Fleurs fanées de Satine Chen

Je t'ai attendue aujourd'hui
Mais tu n'es jamais venue
J'avais besoin de toi aujourd'hui
Mais où es-tu allée ?

J'ai crié mais il n'y a eu aucune réponse.
Et je ne ressens pas ta présence à mes côtés.
Donc je resterai accroché à ce que je connais.
Tu es ici et je ne suis jamais seule.

Nous ne pouvons nous séparer
Car tu es une partie de moi
Quoi que tu sois invisible
J'aurai confiance en toi.

Chapitre 1 : Bleu azur.

C'était une belle journée. Le ciel bleu et clair se reflétait sur cet immense lac. Une jeune fille, aux longs cheveux azurs, avait le regard au loin… dans le vide. Ses yeux étaient aussi clairs que l'écume de la mer. Elle portait une longue toge blanche, ce qui en plus de sa peau pale, lui donnait l'air du fantôme de la dame du lac. Son visage était serein, et rassurant. Elle baissa la tête vers l'eau et retira une de ses tongues. Elle approcha alors son pied nu vers le liquide transparent. En le touchant au bout des ses orteils, elle eut comme un frisson. Le vent se mit alors à souffler violemment. Elle se redressa subitement. Elle ferma les yeux. Elle sentait que quelqu'un derrière elle, l'observait. Elle sourit et se tourna délicatement vers le spectateur.

Une jeune fille se dressait devant elle. Elle portait une longue cape noire, relevée pour qu'on ne puisse pas voir son visage. De son apparence, on ne voyait simplement qu'une longue mèche châtain et tressée, qui descendait sur le côté droit de son visage. La fille aux cheveux azur lui demanda :

« Qui es-tu ? »

L'autre jeune fille, ne répondit pas. Elle repoussa son capuchon. C'était une jeune fille d'à peu près dix-huit ans, qui se dressait devant elle. Ses cheveux châtains coupés courts, mis à part cette fameuse tresse qu'elle avait déjà aperçut. La jeune demoiselle, qui avait gardé les yeux fermés jusqu'à présent, les ouvrit doucement. On put y découvrir de magnifiques yeux verrons. L'un vert, l'autre marron. La fille commença à être effrayée. Elle recula près du bord du lac. Ce qui l'effraya était ce que la jeune fille portait au doigt. La bague ! Cette bague, qui l'avait fait tant souffrir. Elle réitéra sa question :

« Qui es-tu ? »

La jeune fille brune sourit de nouveau et lui dit :

« Peut-être ne sais-tu pas qui je suis, mais je sais qui tu es, Maria Hemmer. »

La dénommée Maria, ne comprenait pas tout. Mais ce qu'elle savait, c'est qu'elle devait s'enfuir au plus vite de là. Elle jeta un œil derrière elle. Elle ne pouvait fuir. Le lac se dressant derrière elle. Elle ferma les yeux et ajouta :

« Tu sais qui je suis, mais moi, non. Je pense qu'il est digne d'un adversaire de dire son identité à son ennemi. Alors ? Qui es-tu ? »

La jeune fille brune fronça les sourcils et attrapa quelque chose dans son dos, sous sa cape. Elle sortit alors un pistolet qu'elle braqua sur Maria.

Elle lui répondit, avant d'appuyer sur la gâchette :

« Je suis ton destin ! »