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The Free Investigation de Armadragon



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» Auteur : Armadragon - Voir le profil
» Créé le 24/09/2018 à 23:37
» Dernière mise à jour le 24/09/2018 à 23:37

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[17] La révélation du corbeau
Sur une île perdue, se trouvait deux personnes tout autant perdues. L'une, un gamin, l'autre un type patibulaire. Cela faisait plusieurs jours qu'ils étaient prostrés comme des sous-hommes, a se nourrir de crabes. Ils avaient réussit à survivre, sans grande peine, l'île regorgeait de ressources, mais leur isolement commençait à faire son œuvre déshumanisante. Seul leurs noms : « Agris » et « Aros » leur restaient comme preuve d'appartenance à la société humaine, si lointaine désormais.
Un matin, ils décidèrent de partir explorer l'intérieur des terres, une jungle touffue, qui semble plus remplies de danger que de ressources, mais leur curiosité était plus forte que leur prudence.
Cet ainsi qu'armé de lances de bois, et chargés de provisions dans des sacs improvisé à partir de feuilles de bananiers, qu'ils quittèrent leur abri de la plage.
Plus jamais ils ne revirent cet havre de paix.

La jungle semblait être touffue seulement aux abords de la plage, plus loin les arbres était plus clairsemé mai aussi beaucoup plus imposant, culminant parfois à 15m de haut, et avec des troncs tellement larges, qu'il aurait fallut 5 homme pour en faire le tour en se donnant la main.
Jamais il n'avait vu un tel gigantisme dans la nature. D'ailleurs, leur premier problème survint, lorsque un Seviper hors-normes par sa taille, tomba d'un branche, et se braqua face à eux. Ils en virent à bout grâce au Corboss d'Agris et de leurs lances, mais Aros avait été blessé au bras.
Heureusement la plaie n'était ni trop profonde, ni empoisonnée. Mais elle ne tarderait pas à s'infecter si ils ne la soignaient pas.

-Où aller ? Fit Aros
-Eau...laver. Lui répondit l'homme, tout en bandant le bras du garçon, avec un bout de tissu sale issue de sa chemise.Désormais leur langage n'était plus que sons, mots, substantifique moelle de l'expression. Sa manche une fois déchirée, Aros remarqua une marque ressemblant à un tattouage tribale sur le côté droit d'Agris.
-Quoi ? Fit l'enfant en la désignant du doigt.
-Tâche de naissance.

Puis ils reprirent leur route, à une allure beaucoup plus lente que précédemment, au vue de la blessure d'Aros. Mais si le garçon souffrait, il faisait de son miux pour le dissimuler.
Ils marchèrent ainsi, allant de moins en moins vite, pendant le reste de la journée, sans trouver de point d'eau. Ils en oublièrent de manger et de boire. Puis, alors qu'ils firent une énième pose pour qu'Aros se repose, ils virent que la nuit tombait.
D'un commun accord, il s'arrêterait là, persuadé qu'ils ne passerait pas la nuit dans cet enfer vert.


Au plus noir de la nuit, Agris entendit un bruit suspect. Il se leva, et vit qu'il s'agissait d'Aros tremblotant et gémissant. Ils defit le bandage, qui se révéla être puant et purulent. La plaie s'était infectée, et était beaucoup plus grave qui ce qu'il leur semblait.
Puis un autre bruit se fit entendre, quelque chose approchait.
Agris saisit la dernière lance qui leur restait depuis le Seviper, et tournant le dos à, leur feu de camps ridicule, se tint prêt à faire face.
Du coin de l'oeil, il vit une ombre s'agiter. Il se retourna vivement, mais il ne s'agissait que d'un Capumain se servant ouvertement dans leur vivres. Agris le fit fuir de sa lance, se sentant ridicule d'avoir eut si peur d'un petit animal.

Mais alors, le coup qu'il reçu à l'arrière du crâne le coupa dans ses pensée, et l'assomma du même coup.


Le vent, porteur du doux parfum d'une terre fraîchement labourée finit d'éveiller un homme aux cheveux sombres, dont le chapeau de paille couvrait les yeux.
Il s'étira contre l'arbre contre lequel il venait de faire une sieste. Puis, debout, contempla le paysage de ses terres labourées. Ces vastes étendues attendaient le semis, pour faire leur œuvre de vie.
Mais le semis attendrait demain. Pour aujourd'hui, le travail de la charrue l'avait suffisament exténué.
Il se tourna vers le chemin pour rentrer chez lui. Il pouvait voir une douce fumée blanche s'échapper de leur cheminée et au loin le cri des jeux de ses enfants.
Sa famille était son bien le plus précieux. Ses deux enfants le renvoyait à ses jeunes années, chaque jour il les voyaient grandir, et chaque jour il voulait que le temps ralentisse pour ces instants soient éternel.
Mais sa femme était la personne sans qui sa vie ne saurait exister. Dans ses pensées il entendait son rire, voyait ses yeux et son visage et priait Arceus qu'il ne les oublient jamais.
Ce fermier ne se souciait guère du monde et de ses problèmes, sa maison et sa ferme était entourée d'une épaisse forêt à peine parcourue par un chemin. Il était un simple fermier.
Cependant il aimait aussi certains instants de solitude, surtout la nuit où les ténèbres l'enveloppait de leur fraîcheur calme et apaisante.

