The Free Investigation de Armadragon

Au sommet de la plus haute tour, du château de l'île d'Esterni, un sentiment d'affolement montait doucement. Durant la nuit, plusieurs rapports inquiétants avaient été reçus et désormais chacun des membres de l'équipe scientifique s'activait à sa tâche pour finir dans les temps.
Presque personne ici ne savait de quoi il s'agissait véritablement, les grands pontes étaient au courant de quelques bribes d'information, notamment d'un lien avec l'arme de Flusselle, mais la finalité ils l'ignoraient tous.

Car aucun d'entre eux n'était vraiment un « scientifique ». Ils avaient de solides connaissances, mais ils avaient tous échoué à un moment dans leurs carrières respectives, les laissant sur la touche des grands hommes de science, notamment de la Coalition.

C'est d'ailleurs pour cela qu'« IL », les avait choisi.

L'homme au masque, car c'est ainsi que le peu de personne qui l'avait vu l’appelait, avait choisi ces scientifiques, justement parce-qu'il voulait tous prendre leur revanche sur un système qui avait piétiné leur rêves.
Ils les avaient presque tous trouvé dans une situation désespérante, contraint au chômage par le non-aboutissement de leur cursus, ou par une réputation ruinée. Et ils on donc tous accepté le gros chèque, et le job, sans poser de questions.

L'homme au masque les regardait tous, sur un petit grand en train de s'agiter devant ce qui ressemblait à un immense cristal blanc, qui pointait vers le ciel, depuis le sommet de la tour. Le masque formait toujours un sourire sur son visage, mais en cet instant, il n'y avait aucune raison pour qu'il ne sourie pas.

Car contrairement aux apparences, tout ce passait comme prévu, et l'aube se levant, ses plans aboutiraient dans la journée.


…

La jeep continuait de foncer à vive allure, même si ils avaient dû faire plusieurs pause pour soigner Archibalde à l'arrière, ils n'avait pas été arrêté.
Ce miracle tenait en parie au discernement de Richard, qui suggéra de suivre un chemin détourné de la piste principale, qui rallongerait le chemin mais était plus sûr. Et désormais, l'entrée du château était en vue alors que les premiers rayons du soleil revenaient.

Cette imposante bâtisse, était un mélange harmonieux de marbre blanc et de pierre d'obsidienne locale. Il s'élevait à une petite vingtaine de mètres au dessus du sol, et en son centre, une tour noire, se finissait par un magnifique et énorme cristal blanc.
Ce château était plus un château d'apparat que de guerre, il n'était protégé par aucune douve, et les tours ne présentaient aucun système défensif, pourtant, plus ils s'en approchaient plus Richard et ses compagnons y voyaient une forteresse insurmontable.

La cour d'entrée était solidement gardée, et munie de barbelée, pour empêché toute intrusion. Sur les tours suffisamment solides était postées des tourelles de défenses et des projecteurs, qui scrutaient les alentours. Et pour finir la porte était une loure porte de bois, protégée par une herse de fer noir, et imposante.

La jeep à l'arrêt, il fallait trouver un moyen d'entrer et rapidement.
-Des suggestions ? Lança Richard à la cantonade.

Tous avaient la mine basse, depuis leur arrivée sur l'île, les problèmes s'étaient enchaînés. La seul nouvelle positive, en dehors, de leur retrouvaille, fut l'état d’Archibalde, qui s'était un peu améliorer. Sa fièvre avait baissé et désormais, malgré son épuisement manifeste, il semblait en hors de danger.

Parmi eux Cynthia avait bien un plan, ses pokémons étant suffisamment forts, pour libérer le passage pendant un instant, mais elle se voyait mal en première ligne à cet instant...Elle se mit aussitôt à ressentir des regrets, elle n'aurait jamais dû partir avec eux, surtout dans on état. Elle s'en voulait de son imprudence passé, et de sa lâcheté présente, elle sera les poings et se retint de craquer. Elle ne devait pas faillir, pas maintenant, elle se devait d'y aller et de...
-Cynthia ?
Elle sursauta, et s'en voulu immédiatement, si une simple question la surprenait comme ça, que ferait elle sur le terrain ?
-Oui Richard ?
En se tournant vers lui, elle remarqua que lui plus encore que les autres était chamboulé. Ses yeux toujours d'un bleu azur fixait un point à l'horizon, et son visage tremblant restait dénué d'expression.
-Combien d'hommes ai-je tué ?
-Je...je ne sais pas...ils étaient trois non ?
Richard eut un petit rire amer.
-Non...non bien plus, je...je croyais que depuis N°16 je saurais faire preuve de discernement et que je n'utiliserais plus mes capacités pour...pour ça.
Cynthia frémit, elle revit dans cette instant la même personne que celle qui refusait à la dernière minute de condamné N°16, le Canarticho despotique. Elle voyait son immense intelligence le mettre en proie au doute, et à la folie...

