June de klorane

Les hurlements des pokémons qui attaquent prennent les hommes au dépourvu. Ils n'imaginaient pas recevoir une attaque de ce côté, et ils n'ont rien de préparé.
Les gardiens des pokémons réagissent les premiers. Ils entourent l'enclos qui enferme les pokémons prisonniers. Ils chargent leurs fusils trop rapidement pour laisser une chance à l'armée de June de délivrer les pokémons blessés, meurtris.
Dans son armée, la rage de vaincre fait place à la peur. Les pokémons envoient leurs attaques en tout sens, en espérant que les balles qui vont bientôt être envoyées n'ont pas leur nom gravé dessus.
Les hommes, au même moment, appuient sur la gâchette...
Les balles partent, se logent dans les corps sans rencontrer de résistance. Des hurlements de peur, de douleur et de rage. Ils sont nombreux à tomber. Un peu plus à fuir. Beaucoup moins à combattre, encore.
Agray, soudain, pousse un hurlement de douleur. On peut le croire blessé, mais pourtant il se bat toujours. Il attaque à coup de pistolets à eau et d'hydrocanon, tente de faire reculer les hommes.
June, elle, se sert sans fléchir de son laser Glace. Elle perdrait trop d'énergie à geler les hommes, donc elle s'attauque aux fusils.
Mais voilà.
Les hommes sont des dizaines, il ne reste plus que quelques uns des leurs.
À côté de June, un Tortank tombe au sol, une balle lui a traversé la poitrine, lui a perforé le poumon.
S'en est fini de lui.
Pourtant, il redouble d'énergie, ses hydrocanons se font plus puissant, plus haineux. Les hommes qui se croyaient à l'abri de ce monstre ont une mauvaise surprise...
Des dizaines d'humains sont éliminés par la même bête de rage. Cette bête qui a perdu toute retenue, qui ne ressent plus à présent que de la haine.
Qui se bat jusqu'à sa mort.
Les corps tapissent le sol, sans vie, froid. Autant d'humains que de pokémons.
June se bat, mais, dans sa peau d'otaria, elle ne vaut pas son armée.
Un sifflement sourd, promesse de mort.
Elle a tout juste le temps de je jetter de côté...
Une vive douleur à la patte...
Elle s'éfforçe de ne pas regarder son sang qui coule de sa nageoire blessée, elle s'efforçe de combatter jusqu'au dernier moment...
Une explosion à l'épaule, qui se ressent, qui fait mal, comme si elle meurt.
Puis plus rien, le noir.