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Mystérieuses disparitions de Lapyrobut



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» Auteur : Lapyrobut - Voir le profil
» Créé le 19/07/2023 à 16:19
» Dernière mise à jour le 20/08/2023 à 18:15

» Mots-clés :   Paldea

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¿Por qué yo?
« Mais qu’est-ce que je fais là ? »

Khalis arpentait le couloir de l’organisation. Les murs unis semblaient n’avoir jamais été repeints depuis leur création et des toiles de Tissenboule s’étaient installées dans les coins. Mais plus personne ne faisait attention aux petites créatures dardant leur regard vide sur les passants occasionnels. L’endroit aurait pu sembler à l’abandon si une porte n’était pas incrustée dans la paroi au fond du corridor.

Cette dernière s’ouvrait sur une pièce de dimension moyenne, ni trop grande ni trop petite. Des tas de papiers jonchaient le sol et les nombreux bureaux emplissant la salle. Les larmes aux yeux, elle retira vivement ses lunettes, baissa son foulard d'un geste rageur et s’affala sur le siège derrière une montagne de documents en tout genre, faisant glisser les roues sur quelques centimètres dans un bruit désagréable.

Comment avait-ce pu si mal tourner ?

Pourquoi elle en particulier ?

Était-ce juste le hasard ou avait-on découvert qu’elle était… ? Non, elle avait bien pris soin de parler au masculin et de cacher son corps.

Mais alors, il savait pour Bilou ?

Elle laissa la question en suspens dans son esprit. Quand elle y pensait, elle se disait que dans des circonstances normales, elle n’aurait pas dû se blâmer pour ses activités. Après tout, n’était-ce pas le comportement logique à adopter ? Elle ferma les yeux et s’attela à rejouer dans sa tête l’entretien passé...

***

D’ordinaire, Claudius ne s’occupait pas de ses affaires. Il sortait rarement de son bureau, d’où il pouvait tout superviser en restant à l’arrière, timoré comme il l’était. Toutefois, c’était un boss loin de ne pas se faire respecter, tout le monde l’admirant pour ses capacités à mener à bien chaque mission qu’il entreprenait.

Ce jour-là cependant, il convoqua Khalis dans son austère bureau. Elle toqua à la porte, le souffle court après une course à travers les nombreux étages du bâtiment. Une voix monocorde se fit alors entendre :

— Entrez.

Khalis fut un peu étonnée du caractère anxieux de ce simple mot. Il semblait porter à lui seul toutes les craintes d’un homme tourmenté. Elle tenta vainement de se recoiffer en passant une main dans ses courts cheveux bruns, repositionna prestement ses lunettes aux verres sombres sur l’arête de son nez, et pressa lentement la poignée, de peur de ne faire trop de bruit.

Il était là, penché sur son bureau, le visage entre les mains. En entendant son pas leste, il leva ses yeux hagards vers la sous-cheffe :

— Bonjour, prenez place, marmonna-t-il entre ses dents.

Elle s’exécuta, perplexe. Le boss n’avait jamais semblé aussi déboussolé.

— Bien. Comme vous le savez sûrement, de mystérieuses disparitions ont frappé récemment notre région, dit-il calmement.

— En effet. Mais j’avoue ne pas m’y être réellement intéressé…

« Mais quel est le rapport avec nous ? » songea-t-elle intérieurement, n’osant pas énoncer sa question à voix haute.

— Vous devez vous demander quel est le rapport avec notre organisation… continua-t-il comme si de rien n’était. Eh bien il se trouve que plusieurs de nos gros clients font partie des victimes et comme vous pouvez vous en douter, ce n’est pas une bonne nouvelle pour nos affaires.

Soudainement, il se prit la tête à deux mains. Khalis était sûre qu’il aurait été capable de s’arracher des touffes de cheveux gris.

— Ah ! ça ne va pas du tout ! pesta-il.