...Mais avait il tort ?

Cynthia elle même se mit à penser aux vies qu'elle s'apprêtait à prendre, aux hommes sur les tours à leurs familles, à leur espoirs, leur rêves...Elle eut envie de vomir de dégoût pour elle même et d'un coup, leurs objectifs, si nobles soient-ils, ne signifiaient plus rien...MAlgré elle elle sentit les larmes couler sur ses joues...
-Tout va bien ? S'enquit Marcus, tandis que lui, Cénia et Archibalde les regardaient la scène, en comprenant à demi mots ce qu'il ce passait. Richard se tourna vers eux.
-Cela dépend du point de vue Marcus, disons que pour l'instant...il est difficile de se résoudre à renoncer à notre humanité.

Soudain, ils furent éblouis par un éclair blanc, qui alait mettre un terme définitif à leurs atermoiements.

…

-Parker ?
-Oui...
-Je...J'avais sous-estimé le lien entre toi et Shadow...c'était plus que professionnel ?
-Disons que c'était...compliqué...
Depuis la mort de Shadow, Parker avait des anciens souvenirs qui ressurgissaient. Efin ce n'éatit pas vraiment ses souvenirs. Ils appartenaient à des gens de lieux et d'époques différentes, dont le seul point commun et d'avoir pour nom quelque chose se prononçant comme « Parker » et d'être au service d'un maître appelé « Shadow », et que ce lien se matérialisait par un pendentif représentant deux croissants de lune et une lance. Tous ces souvenirs étaient similaires, et lui rappelait la mort de son mentor...il se sentait multiple...
-Oui, moi aussi si on me prenait Cynthia je serais abattu, alors entre deux hommes j'imagine seulement ce que tu peux ressentir...
-Quoi...mais TU T'IMAGINES QUOI ?!
-JE COMPATIS A LA PERTE DE TON AMANT, SALE INGRAT!
-ON ETAIT PAS AMANTS, STUPIDE DECOLORE !!
-JE SUIS BLOND PLATINE !!!!!
Alors que leur dispute allait virer au pugilat, elle fut interrompue par la lampe d'une arme se branquant sur eux.
-Ne bougez plus, ou je tire !
Devant les deux hommes désarmés se tenait une recrue des bérets rouges. Visiblement elle était jeune et peu aguerrie, ses genoux tremblant et sa voix fébrile trahissaient sa faible expérience du combat. Néanmoins, il avait l'avantage non négligeable que procure un P-90 a son possesseur.
Chrome et Parker levèrent les mains en l'air, impuissants. Visiblement la recrue ne savait pas quoi faire par la suite, ou bien son entraînement lui était sorti de la tête une fois en situation réelle.
Chrome inspira profondément et prit le même timbre de voix que celui qu'il avait utilisé pour manipuler la population de Méanville pour aller au combat.
-Ecouter, lâchez votre arme, nous ne...
-SILENCE OU JE TIRE !!
Visiblement, soit ils avaient mit au jour le pouvoir de Chrome, soit son hystérie rendait le jeune homme imperméable à ce pouvoir. Toujours est-il que les deux hommes se regardaient en chiens de faïence, devant le regard impénétrable d'une armure antique.
Comme pour se détendre face à la situation, Parker jaugea le guerrier de métal. L'armure était celle d'un guerrier qui aurait put être contemporain de Parukeru, une de ses anciennes vie. Elle tenait une lance sur son côte et son kabuto, qui arborait les deux croissants de lune et la lance, tout comme le collier de Parker,était penché en avant, donnant un air endormi au soldat. Parker se mit à lui demander en pensée à se lever et se battre. Et étrangement, sûrement à cause du vent, et le kabuto se releva légèrement.
Le soldat sursauta et un tire parti tout seul, ne faisant effleurer la joue de Chrome, qui lui broncha à peine, malgré l'estafilade sanglant qui lui barrait désormais la joue.
-Oh, on se calme...
-SILENCE, JE...J'ATTENDS MES SUPERIEURS !
Parker lui restait concentré sur l'armure. Le guerrier semblait attendre ses ordres, et Parker osa alors entrouvrirent ses lèvres et murmurra :
-Bats toi...
-Hé ! TU DIS QUOI TOI ?! L'homme s'approcha de Parker en le branquant avec son arme.
-...je t'en prie...
-REPONDS, A QUI TU PARLES ?! Les postillon de l'homme éclaboussait le visage de Parker.
-...pour Shadow.

