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Pokémon B.S 2:Descente aux enfers de Darkey



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» Auteur : Darkey - Voir le profil
» Créé le 20/10/2007 à 21:17
» Dernière mise à jour le 20/10/2007 à 21:19

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Le Règne de la Terreur

A Laquabenj08, qui suit cette histoire depuis le début avec bonne humeur et qui me donne de la motivation.
J'espère que cette dédicace te plaira...




Note de l'auteur:"Attention, certaine scènes peuvent choquer le jeune public!!!"

La nuit vient de tomber sur les plaines verdoyantes de Jito, amenant avec elle son drap noir, incrusté de diamants qu'est le ciel étoilé. Une belle nuit d'été, avec sa brise fraîche qui devrait en réjouir plus d'un...
Nullement. Car Jito vit sous la terreur. Et sous la souffrance, aussi. Tout cela depuis que Garcia, n'ayant plus d'obstacle, a renversé le gouvernement et règne en maître absolu sur la plupart des continents voisins. Les soldats à la solde des Darkins se déplacent en tank à la ser, rasent les villages où peuvent se cacher des rebelles, terrorisent, violent les femmes, pillent...

Ce soir-là, l'un de ces groupes de soldats traverse le village, à la recherche d'un fugitif. Le tank s'arrête au milleu et en premeir, un jeune Darkin descend. C'est un jeune homme de belle taille, aux yeux verts à la pupille verticale caractéristique, au teint mat, les traits de son visage plutôt fins. C'est Tiniel, le fils de Garcia. Terroriser les rebelles... Quel doux plaisir!

Il s'avance de quelques pas, puis s'arrête, reniflant la brise, comme pour détecter une piste. La minute d'après, il dit à ses hommes:
-Il doit être par là!

La troupe s'avance vers une petite maison. A l'intérieur, un couple, effrayé.
-Que... que voulez-vous? demande l'homme, paniqué.
-Ne fais pas l'innocent. Nous savons qu'il est ici, répond Tiniel d'un ton cruel.
-Il n'y a rien chez nous, répond la femme, d'une voix tremblante.
-Bande de menteur, ricane le Darkin. Fouillez la maison, ordonne-il.
Il n'en faut pas longtemps au soldats pour trouver, caché dans la salle de bain, le jeune homme terrorisé. Aussitôt, ils le ramènent au rez-de-chaussée, devant Tiniel qui ricane:
-Alors, petit gars, on fait la révolution? Tu trouve ca amusant, de faire exploser les entrepôts?
-Eh bien oui, je trouve ca très amusant, rétorque le jeune homme avec fierté.
-Et effronté, avec ca... Eh bien, tu auras le châtiment que tu mérite!
Tiniel s'approche de sa victime et la minute d'après, tend la main. La respiration du rebelle se coupe, son teint devient bleuâtre, la minute d'après, il se met à hurler, tandis que du sang lui dégoutte par les yeux et les oreilles.
-Tel est le châtiments de ceux qui s'attaquent au Darkin! dit Tiniel en augmentant la pression.
La tête du jeune homme éclate, son corps s'effondre par terre au pied de la femme qui se met à hurler.
-Oh, mais t'es trop mon style, toi, lance un soldat en lui pinçant la taille et en lui lèchant le cou. Tu vas bien me faire une p'tite gâterie, ma poupée!
-Laissez-la! crie l'homme.
-Ta gueule! dit un autre soldat en lui balancant un coup de crosse qui le fait tomber.
Celui qui tient la femme se tourne vers son supérieur:
-Je peux, Seigneur Tiniel? Ca fait une paie que je ne m'en suis pas fait une, et mes mecs non plus...
Tiniel ricane:
-Bon, à condition que tu la fasse taire. J'ai horreur des cris.
-Yahou! On va se marrer!
Le soldat baisse en clin d'oeil son pantalon kaki et baillonnant la pauvre femme avec un torchon, se hâte de lui faire son affaire. Les gémissement étouffés de la victime se font bientôt entendre, mêlé aux râles de plaisir de son tortionnaire. Enfin, au bout d'un moment, il se relève satisfait, laissant la pauvre créature au sol, le visage ruisselmant de larmes.
-A mon tour!!! ricane le second.
Et après lui, le troisième et le cinquième de la bande passe...
-Bon, assez joué, tuez-les maintenant! dit Tiniel.
Le cinquième soldat sort son révolver et leur expédie à chacun une balle dans la tête. Puis Tiniel et ses hommes sortent, laissant la mort et le désastre planer...