— Je comprends parfaitement les enjeux, l’interrompit-elle. Mais, si je peux me permettre, monsieur, je ne vois pas pourquoi vous m’avez appelé moi.

— Sous-chef Khalis. Vous m’avez été d’une grande utilité dernièrement. Vous avez dirigé vos hommes comme il se doit et n’avez jamais failli à votre devoir… enfin très rarement ajouta-t-il en la regardant froidement dans les yeux. (Khalis fut prise d’un sursaut. Elle ne s’attendait pas à un si brusque changement de ton.) J’ai donc décidé de vous confier, cher Khalis, la direction de l’enquête sur ces disparitions inexpliquées. Vous et votre unité serez donc mutés dans ce nouveau bureau d’enquête dès maintenant. Vous investirez la pièce tout au bout de l’aile Est.

La jeune femme était interloquée. Elle ne s’attendait vraiment pas à une telle déclaration. Aussi, se redressant, osa-t-elle :

— Êtes-vous sûr que je sois la personne qu’il vous faut ? Je veux dire, je ne me suis jamais vu détective ou quoi que ce soit… Je ne suis pas sûr d’avoir les qualités requises et…

— Dois-je comprendre que vous remettez en doute mon ordre, sous-chef ?

— Non, monsieur ! Je ferai ce que vous demandez ! se résigna-t-elle.

— Je préfère ça. (Son visage se dérida légèrement.) Écoutez, je suis persuadé que toutes ces disparitions sont liées. Je compte sur votre collaboration et vous demande de m’informer de votre avancée. C’est tout pour aujourd’hui, vous pouvez disposer.

Khalis se leva un peu gauchement et rejoignit la porte. Elle disparut sans un mot.

— Je fais ça pour son bien… grommela Claudius. Il y arrivera, je sais qu’il sera capable de résoudre la situation… et j’espère que ça le remettra par la même occasion sur le droit chemin.

***

Elle réouvrit les yeux.

Elle était contente que ce désagréable moment soit passé mais malheureusement, ce n’était pas un cauchemar. Le fait d’ouvrir les yeux n’avait pas rendu les dernières occurrences fictives, loin de là. Les événements, eux, étaient bien réels et elle allait vraiment devoir jouer l’enquêtrice. Comment allait-elle annoncer ça à son équipe ? Déjà qu’elle peinait de plus en plus à se faire écouter…

Et encore, personne ne connaissait son secret.

Les larmes lui vinrent, ce qui fit immédiatement sortir Bilou de sa Poké Ball. Le petit Axoloto de Paldea se colla contre sa joue humide, ce qui la réconforta quelque peu. Une fois habitué à son contact, toucher son corps enduit d’un fluide toxique ne faisait plus ni chaud ni froid. Khalis était même venue à le trouver doux.

Il ne faisait aucun doute que Claudius était au courant pour ses impairs, qu’il avait été clément en ne la renvoyant tout simplement pas. Elle aurait dû se réjouir. Mais au fond d’elle, elle savait que ce n’était pas ce qu’elle désirait. Peut-être qu’elle aurait préféré le renvoi après tout…

Cela avait débuté il y a un an environ.

Khalis et son équipe étaient en mission dans le sud de la région. Un client régulier avait demandé douze Terraiste, une commande plus importante que d’habitude. Armée de ses lunettes noires et des puissants Pokémon prêtés par l’organisation, elle commença les captures. Cinq Terraiste se trouvaient dans un étang, deux dans l’autre, etc. A la fin de la journée, il ne leur en manquait plus qu’un.

Ils étaient sur le point de changer de zone quand un buisson frémit et gargouilla un petit « Axo ». Intriguée, Khalis s’approcha et repoussa du dos de la main les feuilles qui lui occultaient la vue. Ce qu’elle vit dans ce buisson marqua un tournant dans sa vie.

