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The Free Investigation de Armadragon



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» Auteur : Armadragon - Voir le profil
» Créé le 18/10/2018 à 14:12
» Dernière mise à jour le 18/10/2018 à 14:12

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[20] Bas les masques 1/3
-Tu es sûr que tu sais ce que tu fais Richard ?
-Oui, Cynthia.
-Je sais que tu es un de ces mutants, et que ton acuité visuelle dépasse l'entendement, tout comme ta capacité cognitive, mais là c'est vraiment à la limite du possible...
-Oui Cynthia.
-Si tu y arrives, je pourrais tenir le volant ?
-Oui Marcus.

Concentré Richard visait le camion de transport qui se rendait vers le château en contrebas de la colline où les trois compagnons était allongés. Plus précisément, il visait la légère ouverture de fenêtre blindée, que le conducteur avait laissé pour avoir de l'air. Plus précisément il visait la tempe d'un conducteur juste en dessous de casque. Plus précisément il visait l'alignement de la tempe et de la tête du copilote. Le tout avec un fusil quelconque récupéré sur le soldat tué par Marcus...ou plutôt par son pokémon psychopathe, à 700m de distance.
Le plan était le suivant. Stopper le véhicule, en éliminant les deux passagers de la cabine. Foncer le récupérer et se diriger vers le château avant que d'autres soldats ne rappliquent. Cela se basait que une nécessité plus que sur de la stratégie. Ils était loin du château et l'endroit grouillait de garde. Et pour que le plan fonctionne il fallait, non seulement que Richard vise bien du premier, coup, mais aussi qu'ils arrivent au véhicule à temps, qu'il ne transporte pas d'hommes dans la cargaison, et que le fusil ait la portée nécessaire, autant de paramètre que seul la chance pouvait donner.
Et Richard tira, et la chance devait être partie à ce moment là en week-end.

Car la balle au lieu de partir droit, fit une lente parabole, le fusil n'ayant apparemment pas assez de portée de tir, et perça les deux pneus avant du camion, au lieu des deux crânes. Le lourd véhicule fut alors stoppé net à l'avant et la remorque se souleva, retournant complètement le camion en formant un parfait arc de cercle. Les deux homme dans la cabine était visiblement hors d'état de nuire. Mais très vite quatre hommes sous le choc, et armé, descendirent de la remorque sans dessus-dessous. Et après une vive concertation se mirent à courir dans leur direction.

-Ouais, je sais ce que vous allez dire...Fit Richard sur la défensive.
Mais très vite il se reprit rechargeant, et corrigeant le défaut de visée, il tira. La balle fusa et un des quatre hommes s'écroula inerte.
-En continuant comme ça, on risque rien. Fit Marcus enthousiaste.
Mais les trois autres types commençaient à répliquer tout en courant vers eux. Heureusement seule la colline prit les balles, mais ils s'approchait encore. Richard, ne s'était pas pour autant mis à couvert et tira à nouveau, nouvel homme à terre.
-Et de deux... Fit il en rechargeant.
Mais là les deux derniers ennemis étaient beaucoup trop près, les balles fusèrent au-dessus de leur têtes, Marcus de plus en plus inquiet voulait résonner son ami, mais Richard s'obstinait à rester en position de tir.
-RICHARD ATTENTION !!! Cria Marcus prit de panique
Et bien lui en prit, car Richard put voir, tout comme son ami, la main d'un des hommes (se trouvant à cette distance être une femme), prendre une grenade la dégoupiller et amorcer un geste de lancer. Richard se dépêcha alors, de viser le genoux de la femme, au moment de lancer. Dans un cri de douleur sa jambe se déroba sous elle, et son lancer fut complètement raté, et la grenade rebondit contre la colline pour rouler doucement au pieds de son collègue, qui la regarda d'un air débile avant de voler en éclat. Des petits morceaux volèrent, et certains atteignirent nos héros. Cynthia et Marcus vomirent, tandis que Richard l'adrénaline passée regardait ses mains en tremblant.

Son acte pour le moins héroïque ne leur servit néanmoins à rien, car cette fois c'est un petit véhicule, une jeep précisément qui finissait de sortir de la remorque de camion renversé, et qui fonçait vers eux.



