A la recherche de l'humanité disparue de perceval91180

L’agent Jenny et Apocyne se mettent d’accord sur le moyen de se rendre sur l’île. Pour ne pas attirer l’attention, elles décident d’un commun accord d’utiliser un Pokémon de type eau pour plus de furtivité. Apocyne fait appel à un petit froussardine. L’agent Jenny se met à rire en demandant si c’est ainsi qu’ils vont voyager ? En effet, Apocyne, à elle toute seule, ne saurait tenir sur ce tout petit poisson ! Avec un sourire hautain, Apocyne demande à sa Froussardine de lancer son signal de détresse. En moins de temps qu’il faut pour le dire, la mer s’assombrit et un nombre incalculable de Froussardine qui finissent par former un grand Pokémon terrible qui mesure au minimum huit mètres. Nos deux belles espionnes se mettent alors en route pour le Paradis Aether.
Une fois arrivées sur l’île, elles sont impressionnées car là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté. L’agent Jenny reprend les choses en main et dit que c’est à elle de jouer dorénavant. Elle fait appel à Bombydou, un tout petit Pokémon qui ne mesure pas plus de dix centimètres. Au tour d’Apocyne de se moquer, cette dernière demande donc à la fonctionnaire si elle espère trouver du miel ! L’agent lui demande de se calmer pour éviter de se faire remarquer et lui explique son plan. Son Bombydou est capable de détecter l’aura des êtres vivants. Même si sauvages, les Bombydou sont avant tout attirés par les émotions de bonheur ou de tristesse, le mien est entraîné à pister les personnes ressentant la culpabilité ce qui est fort utile dans mon métier. D’autant que sa taille lui permet de se montrer extrêmement discret ! Elle lui explique également que sa petite Perlita parviendra à les retrouver où qu’elles soient. Apocyne et Jenny se mettent à chercher des informations qui pourraient leur sembler suspectes pendant que Perlita va fureter sur l’île à la recherche d’un coupable !
Après quelques heures de recherches, l’attention des deux jeunes femmes se porte sur un espace très bien gardé… Une pléthore d’hommes accompagnés de Lougaroc sous leur forme diurne montent la garde. L’agent Jenny connaît la rapidité de ces Pokémon et explique à Apocyne qu’ils ne pourront ni user de la force ni de la furtivité si elles veulent passer, et que par conséquent, il ne leur reste plus qu’à trouver une autre voie. Apocyne tend alors un bandana avec un crâne à l’agent Jenny et lui demande de couvrir sa bouche et son nez, si elle veut garder ses esprits. Apocyne fait alors appel au Pokémon qu’elle a nommé Médée. Il s’agit d’un minuscule Tritox qui ne mesure pas plus de 55 centimètres. Ce ravissant petit monstre se dirige avec l’agilité et la furtivité d’un lézard au beau lieu des ennemis. Lorsqu’il est détecté, il est déjà trop tard : il laisse s’échapper un gaz toxique qui étourdit tous les ennemis qui sont désormais incapables d’agir. Les deux infiltrées rassemblent tous les gardiens, les attachent et les bâillonnent pour qu’ils ne puissent pas donner l’alerte après avoir retrouvé leur esprit.
Après s’être emparées d’une carte magnétique, elles entrent dans l’espace tant convoité. Elles restent discrètes telles de petits Rattata. Elles observent et voient les photos d’un Pokémon si gracile, si lumineux, si impressionnant que les mots m’en manquent pour la décrire. A côté de ce Pokémon, la pleine lune semble n’émettre aucun éclat. Les chercheurs semblent l’appeler l’ultra-chimère 02 « Beauté ». Ils parlent d’une puissance encore inconnue et illimitée. Pendant qu’ils lancent une vidéo, l’agent Jenny décide d’utiliser un petit gadget pour filmer la scène. Ce Pokémon si rapide semble se battre contre la foudre elle-même. Néanmoins, aucun éclair n’est assez rapide pour la toucher. De fait, l’utra-chimère semble provoquer le Pokémon qu’elle combat en fait une pause après chaque attaque évitée. Elle lance une attaque lumineuse sur son ennemi dont l’identité est enfin révélée : Tokorico. Après avoir regardé la vidéo, le professeur Saubohne fait tournoyer ses affreuses lunettes vertes et explique à Elsa-Mina que c’est depuis ce moment que toutes les capacités de type électrik et de type fée sont tout simplement inutilisables. L’agent Jenny comprend que la fondation n’est peut-être pas si étrangère que cela au mal qui ronge Alola.
A ce moment bien précis, Perlita, le petit Bombydou de l’agent Jenny est de retour. D’un signe de la tête, nos espionnes décident de prendre de la poudre de Chartor. En suivant Perlita, elles traversent des grilles d’aérations pour se faufiler là où on ne voudrait pas les voir. Elles arrivent à destination. La personne en proie à la culpabilité est la sous-directrice Vicky qui cachent derrière des grosses lunettes des larmes. Impossible de savoir ce qu’elle garde secret se disent nos deux espionnes de choc. Voilà que timing trop parfait, un jeune employé entre pour arroser les plantes. Il demande : « Dame Vicky, quelque chose ne va pas ?
-Ne t’en fais pas pour moi, répond-elle avec sourire soulignant davantage sa tristesse, je vais bien !
-Je me souviens de ce jour maussade où je ne voulais parler à personne. Je venais de perdre ma mère et je gardais ma douleur au plus profond de moi, croyant être fort ainsi mais cette douleur me rongeait et vous m’avez dit que je n’avais pas à porter ce fardeau tout seul, en mettant des mots sur ma douleur, je finirais par l’appréhender. Alors Dame Vicky, laissez-moi vous aider à porter votre fardeau…
-D’accord, à cause de nous, les capacités de type électrik et de type fée ne peuvent plus être utilisées. Nous avons découvert l’existence des Ultra-Chimères. Au lieu de jouer notre rôle de scientifique et de transmettre l’information, nous avons gardé leur existence secrète pour être les seuls à les étudier. Mais voilà, je l’ai entendue. Je sais quel est son objectif. Elle s’appelle Pulcherrima et souhaite rendre sa liberté à tous les Pokémon. Elle m’a parlé en me disant que nous exploitons les capacités des Pokémon que nous obligeons les Pokémon à se battre. C’est vrai nous les appelons « amis » mais nous les traitons en esclaves. Je sais quelle est la prochaine cible de Pulcherrima mais je ne sais pas si je dois essayer de l’arrêter… »
Alors que la tension est palpable dans la pièce, Vicky a la gorge nouée et le silence s’installe dans la pièce. Tout à coup, un bruit se fait entendre et nos espionnes de choc tombent et sont démasquées… Une explication s’impose…