Un minuscule Axoloto de Paldea était recroquevillé sous les feuilles, les yeux fermés quoiqu’il ne semblât pas dormir d’un sommeil rempli de rêves. Sa tête était écorchée à plusieurs endroits et des ecchymoses violettes couraient autour de son ventre. Tout son corps semblait asséché, comme s’il on avait essayé de l’essorer. Le seul endroit un tant soit peu humide était les coins de ses yeux.

Les Terraiste s’agitèrent de plus belle. Ils semblaient vouloir protéger le petit Pokémon mal en point. Et mal en point, il l’était même plus que ça. Khalis se souvenait avoir lu un jour que les Axoloto de Paldea s’enrobaient d’un fluide toxique qui leur permettait leur subsistance sur la terre ferme. Sans lui, il ne faisait aucun doute qu’il lui restait peu de temps…

Elle se surprit à tendre les mains et le souleva dans un élan de… de quoi d’ailleurs ? De compassion pour un misérable Pokémon sans valeur ? De pitié ? De naïveté peut-être ? Nul n’a jamais su pourquoi mais le fait est que l’impénétrable Khalis avait commencé à changer à partir de ce jour-là. Dans le secret, elle avait recueilli et soigné ce petit Axoloto qu’elle avait nommé Bilou, son deuxième véritable Pokémon (après le Coiffeton qui s’était enfui deux jours après le début de son voyage initiatique, ce qui avait eu pour effet de stopper ce dernier aussi rapidement qu’il avait commencé…).

Personne n’était au courant et si quelqu’un l’était, elle aurait des ennuis à coup sûr. Un criminel qui a pitié d’un Axoloto, la bonne blague…

Elle en avait marre de se faire passer pour un homme, marre de voler des Pokémon, marre de vivre toujours sous la crainte d’être découverte. Marre de n’avoir aucune personne avec qui partager tout ça en dehors d’un petit Axoloto.

— Mon petit Bilou, si tu savais comme j’aimerais quitter l’organisation, changer de métier et vivre une vie où je n’aurais pas besoin de cacher qui je suis vraiment… murmura-t-elle tout en caressant Bilou.

Ce dernier poussa un petit « Axoxo » tout joyeux en souriant.

— Je t’envie ton insouciance…

A ce moment-là, un grincement se fit entendre vers la porte et Khalis s’empressa de faire revenir Bilou dans sa Poké Ball et de reposer ses lunettes sur son nez. Un jeune homme blond se tenait sur le seuil encombré, les mains dans les poches. Il était suivi par quatre autres personnes discutant bruyamment : ses sbires.

— Qu’est-ce que c’est que ce délire ?! explosa le blond. Une cellule d’enquête ? On doit jouer les détectives maintenant ?! Ça n’a pas de sens !

— Il a raison ! renchérit quelqu’un.

— C’est de votre faute, Khalis ! Vous n’avez plus du tout les faveurs du boss et il nous a relégués à une mission secondaire sans aucun rapport avec notre organisation ! s’emporta une jeune fille.

Les autres approuvèrent. Mais leurs plaintes ne touchaient pas Khalis. Elle avait la tête ailleurs, perdue dans ses réflexions.

— Moi, je reste pas ici plus longtemps ! clama une sbire.

— Moi non plus !

Et tout le monde quitta la petite pièce poussiéreuse, laissant Khalis seule assise derrière le grand bureau de chêne. Elle préférait agir en solitaire de toute façon.

Pendant les semaines qui suivirent, Khalis enquêta sur ces mystérieuses disparitions… et, contre toute attente, y prit goût. Elle se découvrait une âme d’enquêtrice insoupçonnée et cela l’amusait beaucoup. Elle passait ses journées enfermées dans son antre au bout de l’aile Est dont elle avait aménagé le bureau du fond et ne sortait que pour l’essentiel ou pour poser des questions sur le terrain. Personne ne venait la déranger et c’était très bien comme ça.