-Allez Archi encore un petit effort.
Mais cela faisait déjà bien longtemps qu'Archibalde ne répondait plus à Cénia. Cette dernière continuait pourtant de lui parler, et de le soutenir, au propre comme au figuré. Leur progressions était désespérément lente, car Cénia devait tiré son ami au bord de l'évanouissement, et prendre garde au soldat qui les patrouillaient. Mais elle refusait d'abandonner, catégoriquement.
Elle fit une énième pause, pour souffler, et comme à chaque pause vérifia le pouls de son ami, toujours aussi faible. Le maintenir le donnait du courage, surtout qu'elle-même était épuisée. Leur pokémons volant blessés, il devait tout parcourir à pied, et le terrain les obligeait à faire de nombreux détours.
Pourtant le cadre était joli, des arbres, des prairies à perte de vue. Quelques pokémons, tous gigantesques. Sans le danger de mort imminente et violente, et la pression pour sauver le monde elle aurait apprécier de parcourir un tel endroit avec Archiblade...
Pour l'instant ils étaient arrêtés, au pied d'un très gros chêne qui bordait ce qui semblait être une piste, et de l'autre côté se trouvait une petite colline. Le manque d'eau à portée commençait à se faire cruellement sentir, et l'ombre des arbres était salvatrice.
Surtout quand, comme à cet instant, elle entendit un camion arriver sur la piste. Très vite elle se mit à couvert, ainsi qu'Archibalde, derrière le tronc de l'arbre. Le camion passa et soudain un cou de feu retentit. Cénia se recroquevilla prête à recevoir le choc mais au lieu de ça, c'est le camion qui parti cul par dessus tête, écrasant le conducteur et le passager. Puis un commando se lança vers la colline où devait se trouver un tireur embusqué. La remorque du camion semblait alors libre...peut-être Cénia pourrait elle y trouver de l'eau ou des soins à appliquer ?

Ainsi, elle épaula Archi, qui pour une fois était relativement conscient, et allèrent aussi vite que possible vers la remorque. Et les résultats dépassèrent ses espérances. A l'intérieur se trouvait non seulement de l'eau, mais aussi des soins de la nourriture, et pour finir une jeep en parfait état de marche. Après un instant de stupéfaction, elle plaça Archibalde à l'arrière de la jeep et entreprit de charger le véhicule de tout ce qui pouvait faire besoin quand soudain, elle entendit un cri au loin :

-RICHARD ATTENTION !!!
-C'est Marcus ! Fit timidement Archibalde depuis la jeep.
Puis vint un bruit d'explosion. Et inquiets Cénia et Archibalde échangèrent un regard, puis d'un commun accord démarrèrent au quart de tour et foncèrent au secours de leurs amis.



Visiblement la chance a du écourter son week-end.
Alors que Richard mettait, sans trop y croire, la jeep dans son viseur il eut l'immense joie d'y voir Cénia au volant, accompagnée d'Archibalde à l'arrière, assez mal en point. Laissant la surprise à ses collègues, il savoura les différentes palettes d'émotion passer sur le visage de Marcus : détermination, courage, panique, désespoir, espoir, joie, confiance, re-joie. Cynthia quant à elle se sentait toujours retournée par ces émotions et le combat avait du mal à passer...

Après de rapides retrouvailles, et avoir soigner correctement Archibalde. Ils se remirent en route, cette fois à bonnes allure, pour atteindre le château.



Le vent soufflait fort, dans la nuit d'été et les tentes semblaient vouloir s'envoler à la moindre pichenette. Malgré cela le campement entier dormait, du plus petit archer, aux plus vieux vétérans, tous dormaient, car la semaine avait été dure.
Marche forcée, puis fortifications, puis une nouvelle marche forcée et enfin la bataille, avait éreinté les troupes. L'avant-veille ils avaient fêté leur victoire, et désormais même les vainqueurs dormaient d'un sommeil de mort.

