Souvenirs enracinés. de Satine Chen

Une semaine plus tard à l'hôpital.

« Assez ! Lâchez moi les basques !
- Grand père ! Arrêtes, elles font leur boulots !
- Mais tu sais que je déteste qu'on soit toujours derrière mon dos. » Répondit Chen en faisant la moue.

Régis entra dans la chambre, suivit du docteur Iron.

« Encore en train de râler ?
- Je ne râle pas ! Je… Je fais part de ma contrariété à Satine. »

Son arrière petite fille commença à rire. Le docteur s'approcha alors et dit :

« Vous savez monsieur Chen, si vous continuez de râler sur les infirmières… Après c'est moi qui me prends les plaintes de mes collègues… enfin bref, j'ai une très bonne nouvelle, votre état est de nouveau stable. »

Le visage de Chen s'éclaira d'un seul coup.

« Ca veut dire que je vais bientôt sortir d'ici ?
- Oui et non. J'ai une proposition à vous faire par rapport à votre bras manquant. Nous travaillons en ce moment sur les bras artificielles bioniques. Bien sur, tout n'est pas encore tout à fait réellement au point, mais si vous voulez, on peut vous en greffer un. Par contre, si vous acceptez, vous allez devoir rester une semaine de plus. Et devoir revenir ici de temps à autre pour des contrôles. »

Chen prit un air perplexe. Il réfléchissait. Ca lui paraissait une bonne idée, mais en même temps, il détestait les hôpitaux… Et surtout les infirmières… Il fit part de sa décision :

« D'accord, mais… je veux qu'on me laisse un plus la paix dans cette chambre !
- Mais mon cher professeur, si vous étiez plus correct avec les infirmières ça irait déjà mieux. Non ?
- J'ai compris… pas la peine de me le répéter sans cesse.
- Bon et bien, je prends en compte votre demande. Je repasserais dans le cours de la soirée. Bonne journée. »

Le médecin tourna le dos et passa la porte, au moment ou Riza entrait.

« Bonjour ! Dit-elle avec un sourire.
- Bonjour. » répondirent les autres.

Elle apportait des fleurs à Chen. Elle les lui donna et lui dit :

« C'est pour vous remercier pour tout et pour me faire un peu pardonner.
- Il ne fallait pas. »

Satine qui regardait par le fenêtre les interrompit en voyant Jun arriver.

« J'y vais, je reviens tout de suite. »

Elle passa la porte. Sam baissa alors la tête deux secondes avant de reprendre :

« J'ai quelque chose à vous dire. D'abord à toi, Riza mais aussi à toi, Régis, il en est finit les mensonges. »



Dehors.

« Jun ! Cria Satine en se précipitant dans ses bras.
- Et bien ! C'est bien la première fois depuis très longtemps… Heu, en fait, non, tu ne m'as jamais fait ce genre de chose ! Tu n'es pas malade ?
- Tais-toi imbécile !
- Ha, c'est bon, ça va alors… » Ajouta-t-il dans un sourire.

Satine baissa alors la tête et lui dit :

« On est un peu dans la galère tous les deux, non ?
- Ne t'inquiètes pas pour ta sœur. Je suis sur que tu arriveras à la raisonner.
- Jun ?
- Quoi ?
- Arrête d'être trop optimiste…
- Pfff, tu préfères peut être te lamenter… J'essaye de t'aider moi !
- Je sais, mais ne dis pas de bêtise, s'il te plait. Tu ne l'as pas vu dernièrement. Elle a complètement changé. Et on ne la ramènera pas aussi facilement…
- Oui, je sais, mais en attendant, je pense qu'on devrait rentrer chez nous et profiter du peu de répit que l'on a.
- Jun ?
- Oui ?
- Ce que tu m'as dit chez Alfonso… Que… C'est vrai ?
- Que je t'aimais ? Bien sur. »

Satine commença à rougir et baissa la tête. Elle lui tourna le dos et commenca à se diriger vers l'hôpital. Jun commença à se poser des questions. Satine s'arrêta alors et se retourna. Elle lui sourit.

« Ne t'inquiètes pas pour rien. Moi, aussi je t'aime Jun. »

Elle lui tendit la main. Jun lui tendit la sienne, ils se prirent la main et partirent vers l'hôpital.

FIN,
A suivre… Prochainement.