Au loin la fumée de sa maison semblait vraiment apaisante, signe d'un prochain repas réjouissant...à moins que...
Soudain son cœur s'emballa les cris de jeux semblait devenir des cris de terreur et d'appel à l'aide et lâchant ses outils il s'élança
-Papa !!...
Il accéléra encore mais quand il arriva en vue de sa demeure son sang se glaça.
Sa maison n'était qu'une ruine de cendres s’effondrant en son centre, il aurait crié si l'inquiétude ne le disputait pas tant à la rage.
Mais le pire vint quand il vit son fils au sol dans une marre de sang. S'élançant vers lui, il le prit dans ses bras, et fut horrifié des plaies qui couvraient son corps.
-Papa...la grange...
-Non ne dis rien...ça va aller.
-J'ai froid...j'ai peur...
Puis le visage de son fils se figea, et son regard se figea sur une étoile invisible.
Il ravala ses sanglots, et fermant les yeux de son fils défunt se dirigea vers la grange, où le reste de sa famille devait s'être cachée des agresseurs. Tout autour de lui semblait avoir prit une teinte plus sombre. Plus aucun pokémon oiseau ne chantait, et les arbres autrefois synonymes de féerie devenaient d'immenses œuvres torturées. Mais il n'y prêtait guère attention,
Il pensait trouver une horde de bandits, de tueurs, ou même d'envahisseurs...au lieu de cela ...ce qu'il vit défiait la raison.

Des ombres, des spectres s'était massés dans la grange et encerclaient sa femme. Sa fille, elle, gisait au sol, où les ombres fouillaient son cadavre.
Terrifié, il tomba à genoux. Sa femme le voyant tenta de hurler son nom :
-Aaaaaahhhhhh...
Son cris fut stoppé nette par une main spectrale se glissant dans son torse pour en tirer son cœur palpitant.
Puis se ne fut que le silence. Les ombres commençaient à s'avancer vers lui, pour finir leur œuvre de destruction. Mais une fois à son niveau elles se stoppèrent, comme hésitantes.
-Allez-y ! Qu'on en finisse ! Je ne lutterai pas !
Et au moment où une des ombres s'élançait, un éclair d'acier vint la frapper, ce qui la dissipa complètement. Puis une autre subit le même sort, une autre encore fut découpée, et à se rythme les ombres n'était plus seul restait une femme aux habits sombres avec son sabre.
Il tremblait de tout son corps, le chagrin se mêlait doucement avec la joie malsaine de survivre à une catastrophe.
Puis les yeux de sa sauveuse se tournèrent vers lui, dans un regard plein d'empathie pour son épreuve.
L'homme trouvait sa femme belle, assurément, elle était sa vie, mais ce regard seulement dépasser le simple cadre d'une vie. Et la profondeur de ces deux prunelles sombres étaient abyssales.
-Quel est ton nom ? Fit elle en s'agenouillant à ses côtés...
-Je...je...
La femme sourit, repoussant une mèche de cheveux, dévoilant une marque au signe étrange sous son oreille.
-Mon nom est Carolina, Carolina Succubur. Je suis désolée pour ta famille, j'aurais dut venir plus tôt, dès que j'ai sentit ton aura...et j'ai dut te sauver en priorité, même si j'aurais voulu qu'il en soi autrement.
-Merci...mais je ne sais plus quoi faire ma vie est terminée...j'aurais préféré ne pas survivre à ces...ces ombres.
-Tu peux encore faire une chose pour ta famille.
-Laquelle ?
-Devenir mon apprenti, à nouveau, et te venger de ces ombres, comme tu les appelles.
-Je...je ne comprends rien...
-C'est normal, et c'est mieux ainsi, tu apprendra en temps voulu. Maintenant je te le redemandes, quel est ton nom ?
-Agris...Agris Branuicos.


...


Lorsque Agris se réveilla, se fut par un bruit de cascade assourdissant. Autour de lui, une grotte amplifiait le son de l'eau se déversant. Il se leva brusquement cherchant Aros des yeux, à la place il ne vit qu'un viel homme assis, jouant avec un Capumain.
-Capu ! Fit le pokémon en voyant Agris debout.