Cependant, un cavalier fonçait sur son Galopa, en armure complète, louvoyant entre les torches, et les tentes pour se diriger vers le cœur du camp. Certains soldat grognèrent à son passage, mais rien ne pouvait le détourner de son but, de sa mission. Au loin la tente du général immense, sombre, dominait la colline, où l'armée avait élue domicile.
Quelques mètres avant l'entrée de la tente de son maître, le cavalier. Il se dirigea d'un pas vif vers la tente, mais avant de franchir le paravent, il dévisagea la sentinelle. Épuisé, l'homme n'en était pas moins à son poste, la main crispée sur la hampe de sa lance, arborant fièrement l'emblème du maître sur son armure, une paire de croissant de lune se tournant le dos le tout traversé par une lance. Il l'arborait fièrement malgré sa fatigue, inébranlable, la confiance forgée dans sa confiance en l'invincibilité du maître. Se rendait-il vraiment compte de la situation ?

Enfin dans la tente, le spectacle serra le cœur du cavalier. Le maître avait délaissée son armure de samouraï, pour une tunique simple, et restait alité. Autour de lui son frère et d'autre vassaux étaient la tête et retenait leur larmes par fierté. A l'inverse les concubines ne se retenait et s'épanchait toute en larmes et arrachage de cheveux, mais ce spectacle n'en avait pas moins peu de crédibilité, elle ne le connaissait que la nuit. Dans ce monde, les frères d'armes laissaient les larmes aux hypocrites.
Le cavalier s'agenouilla, et malgré sa tenue salie par sa course effrénée on ne restreint pas l’accès chevet de son maître, le seigneur Shae Dowo, preuve que la situation est critique. Son teint pâle faisait peur à voir, mais ces deux yeux sombres était encore allumé d'une lueur de lucidité. D'un signe il fit comprendre qu'ils devaient être seuls.
-Parukeru... Fit doucement le seigneur, mon chef de réseau d'information...
-Pourquoi maître...pourquoi maintenant ? Nous avons gagné !
-Justement, il est temps qu'un meilleur que moi prenne le relais...
-Ne dîtes pas ça !!
Parukeru fut lui-même surpris par le ton impératif de sa voix. Il rougit d'une légère honte, mais son maître ne répondit que par un léger sourire.
-Tu commence déjà à donner des ordres ?...C'est bien.
-Maître non...
. Une forte quinte toux du maître, et ses crachats de sang les interrompirent, le maître reprit alors d'une voix si faible que Parukeru dût rapprocher son oreille de ses lèvres.

-Je te désigne comme mon héritier...
Instant de silence, instant d'éternité. Lui, l'héritier du puissant clan Dowo ?
-Mais maître c'est impossible.
-Si, j'ai réglé ton adoption, sans ton accord mes excuses, mais c'est mon dernier ordre.
-Mais votre frère sire, il est plus...
-Qualifié ? Fort ? Intelligent ? Courageux ? Oui, mais ce n'est pas ça que je cherche.
-Quoi donc alors ?

Dans un geste lent et difficile, le maître prit un petit coffret duquel il tira un collier représentant les armes deux clans, les deux croissant et la lance. Puis il tendit à Parukeru, et à sa grande surprise son nom se trouvait au dos du pendentif.
-Qu'est-ce que...cela signifie ?
-On m'a apporté ce pendentif un jour..je ne sais plus pourquoi, mais le lendemain tu entrais à mon service.
-Et alors ?
-Le destin jeune homme, le destin est la plus grande force que je connaisse, et il me conforte dans mon choix.
Parukeru eut malgré lui un geste de recul. Il ne reconnaissait plus son maître, d'habitude si méprisant des superstition, et ne l'appelant jamais « jeune homme »...
-Je sais ce que tu penses, reprit le maître avec un sourire, mais l'agonie offre certaine révélations, et et ce collier nous lie depuis beaucoup plus longtemps.

Sur ces mots, le maître commença à fermer les yeux, Parukeru tenta de le retenir en l'empoignant, les larmes aux yeux. Shae Dowo rouvrit les yeux, son regard était presque éteint, mais sa voix était aussi forte que lorsqu'il donnait ses ordres durant sa pleine vie :

-Si tu me déçois, je reviendrais !

Et ses yeux se fermèrent une dernière fois. Laissant Parukeru seul.