Furibond, le soldat donna un coup au ventre de Parker, qui tomba à genoux, et lui plaqua son arme sur la tête.
-ARRETES DE TE FOUTRE DE MOIIIIiiiiiiirglbbbnnn...
Parker leva les yeux, et une goutte de sang tomba à côte de son œil, une pointe de lance venait prendre la place d'un des deux yeux de son assaillant. Se relevant, Parker vit le guerrier fantôme retirer sa lance, ce qui libéra une gerbe de sang qui éclaboussa Parker et Chrome. Ce dernier ne put retenir un hoquet de surprise.
-Hey, vous là ! Arrêtez vous !
Un salve de balles s'arrêta sur l'armure qui pivota doucement. Les soldats arrivés de l'autre côté du couloir eurent un instant de surpris en découvrant qu'un guerrier fantôme leur faisant face. Mais ils se remirent à tirer, en hurlant de terreur cette fois, car le gurrier s'élançait vers eux. Arrivé à leur hauteur, il fit un arc de cercle de sa lance et décapita les deux premiers, puis en perfora un troisième du talon de sa lance, et enfin embrocha un quatrième, qu'il souleva de terre. Le pauvre homme se cramponnait à la hampe de l'arme alors que la gravitait le faisait lentement glisser le long du manche. Il était encore en vie lorsque son visage soit au niveau du kabuto vide. Et là, enfin, il lâcha un dernier soupir.
Chrome et Parker avait assisté à la scène horrifiés, et soulagés à la fois. Et quand le guerrier vint s'agenouiller devant Parker, Chrome lança un regard torve à ce dernier, car il lui faudrait des explications en temps voulu.
Pour le moment, seul ce tenait ce guerrier à l'armure et l'arme barbouillée de sang. Et Parker se rappela qu'il avait commander à l'homme qui tenait cette armure, ou plutôt c'était un souvenir de Parukeru...Mais peu importe, en cet instant il revoyait le fier guerrier d'antan qui attendait les ordres. Parker posa sa main sur la tête du guerrier et murmura :
-Va maintenant, ton devoir est accompli...
Et cet alors que l'armure se disloqua et que ses pièces retombèrent, inerte sur le sol, comme les vulgaires objets qu'ils étaient censé être. Bouleversé, Parker poursuivi son chemin, Chrome sur les talons, qui, une fois n'est pas coutume, était dépassé par les événements.

…
-Richard, tu peux m'expliquer ?
-Je...je ne sais pas...il a du sortir tout seul...
Devant eux se trouvait N°16. Le volatile qui auparavant avait menacé l'humanité entière, mais qui aujourd'hui n'était plus qu'un banal Canarticho. Richard l'avait capturé, et avait fait son pokémon, au grand dam de Chrome, qui estimait qu'il était encore dangereux.
Mais là, il ne faisait que regarder intensément Richard, droit dans les yeux. Un ange passa. Et soudain les larmes aux yeux Richard s'exclama :
-Mais oui !
-Quoi ? Demandèrent les autres en choeur.
-Vous...vous ne comprendriez pas, mais j'ai trouvé un autre moyen pour entrer dans le château.
-Sans faire autant de dommages ? Demanda Cynthia une lueur d'espoir dans la voix.
-Oui, voici mon plan...