Cette histoire allait bien plus loin que tout ce qu’elle aurait pu imaginer. Plus de trente disparitions avaient été recensées ces dix-huit derniers mois. Elles ne semblaient, à première vue, liées en aucun cas. Elle avait enquêté sur chacune d’elle et un détail troublant avait attiré son attention : toutes ces disparitions semblaient préméditées.

De plus, d’après leurs proches, il semblait que plusieurs victimes aient voulu faire un voyage assez long avant de disparaitre. Et, pour une raison mystérieuse, aucun corps n’avait été retrouvé. Aucun. Si les victimes étaient séquestrées, les familles auraient reçu une demande de rançon, mais là rien. Pour la jeune femme, il ne faisait donc aucun doute que tous les disparus étaient décédés.

Prenons la toute dernière disparition en date que Khalis pensait rattachée à toutes les autres. Elle avait eu lieu après le début de l’enquête ; ce qui prouvait que c’était loin d’être terminé.

Comme tous les matins, Khalis avait ouvert le journal « Quotidea », un quotidien local. « Un magnat de la région disparait dans des circonstances nébuleuses » déclarait un petit encart dans la rubrique des faits divers (ces fameuses disparitions prenaient décidément de moins en moins de place dans la presse…).

En fait, de magnat, c’était le simple propriétaire de l’entreprise de transport « Motocyclard » qui louait des Motorizard aux particuliers en tant que monture. C’était une petite entreprise prospère qui prenait mine de rien de plus en plus de place… Elle n’arrivait pas à la cheville des plus grandes entreprises de transport mais méritait tout de même l’attention des spéculateurs boursiers.

Cela étant dit, Kkalis avait opéré exactement comme elle l’avait fait avec les cas précédents : enquêter sur les circonstances exactes de la disparition (et sans doute de la mort) de ce Carlos Perez. La sous-cheffe s’était rendue seule, dans le cadre de son enquête, dans la villa de ce monsieur. C’était une grande bâtisse en marbre blanc au sud de la ville de Jarramanca. Les lierres envahissaient le mur adjacent à l’entrée.

Comme d’habitude, la jeune femme avait un foulard sombre lui cachant le bas du visage, ses lunettes noires sur les yeux et ses cheveux bruns étaient coupés à la garçonne. Elle était enveloppée dans des vêtements amples. Autrement dit, son style actuel était à l’opposé de sa personnalité.

Khalis allait frapper quand elle aperçut le heurtoir en bronze au centre du bâtant. « On n’a pas souvent l’occasion de se servir d’un heurtoir ! » songea-t-elle en s’en saisissant. Elle le souleva, le fit retomber, le souleva, le fit retomber… Aucun bruit ne filtrait à travers le bois de la porte. Elle retenta d’agiter la pièce de bronze, sans succès.

Secouant la tête, Khalis se résigna à frapper avec sa main, ce qui produisit immédiatement de l’agitation à l’intérieur de la résidence. « Les heurtoirs, c’est surfait. » jugea-t-elle.

La femme de M. Perez l’accueillit de bon cœur. C’était une femme qu’on devinait affable malgré l’air déboussolé peint sur son visage et dans sa gestuelle. Elle l’invita à s’asseoir dans son salon, un minuscule Motorizard sur ses talons.

— Il vient d’éclore, déclara Mme Perez en le prenant dans ses bras.

Et la discussion commença. La jeune femme se rendit vite compte d’à quel point cette femme ne savait pas grand-chose sur les activités professionnelles de son mari. Quant au jour de sa disparition, voilà ce qu’elle réussit à articuler :

— Carlos m’avait dit qu’il devait se rendre à Cuencia pour les affaires. Il est parti de bon matin, je prenais mon petit-déjeuner à ce moment-là…

— Bon merci quand même pour ces quelques informations, madame… souffla une Khalis pas si désabusée en se levant.

— Euh, si je peux me permettre… murmura un jeune domestique dégingandé, c’est moi qui ai emmené monsieur au point de rendez-vous avec le taxi volant qui devait le transporter jusqu’à Cuencia.