Agris profitant de l’inattention du garde, le plaqua au sol et sans un bruit le mit hors de combat, et prit son uniforme. Désormais incognito, il se dirigea d'un pas leste vers les hélicoptères. Les instructions d'Aros étaient claires, il devait un voler un et détruire les autres. L'ennui c'est que Agris ne savait ni comment s'infiltrer jusque là, ni comment piloter un hélicoptère.
Heureusement, la plupart des forces de combat avait été réquisitionner pour a=régler un problème avec un convoi intercepté, Aros pensait avec espoir qu'il s'agissait de ses amis, mais sans trop y croire.
Après quelques louvoiements Agris parvint un hélicoptère. Mais le sans faute s’arrêta là :
-Hep qui va là !
Agris joua la carte de l'imbécile...
-A collègue ! Je recherche les sanitaires...et je...
-Silence, et dis moi ce que tu fais là. Cette zone est réservée au personnel de pilotage.
Comprenant que l'infiltration avait été un échec, Agris arrêta son petit jeu. Mais son adversaire braquait une arme vers lui, et lui n'en avait pas. Il tenta la surpris pour le plaquer au sol et rétablir l'équilibre. Mauvais plan.
Agris entendit le coup de feu avant de le sentir dans sa chair, et ressortir dans son dos. L'ensemble formait une droite de douleur sonore, puis sensitive, qui perçait l'univers silencieux du crépuscule. Il était encore debout, et pencha la tête, pour regarder ahuri le trou béant à la gauche de sa poitrine, là où son cœur se trouvait...ou aurait du se trouver.
Car à la place du sang, rien ne sortait de la plaie ronde, tout hormis une légère volute noire. Face à lui le tireur semblait perdre sa contenance, il tira à nouveau. Le coup parti, perça Agris, mais à nouveau aucune goutte de sang ne sortit, seul cette volute noire.
Trois coup de feu suivirent, trois coups censé être mortels, trois trous, trois plaies, et encore trois sources de volutes noirs. La terreur s'afficha sur le visage du tireur. Puis Agris s'aperçut que les volutes noire planait autour de lui comme un le plumage d'un oiseau. Toujours ahuris de douleur et de l'euphorie d'être encore en vie, il lui semblait que des ailes lui poussait dans le dos. La nuit tombante, et les ténèbres grandissant semblaient eux aussi s'ajouter à ce plumage. Agris intima alors à ces « ailes » de s'abattre sur son agresseur et elles l'enveloppèrent, d'abord doucement, mais ces ombres semblait tout bonnement effacer cette homme de l'existence, les volutes le faisant disparaître comme une gomme effaçant un dessin, l'homme tirait un rictus horrifié, mais incapable d'émettre le moindre il disparu simplement.
Puis tout se calma et Agris cligna des yeux, car tout cela semblait être un rêve, de l'altercation ne subsistait que des trous sur ses vêtements, même la douleur avait disparue.

Finalement il finit par monter dans l'hélico, et se souvenant des explications d'Aros, il parvint à le faire décoller. Puis, cette fois en appuyant un peu sur tous les boutons, il tira un salve de roquettes qui détruit le reste des hélicos.
Les quelques sentinelles stationnaient s'affolèrent, mais la nuit finit de rendre l'hélico invisible, et Agris se rendit vers l'endroit convenu afin de rejoindre Aros.

Au sol le gamin empoigna l'échelle de corde qu'Agris lui lançait, et commença à grimper. Une fois en haut il prit les commandes.
-Tout c'est bien passé ? Demanda-t-il à Agris, qui avait gardé son air ahuri de son altercation.
-Ben...je crois bien que je ne peux décidément pas mourir...
Aros haussa les épaules face à une telle réponse, qu'il mit sur le compte de l'habituel caractère taciturne de son ami et se concentra vers leur objectif, le château.


Nouveau sursaut de lumière, nouvelle douche pour Shadow. Cette fois il reprit légèrement connaissance. Depuis quelques séances il doutait sérieusement de ses chances de survivre à cela. L'eau en soi n'était pas un problème mais le lieu en lui même semblait l'affaiblir de plus en plus.