Ce dernier sentait encore une vive douleur derrière la tête, ce qui amplifia sa rage envers cet inconnu, qui semblait aussi calme qu'insouciant.
-Qui ?! Où ?! Fit Agris dans un grognement.
-Du calme petit, fit l'homme, et exprime toi correctement, sujet, verbe, complément.
Après un effort de concentration, Agris reprit :
-Qui êtes vous ? Et où est le garçon qui étair avec moi ?
-Je suis un vieux gâteux avec un Capumain, et ton ami se repose. Je l'ai soigné, mais il doit encore se reposer.
-Pourquoi avoir fait tout ça ? M'assomer et le soigner ?
-Je l'ai soigner parce-qu'il était mal en point, et je t'ai assommé parce-que tu allait tuer Wilson !
-Wilson ?
Le vieil homme désigna le Capumain de son bâton. C'est à ce moment là qu'Agris compris que cet homme vivait lui aussi comme un exilé sur cette île.
-Comment avait vous trouvé de l'eau ? Nous avons parcourut presque toute l'île sans trouver de rivière.
-C'est normal, l'eau ici circule sous terre, s'écoulant à travers les galeries qui parcourt l'île.
-Mais les arbres...
-Ils percent la pierre de leur racines pour accéder aux galeries, et le reste du temps, absorbent l'eau de pluie qui tombe.

Agris se détendit alors, visiblement l'homme les avait amenés dans une de ces galeries, qui avait une ouverture sur la surface, et donnant accès à cette eau rocheuse. Cet homme connaissait visiblement aussi bien cette forêt que ce Capumain, Wilson...
-Et toi qui es tu gamin ?
-Vous n'avez pas voulu me dire votre nom, pourquoi je le ferais ?
-Ton nom je m'en contrefiche, les noms, c'est pour désigner quelqu'un, moi je te désigne comme je veux. Je veux savoir qui tu es.
Agris ne sur pas quoi répondre alors...Etait-il un assassin ? Un exilé ? Un « corbeau » ? Ou tout ça à la fois ?
Devant son silence, le vieil homme s'approcha de lui, et lui tapota doucement l'épaule.
-Je m'en doutait. Ce désarroi se lit dans tes yeux.
-Je ne suis même pas sûr d'être un homme...
-Et moi parfois je me demande si Wilson est bien un Capumain...mais quand bien même...Une fois j'ai rêvé que j'étais un papillusion qui rêvait qu'il était moi. Et quand je me suis réveillé, je n'ai pas sut dire si j'étais bien moi...ou le papillusion rêveur !

Le vieux éclata de rire, laissant Agris perplexe devant ce message, plutôt sibyllin.
-Je vois que tu as une trop grande part d'ombre dans ton cœur pour te permettre de rire...Reprit l'homme attristé...qu'as tu donc vécu mon pauvre.

-J'ai commis le plus affreux des actes...
-Boh, ça arrive même aux meilleurs.
-Mais...vous ne comprenez pas...j'ai...
-Si si je comprends mon gars, ou bien devrais-je t'appeller Agris, peut-être c'est ton nom après tout...Agris Branuicos, Vainqueur par le corbeau
-ARRETEZ ! Comment savez-vous mon nom ? Et qu'est-ce que vous pouvez connaître de ma souffrance vieux fou ?
Le vieil rit de nouveau mais cette fois, d'un air plus attristé. Puis, il se leva chancelant s'aidant d'un bâton comme canne et s'avança vers Agris. Ce dernier le regarda se rapprocher interloqué.
Puis la canne du vieux s'abattit en plein sur le visage d'Agris, le renversant au sol.
-Hey ! Mais ça va pas ?!!
-Si. Et je suis désolé c'était un accident...
-Un accident mais...
-Pourquoi es tu si...triste ?
Agris se calma soudain, ses actes se rappelant à son bon souvenir.
-Parce-que...je suis un monstre...
-Mais ce n'est pas tout n'est-ce pas ? Tu fais...des rêves non ?
Étonné, Agris hocha la tête.
-Bon il est temps pour moi de t'expliquer certaine choses Agris...si je sais ton nom, c'est que tu es plus que toi-même.
-Je vois...vous êtes complètements sénile...
Nouveau coup de canne.
-Bon, encore un accident mes excuses...
-Mais c'est quoi votre problème ?...
-Sais tu ce qu'est un Nevizy Agris ?
Oui il le savait...ces êtres ténébreux et démoniaques qui dévorent le cœur des vivants, ces Nevizy n'était cependant que des légendes.
-Hé bien premièrement, ils existent...
-Tout comme les donphans roses à pois verts
Troisième coup de cannes.
-Tss...un nouvel accident, j'en ai peur... mais en plus il existe des êtres humains, qui en transcendants la mort, ont pu acquérir le pouvoir de les détruire.
-Attendez, des hommes...immortels ?
-Pas exactement, vois tu ces gens là meurent, mais au bout d'un moment ils reviennent dans une autre personne, un autre corps, la seules chose les liant étant leur noms...et vois tu si je connais ton nom, c'est que tu fais parti sans le savoir de ces hommes, les pourfencoeurs
Moment de silence, Agris regardait pensivement l'homme, incrédule...puis se résignant il dit :
-Je suis désolé mais tout cela n'a aucun sens...
-Bon je vais devoir te raconter toute l'histoire alors...Il y a bien longtemps Arceus, après avoir créer le monde prévu de rentrer dans un long sommeil. Mais au préalable, il sépara son énergie, qu'il remit à toutes les autre créatures qu'il avait créé, les pokémons. Mais une fois tous les pokémons remplis de cette énergie. Arceus était encore trop puissant pour dormir. Il diffusa alors son énergie en
plaques que l'on connaît aujourd'hui.
Mais là encore Arceus était trop puissant, alors il concentra son énergie en deux nouveaux pokémons, Latias, et Latios. Ces derniers étaient extrêmement puissants. Mais là, Arceus vidé de toute énergie fit appel à Darkraï pour s'endormir, et à Cresselia pour veiller sur son repos.
Quant à Latias et Latios, ils décidèrent de dépenser leur énergie en créant de nouvelles créatures, et ainsi naquirent les hommes, que Latias et Latios firent à leur image.

