. Elle entendit alors un craquement derrière elle. Elle fit volte-face. Elle tourna la tête vers son Papilusion qui se cacha derrière elle. Son nouveau Pokemon n'était pas très courageux.

« Papa ? »

Pas de réponses, elle commença à avoir peur. Elle pensa tout de suite à un piège... Elle vit alors une lumière dans la nuit. Une lumière jaune. Elle la reconnu.

« Noctali... C'est toi ? Papa ? »

Elle s'avança vers la lumière. Papilusion eut alors un sursaut derrière elle, ce qui fit aussi sursauter la jeune fille. Elle se tourna vers lui et lui dit :

« Imbécile, tu m'as fait peur. Soit un peu courageux veux-tu ? »

Le Pokemon s'accrocha à son bras. Satine compris qu'elle ne pouvait pas compter sur son Papilusion. Elle décida de le ramener, à l'abri dans sa Pokeball. Elle en attrapa une autre pour l'envoyer mais quelque chose attrapa sa main. Une liane. Elle essaya d'attraper une autre Pokeball avec son autre main mais une seconde liane saisit sa seconde main. Elle pesta. Elle commença alors à se débattre mais les lianes commencèrent à remonter le long de ses bras.

« Qui est là ? C'est toi ? Papa? »

Un rire se fit alors entendre et un homme chauve aux airs lugubres sorti de l'ombre. Il était accompagné d'un Rafflésia tout aussi lugubre que lui. C'est d'ailleurs lui qui avait attrapé ses mains. Les lianes continuèrent à l'emprisonner. Elle entendit alors un bruit près d'elle, elle se tourna et vit son père sortir de derrière un arbre. Il s'avança vers elle.

« Pourquoi tu nous fait ca ? Demanda Satine à son père.
- Je n'ai pas le choix. Je veux te protéger, et sauver grand père. Fais moi confiance. Lui expliqua Régis.
- NON ! C'est faux ! C'est en pactisant avec l'ennemi que tu veux sauver grand père ? Arrêtes cette folie ! »

Régis s'avança vers sa fille et posa une main sur sa joue. Il lui déposa un baiser protecteur sur son front et lui lança un regard tendre.

« Tu ne peux pas comprendre pour le moment. »

Une lumière fulgurante éclaira les environs et l'homme chauve se fit projeter quelques mètre plus loin. Ce fut ensuite une flamme qui se fit voir et le Rafflesia rejoint son maître. Il lâcha Satine qui tomba par terre sous l'effet de la surprise. Régis recula.

« Tu me déçois Régis Chen. Tu dois avoir tes raisons, car faire ça, ne te ressemble pas. »

Régis baissa la tête et se mit à rire.

« Sacha Ketchum. Savanah a oublié cette option. »

Sacha s'avança alors à découvert, suivit par un dracaufeu. Il baissa son regard noir vers la jeune fille et lui dit :

« Vas t'en ! »

Satine ne bougea pas, elle regarda alternativement Sacha et Régis. Le regard de Sacha se fit plus dur et il répéta :

« Ce n'est pas un jeu. Vas t'en ! »

Sans rien dire. Satine se releva, commença à reculer. Lança un dernier regard à son père et se mit à courir. Régis laissa partir Satine, sans lui adresser un dernier regard.

« Et que pense ton grand père de tout ça ? Dit Sacha sur un air dédaigneux.
- C'est pour le sauver que je fais ça. Mais toi, tu ne sais pas ce que c'est de s'occuper de sa famille... Par ta faute, ta pauvre mère est morte de chagrin... »

Le visage de Sacha se crispa et on le sentit, prêt à se jeter sur Régis, mais il se ravisa.

« Abruti ! Tu n'as pas à parler de choses que tu connais pas et puis ca ne te regarde pas...
- Alors fermes-la et casses toi ! Tu n'as pas à t'occuper de mes affaires, pauvre naze.
- Ma famille est aussi mêlée à ça ! Clara... Clara va mourir si je ne fais rien et toi... Toi, tu te fais manipuler si facilement... Je sais que cette fois, c'est différent, que l'adversaire est différent... que c'est une histoire qui doit te faire du mal. Que tu es partagé entre les deux parties de ta famille...
- Je le sais, le coupa Régis, je ne suis pas idiot. Savanah n'est plus la même. Elle n'est plus Savanah, l'enfant que j'ai connu. Ce n'est pas pour elle que je bats. Et si tu veux te mettre en travers de mon chemin, je n'hésiterais pas à me battre contre toi, quitte à te faire du mal. »

Sacha soupira.

« Très bien, Régis Chen. Alors prépares toi aussi, car je ne serais pas tendre non plus avec toi. »