...
Désormais il devait faire nuit dehors. Mais Parker ne sentait pas la différence, tellement il progressait dans l'obscurité depuis longtemps. Lui et Chrome n'avançait pas vite, mais il avaient cessé de faire des pauses et cesser de parler ne se concentrant que sur l'éclat de lampe.
Tout à coup, Chrome s’arrêta, et Parker derrière manqua de le percuter.
-Quoi ?
-De l'eau. Répondit simplement Chrome.
Parker avait si soif qu'il se retint de justesse de se pencher pour laper la flaque. Mais cette eau intriguait surtout par son origine. Ici l'eau était souterraine, mais là s'était le plafond de leur tunnel qui s'écoulait goutte à goutte, des dalles du plafond.
Depuis un moment, le couloir de terre pure avait laissé place à un tunnel aménager, avec un plafond de dalles de marbres, ils en avait déduis qu'ils étaient sous les murailles du château.

-Des douves peut-être...suggéra Parker.
-Non, ce château n'en a pas. Fit Chrome sûr de lui.
-Quoi alors ?
-Un seul moyen de le savoir.

Chrome libéra alors un pokémon de sa pokéball, un petit Griknot en sortit.
-Un Griknot ? Fit Parker un peu amusé. Car il savait que Chrome répugnait les autres pokémons que son cher Altaria.
-C'est...un cadeau fit Chrome légèrement rougissant.

Chrome réussit ainsi à faire croire à Parker qu'il s'agissait d'un cadeau de Cynthia alors qu'en réalité, il s'en était procurer un de lui-même, car cette famille de pokémon lui rappelait toujours Cynthia, et parfois, quand il lui manquait, il jouait un peu avec Griknot.
En tout cas, ici, il ne s'agissait pas de jouer, mais de creuser. Et Chrome désignant le plafond à son pokémon, qui se mit alors à dévorer la roche. Les dalles de marbre craquaient généreusement sous les dents de Griknot, dévoilant un filet d'eau plus abondant, venant d'un sous-sol juste au dessus d'eux.



Un bruit étrange tira Shadow de ses rêveries, l'eau de sa geôle s'écoulait par un trou béant dans le sol, formé vraisemblablement par le Griknot qui trônait devant lui. Il refréna son envie de reprendre espoir, Shadow ne croyait pas aux miracles. Et pourtant malgré lui l'espoir revint quand il vit la chevelure blonde platine de Chrome Von Faust sortir du tunnel.



Parker avait eut plus de surprise en une seconde que dans toute sa vie. L'ex-président Shadow était là, devant eux enchaîné et famélique, dans les geôles de ce fameux château. Il lui apparut alors à lui et Chrome que ce n'était pas Shadow le cerveau de toute cette affaire. Et à cette évocation Shadow laissa échapper un petit rire.

-Non les petits gars, je suis prétentieux mais pas à ce point...Si j'avais voulu asservir la population je ne mis serais pas aussi bien prit...
-Depuis quand êtes vous là ? Demanda Parker en cherchant à le libérer de ses entraves.
-Quelque jours...
-Mais votre état...Fit doucement Parker voyant bien que son mentor était aux portes de la mort, et vraiment famélique, il s'attendait à une durée beaucoup plus longue.
-C'est à cause du château n'est ce pas ? Les interrompit Chrome, d'une voix sans empathie.
Shadow acquiesça doucement, puis Chrome reprit.
-Ecoutez, je suis désolé pour vous, mais j'entends du bruit Parker ils nous faut y aller et arrêter celui qui tire les ficelles.
-Enfin Chrome on ne peut pas le laisser là, il est trop...Chrome, CHROME !
Mais l’intéressé était déjà parti.

Libéré de ses chaînes Shadow s'effondra dans les bras de Parker.
-Laisse gamin de toute manière mon heure est venu court le rejoindre...suis le destin...
-Mais...monsieur...fit Parker d'une voix étranglée par les sanglots qui montaient. De plus, Parker sentait comme une vive sensation
-Il faut que je parte, et il faut que tu prenne a suite...L'agonie offre ce genre de révélations...tu as toujours ce collier ?
-Oui. Fit Parker dans un effort de contenance.
-Bien...Fit doucement Shadow. Puis il sembla à Parker que son ex-patron reprenait une certaine assurance, et sa voix était désormais forte et assurée.
-Si tu me déçois je reviendrais !

Puis il s'éteignit dans les bras de Parker le laissant seul, une nouvelle fois.