Pas très loin de là, un sombre château se dresse, ses tours pointues lui donnant un air de puissance indéniable. C'est celui de la Caste Embéryl. L'ambiance y est tendue. Dans le grand salon cossu, Cayetana vient de faire son rapport à sa maîtresse, Alecto.
-Absurde!
Assise dans un fauteil de cuir noir, Alecto est vêtue d'une longue robe bleu clair, comparable à l'azur du ciel et légèrement vaporeuse, laissant deviner un corps mince, élancé, d'où émane un érotisme provocant. Son teint doré resplendit, parfaitement uni, la peau nullement touchée par les années laisse sans difficulté imaginer un toucher soyeux. Ses longs cheveux, d'une chaude couleur cannelle, sont bouclés et lui descendent jusqu'en bas du dos, retenu par un diadème d'argent. Ses grands yeux violets aux pupilles verticales, sont admirablement fendus, ombragés de longs cils lui donnant un regard mystérieux, exotique.
S'il y'a bien une arme dangereuse, dans la Caste Embéryl, c'est le charme. Les Darkin de cette caste sont tous des femmes. Véritables amazones aux formes parfaites, leurs corps brûlant d'un feu guerrier hantent pour toujours celui qui a eu le malheur de les posséder. Elles mènent les hommes sur les sentiers de la perditions, leurs lèvres pulpeuses et rouges étant comparable aux plus beaux fruits, leur peau et leurs cheveux à l'odeur de fleur et à la saveur sucrée, leurs yeux étincellants...
Sirènes maudites ou vampires de l'âme...
Qui leur résiste?
Pour l'instant, les prunelles violette de la chef de caste scintillent de fureur. Non sans raison en apprenant que Garcia, non content d'avoir saccagé l'un des villages dont ELLE a la garde, a fait mettre la tête de sa fille à prix!
-Totalement absurde! s'écrie-elle. Qu'est-ce qui lui prend, au seigneur Garcia? Non content de laisser sa vermine faire mumuse sur MES fiefs, il prétend encore traquer ma fille comme une criminelle?
-Oh, mais c'en est une, dit Cayetana en levant les yeux vers le ciel. Vous avez déjà oublié la façon dont elle est partie d'ici? Quand au reste... Oubliez-la! Elle vous a totalement reniée! Elle s'est joint à nos pires ennemis et vous voudriez lui faire grâce?
Alecto foudroie la jeune fille du regard:
-Ce n'est pas à toi de décider de ce que je dois faire ou non. Evianna a son rôle à jouer, et elle le fera... quoi qu'il arrive. En attendant, je vais aller voir Garcia et lui dire deux mots. Je n'aime pas du tout sa façon d'en user!
Elle ajoute après un silence:
-Vraak me disait l'autre jour que Garcia avait en fait l'intention de nous voir ramper devant lui... là, je commence à penser qu'il a raison. Et dans ce cas...
Elle ne termine pas sa phrase, mais sa voix vibre d'une telle menace, qu'il n'est pas très difficile de savoir ce qu'elle a l'intention de faire. Se levant d'un air majestueux, elle regarde sa servante:
-En ce qui te concerne, je veux que tu retrouve Allan Vanhell, mais ne lui fais pas de mal. Car, si il est dans les parages... Ma fille est sûrement à ses côtés!
Elle sort.
Cayetana pince les lèvres de fureur. Nièce d'Alecto, c'est elle qui devait être l'héritiére de la Caste Embéryl, et hériter de tous les pouvoirs, après la fuite d'Evianna. Et voilà que malgré cette trahison, il faille que le pouvoir revienne à cette petite batârde au sang impur?
"Oh, Evianna qu'est-ce que je te hais! Je donnerai tout pour te voir disparaître. Garcia, si tu me débarrasse d'elle, moi, je te couvrirai d'or, tu peux en être sûr!"
Elle a un petit sourire. Si effectivement la guerre s'engage entre Alecto et Garcia, qu'est-ce qui l'empêchera de traquer et de se débarasser d'Evianna? Après tout, mettre le meurtre sur le dos de la Caste Oscuryl sera à ce moment d'une simplicité enfantine...
Réconfotée par cette pensée, elle se met en route.