Cependant, deux autres pokémons n'étaient pas de cet avis. Xerneas et Yveltal voyaient d'un mauvais œil ces nouveaux êtres bouleversant leur ordre établit. Ces pourquoi ils les punirent.
Xerneas leur donna une force de vie, et Yveltal une force de mort, afin que les hommes voient leur puissance se dilapider dans une lutte entre leur espoir de vivre et le désespoir de mourir.
Horrifiés, Latias et Latios sauvèrent deux humains, un à l'effigie de Latias, l'autre à celle de Latios, c'est à dire, une femme et un homme.
A la femme, ils apprirent à surmonter le désespoir de mourir, et à survivre par son futur. Ainsi tous ses descendants seront bénis, et c'est d'elle que descend la famille impériale d'Esterni.
Quant à l'homme, il lui apprirent à faire taire l'espoir de vivre, et à survivre par son passé. Ainsi son nom et celui de ses descendants peuplerait toujours la terre, et ainsi naquirent les Pourfencoeurs. Puis, pour éviter le courroux des autres pokémons légendaires, Latias et Latios se changèrent en créatures volantes, et filèrent de part le monde.

Mais pour le reste de l'humanité le mal était fait, et il fallait arranger les choses. Alors la dynastie des Esthers ramena l'ordre par la sagesse, pour aider ce qui pouvaient encore l'être. Quant aux autres, ces âmes damnés, ils avaient besoin de toujours plus de puissance, ainsi ils commencèrent à dévorer le cœur des autres, et ne devinrent plus que des ombres, ce furent les Nevizy. Alors il incomba aux Pourfencoeurs de les arrêter...

Et voilà, alors, des questions ?

Agris était pensif. D'un côté toutes ces légendes étaient nouvelles pour lui, alors, qu'il était assez calé sur le sujet, mais d'un autre côté une partie de lui semblait raisonner avec ces dires.
-Je ne demande qu'à vous croire mais...
-Montre moi ton côté droit...
Agris s’exécuta, révélant du même coup sa tâche de naissance. Cet alors que le vieil homme
la toucha. Alors une sensation de chaleur s'empara d'Agris, et sa tâche se déforma pour former un symbole encore plus précis, et se colorant de noir, pour devenir un corbeau aux aile déployées et tenant une épée en ses serres.
Et alors qu'un nouveau pouvoir s'emparait d'Agris et irradiait son corps d'une volonté puissante. Le visage de l'homme semblait se transformer. Ses traits devenait plus fins, plus jeunes, et un visage de femme apparut alors, illuminé par des yeux sombres.
-Vous êtes...
-Oui Agris, fit-elle, d'une voix presque onirique, je suis Carolina Sucubur, ou un de ses avatars, et nous nous sommes retrouvés cher apprenti...
Et alors, que Agris tendait sa main vers son visage, il s’effaça pour disparaître complètements.
Perdu il chercha un instant une trace de sa présence. Mais ses efforts furent vain. Puis il fut rejoint par Aros visiblement remis.
-Tout va bien ?
Agris regarda Aros, derrière lui la nuit était noire d'encre. Et là il sourit à cette obscurité si protectrice et familière.
-Écoutes gamin au sujet de mon nom...
-Oui, je sais, je vous appel corbeau et...
-Non, mon nom est Agris, Agris Branuicos.