Une fois que Richard leur exposa les tenants et aboutissants de son plan, il se tourna vers Cynthia.
-Donc, tout repose sur toi...tu te sens prête ?
Elle partit d'un éclat de rire spontané.
-Richard, j'étais prête hier.
En disant ces mots, elle senti revenir ses sensations de maître de la Ligue de Sinnoh...Ce mélange d'adrénaline et d'euphorie, qui vous prend quand un défi se place devant vous, et que rien n'y personne ne vous empêchera de le surmonter.
-Dans ce cas...tout le monde au boulot.
Et alors qu'ils se séparèrent, Marcus prit Richard en aparté.
-Dis moi Richard...ce plan et N¨°16 il n'ont rien en commun ?
-Pas le moins du monde.
-Alors dis moi comment son apparition t'as donné une telle idée ? Mon Dieu Richard dis moi que tu as bien enlevé le GOL12 de tous son organisme, qu'il n'y a aucun risques ?
-Bien sûr comme tout les Canartichos, mais...
-Mais ?
-Je ne sais pas...j'ai vu dans son regard, la même intensité que lorsque nous étions au bord du volcan, et qu'il m'a demandé de faire de ce monde un monde meilleur, pour nos deux espèces...Je penses que GOL12 ou non une part de ce pokémon est toujours la même. Je me suis alors souvenu que entre la soumission et la rébellion il y avait une troisième voie, la plus dure mais la plus gratifiante, car c'est la seule à bâtir quelque chose de durable...tu...tu comprends ?
-Pas vraiment...Richard...mais je sais que toi tu sais ce que tu dis...et je te fais confiance.
Ils eurent une accolade, et alors, Richard murmura à l'oreille de Marcus :
-Merci, mon frère...au fait je n'ai jamais eu le temps de te le dire mais...
Ils se séparèrent et Marcus le coupa :
-Si c'est pour me dire que tu m'aimes, garde ça pour Bianca veux tu ?
-Non...c'est...au sujet de Sandra...on a pas vraiment eut le temps de faire le deuil...et je sais qu'elle comptait pour toi...
Marcus haussa les épaules.
-T'en fais pas va...elle est mieux là où elle est que dans les bras d'un mec comme moi !
Malgré cet air rigolard, Richard n'eut pas besoin de ses pouvoirs pour voir dans le ton de la voix de Marcus une plaie béante...plaie qui mettrait très longtemps à se refermer.

-Cynthia te fais dire qu'elle est prête. Lui lança Archibalde, qui, bien que faible, semblait apte à se déplacer seul, et à agir...ce qui ne serait pas de trop.
-Dans ce cas, commençons.

…
-Monsieur ?
-Vous nous avez fait venir ?
Le fauteuil contemplait l'obscurité de la nuit. Seul une main très pâle se détachait sur le ciel nocturne, jouant distraitement avec un poignard.
-Bien évidemment puisque vous êtes là. Fit la vois difforme.
-Et donc ?
-Vous avez besoin de nous ?
Le fauteuil se retourna, dans un son effroyable qui n'était autre que le rire de son propriétaire.
-Ce que vous êtes drôles...je vous exfiltre de Méanville, je vous donne des soins, de la sécurité, je vous fait venir ici, et vous me demandez une chose pareil ?! Tout en complétant les phrases l'un de l'autre, ce qui, je dois l'admettre, est très amusant.

Dan et Sam frémirent. Ils étaient des combattants hors pair, des mutants créés pour le combat, mais ce combat là, ils ne voulaient même pas le tenter.

-Vous n'êtes pas sans savoir, que le petit Von Faust et sa clique viennent jouer les troubles fête, je dis ça parce que c'est justement lui qui vous a mit une rouste. Hé bien, je vous donne l'occasion de vous venger ! N'est ce pas merveilleux ?
-Si, si monsieur, c'est..merveilleux.
-Oh, mais je vous sens fébriles ? Avez-vous peur ? Si c'est de moi vous avez raison, et sinon, ne vous en faîtes pas, car que vous échouez ou non mon plan aboutira. Néanmoins je vous donne un avantage supplémentaire...

Les deux mutants se regardèrent interloqués. Devraient ils subirent une nouvelle mutation?Soudain ils sentirent la lame du poignard passer entre eux, en frôlant leurs visages, et traverser la pièce quand une main saisit la lame, et la broya.

-Je vous présente un nouvel ami, Luis ! Luis vient dire bonjour !
Le dénommé Luis sortit de l'ombre. Son sourire carnassier et son attitude rappelait un prédateur féroce.
-Je l'ai conçu à partir du génome d'un Lucario...impressionnant non ? Une peu d'acier et des réflexes imparables, rein ne lui résiste. Soyez gentil avec lui d'accord ?
Les deux mutants déglutirent difficilement.
-Allez au boulot mes chéris !
-Oui...monsieur...
Dan et Sam repartirent, leurs pas se faisant plus pressés que ce qu'ils ne souhaitaient.
-Luis ?
-Hmm... ?
-Si ils échouent encore, tues les.
-Hmm...
Luis repartit alors, un sourire carnassier sur le visage.