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Fleurs fanées de Satine Chen



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Informations

» Auteur : Satine Chen - Voir le profil
» Créé le 18/08/2007 à 20:25
» Dernière mise à jour le 18/08/2007 à 20:25

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Admettre.
Sam et Jun venait de rentrer au laboratoire. Satine qui les entendit revenir de leur promenade, descendit.

« Grand père ! Jun ! dit-elle avec enthousiasme. Riza ?» finit-elle avec une pointe de surprise.

Elle alla pour saluer Jun, mais celui-ci détourna la tête et continua son chemin, en faisant comme-ci celle-ci n'existait pas. La jeune fille fit une petite grimace, elle savait qu'il lui en voulait de ne pas lui avoir ouvert la porte. Riza la salua, avec un grand sourire. Son arrière grand père, posa alors une main sur l'épaule de son arrière petite fille et lui dit :

« Viens. Allons dans le salon, j'ai quelque chose à vous dire. »

La jeune fille lança un regard interrogateur à Riza, qui lui répondit par un bref haussement d'épaule, puis elle acquiesça et s'en alla vers le salon. Jun était déjà installé dans le canapé, les bras croisés. Sam ne voyant pas Régis demanda :

« Où est ton père ?
- Il est parti à la recherche de nos Pokemons, je voulais venir avec lui, mais il a refusé, soit disant parce que c'était trop dangereux. »

C'est alors qu'une porte claqua. Satine se leva d'un bon, et se dirigea vers l'entrée. C'était Régis comme on pouvait s'y attendre.

« Papa ? »

Son père lui sourit et tendit sa Pokeball. Elle la prit dans ses mains et prit son père dans ses bras.

« Il n'a rien, ne t'inquiète pas. »

Il leva la tête vers les autres et ajouta :

« Je pense que j'ai à vous parler. »

Sam acquiesça et Régis vint s'asseoir. Il respira un grand coup et dit :

« Savanah m'a téléphoné la semaine dernière, pour me rassurer. C'est tout, mais cet appel, je pense, a fait l'effet inverse sur moi. »

Satine allait répliquer mais elle se ravisa. La situation était difficile pour tous et elle ne voulait pas remettre une autre dispute sur le tapis. Samuel sourit à son petit fils. A son tour, il prit la parole :

« Bien, je pense que maintenant c'est à moi de vous dire ce qu'il se passe. Avant-hier, j'ai été à l'hôpital pour faire des examens, et pas réellement en rapport avec mon bras. »

Sam fit une pause et vint s'asseoir dans un fauteuil.

« Il y a un peu plus d'une semaine, j'ai commencé à avoir de petits malaises. Rien de bien inquiétant, mais Riza m'a formellement conseillé d'aller voir un médecin. Cela tombait bien, j'avais une consultation pour mon bras la semaine d'après. J'y suis allé, et j'ai expliqué mon problème. Le médecin m'a fait toutes sortes d'examens, puis il m'a dit que j'avais une sorte de maladie au cœur et que… Comment dire ? Il se fatigue vite et…
- Assez ! »

C'était Régis, qui se leva d'un bond.

« Je t'en pris n'en dit pas plus. Je ne veux pas le savoir. Ajouta-t-il les poings serrés.
- Régis, je sais que c'est dur de l'admettre mais ne rejette pas ce qu'il se passe. Si je dois te le dire crûment, je le ferais. Je veux que tu arrêtes de te protéger dans ce cocon, que tu t'es forgé depuis un moment déjà.
- Tu ne comprends pas. J'en ai marre. Tu sais ? Je culpabilise depuis un moment déjà…
- Arrête de dire des sottises, tout ca n'est pas de ta faute.
- Même Satine me l'a dit. »

Satine se figea, puis leva la tête vers son père pour lui dire :

« Ne prends pas ca pour des paroles censés papa, j'ai dit ca, sous le coup de la colère.
- Je sais très bien que tu le pensais. »

Satine secoua la tête de désapprobation. Samuel soupira.

« Régis, je voulais te le dire, et même vous le dire à tous, pour ne pas que vous soyez devant le fait accomplit. Je sais que cela peut vous faire de la peine, mais je préfère le dire.
- Je ne veux pas l'entendre. Je refuse de l'entendre. Garde-le pour toi, c'est préférable. »

Régis s'élança pour sortir de la pièce, mais Sam, vif, le rattrapa par le bras. Régis commença à se débattre.

« Laisse-moi !
- Hors de question. »

Régis repoussa son grand père qui atterrit dans le fauteuil derrière lui. Alors que Régis tournait le dos, Sam essaya de se lever, puis retomba dans le canapé se tenant la poitrine, le visage crispé et respirant avec difficulté. Satine et les autres se précipitèrent vers Chen.

« Grand père ! »

Voyant son grand père en difficulté. Régis s'arrêta, mais il restait figé devant la scène qui se passait devant lui. Samuel releva la tête vers lui et lui dit d'une voix essoufflée :

« Je vais bientôt mourir Régis, que tu veuilles l'admettre ou non. »