Alecto descend de son vaisseau qui vient de s'arrêter devant le château de Garcia. Celui-ci est plus grand, plus cossu, ressemblant assez à son propriétaire. A cet instant, elle aperçoit un autre vaisseau, portant le symbole des Sombryl. Elle décide alors d'attendre. Après quelques minutes, Vraak descend.
Il est vêtu d'une cape violette et de longues bottes noires. Ses yeux d'un bleu glacé brille d'une lueur inquiétante. Ses cheveux blond et lisse lui descendent juqu'aux épaules, soulignant son visage aux traits remplis de bestialités. Quel contraste, face à la jeune femme au regard brûlant qui s'avance vers lui!
Tous deux se saluent à la façon Darkin, placant leur paumes chacun sur le front de l'autre, pour sonder son esprit. Enfin, Alecto retire la sienne. Vraak la saisit et l'effleure de ses lèvres:
-Quelle surprise de vous voir ici, Alecto, dit-il d'une voix mieleuse. Auriez-vous, vous aussi, des comptes à demander au seigneur Garcia?
-Vous devez bien vous en doûter, si vos espions vous ont fait votre rapport, rétorque-elle d'un ton raide.
-Cela est vrai, dit Vraak d'un air hautain. quoique vis-à-vis de votre fille, il n'aie pas tout à fait tort, elle...
-Elle est dangereuse pour nous, je le sais. Mais elle est encore très jeune. Elle n'a même pas atteint son centenaire. Alors, ce n'est pas une folie du moment qui pourra la faire échapper à un héritage ancestral, malgré son côté humain. Elle est de ma lignée. Embéryl, elle restera toujours. Allan Vanhell s'en rendra compte bien vite, quand elle retombera entre mes mains... et que je la marquerai du sceau de notre Caste!*
Vraak se met à rire:
-J'aime votre perfidie. J'avoue ne pas comprendre comment votre fille peut préférer une vie éphémère et faible, à notre immortalité et à notre puissance. Tous les jeunes Darkins sont enthousiastes à l'idée de se faire marquer...
Alecto a un sourire:
-C'est l'une des premières questions que je lui poserai lorsque je la reverrai. Histoire de voir ce que la vie parmi les humains peut bien avoir comme attraits... Moi, je n'y ai vu que les mauvais côtés...
Ils ne disent plus rien et s'avancent dans les couloirs du sombre château. Les murs sont couverts de tapisseries luxueuses, mais tapantes.
-Il a toujours aussi mauvais goût, commente Alecto.
-Bien d'accord avec vous, répond Vraak. Ca montre bien sa mégalomanie...
Ils arrivent au salon. Garcia s'y tient, hautain et provocant, son regard félin balayant ses visiteurs. Ses cheveux noir de jais tranchent avec son teint pâle. Il est vêtu de noir, une ceinture de diamant à la taille.
-Eh bien, Alecto, seigneur Vraak? Que me vaut le plaisir de cette visite?
-Votre impudence dépasse les bornes, répond Alecto. Que votre gredin de fils pille l'un de mes villages passe encore! Mais que vous vous en preniez à ma fille...
Garcia éclate d'un rire glaciale:
-Votre fille... Drôle de façon de vous le montrer! Une gamine qui, par cent insolences, vous a regné, fait mener la vie dûre... Mes enfants m'eurent-ils fait ce genre d'affront, je les aurais tués de mes propres mains!
-Justement, c'est ma fille, pas la vôtre! Et puisqu'on en parle, ajoute-elle d'un air menaçant, si jamais il lui arrive malheur par votre faute...
-Vous me tueriez, ricane Garcia. Mais encore faut-il en vavoir la force... Et c'est loin d'être votre cas! Ni l'un ni l'autre ne pouvez lutter contre moi... Alors... profil bas!
-Hors de question! crie Vraak. C'est bien ce que je pensais! Vous ne voulez pas seulement asservir les humains, vous voulez être notre maître suprême, également! Mais nous ne nous laisserons pas faire!
Tout en parlant, il fait apparaître un rayon de glace, mais celui-ci est renvoyé en leur direction. Alecto et Vraak l'esquivent juste à temps et s'enfuient.
-Pas de doûte, dit Alecto d'u ton furieux en marchant vers son vaisseau, Garcia vient de se déclarer contre nous! Nous allons lui faire la guerre!
-Vous avez tout mon soutien, Alecto, répond Vraak. Il a besoin d'une leçon!
Les deux seigneurs Darkins ont tout juste le temps de regagner leurs vaisseaux respectifs en vitesse avant qu'une rafale de tirs de soldats commencent à les arroser.
Les troubles s'annoncent...


*Marque psychique qui garantit l'allégeance à une Caste. Les jeune Darkins doivent la posséder dés l'âge de 18 ans. Dés lors, ils ne pourront guère trahir leur seigneurs, sous peine de mort. Si un Darkin n'a pas encore de Caste, il peut se la faire implanter lors de son choix définitif. C'est de ce danger qu'Evianna a cherché à se préserver, car si jamais elle recevait cette marque, elle ne pourrait qu'obéir à Alecto, le lien du sang ôtant toute possibilité de s'en défaire.