— Ah bon ?! exulta Khalis, avant de se ressaisir devant les visages effarés de ses interlocuteurs. Je veux dire, c’est une bonne nouvelle. Peux-tu me décrire les événements en détail ?

— Eh ben, il n’y a pas grand-chose à dire, monsieur… Tout s’est passé comme à l’accoutumée, j’ai conduit M. Perez à dos de Motorizard jusqu’à l’entrée du Désert Rôtissable et je suis rentré.

— Le désert Rôtissable… C’est là que le chauffeur vous a donné rendez-vous ?

— Oui… J’imagine que c’est plus pratique pour décoller et atterrir… supposa le jeune homme.

— Peut-être, en effet… fit Khalis mais le doute pointait dans sa voix (les chauffeurs donnaient généralement rendez-vous à leur client en ville après tout…). Peux-tu me décrire le chauffeur ?

— En fait, je dois vous avouer que je ne l’ai vu que de loin… Désolé. En tout cas, je suis sûr que six Tapatoès de différentes couleurs portaient la cabine du taxi volant !

« Comme tous les taxis volants… » pensa la jeune femme quelque peu désillusionnée après ce vif espoir qu’elle avait mis en ce domestique.

— Bon. Merci de m’avoir accordé de votre temps, au revoir, dit-elle en se levant pour de bon cette fois.

Mais son esprit était en pleine ébullition. Il y avait un nombre considérable de taxis volants dans la région, étant un transport très apprécié quoiqu’un peu délaissé depuis l’essor des transports terrestres. Certaines zones demeuraient néanmoins impraticables par les voies normales, les taxis volants étant ici indispensables.

Dans le cas présent, il était tout à fait normal que Carlos Perez ait fait appel à un taxi volant. En effet, cela était plus rapide de survoler le Cratère de Paldea que de le contourner… Il n’empêchait qu’un indice se cachait très probablement là, sous ses yeux. Le thème des transports était, dans cette disparition-ci, largement représenté mais ce n’était pas forcément la même chose avec les autres, pas directement en tout cas.

Toutefois, il s'était avéré que plusieurs victimes avait bel et bien utilisé un taxi volant avant leur disparition, mais Khalis avait mis de côté ce détail car presque à chaque fois, des témoins avaient assuré avoir vu la personne sortir du véhicule après le voyage et s'en aller. La disparition n'avait lieu que plus tard dans la journée. Si on suivait cette logique, les chauffeurs de taxi étaient donc tout le temps disculpés. Et puis, ils étaient si nombreux, ce serait comme chercher un Spinda particulier parmi des milliers d'autres en pleine Danse-Folle. La jeune femme avait d'autre Miaouss à fouetter que de les poursuivre pour les interroger...

Les victimes, d'un autre côté, ne semblaient avoir aucun lien. Cela allait de la modeste fleuriste de quartier au dentiste plein aux as à la réputation de charlatan, tout en passant par le boucher toujours souriant ravi de vous servir votre filet mignon de Fragroin mâle (qui a meilleur goût que la femelle, c’est bien connu). Tous les coins de la région étaient également représentés : Mezclamora, Pinchoria, Plato Real, Levalendura, Alforneira, Frigao, Mesaledo, etc.

Khalis était complètement perdue, son esprit partant dans tous les sens quand, sur le point de quitter la pièce, ses yeux tombèrent sur le bébé Motorizard dans les bras de Mme Perez. Et si… et s’il y avait une sorte de rivalité entre ce chauffeur de taxi volant et cette société de transport terrestre ? C’était une théorie intéressante, à fortiori que « Motocyclard » commençait à devenir vraiment important et, qui sait, sur le point de faire de l’ombre aux taxis volants ?

Soudain, un détail lui revint en mémoire. Corps introuvables. Un long trajet. Traverser la région. Cratère de Paldea.

Rivalité.

Elle leva brusquement la tête, comme piquée par un Dardargnan.

— Je connais le coupable !